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15 septembre 2022

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COMMUNIQUÉ
Les Arméniens, une nouvelle fois victimes

L’Œuvre d’Orient condamne avec force les bombardements de l’Azerbaïdjan sur l’Arménie. Ils démontrent une volonté d’agression et une absence de désir de solution pacifique. Nous nous associons à la douleur des familles des soldats.

L’Œuvre d’Orient demande aux autorités de la France, coprésidente du groupe de Minsk, d’agir pour sauvegarder l’intégrité du territoire arménien.

L’Œuvre d’Orient demande qu’une enquête parlementaire, si nécessaire, établisse le rôle de l’État turc dans cette agression. Le peuple arménien a acquis dans le sang le droit de vivre dans la paix et la liberté. C’est le génocide qui se poursuit.

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Pose de la première pierre de l’église Sainte-Bathilde à Chelles : une nouvelle église enracinée dans l’histoire du territoire
27 janvier

Pose de la première pierre de l’église Sainte-Bathilde à Chelles : une nouvelle église enracinée dans l’histoire du territoire

Ce dimanche 26 janvier, le diocèse de Meaux a eu le plaisir de rassembler autour d’un événement marquant : la pose de la première pierre de la nouvelle église Sainte-Bathilde sur le site de l’ancienne abbaye royale à Chelles. La cérémonie a réuni l’évêque de Meaux, le Nonce apostolique en France, le maire de Chelles ainsi que plusieurs centaines d’habitants, des paroissiens, des donateurs et les partenaires. Retour sur ce projet de construction.

Une église qui renoue avec les racines chrétiennes de Chelles

Une église est actuellement en construction à Chelles, dans le diocèse de Meaux. Située dans la deuxième ville la plus peuplée de Seine-et-Marne (plus de 55 000 habitants), cette église est édifiée en plein cœur de la ville, entre la mairie et la gare du Grand Paris. Ce choix stratégique s'explique par plusieurs raisons : tout d'abord, une croissance missionnaire notable et une vie chrétienne dynamique se traduisent par une augmentation des demandes de sacrements. Ensuite, Chelles est une ville marquée par une riche histoire chrétienne, intimement liée à l’Histoire de France.

En effet, la reine Bathilde, épouse de Clovis II, y a fondé l’abbaye royale de Chelles. Durant sa régence, elle gouverna en protégeant les plus faibles, en réalisant de nombreux actes de charité et en favorisant l'instruction. Reconnue pour sa sainteté, elle a laissé une empreinte profonde en tant que femme de foi soucieuse de la prospérité du royaume et du sort des plus démunis. Aujourd’hui encore, son héritage perdure dans la ville : une institution privée porte son nom, tout comme la paroisse. C’est donc tout naturellement que la nouvelle église, située près de l’ancien site de l’abbaye royale, portera le nom d’Église Sainte-Bathilde.

Le dimanche 26 janvier, Monseigneur Jean-Yves Nahmias, évêque de Meaux, accompagné du Nonce apostolique Celestino Migliore, a béni trois pierres provenant de l’ancienne abbaye royale. Ces pierres seront intégrées à la nouvelle église en hommage à l’histoire chrétienne de Sainte Bathilde et à la vocation missionnaire du lieu. Ainsi, la paroisse et la ville honorent leur passé tout en construisant un avenir missionnaire, catholique et ouvert à tous, au cœur de la ville.

La fête traditionnelle des pains de sainte Bathilde

Après la cérémonie, qui a rassemblé près de 1 000 personnes, la communauté chrétienne s’est réunie pour célébrer la messe de la fête de sainte Bathilde, qui est traditionnellement célébrée le 30 janvier. Durant cette messe, une coutume chelloise est respectée : des pains sont bénis puis distribués à ceux qui en ont besoin. Ce symbole renvoie aux actions charitables de la reine Bathilde, qui, après la mort de Clovis II, manifesta un souci constant pour les plus démunis.

Pour l’occasion, un boulanger de Chelles s’est associé aux festivités en confectionnant 600 pains. Ce geste perpétue une tradition qui reflète l’engagement de Sainte Bathilde envers les plus faibles.

Les reliques de sainte Bathilde

Les reliques de sainte Bathilde sont précieusement conservées en plusieurs lieux du diocèse de Meaux, notamment à l’église Saint-André de Chelles. Par ailleurs, une chasuble attribuée à Sainte Bathilde, classée Monument historique en 1948, est exposée au musée de la ville. Ces reliques et objets sacrés témoignent de l’importance de cette figure historique et spirituelle dans l’héritage local et national.

Devenez bâtisseurs avec nous.

Projet soutenu par les Chantiers du Cardinal

Partenaires : Cabinet Patriarche (architectes), Eiffage Construction Seine et Marne(constructeur) Cabinet Bazin (maîtrise d'ouvrage)

La célébration œcuménique des églises
10 janvier

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Dans le cadre de la semaine de prière pour l'unité des chrétiens, les églises catholiques et protestantes de Pontault-Combault organisent une célébration. 

Elle aura lieu le 19 janvier à 20h00 à l'église des Pélerins d'Emmaüs à Pontault.

Venez nombreux !

[Regards sur Noël] La Nativité
8 décembre

[Regards sur Noël] La Nativité

Troisième semaine de l'Avent : la Nativité

Qui d’entre nous n’a jamais été sensible au regard qui existe entre une mère et l’enfant auquel elle vient de donner vie. Sourire, parole ; toucher, sentir. Scène qui dit l’intime qui se crée entre le nouveau né et celle qui vient d’engendrer.

Tous ces éléments semblent manqués dans cette scène de naissance illustrée par ces deux fenêtres parallèles de la Cathédrale de BEAUVAIS. Pas de tendresse, pas de geste d’amour ; pas même un regard, pas même un toucher. L’auteur a-t-il oublié qu’il est lui aussi né d’une mère qui sûrement, souhaitons-lui, l’a aimé !

Ce vitrail est déjà là plutôt pour un discours théologique, voulant nous dire qui est celui qui vient de naitre.

Cathédrale Saint Pierre de BEAUVAIS Chapelle Notre Dame, juste dans l’axe du chœur. Vitraux de l’arbre de Jessé et de l’enfance du Christ
Cathédrale Saint Pierre de BEAUVAIS Chapelle Notre Dame, juste dans l’axe du chœur. Vitraux de l’arbre de Jessé et de l’enfance du Christ

Il est emmailloté et allongé, non dans une mangeoire, mais sur une construction. Il est comme dans un linceul ; il est comme sur un autel. Annonce de sa mort à venir ? Annonce qu’il sera don offert en sacrifice sur la table eucharistique. D’ailleurs, juste en dessous de lui, brille la lampe qui signifie qu’il est là, présence réelle. Lui est au-dessus, il vient d’en haut ; il est descendu chez les hommes. Les deux rideaux entrouverts autour de la lampe réunissent deux tableaux : la scène de la naissance historique, sur fond de nuit, et la liturgie de toujours qui permet au croyant de reconnaitre en Celui-ci Celui qui vient dans le monde comme la vraie Lumière. « Ah, si tu déchirais les cieux et si tu descendais » priait le prophète Isaïe (Is. 63/19). C’est fait, le mystère est dévoilé. Il est là, de Dieu et des hommes. Noël : fête de la Lumière, de la vraie Lumière : « et la lumière brille dans les ténèbres » (Jn 1/5)

Marie, sa mère, est elle-même couchée, dans la même position que son fils, les yeux grands ouverts, sa tête posée sur sa main faisant ainsi savoir qu’elle connaitra un jour une grande souffrance, du fait de ce fils, ce fils qui est là « pour être un signe contesté » - « et toi-même un glaive te transpercera l’âme » (Luc 2/34-35).

Cathédrale Saint Pierre de BEAUVAIS Chapelle Notre Dame, juste dans l’axe du chœur. Vitraux de l’arbre de Jessé et de l’enfance du Christ
Cathédrale Saint Pierre de BEAUVAIS Chapelle Notre Dame, juste dans l’axe du chœur. Vitraux de l’arbre de Jessé et de l’enfance du Christ

Pas de regard de la mère vers le fils, ni du fils vers la mère. Mais le regard de l’une et de l’autre, si l’on trace une diagonale qui fait franchir le montant de notre fenêtre, nous fait arriver à cet autre regard d’un homme, lui aussi allongé et tourné vers la scène de la nativité. Il y a comme de la connivence entre ces 3 personnes : Marie – Jésus et cet autre. Alors qui peut-il être ? Bien sûr, Jessé, un des ancêtres de Jésus, le père de David.

Cathédrale Saint Pierre de BEAUVAIS Chapelle Notre Dame, juste dans l’axe du chœur. Vitraux de l’arbre de Jessé et de l’enfance du Christ
Cathédrale Saint Pierre de BEAUVAIS Chapelle Notre Dame, juste dans l’axe du chœur. Vitraux de l’arbre de Jessé et de l’enfance du Christ

Alité, de son ventre sort l’arbre qui sera l’illustration de l’arbre généalogique de Jésus, telle que décrit par les évangélistes Matthieu et Luc : « un rameau sortira de la souche de Jessé, un rejeton jaillira de ses racines » (Is. 11/1).

Cathédrale Saint Pierre de BEAUVAIS
Chapelle Notre Dame, juste dans l’axe du chœur.
Vitraux de l’arbre de Jessé et de l’enfance du Christ

C’est donc à partir de lui que Jésus sera enraciné dans la famille humaine. Pas d’affection, ni de tendresse entre la mère et le fils. De fait. Mais connivence, comme un clin d’œil, entre l’ancêtre et la mère et son fils. L’ancêtre et la mère ont la même position, un même lit brodé, un même drapé. Mais surtout l’aïeul a le visage tourné vers la naissance à laquelle il souscrit, y reconnaissant la réalisation de ce qui lui avait été annoncé.

Nous sommes bien loin de la représentation de nos crèches. Celle-ci c’est plutôt le mystère du salut que nous sommes invités à contempler. De Jessé devait naitre un rejeton. De Marie nait un fils auquel il sera donné le nom de Jésus, le Saint, le Fils de Dieu. Co – naissance de Dieu chez les hommes.

texte : Père Henri Imbert pour le diocèse de Meaux