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29 avril 2025

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Activités du pèlerinage diocésain à l’Ascension

Accueil à 14h00 au Lycée Bossuet pour le départ de la marche (4km vers la Cathédrale),12 Rue de la Visitation 77100 Meaux

À l’arrivée du pèlerinage, huit Pavillons d’Espérance vous accueillent près du parvis de la cathédrale. Chacun d’eux incarne une action menée dans notre diocèse en faveur de celles et ceux que le pape François désignait comme les destinataires prioritaires de signes d’espérance : les victimes de guerre [8], la vie à naître [9], les détenus [10], les malades [11, les jeunes [12], les migrants [13], les personnes âgées [14],les pauvres [15].

Ces pavillons sont comme des oasis, où s’expose l’engagement concret de notre Église en marche. Ils donnent visage à l’Évangile vécu au quotidien, et nous appellent à poursuivre ensemble ce chemin de fraternité et de miséricorde. Nous invitons chaque Pèlerin à prendre le temps de s’intéresser à un ou plusieurs de ces pavillons selon la sensibilité de son cœur.

SOS Chrétiens d’Orient est née après l’occupation de Maaloula par les djihadistes, en Syrie, en septembre 2013. Sur leurs écrans, les Européens ont vu ce village, où l’on parle encore l’araméen, dévasté par les jihadistes du Front Al-Nosra. Benjamin Blanchard et Charles de Meyer, les fondateurs de SOS Chrétiens d’Orient, organisent aussitôt un convoi humanitaire pour venir en aide aux habitants. Depuis, en onze ans, SOS Chrétiens d’Orient s’est implanté en Syrie, Irak, Liban, Égypte, Jordanie, Pakistan, Arménie et Éthiopie, ainsi qu’en Ukraine en 2022 et 2023. Trois mille trois cents volontaires internationaux sont partis sur le terrain et plus de 2 000 projets ont été réalisés auprès de 400 000 bénéficiaires. Au-delà de l’aide matérielle que SOS Chrétiens d’Orient peut apporter, l’association a pour but de créer un lien entre les chrétiens d’Orient et d’Occident, redonner un espoir à ceux qui ont tout perdu et se faire leur porte-voix en France et en Europe.

Alliance Vita, association fondée fin 1993, au moment des premières lois bioéthiques, défend la dignité de toute vie humaine. L’association agit par des formations sur les enjeux bioéthiques et la mobilisation de son réseau, pour que la protection des personnes les plus fragiles soient au cœur des choix de la société. Forte de son réseau  national de plus de 1000 personnes (137 équipes) son action repose sur 3 missions :

•          Écouter les personnes éprouvées par la vie, avec ses services d’écoute SOS bébé, SOS fin de vie, Thadéo

•          Former aux enjeux bioéthiques : 80 000 personnes formées à l’Université de la Vie

•          Mobiliser en faveur de la solidarité envers les plus fragiles : sensibilisation des décideurs et du grand public

Alliance Vita est régulièrement auditionnée par le Sénat, l’Assemblée nationale, le CCNE, etc.

Les personnes détenues arrivantes ont la liberté de pratiquer le culte de leur choix. Les aumôniers catholiques (laïcs, diacres ou prêtres) sont envoyés en mission, en équipe, par leur évêque, à la rencontre des personnes qui en font la demande.

Les rencontres individuelles en cellule sont imprévisibles, respectueuses et discrètes : « chemin parcouru ensemble au pas de l’autre », lieux d’écoute, de partage, et de confiance mutuelle ; relation remplie d’amour, riche mais éphémère, car elle est appelée à s’interrompre au départ de la personne détenue ou de l’aumônier.

La messe rassemble ceux qui le demandent : temps d’approfondissement, de prière et de communion. Une fois par semaine, le partage biblique permet aussi des échanges sur nos souffrances, nos doutes et nos espoirs.

Les demandes de sacrements (baptême par exemple) sont une grande joie, partagée avec tous les intervenants extérieurs (laïcs, prêtres, évêques) dont la venue en prison est un cadeau pour tous.

La Pastorale de la Santé est un service d’Église composé de tous ceux qui répondent à l’attente des personnes vivant l’épreuve de la maladie, du handicap, du grand âge et de l’isolement, que ce soit à domicile, en maison de retraite, dans les établissements de santé et en EHPAD.

Les membres du Service Évangélique des Malades (SEM), de la Pastorale des Personnes Handicapées (PPH), des Aumôneries Hospitalières (AH), de l’Hospitalité de Meaux, et divers mouvements reconnus par l’Eglise, viennent rencontrer les personnes fragilisées, souffrantes, isolées, pour les accompagner, les écouter dans une proximité fraternelle et pastorale. Ils peuvent aussi leur proposer de prier avec elles, les accompagner à Lourdes, les mettre en lien avec un prêtre.

Par leur attention et leur écoute, ils sont présence du Christ et témoins de sa puissance de consolation et d’espérance, de l’enfant à naître à la personne en fin de vie.

Le Patro de la Source est un patronage catholique fondé en 2023 à Lagny-sur-Marne. Ouvert à tous, il accueille les jeunes de 7 à 17 ans les mercredis et pendant les vacances scolaires dans un esprit familial, chrétien et joyeux. Inspiré de la pédagogie de Don Bosco, Le Patro de la Source propose des activités variées : jeux, ateliers créatifs, sports, spectacles, temps spirituels, vie d’équipe et engagement.

Dans un monde marqué par l’individualisme et les écrans, Le Patro de la Source est une deuxième maison, où les jeunes vivent l’amitié réelle, la coopération et la joie de se retrouver.

Son ancrage paroissial en fait un lieu d’espérance, de ressourcement et d’éducation intégrale.

Porté par une équipe de bénévoles engagés et un directeur salarié, Le Patro de la Source incarne un projet missionnaire au service des familles, pour former de bons chrétiens et d’honnêtes citoyens.

La pastorale des migrants au sein de l’Église Catholique est un service centré sur l’accompagnement des personnes déplacées, dirigé par la Section Migrants et Réfugiés du Dicastère pour le service du développement humain intégral, supervisée par le pape François. En France, le Service National Mission et Migrations (SNMM) coordonne les actions des Délégués à la pastorale des migrants et des aumôneries catholiques de la migration. Le délégué, nommé par l’évêque, est responsable de la mise en œuvre de cette pastorale, en collaborant avec les paroisses et les acteurs de la société civile. Il joue également un rôle clé dans l’établissement de liens avec les différentes communautés migrantes. Les aumôneries catholiques de la migration offrent un accompagnement adapté à la dimension culturelle des migrants, souvent au sein de communautés ethniques ou linguistiques, afin de faciliter leur insertion dans l’Église locale.

Mouvement d’Action Catholique générale, le MCR est ouvert à tous les retraités, chrétiens ou non, qui souhaitent réfléchir et agir pour plus de justice et de fraternité. Fidèle au passé, ouvert à l’avenir, il est au cœur de la société et de l’Église aujourd’hui.

Le MCR propose, sans imposer, dans le respect de la liberté et de la conscience de chacun, un approfondissement spirituel permettant à tous de mieux vivre le moment présent et concevoir de nouvelles opportunités pour l’avenir

Acteurs d’espérance, les retraités sont actifs dans diverses associations, institutions et dans la vie familiale. Avec bienveillance et créativité, ils favorisent les liens entre générations et participent activement, à travers des actions concrètes, à la sauvegarde de la maison commune.

Accueil et écoute : accueil des personnes autour d’un café, écoute de leur difficulté, accompagnement dans leur démarche administrative. Chercher ensemble une solution durable pour surmonter les difficultés.

Apprentissage du français : accompagnement personnalisé selon les besoins de chacun.

Accompagnement à la scolarité : pour les enfants et les adolescents, soutien et accompagnement pour les apprentissages.

Plaidoyer : en 2024, mobilisation contre le mal logement et contre le projet de loi asile et migration.

Boutiques SOLID’R MODE , au nombre de 5, elles sont d’abord un lieu convivial et un lieu pour acquérir des vêtements à un prix solidaire.

Vacances : des familles partent en vacances, et des enfants en séjour organisés.

Ateliers créatifs : pour partager ses compétences, pour rencontrer et connaître des personnes autour d’activités ludiques.

Tables ouvertes : le repas est préparé ensemble, personnes accueillies et bénévoles.

Et d’autres propositions selon les talents des acteurs des équipes.

Trois jeux : le JUBILON! – le JUBIL’UP – le P’TIT JUBILON!  basés sur le principe du jeu de l’oie, seront proposés aux enfants et leurs familles pour entrer dans la démarche de ce Jubilé «Pèlerins d’espérance» de façon ludique. Un espace animé par le service diocésain de la catéchèse de Meaux. (Les enfants doivent être accompagnés.)

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[Laudato Si’ en action]  La création au service de la liturgie : l’art floral
15 novembre

[Laudato Si’ en action] La création au service de la liturgie : l’art floral

A l’occasion de ses 50 ans, l’Association du Bois Fleuri à Avon organisait des ateliers de sensibilisation à l’écologie intégrale promue par Laudato si, l’Encyclique du pape François (2015). J’ai participé à l’un d’eux, celui d’art floral ; et quelle belle surprise de découvrir le travail de profondeur de foi et de partage gratuit que réalise une équipe, qui fleurit les différentes églises de la paroisse.  Et cela depuis plus de vingt ans !

Disciple de Denise Rolland, pionnière de l’art floral liturgique, et de Frère Didier, moine de l’abbaye de Tamié, Edwige a été formée en art floral occidental et en ikébana (art japonais emblématique de la sobriété au service de la beauté et de la vie). Elle fait entrer la nature dans la liturgie depuis 30 ans. Le Père Olivier de Vasselot, en 2002, l’avait incitée à mettre ses talents au service des églises d’Avon. Ce dimanche 25 septembre, elle nous a donné d’assister en direct à la

confection d’un bouquet en lien avec l’Evangile du jour : le pauvre Lazare et le riche (Lc 16, 19-31).

Comment avec les éléments à disposition, ouvrir des espaces d’interprétation complémentaires pour recevoir la Parole de Dieu qui s’incarne dans la messe ? Et cela sans gaspiller ni forcer la nature par une prédation volontaire, quand bien même elle serait motivée par le souhait d’une esthétique particulière.

Que l’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit pas de simplement décorer un lieu, ni d’illustrer un extrait d’Evangile ; l’enjeu est bien plus profond : faire entrer dans le mystère du Christ est probablement un des plus beaux cadeaux de charité que l’on puisse faire à autrui, en particulier à tous ceux qui mettent les pieds dans une église.

Les règles de cette ascèse qui est un accueillir, un recevoir et un don en même temps sont assez simples mais demandent une exigence de présence au monde, à la nature et au prochain qui induit de prendre le temps, de lire à l’avance les textes, de s’en laisser pétrir, et de les laisser résonner au regard de ce que la vie met sur nos pas au quotidien.

Ainsi Edwige nous témoigne de l’expérience qui fut la sienne cette semaine, alors qu’elle pense à la confection de son bouquet qui fera écho à la lecture du dimanche : la parabole du riche enfermé dans son indifférence luxueuse et du pauvre Lazare qui vit dans la misère au pied de son portail : elle a l’intuition qu’il faut rendre visible dans le bouquet une des clés de cette parabole : le maintien de la relation entre les mondes dans lesquels nous pouvons vivre et qui deviennent infranchissables, pas seulement dans l’au-delà, mais dès à présent. Un vieux cep de vigne – Jésus ne s’est-il pas comparé lui-même à un cep ? – tout tortueux mais offrant des directions comme symboles à déployer, ce cep - - qui est lui-même un cadeau reçu d’une religieuse - va servir de structure à la composition. Des branchages fleuris et cueillis dans le jardin du Bois fleuri vont devoir être orientés selon leur sens d’exposition dans la nature (feuille vers le haut, ou tige plutôt horizontale) et piqués dans un beau vase plat lové dans un des bras du cep. Des fruits tentants et mûrs à craquer disposés devant du côté de la branche qui va vers le bas rappellent l’avidité et la compulsion à la consommation dont le riche est victime malgré lui. Un reliquat de douille d’obus de la guerre servira de vase pour y disposer des branches légères, nombreuses qui ouvrent vers le ciel la perspective du pauvre. Au cœur de cette explosion de lumière florale, un principe trinitaire vient justifier la disposition de deux branches fleuries de zinnias (elles aussi tordues pour éviter les fleurs achetées qui ne disent plus grand-chose de la Création naturelle). En fait, il y a quatre fleurs jaunes ; alors l’une d’elle est placée plus bas car le pauvre Lazare est comme rendu visible au cœur de la Trinité.

La couleur des végétaux n’est pas non plus un hasard, puisque dans le cadre liturgique, il est essentiel et porteur de sens de s’accorder, non seulement avec le lieu et ses contraintes (taille, lumière, vitraux, ornements de l’autel) mais aussi avec les couleurs du temps liturgiques en cours (vert pour le temps ordinaire, violet pour les temps pénitentiels de l’Avent et du Carême, etc).

Cet art au service de la liturgie ouvre le regard, rend plus attentif et prédispose l’âme à recevoir, à accueillir la Parole et le Pain comme dons. N’est-ce pas là le sens fondamental de l’Eucharistie ?

               Marianna, pour les paroissiennes artistes d'Avon

 « Si nous nous approchons de la nature et de l’environnement sans cette ouverture à l’étonnement et à l’émerveillement, si nous ne parlons plus le langage de la fraternité et de la beauté dans notre relation avec le monde, nos attitudes seront celles du dominateur, du consommateur ou du pur exploiteur de ressources, incapable de fixer des limites à ses intérêts immédiats. En revanche, si nous nous sentons intimement unis à tout ce qui existe, la sobriété et le souci de protection jailliront spontanément. » (Laudato Si, §11 – texte qui a inspiré Edwige dans son engagement)

laudatosi@catho77.fr

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29 mai

Confirmations du 18 mai, homélie et album photos

Retrouvez l'homélie de Mgr Nahmias :

Dieu connaît notre faiblesse, notre foi et notre espérance

« L’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut. L’Esprit lui-même intercède pour nous par des gémissements inexprimables » (Rm 8, 26). Mes amis, bienvenue dans cette cathédrale. Chacun de nous est habité par la foi et, en même temps, nous pouvons tous faire ce constat : nous ne savons pas prier comme il faut. Depuis des siècles, depuis les apôtres, et même bien avant, nous ne savons pas prier Dieu. Mes amis, tous nous prions Dieu, c’est le fruit du jaillissement de notre foi en nous. Nous savons que cette prière est pauvre et imparfaite. L’Esprit Saint vient nous soutenir dans notre faiblesse. Nous tous ici, nous reconnaissons devant Dieu notre faiblesse. Nous avons avec nous la force de notre foi mais, nous le reconnaissons humblement, nous sommes faibles, nous sommes pécheurs, de pauvres pécheurs.