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1 juillet 2024

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Le Calendrier de l’Avent de l’ACO 77 Nord
5 décembre

Le Calendrier de l’Avent de l’ACO 77 Nord

C’est le temps de l’Avent, et il faut déjà préparer l’après…

Alors ouvrez ce calendrier, réservez les dates qui vous intéressent, et pensez aux personnes que vous pourriez inviter… Il y a sûrement un cadeau, du bien à faire à soi-même et à un parent, ami, voisin, collègue, dans les petites fenêtres de l’ACO !

Vous trouverez ci-joint un petit mémo de nos rendez-vous du 1er trimestre 2024. Vous pourrez retrouver les invitations et des infos complémentaires dans les envois par mail en écrivant à contact@aco77nord.org ou dans le padlet https://www.lstu.fr/aco77nord , au fur et à mesure de leurs publications.

Déclaration du Conseil permanent de la Conférence des évêques au sujet de l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution
9 décembre

Déclaration du Conseil permanent de la Conférence des évêques au sujet de l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution

« Toute vie est un don pour ce monde », déclaration du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France du 9 décembre 2022 au sujet de l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution.

Jeudi 24 novembre 2022, l’assemblée nationale a voté à une large majorité l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution. Au nom des évêques de France, nous voulons dire notre inquiétude devant ce que signifierait cette inscription. Nous souhaitons redire ce qui nous semble au contraire fondamental : toute vie est un don pour ce monde, un don fragile et précieux, infiniment digne, à accueillir et à servir depuis son commencement jusqu’à sa fin naturelle.

Il y a aujourd’hui près de 220.000 avortements par an en France. Chiffre record dans la Communauté européenne, chiffre qui ne diminue pas et tend même à augmenter. Comment pourrions-nous voir cette réalité dramatique comme le seul exercice d’un droit pour les femmes ou encore comme un progrès ? N’est-ce pas surtout le signe de l’échec de toute une société pour éduquer et accompagner, soutenir socialement, économiquement et humainement celles et ceux qui en ont besoin ?

Le commandement biblique « Tu ne tueras pas » inscrit dans toutes les consciences au-delà de celles des seuls croyants confie tout être humain à la responsabilité de tous les autres. Ces enfants à naître, nous en sommes d’une certaine façon tous responsables. Ainsi, le vrai progrès ne serait-il pas que nous puissions nous mobiliser tous ensemble, croyants et non-croyants, pour que l’accueil de la vie soit davantage aidé et soutenu ? La vraie urgence ne serait-elle pas d’aider au moins les couples ou les femmes qui, aujourd’hui, n’ont pas réellement le choix et ne peuvent garder leur enfant en raison des contraintes sociales, économiques, familiales qui pèsent sur eux ou sur elles, et trop souvent sur elles seules ?

Nous reprenons les mots du pape François qui, toujours aux côtés des plus pauvres, écrivait en 2013 dans sa première exhortation apostolique Evangelii Gaudium : « cette défense de la vie à naître est intimement liée à la défense de tous les droits humains. Elle suppose la conviction qu’un être humain est toujours sacré (…) dans n’importe quelle situation et en toute phase de son développement. (…). Si cette conviction disparaît, il ne reste plus de fondements solides et permanents pour la défense des droits humains, qui seraient toujours sujets aux convenances contingentes des puissants du moment. » (n°213).

Aux côtés de bien des hommes et des femmes de bonne volonté, les catholiques continueront à servir ces droits et cette dignité des plus faibles. Ils prient aussi pour les couples et les femmes confrontés à ce drame de l’avortement. Nous redisons notre reconnaissance à toutes celles et tous ceux qui se mobilisent pour aider, accompagner, écouter, soutenir, consoler sans jamais juger ainsi qu’à tous les élus qui auront le courage – par leur vote et leur engagement – de « faire avancer la culture de la vie » (pape François, audience du 5/02/2017).

Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et Président de la CEF,
Mgr Vincent Jordy, archevêque de Tours et vice-président de la CEF,
Mgr Dominique Blanchet, évêque de Créteil et vice-président de la CEF,
Card. Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille,
Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris,
Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen,
Mgr Sylvain Bataille, évêque de Saint-Etienne,
Mgr Pierre-Antoine Bozo, évêque de Limoges,
Mgr Alexandre Joly, évêque de Troyes,
Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre

Confirmations du 18 mai, homélie et album photos
29 mai

Confirmations du 18 mai, homélie et album photos

Retrouvez l'homélie de Mgr Nahmias :

Dieu connaît notre faiblesse, notre foi et notre espérance

« L’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut. L’Esprit lui-même intercède pour nous par des gémissements inexprimables » (Rm 8, 26). Mes amis, bienvenue dans cette cathédrale. Chacun de nous est habité par la foi et, en même temps, nous pouvons tous faire ce constat : nous ne savons pas prier comme il faut. Depuis des siècles, depuis les apôtres, et même bien avant, nous ne savons pas prier Dieu. Mes amis, tous nous prions Dieu, c’est le fruit du jaillissement de notre foi en nous. Nous savons que cette prière est pauvre et imparfaite. L’Esprit Saint vient nous soutenir dans notre faiblesse. Nous tous ici, nous reconnaissons devant Dieu notre faiblesse. Nous avons avec nous la force de notre foi mais, nous le reconnaissons humblement, nous sommes faibles, nous sommes pécheurs, de pauvres pécheurs.