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31 décembre 2022

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Décès du pape émérite Benoît XVI ; communiqué de la Conférence des évêques de France 

Nous venons d’apprendre avec une grande tristesse le décès du pape émérite Benoît XVI.

Au nom de la Conférence des évêques de France, nous appelons les catholiques à prier pour lui le Dieu vivant, « qui n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Lc 20,38), en le confiant à sa miséricorde et à la puissance de Résurrection du Christ. 

Des messes et des célébrations seront organisées dans les diocèses et les paroisses pour rendre grâce pour ce qu’il a apporté à l’Église et au monde, et pour intercéder pour lui comme il le souhaitait.

Joseph Ratzinger a été un grand théologien. Sa participation au Concile l’avait mis face aux grands défis de l’Église dans le monde de la fin du XXème siècle. Il en a été un grand interprète, lucide et courageux, exigeant quant à la vérité, fidèle à la Tradition mais libre de toute nostalgie.

Archevêque de Munich, puis préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, il a servi le saint pape Jean-Paul II en admirant le pasteur et le saint, cherchant avec sa vive acuité théologique à expliciter les fondements de l’action du Pape. Le rencontrer était toujours vivre un moment de lumière, de clarté, d’espérance aussi. Les évêques en ont fait l’expérience à chaque visite ad limina. Ils en gardent de grands souvenirs.

Devenu pape à son tour, il a voulu servir l’unité de l’Église en la fondant sur la vérité la plus précise, tant dans les relations œcuméniques que dans son approche des groupes dits traditionalistes dans l’Église catholique. Il a voulu continuer l’œuvre de ses prédécesseurs en œuvrant pour la rencontre des religions et la paix dans le monde. Il a cherché à affermir ses frères et ses sœurs dans la foi par ses encycliques sur l’espérance et la charité et sur le développement humain intégral dans la justice et la charité. 

Dans un monde sécularisé, dans un climat culturel marqué par le relativisme, il a incarné la recherche exigeante mais aussi joyeuse de la foi qui aspire à adhérer à Dieu par le lien vivant que celui-ci propose aux humains. 

Il a affronté avec courage le fait des agressions sexuelles commises par des prêtres ou des religieux et n’a voulu préserver personne de la vérité qu’il y avait à faire en ce domaine. Sa lettre aux catholiques d’Irlande, en mars 2010, a ouvert une ère nouvelle, en deçà de laquelle il ne sera plus possible de retomber. 

Les Français se souviennent avec émotion du magnifique voyage de Benoît XVI en France en 2008, à Paris et à Lourdes, à l’occasion du 150ème anniversaire des apparitions de la Vierge à Lourdes. Au cours de la messe sur l’esplanade des Invalides, juste quelques semaines avant qu’éclate la crise financière de 2008, il avait appelé à « fuir les idoles » et rappelé, après saint Paul, « que la cupidité insatiable est une idolâtrie » (Cf. 3,5) et que « l’amour de l’argent est la racine de tous les maux », tandis que dans son discours au monde de la culture au collège des Bernardins il avait montré, à l’école de l’expérience monastique, que « la recherche de Dieu et la disponibilité à L’écouter, demeure aujourd’hui encore le fondement de toute culture véritable », comme une quête de la vérité dont ne peut se dispenser sans grave dommage l’humanité contemporaine.

Benoît XVI restera aussi dans l’histoire en raison de sa démission qui prit tout le monde par surprise. Elle était dans la ligne de sa profonde humilité et de son sens exigeant du service de l’Église. Il était épuisé et paraissait près de mourir. Il a finalement accompagné de longues années son successeur, assurant un ministère de recueillement et d’intercession, interrompu par peu d’interventions, toutes visant à éclairer l’intention profonde du pape François contre de mauvaises interprétations. 

En confiant à Dieu le pape émérite Benoît XVI, les catholiques rendent grâce à Dieu pour ce qu’il a donné à l’Église, visiblement et invisiblement. En leur nom, nous remercions celles et ceux qui ont voulu ou voudront lui rendre hommage. Nous invitons également tous ceux qui le voudront bien à prier avec instance pour le pape François. Qu’il poursuive sa mission avec courage et persévérance, dans la force du Christ et de l’Esprit-Saint, pour que soit loué le Nom de Dieu, 

La Présidence de la CEF : 

+Eric de Moulins-Beaufort

+Dominique Blanchet

+ Vincent Jordy

« L’Église populaire (= coextensive à une population entière) peut être une très belle réalité, mais elle n’est pas nécessaire. L’Église des trois premiers siècles fut une petite Église, et n’était pourtant pas une communauté sectaire. AU contraire, elle n’était nullement isolée, mais elle se savait responsable des pauvres, des malades, de tous. Tous ceux qui étaient à la recherche d’un Dieu unique, qui attendaient l’accomplissement d’une promesse, y ont trouvé un espace. … Cette conscience de ne pas être un club fermé, mais d’être toujours ouvert sur la totalité de la société, est un élément constitutif indissociable de l’Église… L’Église se mêlera à l’élaboration des législations et devra toujours rappeler les grandes constantes de la socialisation humaine. Car si le droit n’a plus de fondements moraux communs, il se détruit comme droit. L’Église ainsi considérée porte une responsabilité permanente pour le monde entier… C’est précisément à une toute petite communauté, les disciples, que Jésus a dit d’être le levain dans la pâte et le sel de la terre. Cela présuppose la petitesse. Cela suppose aussi la responsabilité pour le tout », cardinal Joseph Ratzinger, Voici quel est notre Dieu. Croire et vivre aujourd’hui. Conversations avec Peter Seewald, Plon/Mame,2001, p. 309 à 311 (passim)

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Deuxième semaine de l'Avent : la Visitation

Quelques jours après l’annonciation. Deux femmes s’étreignent, l’une et l’autre, enceintes. Pour l’une c’est visible, pour l’autre cela va le devenir. Leur point commun, c’est de porter un enfant, contre toute attente ; l’une dans sa vieillesse, l’autre dû à l’intervention de l’Esprit Saint. Il y a de l’extraordinaire dans cette scène. C’est Dieu qui ici, bien que non vu, est pourtant l’acteur essentiel.

Cathédrale Saint Pierre de TROYES (10)
Chapelle 1, baie 0 : enfance du Christ et Dormition de la Vierge photo HI détail

Que nous est-il dit par le visuel de cette scène ? Dans la porte de la petite bâtisse, sur la gauche, un voile est noué. Quelque chose est en train de se dévoiler. Par la plante, présente sur la droite, le fruit des entrailles en Marie, se développe. Période intermédiaire : après les annonces de naissance à venir : « il sera grand devant le Seigneur » - «  il sera grand », et avant : « elle mit au monde un fils » - « elle accoucha de son fils premier né ».

Pour ces deux femmes, lors de leur visitation, se dévoile l’extraordinaire. Alors que l’ange vient de faire connaitre à Marie le nom de Celui qu’elle porte, Elisabeth sait déjà donner l’identité de Celui que porte Marie. Et celui qui aide à cette reconnaissance, c’est celui qu’elle porte, elle, Elisabeth : en elle, sous l’influence de l’Esprit Saint, il trésaille d’allégresse celui qui est à venir en avant de Celui que porte Marie. L’ancienne alliance se clôt, la nouvelle alliance s’ouvre : elle sera sous l’influence de l’Esprit de Dieu, lui, déjà au départ de la conception de Jésus en Marie, tout comme à l’origine du tressaillement de joie de Jean Baptiste.

Ici, histoire sans parole. Pas de bulle pour nous dire, mais des gestes à voir. Ces deux femmes sont sous une arcade, devant une construction. Peut être Jérusalem puisque Zacharie y était prêtre ! Les murailles et les tours peuvent suggérer le déplacement que Marie vient d’effectuer vers la ville, résidence d’Elisabeth. Ces deux femmes sont sur un pied d’égalité, de plain pied, l’une et l’autre sur le sol : elles sont du même monde. Les voici joue contre joue. Le visage d’Elisabeth a les traits plus marqués comme il convient pour dire le grand âge d’une femme. Marie, yeux plongés dans le regard de sa cousine, s’apprête à chanter l’émerveillement qui est le sien, à l’égard de Dieu :

mon âme exalte le Seigneur

Et surtout il y a les bras, des bras qui enserrent l’une à l’autre, des bras qui protègent les ventres maternels, car c’est là que sont à l’abri et grandissent les fruits de l’Esprit Saint.

Ces deux femmes sont du même monde, il n’y a aucune séparation entre elles. Toutes les deux attendent la naissance d’un enfant qui jouera, chacun à sa place, l’un par rapport à l’autre, un rôle important  dans l’histoire de l’humanité : Dieu vient visiter son peuple : il prend les choses en main.

Par son message, il vient d’annoncer sa venue imminente : les mains vont bientôt s’ouvrir.

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texte : Père Henri Imbert pour le diocèse de Meaux

[Regards sur la marche vers Pâques ] Toi, va trouver mes frères
12 avril

[Regards sur la marche vers Pâques ] Toi, va trouver mes frères

Dommage, la lettre U est déjà utilisée pour désigner une chaine de magasins, essayons la, toutefois pour dire notre foi pascale : « ABAISSÉ – ÉLEVÉ».

A toi qui as attendu avec impatience ton baptême, durant la nuit de Pâques.
A toi qui as accompagné depuis 1 an, 2 ans, 3 ans, celle ou celui ou ceux qui marchaient vers les sacrements d’initiation, durant la nuit de Pâques.
A toi qui viens de proclamer la foi en Jésus ressuscité, avec toute ta communauté paroissiale, au cœur de la nuit de Pâques, permets qu’en cette semaine, qui fait suite à cette vigile pascale 2023, je vienne, à partir d’œuvres d’art : sculpture, peinture, vitraux, m’émerveiller, avec toi, de cette profession de foi en Jésus, Christ, le Fils de Dieu, et d’ouvrir la suite.

P. Henri  IMBERT

Il est là, à la devanture de tous les pâtissiers – chocolatiers ; il est enveloppé de papier doré en tête de gondole dans les grandes surfaces ; il est réalisé en sucre, en nougatine, en chocolat ou noir, ou au lait, ou blanc : il est … l’œuf. Pendant toute une longue période de l’Église, il était interdit de le consommer durant le carême, de même que la viande. Mais on avait oublié de prévenir les poules, qui, elles, continuaient donc à pondre. Aussi à la période de Pâques, toutes sortes de recettes permettaient d’utiliser ce qui, en abondance, avait été conservé.

Et de celui-ci, que peut-on dire ?

Est-il frais ? Est-il dur ? Est-il couvé ? Réponse : seul le fait de l’écaler permettrait de le dire. S’il est frais, il va se répandre. S’il est dur, un peu de mayonnaise viendra l’agrémenter. S’il est couvé, sûrement que celui qu’il contient fera savoir, lui-même, qu’il est à l’intérieur, bien vivant, et ne demandera que, par ses propres forces, à surgir et, immédiatement, prendre son autonomie, même s’il accompagnera quelques temps, avec sa fratrie, celle qui va lui apprendre à vivre. Parce qu’il peut contenir du vivant, l’œuf est devenu symbole de résurrection. C’est ce qu’il contient qui, de lui-même, ouvre ce qui l’enfermait et lui permet ainsi l’accession à la vie.

D’où cette forme appelée « mandorle » dans laquelle le Christ ressuscité est inscrit dans certaines œuvres d’art, afin d’affirmer son retour à la vie. Une forme qui rappelle le passage que nous avons franchi lors de notre naissance, col par lequel nous sommes nés, franchissant de l’eau au souffle. Quelle belle image pour revivre notre baptême. D’ailleurs à l’occasion des baptêmes étaient distribuées, (sont encore distribuées ?) des dragées : l’amande voulant rappeler par sa forme ovoïde, le passage pour la naissance.

Justement, qu’en fût-il de ton baptême, en cette veillée pascale 2023 ? Comment as-tu revécu ton propre baptême, toujours actuel, lors du renouvellement de ta profession de foi baptismale, au cœur de cette même veillée ? Remonté de l’eau … descente de l’Esprit, comme il est dit lors du baptême de Jésus. « A l’instant où il remontait de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit comme une colombe descendre sur lui » (Mc 1/10-11 et parallèles).

Quels ont été pour toi, dans l’une ou l’autre situation, les mots de ta profession de foi ?

Tympan de CARRENAC (46)

La semaine que nous sommes en train de vivre nous conduit au dimanche de la Miséricorde, 2ème dimanche de Pâques, dimanche « in albis » (en blanc) invité que tu es à porter de nouveau en ce dimanche le vêtement blanc de ton baptême. Traditionnellement l’évangile de ce dimanche met en avant l’apôtre Thomas, bien connu. C’est de lui qu’est venue cette expression, entendue peut être déjà pour toi : « t’es bien comme Saint Thomas, tu ne crois que ce que tu vois ». Au soir de la résurrection, Thomas affirme avec force : « si je ne vois pas dans ses mains la marque de clous, si je n’enfonce pas mon doigt à la place des clous, et si je n’enfonce pas ma main dans son côté, je ne croirai pas ! » (Jn 20 /25). Et 8 jours plus tard (de dimanche en dimanche ?) Jésus peut lui dire : « avance ton doigt ici et regarde mes mains, avance ta main et enfonce la dans mon côté, cesse d’être incrédule, deviens un homme de foi ». (Jn 20/27).

Scène qu’évoquent ces 2 représentations que je te propose :

Musée de COLMAR
Cathédrale de STRASBOURG

Fidèle à cet ABAISSÉ – ÉLEVÉ qui a été mon fil rouge depuis le mercredi des Cendres, l’une comme l’autre présentent Thomas dans la même attitude. Il s’ABAISSE devant Celui qui a été RELEVÉ d’entre les morts. Le voici, genou à terre, dans une prostration liturgique, tout en disant l’acte de foi le plus complet qui puisse être confessé : « Mon Seigneur et mon Dieu » (Jn 20/28). Le Christ relevé d’entre les morts est l’objet de la foi au même titre que Dieu lui-même. Et sa présence accompagne ceux qui croient en Lui : leur joie est de croire sans voir.

Autre personnage essentiel de l’évangile de Jean, Marie Madeleine. La 1ère à découvrir le tombeau vide ; la 1ère à informer les apôtres Pierre et le disciple que Jésus aimait ; la 1ère à rencontrer le ressuscité. Quiproquo dans un 1er temps : jardinier ou pas ? Mais le fait de s’entendre appelée par son nom « Marie » va la conduire à la reconnaissance de Celui  qui est là, en face d’elle, relevé d’entre les morts. (Jn 20/14-16). Rappelle-toi ton baptême et le « oui » qui fut le tien, à l’appel de ton nom.

Musée de Colmar
Grotte de la Sainte BAUME

Deux scènes, là encore parmi nombre d’autres, où les artistes représentent Marie Madeleine, ABAISSÉE, genou en terre devant son « Rabbouni » RELEVÉ; les deux mains, celle du Christ et celle de Marie , sont tendues l’une vers l’autre, mais sans se toucher (« Noli me tangere » : ne me retiens pas !) (Jn 20/17). Par sa parole, le Maitre va l’envoyer vers d’autres. Et les 1ers vers lesquels elle va se diriger, les 1ers pour lesquels elle sera « apôtre pour les apôtres », ce sont les Onze. Quelques mots, juste pour leur dire : « j’ai vu le Seigneur » titre d’honneur réservé au Ressuscité.

C’est la femme, c’est l’homme qui s’ABAISSENT devant Celui qui vient d’être LEVÉ d’entre les morts.

Comment à cet instant ne pas retrouver le « U » qui nous a accompagnés tout au long de ce carême, mais j’envisage que ce « U », nous puissions lui faire faire un quart de tour afin de mettre en œuvre ce que le Seigneur vient de proposer à Marie Madeleine :

Pendant que le Seigneur annonce qu’il va s’ELEVER vers le Père, son Père qui est Notre Père, en même temps Il envoie ceux qui le reconnaissent, ressuscité, vers leurs frères.

Déjà l’homme de Nazareth avait cheminé avec deux disciples. Cette annonce qu’Il leur avait fait connaitre était tellement « incroyable », à savoir qu’Il entrerait dans la gloire de Dieu en passant par la mort, que pour eux deux, ceci dépassait leur intelligence, lents à croire qu’ils étaient et que nous sommes aussi ! Comment donc le reconnaitre en ce 3ème qui vient de les rejoindre sur le chemin ? Il leur faudra le rappel des Écritures et, par Lui, l’interprétation de ce qu’ont dit les Prophètes, en même temps que le fait de Le voir rompre le pain et le partager avec eux, pour que leurs s’ouvrent et qu’ils Le reconnaissent. (Luc 24/13-35)

Cathédrale de Laon
Cathédrale de Laon
Cathédrale de Laon
Cathédrale de Chartres

Oui, peut-il alors disparaitre à leurs yeux, et par son ascension s’ÉLEVER dans la gloire du Père !

Pour Marie Madeleine, à son tour de prendre au sérieux la parole du « jardinier » : « va trouver mes frères ». Et la tradition la fera parvenir jusqu’en Provence (Les Saintes Maries de la Mer), par bateau, pour y annoncer la Bonne Nouvelle de la résurrection de son Seigneur, puis se retirera dans une grotte, sur le massif de la Sainte Baume. Elle y connaitra la mort, au terme d’une retraite de 30 années. Elle est habituellement reconnue  par de longs cheveux et un pot d’aromates, confondue qu’elle est avec la femme qui, lors d’un repas chez Simon le Pharisien, a oint  les pieds de Jésus, et les a essuyés de ses cheveux (Luc 7/36-48). 

Comment finir cette catéchèse entreprise depuis le début de ce carême 2023, et sans te connaitre, je te remercie de l’avoir suivie ?

Je te propose cette image des pèlerins d’Emmaüs, évoqués ci-dessus. L’un des deux, nommé Cléophas, prend la parole pour dire ce qu’il en fut et ce qu’il en est de ce Jésus de Nazareth, Celui que les hommes ont livré et condamné à mort : « et nous, nous espérions … ».  MAIS … : voici la faille dans le discours « quelques femmes … quelques uns de nos compagnons … Mais Lui, ils ne l’ont pas vu » (Luc 24/24).

A nous d’accueillir la catéchèse qu’ils ont reçu « esprits sans intelligence, cœurs lents à croire … ne fallait-il pas que le Christ souffrit tout cela pour entrer dans la gloire ? » (Luc 24/26-27)

Voici ce que Cléophas a osé nous témoigner : sa difficulté à croire, même si ce n’est guère à sa gloire. Quant à l’autre, nous ne saurons jamais son nom, à moins que … et si c’était TOI ?

Père Henri IMBERT

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