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3 mars 2023

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Journée annuelle de mémoire et de prière pour les victimes d’agressions sexuelles

Cette journée mémorielle, voulue par les évêques de France à l’issue de l’Assemblée plénière de mars 2021, prend désormais place dans le calendrier liturgique de façon pérenne, le troisième vendredi de Carême. Elle répond à l’invitation du pape François à vivre une journée de prières pour les victimes de violences sexuelles et d’abus de pouvoir et de conscience au sein de l’Église. Les diocèses et paroisses sont invités à organiser, avec les fidèles, un ou plusieurs temps forts autour de la mémoire et de la prière pour toutes les personnes victimes. Ce temps d’Église sera aussi mis à profit pour faire prendre conscience à tous de la nécessité de prévenir et d’agir pour éviter toutes les situations pastorales et humaines qui peuvent conduire à toutes formes d’abus sur les plus fragiles. Cette année, le dossier d’animation s’enrichit d’actions proposées dans le cadre de la pastorale des jeunes pour des enfants ou des adolescents en établissements scolaires, en paroisses et mouvements d’Église.

Message de Monseigneur Jean-Yves Nahmias :

Chers amis,

« Les évêques, réunis en assemblée, soucieux de continuer à écouter les personnes victimes, de lutter contre les violences et agressions sexuelles et les abus de pouvoir et de conscience, de prendre soin de tous les baptisés meurtris par ces crimes, décident que la journée de prière pour les victimes de violences et agressions sexuelles et d’abus de pouvoir et de conscience dans l’Église, voulue par le Saint-Père, est désormais célébrée dans les diocèses de France chaque année le troisième vendredi de Carême. Mention doit en être faite dans chaque calendrier liturgique diocésain. » (Mars 2021)

Cette année, cette journée mémorielle sera le vendredi 17 mars.

Je demande que, dans chaque pôle missionnaire,
les messes de ce jour soient dites à l’intention
des victimes vivantes et décédées.

Mgr Jean-Yves Nahmias, évêque de Meaux

Sur le site de la Conférence des Évêques de France, vous trouverez facilement des propositions liturgiques et pastorales.
La prière est un soutien puissant de réconfort et d’espérance. Que notre prière monte vers Dieu pour toutes ces personnes blessées dans leur corps et dans leur cœur afin que douleur et désespoir soient enfin apaisés.

Si les agressions remontent parfois à plusieurs années en arrière, n’oublions jamais que les blessures durent toute la vie. Les agressions ne sont pas que du passé : aujourd’hui encore, des personnes en sont victimes. Que l’Esprit-Saint nous rende attentifs les uns aux autres afin que chacun soit respecté dans son intégrité. Laissons le psalmiste nous conduire : « D’un grand espoir j’espérais le Seigneur : il s’est penché vers moi pour entendre mon cri. Il m’a tiré de l’horreur du gouffre, de la vase et de la boue ; il m’a fait reprendre pied sur le roc, il a raffermi mes pas » (psaume 39)

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Trois futurs diacres permanents pour le diocèse de Meaux Dimanche 16 octobre à 15h30

Dominique BOURGEOIS habite à Crégy-lès-Meaux. Avec Isabelle, son épouse, ils ont quatre filles. Âgé de 55 ans, Dominique est enseignant à Meaux, au lycée Henri Moissan.

Matthieu DEMANGE demeure à Meaux. Marié à Nadège, ils ont quatre jeunes enfants, trois garçons et une fille. Âgé de 40 ans, Mathieu enseigne la physique en classe préparatoire au lycée Henri Moissan.

Pierre HERPIN réside à Chaintreaux, près de Nemours. Avec Céline, son épouse, ils ont quatre jeunes enfants, 3 filles et un garçon. Âgé de 43 ans, Pierre travaille dans une société de gestion financière à Paris.

[Laudato Si’ en action]  La création au service de la liturgie : l’art floral
15 novembre

[Laudato Si’ en action] La création au service de la liturgie : l’art floral

A l’occasion de ses 50 ans, l’Association du Bois Fleuri à Avon organisait des ateliers de sensibilisation à l’écologie intégrale promue par Laudato si, l’Encyclique du pape François (2015). J’ai participé à l’un d’eux, celui d’art floral ; et quelle belle surprise de découvrir le travail de profondeur de foi et de partage gratuit que réalise une équipe, qui fleurit les différentes églises de la paroisse.  Et cela depuis plus de vingt ans !

Disciple de Denise Rolland, pionnière de l’art floral liturgique, et de Frère Didier, moine de l’abbaye de Tamié, Edwige a été formée en art floral occidental et en ikébana (art japonais emblématique de la sobriété au service de la beauté et de la vie). Elle fait entrer la nature dans la liturgie depuis 30 ans. Le Père Olivier de Vasselot, en 2002, l’avait incitée à mettre ses talents au service des églises d’Avon. Ce dimanche 25 septembre, elle nous a donné d’assister en direct à la

confection d’un bouquet en lien avec l’Evangile du jour : le pauvre Lazare et le riche (Lc 16, 19-31).

Comment avec les éléments à disposition, ouvrir des espaces d’interprétation complémentaires pour recevoir la Parole de Dieu qui s’incarne dans la messe ? Et cela sans gaspiller ni forcer la nature par une prédation volontaire, quand bien même elle serait motivée par le souhait d’une esthétique particulière.

Que l’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit pas de simplement décorer un lieu, ni d’illustrer un extrait d’Evangile ; l’enjeu est bien plus profond : faire entrer dans le mystère du Christ est probablement un des plus beaux cadeaux de charité que l’on puisse faire à autrui, en particulier à tous ceux qui mettent les pieds dans une église.

Les règles de cette ascèse qui est un accueillir, un recevoir et un don en même temps sont assez simples mais demandent une exigence de présence au monde, à la nature et au prochain qui induit de prendre le temps, de lire à l’avance les textes, de s’en laisser pétrir, et de les laisser résonner au regard de ce que la vie met sur nos pas au quotidien.

Ainsi Edwige nous témoigne de l’expérience qui fut la sienne cette semaine, alors qu’elle pense à la confection de son bouquet qui fera écho à la lecture du dimanche : la parabole du riche enfermé dans son indifférence luxueuse et du pauvre Lazare qui vit dans la misère au pied de son portail : elle a l’intuition qu’il faut rendre visible dans le bouquet une des clés de cette parabole : le maintien de la relation entre les mondes dans lesquels nous pouvons vivre et qui deviennent infranchissables, pas seulement dans l’au-delà, mais dès à présent. Un vieux cep de vigne – Jésus ne s’est-il pas comparé lui-même à un cep ? – tout tortueux mais offrant des directions comme symboles à déployer, ce cep - - qui est lui-même un cadeau reçu d’une religieuse - va servir de structure à la composition. Des branchages fleuris et cueillis dans le jardin du Bois fleuri vont devoir être orientés selon leur sens d’exposition dans la nature (feuille vers le haut, ou tige plutôt horizontale) et piqués dans un beau vase plat lové dans un des bras du cep. Des fruits tentants et mûrs à craquer disposés devant du côté de la branche qui va vers le bas rappellent l’avidité et la compulsion à la consommation dont le riche est victime malgré lui. Un reliquat de douille d’obus de la guerre servira de vase pour y disposer des branches légères, nombreuses qui ouvrent vers le ciel la perspective du pauvre. Au cœur de cette explosion de lumière florale, un principe trinitaire vient justifier la disposition de deux branches fleuries de zinnias (elles aussi tordues pour éviter les fleurs achetées qui ne disent plus grand-chose de la Création naturelle). En fait, il y a quatre fleurs jaunes ; alors l’une d’elle est placée plus bas car le pauvre Lazare est comme rendu visible au cœur de la Trinité.

La couleur des végétaux n’est pas non plus un hasard, puisque dans le cadre liturgique, il est essentiel et porteur de sens de s’accorder, non seulement avec le lieu et ses contraintes (taille, lumière, vitraux, ornements de l’autel) mais aussi avec les couleurs du temps liturgiques en cours (vert pour le temps ordinaire, violet pour les temps pénitentiels de l’Avent et du Carême, etc).

Cet art au service de la liturgie ouvre le regard, rend plus attentif et prédispose l’âme à recevoir, à accueillir la Parole et le Pain comme dons. N’est-ce pas là le sens fondamental de l’Eucharistie ?

               Marianna, pour les paroissiennes artistes d'Avon

 « Si nous nous approchons de la nature et de l’environnement sans cette ouverture à l’étonnement et à l’émerveillement, si nous ne parlons plus le langage de la fraternité et de la beauté dans notre relation avec le monde, nos attitudes seront celles du dominateur, du consommateur ou du pur exploiteur de ressources, incapable de fixer des limites à ses intérêts immédiats. En revanche, si nous nous sentons intimement unis à tout ce qui existe, la sobriété et le souci de protection jailliront spontanément. » (Laudato Si, §11 – texte qui a inspiré Edwige dans son engagement)

laudatosi@catho77.fr

Pose de la première pierre de l’église-sanctuaire Sainte-Bathilde 2025
17 décembre

Pose de la première pierre de l’église-sanctuaire Sainte-Bathilde 2025

Une cérémonie de la pose des premières pierres de l’église-sanctuaire Sainte-Bathilde aura lieu le dimanche 26 janvier 2025 à 9h30 en présence de Monseigneur Celestino Migliore, Nonce apostolique.

Cet événement important marque une nouvelle étape dans les travaux de construction de la future église-sanctuaire Sainte-Bathilde, un lieu de culte et de prière qui sera dédié à la mémoire de sainte Bathilde, reine de France au VIIe siècle.

La cérémonie sera présidée par Mgr Jean-Yves Nahmias, évêque de Meaux et le Père Hubert Louvet, curé du pôle missionnaire de Chelles. Elle sera suivie de la messe à 11h15 à l’Institution Gasnier-Guy Sainte-Bathilde au 28 rue du Tir à à Chelles.

La communauté chrétienne de Chelles est invitée à participer à cet événement pour célébrer ce moment de grâce.

L'église-sanctuaire Sainte-Bathilde est un bâtiment moderne et innovant, qui répond aux besoins de la communauté chrétienne de Chelles.

9h30 : accueil et pose des premières pierres, provenant de l’ancienne abbaye royale de Chelles pour l’église-sanctuaire Sainte-Bathilde

Place Cala – accès par l’avenue de la Résistance à Chelles ou par le parc du Souvenir Émile Fouchard

11h15 : messe à l’Institution Gasnier-Guy Sainte-Bathilde

28 rue du Tir à Chelles

12h30 : Déjeuner partagé