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11 décembre 2024

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Célébration des obsèques du Père Dominique Fontaine

Célébration des Obsèques du Père Dominique Fontaine, le mercredi 11 Décembre 2024 à 14h30 en l’église Notre Dame du Val à Bussy-Saint-Georges, 33 boulevard Thibaud de Champagne.

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Ils témoignent de Kerygma :                                                     Retour sur le rassemblement national
13 novembre

Ils témoignent de Kerygma : Retour sur le rassemblement national

Lourdes - octobre 2023

Notre diocèse était représenté par une délégation de 12 personnes engagées dans la catéchèse de l’enfance ou l’aumônerie des jeunes, dont 2 prêtres. Quelques-uns témoignent de ce qu’ils ont vécu :


Coordinatrice de la Catéchèse du Pôle Missionnaire de Melun, ce Rassemblement Kérygme, m’a littéralement transformée ! Me voici devenue "kérygmologue", rechargée, reboostée pour accomplir ma mission, pour raconter le Christ, le rencontrer et le faire rencontrer à ceux que ne le connaissent pas encore.

                                Anne-Valérie

C'était la première fois que j'assistais à un tel rassemblement où j'ai vécu des choses pour moi car jusqu'à maintenant je conduisais des jeunes - ce qui me touchais c'était ce qu'ils en vivaient.

Être déplacée, ça fait un bien fou. J'ai été boostée à bloc et le retour au bureau a été assez difficile : je me disais que je devais être ailleurs - la messe du matin m'a manqué.

Une journée Kerygma, c’est 8h-22h30, une amplitude horaire importante mais très enrichissante en émotion, en rencontres, en informations ... En plus, arrivée dans la chambre d'hôtel, nous avons échangé avec Christine jusqu'à 0h45, tellement de choses à dire !

J'ai été confortée dans mon rôle d'animatrice en aumônerie : les propositions faites pour "l'aumônerie : des sacrements mais pas que ..." rejoignent ce que je fais dans mon groupe (sketches, chœur parlé, ciné-débat, chant, jeux...). 

J'ai été sans voix à l'écoute de l'Evangile chanté par un prêtre qui lisait en braille. 

Le kérygme, c'est comme un poêle à bois, pour avoir chaud à l'extérieur (transmettre la foi), il faut être brûlant de l'intérieur (avoir la foi en nous).

Je ne sais pas pourquoi mais je voulais, de toutes mes forces, aller à Kerygma Lourdes. J'avais une attente de cette rencontre et j'ai été remplie : une super organisation (les ateliers, les déplacements, les hôteliers, ...), des conférenciers hors pair, le groupe d'animation des chants qui nous ont porté dans la joie, et j'en oublie certainement. 
Merci Esprit Saint !

                                    Laurence

Le kérygme, c’est la sève du Chrétien !
Le rassemblement Kerygma est très porteur, cela permet de raviver l’espérance par rapport à ce que l’on peut vivre de désolant dans sa paroisse. La joie et le dynamisme de tous elargit le regard aux belles choses qui se passent, aux nombreuses petites pousses. C’est comme un bain régénérant avant de revenir chez soi.
Au-delà des interventions de très bonnes qualités, toutes les personnes présentes, leur enthousiasme, reflètent bien l’énergie que l’Eglise dans ses membres met en place. Les ateliers sur des thèmes différents, le fait d’être mélangés entre diocèses et pastorales, de pérégriner dans Lourdes, de pouvoir prier seul ou avec d’autres… Tout était fluide et sous l’action de l’Esprit -saint
Dans notre groupe le temps passé ensemble nous a permis de mieux nous connaître, j’ai été touchée par l’histoire de certains. 12 disciples- missionnaires perdus au milieu des 2700 participants, pas toujours facile de se retrouver… un moment très apprécié pour moi était le spectacle « coming out » de Mehdi Djaadi qui illustrait bien que de la force du témoignage est fondamental dans l’annonce .

                                                Pascale

Les conférences étaient de niveau universitaire. Isabelle Morel, retrouvée sur le quai de Bordeaux, qui est intervenue avec Rolland Lacroix et Christophe Raimbault de l’ISPC m’ont rappelé mes années de formation. C’était de très haut niveau (trop pour certains ?), mais le message central que je retiens est d’annoncer le Christ de manière différente, changer nos manières de faire. Et ne pas penser qu’avec notre force on peut tout faire, c’est le Christ qui agit !
2700 personnes présentes, 400 prêtres… J’ai été interpelé par ce qu’a dit le Cardinal Bustillo : Pierre, à la Pentecôte, a converti 3000 personnes d’un coup, en 1 homélie, alors que nous ce serait plutôt l’inverse…

                                               Père Marcel

A plus de 50 ans, c’était la première fois que j’allais à Lourdes ! Qu’elle joie de découvrir le sanctuaire, de prier à la grotte, et même vivre le rite de l’eau, dès qu’un petit temps me l’a permis dans nos journées bien remplies.
La conférence qui m’a le plus marquée est celle du Cardinal Bustillo, par ce qu’il nous a transmis mais surtout par la conviction, la passion dont il était animé en nous parlant ! Tout autour de 3 mots : Vivre en disciples missionnaires - Vivre bien sûr mais plus encore vivre et vibrer - Etre toujours plus disciples, en cultiver la proximité au Dieu de miséricorde - Et Etre missionnaire, animés du feu de l’Esprit Saint.
Je me suis laissée portée par l’enchaînement des temps proposés dans le rassemblement, et dans notre petit groupe de 12, nous nous portions aussi les uns les autres. Vivre ces moments si forts, passer du temps ensemble, a resserré les liens qui nous unissaient. Cela m’a confortée dans la conviction que l’expérience vécue ensemble marque plus encore que le contenu qui nous est donné.

                                               Emmanuelle

Lien vers si site Kerygma qui donne accès aux conférences et homélies, zapping des journées en vidéo et petites pousses des diocèses.



[Regards sur la marche vers Pâques ] Abaissé – élevé
6 mars

[Regards sur la marche vers Pâques ] Abaissé – élevé

Troisième semaine de Carême

Dommage, la lettre U est déjà utilisée pour désigner une chaine de magasins, essayons-la, toutefois pour dire notre foi pascale : « ABAISSÉ – ÉLEVÉ ».  

À toi qui dois attendre avec impatience ton baptême, durant la nuit de Pâques. À toi qui accompagnes depuis 1 an, 2 ans, 3 ans, celle ou celui ou ceux qui marchent vers les sacrements d’initiation, durant la nuit de Pâques. À toi qui te prépares à proclamer la foi en Jésus ressuscité, avec toute ta communauté paroissiale, au cœur de la nuit de Pâques, permets que chaque semaine, avant cette vigile pascale 2023, je vienne, à partir d’œuvres d’art : sculpture, peinture, vitraux, t’aider, moi aussi, à préparer cette profession de foi à venir, en Jésus, Christ, le Fils de Dieu.

P. Henri  IMBERT

La parabole est une courbe plane, symétrique par rapport à un axe, approximativement en forme de U. Une représentation qui peut nous aider à entrer dans notre thème ABAISSÉ – ÉLEVÉ en marche vers Pâques que nous sommes.

Aussi prenons justement une des paraboles les plus connues de l’évangile, en Saint Luc 10/25-37 : la parabole du Bon Samaritain. Avant de contempler le support qu’est le vitrail qui illustre cette parabole, dans la cathédrale de SENS (déambulatoire gauche), je ne peux que te conseiller de relire ce récit, afin que les images qui vont suivre te fasse entrer dans l’enseignement qui pouvait être fait au XIII° siècle. Je n’oublie pas, non plus, que nous allons ensemble vers la profession de foi baptismale de la veillée pascale, à la suite de laquelle certains seront baptisés.

Après ta relecture de cette parabole, voici donc le vitrail en son entier. Je t’entends me dire : « mais on voit rien, c’est trop petit ! » Patience, le téléobjectif va permettre de découvrir les détails. Pour l’instant, remarque au sommet un demi-cercle ouvert vers le haut, puis une ligne descendante de 3 losanges, entourés chacun de 4 pétales :

Tu dois pouvoir lire « CIVITAS JERUSALEM ». Cité déserte de ses habitants. Tout est vide ; tout est fermé ; la cité apparait comme inaccessible.

Apprends qu’habituellement, au Moyen Age, lorsqu’on illustrait un récit évangélique par un vitrail, on commençait en bas à gauche et on montait, niveau par niveau, de gauche à droite en vue du sommet qui souvent faisait découvrir soit Dieu ou le Christ ou la Vierge Marie dans la gloire. Eh bien, sache que ce vitrail est l’un de ceux qui fait exception. Ayant relu la parabole en Saint Luc, tu as dû remarquer que l’homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Ainsi le théologien qui a donné ses consignes au maitre verrier va nous obliger à descendre. Tu vas découvrir l’importance de ce choix. N’oublie pas notre projet : ABAISSÉ avant ÉLEVÉ. Y a-t-il là une clé pour comprendre notre parabole « U » ?

Succède le tumulte d’une agression en pleine campagne : les arbres. 5 brigands contre 1 homme pris à la gorge qu’on est en train de détrousser. Ce 1er losange nous propose l’image d’un homme vulnérable. Et comment nous est montrée cette vulnérabilité ? C’est le rôle des 4 pétales qui entourent ce losange !

Autour de cet homme agressé, regarde bien, dans cet ordre de lecture : Dieu qui indique l’arbre à Adam et Eve – Adam et Eve qui mangent le fruit défendu – Dieu, séparé du couple, lui rappelle l’ordre qu’Il lui avait donné – enfin, l’ange qui chasse Adam et Eve du Paradis (Prête attention à l’épée). La vulnérabilité de l’homme c’est d’avoir succombé à la tentation d’où son premier péché : ne pas avoir obéi à la Parole de Dieu. Pour l’homme c’est le début de la descente … aux enfers ; le paradis est derrière. C’est ce que rappelle l’inscription sous cette scène d’agression : « HIC INCIDIT IN MAN. LATRO » - « il tomba aux mains des brigands ».

Poursuivons notre abaissement ! Voici le blessé qui git au milieu du losange central de cette verrière, et il est précisé que ce blessé c’est « HOMO » - « l’homme ». A cet instant, comment ne pas penser au procès de Jésus, présidé par Pilate, et qui présente Jésus à la foule « voici l’homme » (Jn 19/5). L’homme est là, au pied de cet arbre à 3 branches, figure sans équivoque de la croix dressée au somment d’une montagne, le Golgotha. Un prêtre et un lévite, au service de la première alliance, semblent en grande conversation, sur ce cas tragique qu’ils ont devant les yeux. Mais ils s’apprêtent à passer. Ils ont bien vu mais ne peuvent rien pour cet homme.

Et les 4 pétales qui entourent ce losange viennent dire justement la 1ère alliance qui, certes, a donné à Dieu d’entrer en relation avec son peuple, mais peuple idolâtre, il ne lui sera pas possible d’entrer en terre promise. L’homme avait été chassé du paradis, l’homme ne retrouvera pas ce paradis perdu. Autour de l’homme, tu peux deviner, dans cet ordre de lecture : le buisson ardent – Moïse devant Pharaon – le serpent d’airain – le veau d’or. Si tu as suivi cet ordre : bas droit - haut droit – haut gauche – bas gauche, tu as dû remarquer que comme le prêtre et le lévite, notre lecture nous fait contourner « l’HOMO », mais rien pour lui de la part de ces religieux. Et de nous-mêmes ?

Nous atteignons le plus bas de notre parabole (U). 3 inscriptions dans ce dernier losange : PEREGRINUS SAMARITANUS STABULA. Nous voici en présence de l’homme blessé devenu pèlerin. 2 personnages apparaissent : le samaritain et l’aubergiste. Le blessé est à demi nu, assis sur une monture ; le samaritain paie pour l’homme ; l’aubergiste reçoit le blessé pour prendre soin de lui. Ce qui a précédé était situé en pleine campagne (les arbres). L’homme va maintenant être introduit dans un espace construit. La porte par laquelle Adam et Eve étaient passés parce que chassés, devient la porte pour l’accueil. Et qui donc pour accueillir ?

Ne me dis pas que tu n’as pas remarqué l’âne et le bœuf qui sont derrière l’aubergiste ! Cela, sûr, doit te rappeler quelque chose. N’est-ce pas une manière de nous donner l’identité de l’aubergiste ? De même, le samaritain qui paie et qui annonce qu’il repassera ne nous est-il pas présenté comme le Christ qui a payé de sa vie, à cause de l’homme blessé par son péché et qui annonce son retour pour l’accueil dans son royaume. Continuons notre lecture « théologique ». « L’HOMO » du 2ème losange laissait deviner le portrait de Jésus « voici l’homme ! » avec tous les éléments pour le reconnaitre : la montagne, l’arbre de la croix, l’allusion à la 1ère alliance. Ainsi donc, le 3ème losange avec ses 3 personnages réunis, viendrait comme nous présenter le même personnage dans 3 situations différentes : Jésus subissant la passion ; le bon samaritain, l’homme qui paie de sa vie ; l’aubergiste, Celui qui ouvre le royaume à l’homme réconcilié. Jésus, celui qui s’est abaissé, celui qui a payé pour nous, celui qui nous ouvre le royaume.

Mais vérifions notre lecture à partir des 4 pétales qui entourent ce losange. Attention à bien lire dans cet ordre :

Jésus devant Pilate. Remarque celui qui est le conseiller de Pilate et qui lui souffle à l’oreille !
Jésus attaché à la colonne : c’est la flagellation !
Jésus sur la croix, entouré de l’Eglise : remarque le calice dans lequel est recueilli le sang qui s’échappe du côté de Celui qui a été transpercé. Et de l’autre côté, l’ange qui remet son épée dans son fourreau. C’est avec cette épée que l’Ange avait chassé Adam et Eve. Ici la sanction est levée.
C’est l’ange qui est assis sur le tombeau, le couvercle a été soulevé. Les soldats dorment, indifférents. Et les femmes reçoivent le message : « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts, Celui qui a été LEVE d’entre les morts, Il est ressuscité, il n’est pas ici ».

« Il a souffert sous Ponce Pilate,
A été crucifié, est mort, a été enseveli,
Le 3ème jour est ressuscité d’entre les morts
Est monté aux cieux ».

Voici une lecture de cette parabole bien connue qui ne se veut pas d’abord leçon de morale, mais nous propose de nous préparer à notre profession de foi baptismale de la nuit de Pâques. Laisse-toi surprendre par cette illustration et cette découverte en vue de renouveler tes promesses de baptême en Celui qui s’est ABAISSÉ puis a été LEVÉ d’entre les morts. C’est lui qui a pris sur Lui nos péchés en vue de nous ouvrir le Royaume de son Père.

Texte : Père Henri Imbert pour le diocèse de Meaux

Ordinations de diacres permanents dimanche 16 octobre
9 août

Ordinations de diacres permanents dimanche 16 octobre

Trois futurs diacres permanents pour le diocèse de Meaux Dimanche 16 octobre à 15h30

Dominique BOURGEOIS habite à Crégy-lès-Meaux. Avec Isabelle, son épouse, ils ont quatre filles. Âgé de 55 ans, Dominique est enseignant à Meaux, au lycée Henri Moissan.

Matthieu DEMANGE demeure à Meaux. Marié à Nadège, ils ont quatre jeunes enfants, trois garçons et une fille. Âgé de 40 ans, Mathieu enseigne la physique en classe préparatoire au lycée Henri Moissan.

Pierre HERPIN réside à Chaintreaux, près de Nemours. Avec Céline, son épouse, ils ont quatre jeunes enfants, 3 filles et un garçon. Âgé de 43 ans, Pierre travaille dans une société de gestion financière à Paris.