Actualité

14 mars 2023

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[Laudato Si’ en action] L’Oasis, l’association caritative et solidaire du Pôle Missionnaire de Coulommiers

L’idée a germé à la suite du premier confinement. En voyant les détresses morales et matérielles, les situations de précarité de plus en plus nombreuses et visibles, le père François et quelques paroissien(ne)s ont pensé ouvrir une épicerie solidaire. Finalement, c’est l’Oasis qui ouvrira ses portes pour accueillir des personnes sans domicile ou en grande précarité, pour répondre aux mieux à tous leurs besoins.

L’Oasis, c’est d’abord un simple local, situé en plein centre-ville de Coulommiers, à quelques pas de la mairie, et mis à disposition par une association paroissiale : des tables et des chaises, des cafetières, du matériel divers et une déco « maison ». Mais au fond de la pièce, une porte donne accès à des douches, et des machines à laver professionnelles ; puis ce sont les réserves de nourriture et de produits d’hygiène. Une porte encore, et l’on arrive dans un grand vestiaire arrangé et présenté avec un soin « professionnel » !   Et de l’autre côté de la cour, une remise avec des objets divers, prêts pour une future brocante, emballés, empilés et soigneusement rangés par les personnes accueillies elles-mêmes, de façon à gagner un maximum de place.

Car depuis le jour de son ouverture, à la Saint-Michel 2021 (29 septembre), l’Oasis s’étend de diverses façons. D’abord par le nombre des personnes accueillies : environ 35, à chacune des trois ouvertures hebdomadaires ; parallèlement, par le nombre croissant des bénévoles (25 à ce jour) et par la diversité des services proposés : petit déjeuner, douche, bagagerie, vestiaire, lessive, coiffeuses bénévoles, écoute spirituelle par des prêtres et diacres du pôle, accompagnement social et médical grâce à des partenariats professionnels et associatifs.

Christine (bénévole de la première heure), Arlette et Laurence

Mais en écoutant le récit de Christine (bénévole de la première heure), d’Arlette et de Laurence, on se rend vite compte que l’essentiel n’est pas d’abord dans les chiffres, ni même dans l’aide matérielle. Les visages s’éclairent en effet en évoquant la « chaleur » du lieu lorsque les personnes sont présentes, leurs sourires, leur reconnaissance, leur respect et surtout leur générosité, l’entraide qui existe entre ces personnes démunies de tout :

« Ils ont un cœur énorme ! En début de mois, certains mettent un billet dans la tirelire après avoir pris leur douche, spontanément ; d’autres apportent des gâteaux à partager, juste pour nous faire plaisir ; on les entend rire et s’amuser en jouant aux dés et cela nous remplit de bonheur. Ici, on oublie tout, y compris nos propres soucis. Ils nous donnent tellement ! »

Mais qui sont ces personnes ?

Là, les réponses se font approximatives, car ici, on ne pose pas de question : parle qui veut parler ; l’essentiel, c’est qu’il y ait toujours une oreille pour écouter. La plupart sont des hommes seuls, mais il y a aussi quelques femmes ; certains sont en attente de « papiers », d’autres perçoivent une pension ou une retraite insuffisante ; certains travaillent en intérim, sans possibilité d’accès à un logement, ou tentent de se libérer d’une addiction, ou encore ont perdu un emploi récemment. Les situations sont aussi variées que les personnes accueillies.
Ce qui étonne également les bénévoles, c’est la générosité de tant de personnes pour mener à bien le projet, de tous horizons : paroissiens, commerçants du coin, écoles, scouts, aumônerie. Il y a cet effet « boule de neige » inattendu, imprévu, que l’on appelle aussi la « providence » ! Comme cette famille qui a accueilli quelques poules supplémentaires à la basse-cour pour fournir des œufs frais !

Et s’il  fallait dire l’oasis en quelques mots

Une difficulté ?

« Oui, lorsque l’on ferme la porte à midi, et que l’on sait que certains vont rester dans le froid.
Nous savons que nous ne pouvons pas tout, que notre action est limitée.
Alors, c’est la prière qui prend le relais… »

Une joie particulière ?

« Lorsque l’on aperçoit certains d’entre eux à l’eucharistie du dimanche,
et qu’ils viennent nous donner la paix du Christ !… »

Un souhait particulier ?

« Oh, pousser les murs, agrandir l’espace !!! »

Une citation que vous aimez ?

« Donne tes mains pour servir et ton cœur pour aimer » (Mère Teresa).

Un livre ?

« Fratelli tutti ! » Car prendre soin de la création, c’est d’abord prendre soin des hommes.
Et l’Oasis montre à merveille combien ces attentions fraternelles
procurent d’élans de générosité et d’amour, dans toute la communauté paroissiale.
Et au-delà.

L’équipe Laudato Si du diocèse

Si vous avez des témoignages, des initiatives à faire connaître, pour que d’autres s’en réjouissent et s’en inspirent, contactez-nous : laudatosi@catho77.fr

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[Laudato Si’ en action] La jeune génération prend racine dans les profondeurs de la terre par l’éducation
9 mai

[Laudato Si’ en action] La jeune génération prend racine dans les profondeurs de la terre par l’éducation

Le projet EssenCiel 77 est porté par des chefs d’établissements de Seine-et-Marne, et la direction diocésaine. Une démarche synodale, en quelque sorte !

EssenCiel 77, un projet éducatif initié par la Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique de Seine-et-Marne. Ce projet orienté vers la sauvegarde de la création est stimulant pour tous !

Le projet EssenCiel 77 est porté par des chefs d’établissements de Seine-et-Marne, et la direction diocésaine. Une démarche synodale, en quelque sorte ! Il est simple : Prendre soin de soi, prendre soin des autres, prendre soin de la création !

Notre relation personnelle à Dieu nourrit ces trois dimensions et se nourrit elle-même du « prendre soin ».
L’objectif est d’une part d’apprendre aux jeunes à prendre soin de la maison commune et à développer leur sens de l’engagement par l’écologie intégrale, d’autre part d’encourager les établissements à devenir eco-responsables. Les 12 chefs d’établissement pilotes du projet se sont appuyés sur les deux encycliques de François, Fratelli Tutti et Laudato Si, en cherchant à les décliner dans leurs établissements respectifs.

EssenCiel 77, c’est donc un projet éducatif, parfaitement illustré par le logo qui vient juste d’être créé.

Les enfants et les jeunes prennent racine dans les profondeurs de la terre par l’éducation.
C’est la voie pour grandir, fleurir et donner de beaux fruits !
Dans cette œuvre de croissance, l’Esprit-Saint est présent, se répand et envoie en mission. Et l’objectif, c’est le Ciel !

Le projet a vraiment pris son envol en septembre 2020. Les trente-trois établissements scolaires de l’enseignement catholique du diocèse ont pris différentes initiatives, dans le but de sensibiliser les jeunes à la sauvegarde de la maison commune :

  • journée des talents,
  • herbier numérique,
  • découverte de la biodiversité,
  • formation au compostage,
  • lutte contre le gaspillage alimentaire,
  • opération « range ta chambre » (qui a permis de récolter une tonne de jouets !),
  • plantation d’arbres,
  • installation de nichoirs,
  • opération zéro déchet,
  • boîtes à sourire pour les personnes en précarité,
  • collecte de bouchons,
  • création de potagers, et même l’entrée dans la démarche « Église Verte » !

Les enfants et les jeunes sont généralement sensibilisés au soin de la maison commune ! Il s’agit de leur présent et de leur avenir, et ils en sont bien conscients. Ainsi la réflexion d’un enfant à son père :

«  Mais dans quel état vous nous laissez la planète !  ».

Alors oui, on se retrousse les manches tous ensemble ! Car l’un des bénéfices de ce projet, c’est qu’il concerne tous les jeunes et adultes de nos établissements : élèves, prof de gym ou de chimie, personnel de restauration, direction, personnel administratif ou d’entretien, vie scolaire, enseignants… Cela peut susciter une véritable dynamique au sein des établissements. Et bien sûr, les différents acteurs de la pastorale prennent part à l’œuvre commune : conférence, journée de ressourcement spirituel, programme d’année autour des trois piliers, chemin de Carême où chacun est invité à relever un défi. De quoi motiver les élèves ! S’il en était besoin…


L’équipe de veille Laudato Si,


avec la participation d’Agnès Kaelblen, adjointe 1er et 2e degré, et de Marie-Laure Gordien, vierge consacrée du diocèse et adjointe diocésaine en pastorale scolaire.
Blog : https://padlet.com/laudatosi77/Bookmarks
Mail : laudatosi@catho77.fr

Merci Pape François
22 avril

Merci Pape François

Meaux, le mardi 22 avril 2025

Merci Pape François

Nous vous avons vu arriver en 2013. Et vous nous avez tous salués d’un simple « Buona sera ». Bonsoir. Tout au long de votre pontificat, vous nous avez rappelé sans cesse que l’Église est pour tous. L’Église est pour tous parce que Jésus-Christ est venu pour tous. 

Vous avez inauguré votre pontificat avec une encyclique sur la foi. Une foi qui trouve sa source dans l’histoire du peuple d’Abraham, une foi encore valable pour notre temps, une foi nécessaire pour comprendre le monde, une foi à transmettre avec constance : « Dans l’unité avec la foi et la charité, l’espérance nous projette vers un avenir certain, qui se situe dans une perspective différente des propositions illusoires des idoles du monde, mais qui donne un nouvel élan et de nouvelles forces à la vie quotidienne ». 

Avec votre encyclique sur l’amitié sociale et la fraternité, vous nous avez rappelé que nous sommes tous frères et sœurs et que nous sommes responsables du monde dans lequel nous vivons : « Le culte sincère et humble de Dieu « conduit non pas à la discrimination, à la haine et à la violence, mais au respect de la sacralité de la vie, au respect de la dignité et de la liberté des autres, et à l’engagement affectueux pour le bien-être de tous ».[280] En réalité, « celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est Amour » (1Jn 4, 8). 

Cette responsabilité, vous l’aviez souligné dans votre encyclique sur la sauvegarde de la maison commune. Là où la création n’est pas respectée, ce sont toujours les plus pauvres qui en paient le prix. Prendre soin de la création, c’est prendre soin de l’humanité : « Entre-temps, nous nous unissons pour prendre en charge cette maison qui nous a été confiée, en sachant que tout ce qui est bon en elle sera assumé dans la fête céleste. Ensemble, avec toutes les créatures, nous marchons sur cette terre en cherchant Dieu, parce que « si le monde a un principe et a été créé, il cherche celui qui l’a créé, il cherche celui qui lui a donné un commencement, celui qui est son Créateur ».[172] Marchons en chantant ! Que nos luttes et notre préoccupation pour cette planète ne nous enlèvent pas la joie de l’espérance. »

Avec délicatesse, vous avez voulu dans une dernière encyclique nous inviter à nous tourner vers le cœur de Jésus : « Ce document nous a permis de découvrir que le contenu des encycliques sociales Laudato si’ et Fratelli tutti n’est pas étranger à notre rencontre avec l’amour de Jésus-Christ. En nous abreuvant de cet amour, nous devenons capables de tisser des liens fraternels, de reconnaître la dignité de tout être humain et de prendre soin ensemble de notre maison commune. »

Cher Pape François, merci de la route que nous avons faite ensemble. Merci pour les jeunes, pour les vieux, pour les malades mais aussi les prisonniers pour tous ceux à qui vous avez voulu dire l’amour de Jésus-Christ pour l’humanité. 

Pour cela, vous nous avez appris à entrer dans le processus, ne pas chercher tout de suite le résultat mais faire un premier pas dans la bonne direction. Vous avez insisté sur l’action de l’Esprit Saint dans le peuple de Dieu et sur la nécessité de « marcher ensemble ». À la suite de Benoît XVI, vous avez travaillé à rendre notre Église plus sûre, plus transparente, plus fidèle à l’Évangile. 

Pour terminer, nous reprenons vos mots lors des funérailles du Pape Benoît XVI : « Saint Grégoire le Grand, à la fin de la Règle pastorale, invite et exhorte un ami à lui offrir cette compagnie spirituelle : « Au milieu des tempêtes de ma vie, je me console par la confiance que tu me tiendras à flot sur la table de tes prières, et que, si le poids de mes fautes m’abat et m’humilie, tu me prêteras le secours de tes mérites pour me relever ». C’est la conscience du pasteur qu’il ne peut pas porter tout seul ce que, en réalité, il ne pourrait jamais supporter tout seul et, par conséquent, il sait s’abandonner à la prière et au soin du peuple qui lui est confié [4]. C’est le peuple fidèle de Dieu qui, rassemblé, accompagne et confie la vie de celui qui a été son pasteur. Comme les femmes de l’Évangile au sépulcre, nous sommes ici avec le parfum de la gratitude et l’onguent de l’espérance pour lui démontrer, encore une fois, l’amour qui ne se perd pas. Nous voulons le faire avec la même onction, sagesse, délicatesse et dévouement qu’il a su prodiguer au cours des années. Nous voulons dire ensemble : “Père, entre tes mains, nous remettons son esprit”.

Cher Pape François, merci. 

+Mgr Jean-Yves Nahmias,

Évêque de Meaux

+Mgr Guillaume de Lisle,

Évêque auxiliaire de Meaux

Messe d’action de grâce présidée par Mgr Nahmias, le jeudi 24 avril à 20h en la cathédrale de Meaux.

[Regards sur la marche vers Pâques ] Abaissé – élevé
21 février

[Regards sur la marche vers Pâques ] Abaissé – élevé

Aujourd’hui, 22 février 2023, mercredi des Cendres. Entrée en carême.

Dommage, la lettre U est déjà utilisée pour désigner une chaine de magasins, essayons la, toutefois pour dire « ABAISSÉ – ÉLEVÉ».

À toi qui dois attendre avec impatience ton baptême, durant la nuit de Pâques.
À toi qui accompagnes depuis 1 an, 2 ans, 3 ans, celle ou celui ou ceux qui marchent vers les sacrements d’initiation, durant la nuit de Pâques.
À toi qui te prépares à proclamer la foi en Jésus ressuscité, avec toute ta communauté paroissiale, au cœur de la nuit de Pâques, permets que chaque semaine, avant cette vigile pascale 2023, je vienne, à partir d’œuvres d’art : sculpture, peinture, vitraux, t’aider, moi aussi, à préparer cette profession de foi à venir, en Jésus, Christ, le Fils de Dieu. Nos ainés ont su traduire, par l’image, située dans le temps et l’espace, ce qui est le cœur même de la foi de l’Église que nous sommes, ensemble.

Je n’ai pas de compétence particulière pour t’offrir cette proposition, mais celle qui m’a demandé ce petit travail, dans le cadre de ce courrier diocésain, et durant le carême, sait que « l’image » me passionne, surtout quand elle est au service de notre parole de foi.

P. Henri  IMBERT

Par l’évangile de ce jour, le Seigneur nous appelle à réorienter notre vie, afin de devenir des « justes ». Ce qui pourrait se traduire comme un appel à la conversion afin de nous ajuster à Dieu, et à Jésus Christ, Celui que le centurion qui aura procédé à son exécution, reconnaitra pour être « juste ». (Luc 23/47).

Aussi, pour ce projet, Jésus nous donne 3 conseils : l’aumône, la prière, le jeûne.

Nous tourner vers l’autre : l’aumône ; nous tourner vers Dieu : la prière, porter un regard sur nous-mêmes : le jeûne. Avec toujours la prière au centre de toute démarche de conversion.

« Toi, quand tu fais l’aumône … » Faisant le tour de l’église de Kintzheim (dans le Bas Rhin), j’ai découvert sur le mur de la sacristie cette peinture, naïve, qui évoque ce que l’on appelle les « œuvres de miséricorde »

Ici elles sont 6, évoquées en image : ensevelir les morts – visiter les prisonniers - nourrir ceux qui ont faim – visiter les malades – donner à boire à ceux qui ont soif – accueillir les hôtes.

Pour découvrir l’origine de ces œuvres de miséricorde, sûrement que le mieux c’est de relire l’évangile de Matthieu dans son chapitre 25/31-47 : c’est la parabole finale de l’évangile de Matthieu, celle du Jugement Dernier : « Il viendra dans sa gloire, … il régnera sur son trône de gloire, … il séparera les hommes, les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres … »

« 6 ». Mais l’une de celles qui est peinte sur ce mur n’est pas dans la liste que nous offre Matthieu. Sur le mur, nous est proposée « d’ensevelir les morts ».

Dans la parabole de Matthieu, nous sommes invités à «vêtir ceux qui sont nus ». Pourquoi l’une ou l’autre manque-t-elle ? Je ne sais pas répondre à cet instant. Ce que je sais c’est l’importance du chiffre 7 dans la culture biblique : les 7 sacrements, les 7 jours de la semaine, les 7 dons du Saint Esprit. Et il est vrai que la liste des œuvres de miséricorde comprend bien 7, incluses « vêtir » et « l’ensevelissement des morts » rajouté par l’Église au XIIIème siècle. Il nous faut alors conjuguer les 2, et Matthieu et cette fresque, pour parvenir au chiffre 7. Ensevelir les morts est un service qu’accomplit Tobit, histoire que nous rapporte l’Ancien Testament au chapitre 12, verset 13 de ce livre. Et le Pape François, en novembre 2016, nous offrit une catéchèse sur les œuvres de miséricorde, avec une dimension christologique : « cette œuvre peut nous faire penser à Joseph d’Arimathie, qui, le soir qui suit la mort de Jésus sur la croix, vient réclamer son corps afin de lui offrir un tombeau » (Mt 27/57-60)

Aujourd’hui, c’est là un service qui est pris en charge par les communes ou des sociétés souvent privées, mais à l’invitation de François, nous pouvons partager notre espérance en la résurrection, et accompagner ceux qui confient leur défunt à la miséricorde de Dieu. De même, aujourd’hui, la visite aux prisonniers est extrêmement réglementée, mais rien ne nous empêche d’être à l’écoute, et de témoigner notre amitié, à celles et ceux qui éprouvent l’enfermement d’un être qui leur reste cher, même si la société a cru bon de mettre cette personne en retrait.

Au début de l’Église, vers les 3e – 4e siècles, d’abord il était demandé au catéchumène de convertir sa vie en vue d’avoir un comportement conforme à l’évangile. Et c’est seulement à partir de cette conversion constatée que la décision était prise d’admettre au baptême le candidat.

Le carême devenait alors le temps de l’ultime conversion. Je te souhaite, au regard de ces 6 scènes, d’avancer vers la fête de Pâques, accomplissant, seul ou dans le cadre d’institutions spécialisées, telle ou telle de ces œuvres de miséricorde, signe d’une véritable conversion en vue de ton baptême.

Texte : Père Henri Imbert pour le diocèse de Meaux