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6 mars 2023

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[Regards sur la marche vers Pâques ] Abaissé – élevé

Troisième semaine de Carême

Dommage, la lettre U est déjà utilisée pour désigner une chaine de magasins, essayons-la, toutefois pour dire notre foi pascale : « ABAISSÉ – ÉLEVÉ ».  

À toi qui dois attendre avec impatience ton baptême, durant la nuit de Pâques. À toi qui accompagnes depuis 1 an, 2 ans, 3 ans, celle ou celui ou ceux qui marchent vers les sacrements d’initiation, durant la nuit de Pâques. À toi qui te prépares à proclamer la foi en Jésus ressuscité, avec toute ta communauté paroissiale, au cœur de la nuit de Pâques, permets que chaque semaine, avant cette vigile pascale 2023, je vienne, à partir d’œuvres d’art : sculpture, peinture, vitraux, t’aider, moi aussi, à préparer cette profession de foi à venir, en Jésus, Christ, le Fils de Dieu.

P. Henri  IMBERT

La parabole est une courbe plane, symétrique par rapport à un axe, approximativement en forme de U. Une représentation qui peut nous aider à entrer dans notre thème ABAISSÉ – ÉLEVÉ en marche vers Pâques que nous sommes.

Aussi prenons justement une des paraboles les plus connues de l’évangile, en Saint Luc 10/25-37 : la parabole du Bon Samaritain. Avant de contempler le support qu’est le vitrail qui illustre cette parabole, dans la cathédrale de SENS (déambulatoire gauche), je ne peux que te conseiller de relire ce récit, afin que les images qui vont suivre te fasse entrer dans l’enseignement qui pouvait être fait au XIII° siècle. Je n’oublie pas, non plus, que nous allons ensemble vers la profession de foi baptismale de la veillée pascale, à la suite de laquelle certains seront baptisés.

Après ta relecture de cette parabole, voici donc le vitrail en son entier. Je t’entends me dire : « mais on voit rien, c’est trop petit ! » Patience, le téléobjectif va permettre de découvrir les détails. Pour l’instant, remarque au sommet un demi-cercle ouvert vers le haut, puis une ligne descendante de 3 losanges, entourés chacun de 4 pétales :

Tu dois pouvoir lire « CIVITAS JERUSALEM ». Cité déserte de ses habitants. Tout est vide ; tout est fermé ; la cité apparait comme inaccessible.

Apprends qu’habituellement, au Moyen Age, lorsqu’on illustrait un récit évangélique par un vitrail, on commençait en bas à gauche et on montait, niveau par niveau, de gauche à droite en vue du sommet qui souvent faisait découvrir soit Dieu ou le Christ ou la Vierge Marie dans la gloire. Eh bien, sache que ce vitrail est l’un de ceux qui fait exception. Ayant relu la parabole en Saint Luc, tu as dû remarquer que l’homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Ainsi le théologien qui a donné ses consignes au maitre verrier va nous obliger à descendre. Tu vas découvrir l’importance de ce choix. N’oublie pas notre projet : ABAISSÉ avant ÉLEVÉ. Y a-t-il là une clé pour comprendre notre parabole « U » ?

Succède le tumulte d’une agression en pleine campagne : les arbres. 5 brigands contre 1 homme pris à la gorge qu’on est en train de détrousser. Ce 1er losange nous propose l’image d’un homme vulnérable. Et comment nous est montrée cette vulnérabilité ? C’est le rôle des 4 pétales qui entourent ce losange !

Autour de cet homme agressé, regarde bien, dans cet ordre de lecture : Dieu qui indique l’arbre à Adam et Eve – Adam et Eve qui mangent le fruit défendu – Dieu, séparé du couple, lui rappelle l’ordre qu’Il lui avait donné – enfin, l’ange qui chasse Adam et Eve du Paradis (Prête attention à l’épée). La vulnérabilité de l’homme c’est d’avoir succombé à la tentation d’où son premier péché : ne pas avoir obéi à la Parole de Dieu. Pour l’homme c’est le début de la descente … aux enfers ; le paradis est derrière. C’est ce que rappelle l’inscription sous cette scène d’agression : « HIC INCIDIT IN MAN. LATRO » – « il tomba aux mains des brigands ».

Poursuivons notre abaissement ! Voici le blessé qui git au milieu du losange central de cette verrière, et il est précisé que ce blessé c’est « HOMO » – « l’homme ». A cet instant, comment ne pas penser au procès de Jésus, présidé par Pilate, et qui présente Jésus à la foule « voici l’homme » (Jn 19/5). L’homme est là, au pied de cet arbre à 3 branches, figure sans équivoque de la croix dressée au somment d’une montagne, le Golgotha. Un prêtre et un lévite, au service de la première alliance, semblent en grande conversation, sur ce cas tragique qu’ils ont devant les yeux. Mais ils s’apprêtent à passer. Ils ont bien vu mais ne peuvent rien pour cet homme.

Et les 4 pétales qui entourent ce losange viennent dire justement la 1ère alliance qui, certes, a donné à Dieu d’entrer en relation avec son peuple, mais peuple idolâtre, il ne lui sera pas possible d’entrer en terre promise. L’homme avait été chassé du paradis, l’homme ne retrouvera pas ce paradis perdu. Autour de l’homme, tu peux deviner, dans cet ordre de lecture : le buisson ardent – Moïse devant Pharaon – le serpent d’airain – le veau d’or. Si tu as suivi cet ordre : bas droit – haut droit – haut gauche – bas gauche, tu as dû remarquer que comme le prêtre et le lévite, notre lecture nous fait contourner « l’HOMO », mais rien pour lui de la part de ces religieux. Et de nous-mêmes ?

Nous atteignons le plus bas de notre parabole (U). 3 inscriptions dans ce dernier losange : PEREGRINUS SAMARITANUS STABULA. Nous voici en présence de l’homme blessé devenu pèlerin. 2 personnages apparaissent : le samaritain et l’aubergiste. Le blessé est à demi nu, assis sur une monture ; le samaritain paie pour l’homme ; l’aubergiste reçoit le blessé pour prendre soin de lui. Ce qui a précédé était situé en pleine campagne (les arbres). L’homme va maintenant être introduit dans un espace construit. La porte par laquelle Adam et Eve étaient passés parce que chassés, devient la porte pour l’accueil. Et qui donc pour accueillir ?

Ne me dis pas que tu n’as pas remarqué l’âne et le bœuf qui sont derrière l’aubergiste ! Cela, sûr, doit te rappeler quelque chose. N’est-ce pas une manière de nous donner l’identité de l’aubergiste ? De même, le samaritain qui paie et qui annonce qu’il repassera ne nous est-il pas présenté comme le Christ qui a payé de sa vie, à cause de l’homme blessé par son péché et qui annonce son retour pour l’accueil dans son royaume. Continuons notre lecture « théologique ». « L’HOMO » du 2ème losange laissait deviner le portrait de Jésus « voici l’homme ! » avec tous les éléments pour le reconnaitre : la montagne, l’arbre de la croix, l’allusion à la 1ère alliance. Ainsi donc, le 3ème losange avec ses 3 personnages réunis, viendrait comme nous présenter le même personnage dans 3 situations différentes : Jésus subissant la passion ; le bon samaritain, l’homme qui paie de sa vie ; l’aubergiste, Celui qui ouvre le royaume à l’homme réconcilié. Jésus, celui qui s’est abaissé, celui qui a payé pour nous, celui qui nous ouvre le royaume.

Mais vérifions notre lecture à partir des 4 pétales qui entourent ce losange. Attention à bien lire dans cet ordre :

Jésus devant Pilate. Remarque celui qui est le conseiller de Pilate et qui lui souffle à l’oreille !
Jésus attaché à la colonne : c’est la flagellation !
Jésus sur la croix, entouré de l’Eglise : remarque le calice dans lequel est recueilli le sang qui s’échappe du côté de Celui qui a été transpercé. Et de l’autre côté, l’ange qui remet son épée dans son fourreau. C’est avec cette épée que l’Ange avait chassé Adam et Eve. Ici la sanction est levée.
C’est l’ange qui est assis sur le tombeau, le couvercle a été soulevé. Les soldats dorment, indifférents. Et les femmes reçoivent le message : « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts, Celui qui a été LEVE d’entre les morts, Il est ressuscité, il n’est pas ici ».

« Il a souffert sous Ponce Pilate,
A été crucifié, est mort, a été enseveli,
Le 3ème jour est ressuscité d’entre les morts
Est monté aux cieux ».

Voici une lecture de cette parabole bien connue qui ne se veut pas d’abord leçon de morale, mais nous propose de nous préparer à notre profession de foi baptismale de la nuit de Pâques. Laisse-toi surprendre par cette illustration et cette découverte en vue de renouveler tes promesses de baptême en Celui qui s’est ABAISSÉ puis a été LEVÉ d’entre les morts. C’est lui qui a pris sur Lui nos péchés en vue de nous ouvrir le Royaume de son Père.

Texte : Père Henri Imbert pour le diocèse de Meaux

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Contemple en silence ce mur-vitrail

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P. Henri  IMBERT

Quel choc lorsqu’on entre dans cette église Saint Pierre – Saint Paul de BENNWIHR, dans le Haut Rhin. Vitrail de la Passion et de la Résurrection. Mur de lumière, formé de 7 baies de presque 7 mètres de haut, chacune. Réalisation de Paul Martineau en 1958.

C’est la nuit. Immense fond à dominante bleue, mais là bas, tout au bout de ce mur, près de l’autel de l’eucharistie, la lumière se fait plus présente.

Avançons ensemble, petit à petit, panneau par panneau, heure par heure pour passer des ténèbres à la lumière.

Encore un peu de lumière, mais naissent les ténèbres. Une palme : c’est le jour des Rameaux : « Hosanna au Fils de David ; béni soit au nom du Seigneur Celui qui vient » (Mt 21/9-10). « Mais qui est-ce ? » (Mt 21/10) disait-on. La suite de ce mur va répondre à cette question et nous faire entrer dans la profession de foi de l’Eglise en Celui qui est passé des ténèbres à l’admirable lumière.

Deux, trois pas. La nuit est tombée. Seules quelques torches ont éclairé le lieu où a été arrêté, parce que trahi, Celui qu’on était venu appréhender : « Qui cherchez-vous ? ». (Jn 18/4) « Qui est-ce ? » disait la foule de Jérusalem. Il est l’homme bafoué, maltraité, moqué. Le fouet, tout en haut de la fenêtre est là pour dire le sort qui lui est réservé ; la colonne n’attend que ses bras pour y être attaché, ficelé, ligoté. « Brutalisé, il s’humilie, il n’ouvre pas la bouche comme un agneau … » (Isaïe 53/7) extrait du poème du serviteur souffrant, entendu comme première lecture de l’office du vendredi saint.

Quelques pas encore. Voici la couronne, tout en haut, comme posée au dessus de sa tête : « avec des épines, ils tressèrent une couronne qu’ils lui mirent sur la tête » (Mt 27/29). Les ténèbres sont plus intenses, nous empêchant de voir qui est celui-ci. Les soldats pourtant disent le vrai de la foi, mais chez eux, c’est une parole de dérision. « Qui est-ce ? » disait Jérusalem. « Salut, Roi des Juifs », disait la cohorte. (Mt 27/29)

Quelques pas, toujours. Voici le marteau, les clous, les tenailles : il faudra bien, plus tard, le décrocher ! « Quand ils l’eurent crucifié » (Mt 27/35) « Qui est-ce ? » Toujours cette question ! Les uns disent, les autres disent. Ce sont toujours les mêmes mots, mais pour les uns leurs propos sont railleries, ricanements, sarcasmes. Pour les autres, c’est l’heure de la confession de foi : « si tu es le Fils de Dieu » - « il est le roi d’Israël » - « que Dieu le délivre s’il l’aime ». (Mt 27/39-45)

Ensemble pour quelques pas. Il faut en finir, la moitié du jour est déjà passée pour les soldats ; le sabbat approche pour la communauté religieuse. Alors un coup de lance va venir parachever l’ouvrage. « Qui est-ce ? ». Encore et toujours ce double sens : « il en sortit du sang et de l’eau » (Jn 19/34). « Ils lèveront les yeux vers Celui qu’ils ont transpercé ». (Jn 19/37) La tradition permet que reviennent aux soldats les quelques haillons de l’homme exécuté. C’est le pourquoi, sous la lance, de ces dès qui vont permettre le tirage au sort : à qui reviendra ce vêtement sans couture ? (Jn 19/23-24). Pour l’évangéliste, ces guenilles deviennent tunique, le vêtement royal. « Qui est-ce ? » aux yeux de ceux qui sont là à regarder. « Qui est-ce ? » à nos yeux, au cœur de ces ténèbres du vendredi saint. « Et vous qui dites-vous que suis-je ? » (Mt 16/15) avait questionné Jésus, avant d’annoncer à ses disciples qu’il connaitrait la passion et la mort sur la croix.

Ensemble pour quelques pas. Il faut en finir, la moitié du jour est déjà passée pour les soldats ; le sabbat approche pour la communauté religieuse. Alors un coup de lance va venir parachever l’ouvrage. « Qui est-ce ? ». Encore et toujours c

De pas en pas, comme pour un chemin de croix. La croix, justement la voici. Maigre silhouette aux bras levés. Le bleu se déchire, la clarté se glisse dans les ténèbres de cette fin d’après midi. Comme lors de la lecture de la passion au soir du vendredi saint, sachons nous arrêter dans notre marche pour un temps de silence, et vénérons l’objet sur lequel s’est offert Celui qui nous entraine à sa suite vers La Lumière, la Gloire, la Vie … C’est ce que vient nous faire partager l’auteur de ce mur de lumière. Mais pourquoi ces chaines au pied de cette croix ? Notre attention est sollicitée pour découvrir que les maillons de cette entrave sont ouverts. « Qui est-ce ? » Il est Celui qui a brisé les chaines de la mort. Sa mort n’est pas une défaite, c’est le signe d’un amour qui libère et révèle le dessein de Dieu pour tous les hommes : leur propre libération. Cette croix c’est le signe de la victoire sur la mort.

Nos pas doivent reprendre. Impossible de nous arrêter à 6 ; le chiffre de la perfection c’est 7. « Qui est-ce ? » ce volatile tout là haut. Non ! Ce n’est pas l’évocation du coq qui a permis à Pierre de prendre conscience que Jésus avait raison à son égard, dans son annonce prémonitoire. Il est le Phénix, figure qui nous vient d’Egypte, faisant de cet oiseau l’animal le plus fabuleux que l’imagination humaine ait créé.

Dans l’art chrétien, il est le seul de son espèce sur la terre. Il renait chaque jour de ses cendres sous l’ardeur des rayons du soleil et le parfum enivrant des aromates. Laissons la parole, entre autres, à Saint Cyprien, né vers 200 et mort en martyr le 14 septembre 258, à Carthage : « l’oiseau d’Orient qu’on appelle Phénix manifestement nait et renait, sans compagne, toujours il est seul, et toujours naissant et renaissant il se substitue à lui-même ». Pas de témoin, au matin de Pâques. Pas d’image de la résurrection : l’envoyé spécial n’était pas là ; mais cet animal légendaire, dès les premiers temps de l’Eglise, vient dire que le Christ renait, se lève, revit, chaque jour. Ce que vient signifier le fait que ce vitrail est à proximité de l’autel sur lequel chaque jour est célébrée l’eucharistie, la présence vivante de Celui qui est passé par la mort.

Quelques pas ensemble le long de ce mur de lumière, pour, au fil de notre contemplation, nous dire avec la foule de Jérusalem, « qui donc est Celui-ci ? ». C’est lui que nous proclamerons Christ, le Seigneur, le Sauveur, au cœur des ténèbres de la nuit de Pâques, réponse à sa propre question : « et vous qui dites-vous que je suis ? » (Mt 16/15)

Texte : Père Henri Imbert pour le diocèse de Meaux

Journée annuelle de mémoire et de prière pour les victimes d’agressions sexuelles
3 mars

Journée annuelle de mémoire et de prière pour les victimes d’agressions sexuelles

Cette journée mémorielle, voulue par les évêques de France à l’issue de l’Assemblée plénière de mars 2021, prend désormais place dans le calendrier liturgique de façon pérenne, le troisième vendredi de Carême. Elle répond à l’invitation du pape François à vivre une journée de prières pour les victimes de violences sexuelles et d’abus de pouvoir et de conscience au sein de l’Église. Les diocèses et paroisses sont invités à organiser, avec les fidèles, un ou plusieurs temps forts autour de la mémoire et de la prière pour toutes les personnes victimes. Ce temps d’Église sera aussi mis à profit pour faire prendre conscience à tous de la nécessité de prévenir et d’agir pour éviter toutes les situations pastorales et humaines qui peuvent conduire à toutes formes d’abus sur les plus fragiles. Cette année, le dossier d’animation s’enrichit d’actions proposées dans le cadre de la pastorale des jeunes pour des enfants ou des adolescents en établissements scolaires, en paroisses et mouvements d’Église.

Message de Monseigneur Jean-Yves Nahmias :

Chers amis,

« Les évêques, réunis en assemblée, soucieux de continuer à écouter les personnes victimes, de lutter contre les violences et agressions sexuelles et les abus de pouvoir et de conscience, de prendre soin de tous les baptisés meurtris par ces crimes, décident que la journée de prière pour les victimes de violences et agressions sexuelles et d’abus de pouvoir et de conscience dans l’Église, voulue par le Saint-Père, est désormais célébrée dans les diocèses de France chaque année le troisième vendredi de Carême. Mention doit en être faite dans chaque calendrier liturgique diocésain. » (Mars 2021)

Cette année, cette journée mémorielle sera le vendredi 17 mars.

Je demande que, dans chaque pôle missionnaire,
les messes de ce jour soient dites à l’intention
des victimes vivantes et décédées.

Mgr Jean-Yves Nahmias, évêque de Meaux

Sur le site de la Conférence des Évêques de France, vous trouverez facilement des propositions liturgiques et pastorales.
La prière est un soutien puissant de réconfort et d’espérance. Que notre prière monte vers Dieu pour toutes ces personnes blessées dans leur corps et dans leur cœur afin que douleur et désespoir soient enfin apaisés.

Si les agressions remontent parfois à plusieurs années en arrière, n’oublions jamais que les blessures durent toute la vie. Les agressions ne sont pas que du passé : aujourd’hui encore, des personnes en sont victimes. Que l’Esprit-Saint nous rende attentifs les uns aux autres afin que chacun soit respecté dans son intégrité. Laissons le psalmiste nous conduire : « D'un grand espoir j'espérais le Seigneur : il s'est penché vers moi pour entendre mon cri. Il m'a tiré de l'horreur du gouffre, de la vase et de la boue ; il m'a fait reprendre pied sur le roc, il a raffermi mes pas » (psaume 39)

Pèlerinage à Lourdes – La messe à la grotte en direct sur KTO
5 juillet

Pèlerinage à Lourdes – La messe à la grotte en direct sur KTO

600 pèlerins du diocèse de Meaux sont actuellement à Lourdes à l'occasion du pèlerinage diocésain autour de notre évêque, Mgr Nahmias, des prêtres et des diacres du diocèse.

Tous seront rassemblés, jeudi 6 juillet à 10h00, pour la célébration de la messe à la grotte. 

L'événement va être retransmis en direct sur la chaîne KTO, permettant à tout le monde de participer à ce moment fort de dévotion.

Cette messe sera un moment de recueillement et de prière pour les pèlerins présents sur place et derrière leurs écrans. Le tout dans une ambiance solennelle et inspirante.

Pour suivre la messe en direct ➡ cliquez ici

Téléchargez le livret de célébration pour vous joindre à la prière de nos pèlerins. 

Une signification lourde de sens

La « grotte de Massabielle » ou « grotte de Lourdes » est un lieu de pèlerinage mondialement connu. Associée à l’espoir, elle a connu une série d’apparitions notamment celle de Bernadette Soubirous à plusieurs reprises, lui demandant de prier pour la conversion des pécheurs et de faire construire une chapelle à cet endroit sacré.

La grotte de Lourdes continue d'attirer des pèlerins du monde entier, qui viennent y chercher consolation, espoir et guérison. Elle est un symbole de foi et de dévotion, rappelant aux croyants l'importance de la prière et de la confiance en Dieu. 
Depuis lors, des millions de pèlerins du monde entier se rendent chaque année à la grotte de Lourdes pour y rechercher la guérison, la paix intérieure et la grâce spirituelle.

Le pèlerinage diocésain à lieu chaque année à Lourdes au début de l'été. les dates 2024 seront communiqués dès la rentrée. 
Rejoignez nous l'année prochaine !