Actualité

20 février 2023

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Le Carême avec le Pôle Missionnaire de Brie

Découvrez le programme de carême du Pôle Missionnaire de Brie.

Plusieurs conférences sont proposées sur « Les tentations du Christ » ou « Faire silence pour écouter la voix du Seigneur » ainsi que des enseignements sur les jours saints et soirées jeûne-prière.


1ère soirée spirituelle
d’entrée en carême
et conférence sur
« Les tentations du Christ ».
par don Guillaume d’Anselme
(curé de Brie)

Quand :
Jeudi 23 février – de 19h à 22h

Où :
Centre Notre-Dame des Roses (Grisy-Suisnes)

Programme :
– Messe à 19h
– Repas et/ou adoration à 19h30
– Conférence à 20h30.


2ème soirée spirituelle
d’entrée en carême
et conférence sur
« Faire silence pour écouter
la voix du Seigneur »

par le père Philippe Legrand
(curé de Melun)

Quand :
Vendredi 24 février – de 19 à 22h

Où :
Centre Notre-Dame des Roses (Grisy-Suisnes)

Programme :
– Messe à 19h
– Repas et/ou adoration à 19h30
– Conférence à 20h30.


  • Enseignements sur les jours saints, chaque mercredi de carême à 20h30
    par don Guillaume d’Anselme :
    – Mercredi 1 mars à l’église de Chevry.
    Thème : « Introduction à la Semaine sainte »
    – Mercredi 8 mars à l’église de Combs.
    Thème : « Le jeudi saint »
    – Mercredi 15 mars à l’église de Grisy.
    Thème : « Le vendredi saint »
    – Mercredi 22 mars à l’église de Servon.
    Thème : « Le samedi saint »
    – Mercredi 29 mars à l’église de Brie.
    Thème : « L’attente de la résurrection dans l’Ancien Testament »


  • « Soirées jeûne-prière » à la salle paroissiale de Brie (31 rue de la Madeleine)
    Les samedis 4, 11, 18 et 25 mars, et 1 avril, à partir de 19h30,
    Programme : 
    – Repas frugal (soupe fournie) à 19h30
    – Complies à 20h45
    – Adoration à partir de 21h.

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Deuxième semaine de l'Avent : la Visitation

Quelques jours après l’annonciation. Deux femmes s’étreignent, l’une et l’autre, enceintes. Pour l’une c’est visible, pour l’autre cela va le devenir. Leur point commun, c’est de porter un enfant, contre toute attente ; l’une dans sa vieillesse, l’autre dû à l’intervention de l’Esprit Saint. Il y a de l’extraordinaire dans cette scène. C’est Dieu qui ici, bien que non vu, est pourtant l’acteur essentiel.

Cathédrale Saint Pierre de TROYES (10)
Chapelle 1, baie 0 : enfance du Christ et Dormition de la Vierge photo HI détail

Que nous est-il dit par le visuel de cette scène ? Dans la porte de la petite bâtisse, sur la gauche, un voile est noué. Quelque chose est en train de se dévoiler. Par la plante, présente sur la droite, le fruit des entrailles en Marie, se développe. Période intermédiaire : après les annonces de naissance à venir : « il sera grand devant le Seigneur » - «  il sera grand », et avant : « elle mit au monde un fils » - « elle accoucha de son fils premier né ».

Pour ces deux femmes, lors de leur visitation, se dévoile l’extraordinaire. Alors que l’ange vient de faire connaitre à Marie le nom de Celui qu’elle porte, Elisabeth sait déjà donner l’identité de Celui que porte Marie. Et celui qui aide à cette reconnaissance, c’est celui qu’elle porte, elle, Elisabeth : en elle, sous l’influence de l’Esprit Saint, il trésaille d’allégresse celui qui est à venir en avant de Celui que porte Marie. L’ancienne alliance se clôt, la nouvelle alliance s’ouvre : elle sera sous l’influence de l’Esprit de Dieu, lui, déjà au départ de la conception de Jésus en Marie, tout comme à l’origine du tressaillement de joie de Jean Baptiste.

Ici, histoire sans parole. Pas de bulle pour nous dire, mais des gestes à voir. Ces deux femmes sont sous une arcade, devant une construction. Peut être Jérusalem puisque Zacharie y était prêtre ! Les murailles et les tours peuvent suggérer le déplacement que Marie vient d’effectuer vers la ville, résidence d’Elisabeth. Ces deux femmes sont sur un pied d’égalité, de plain pied, l’une et l’autre sur le sol : elles sont du même monde. Les voici joue contre joue. Le visage d’Elisabeth a les traits plus marqués comme il convient pour dire le grand âge d’une femme. Marie, yeux plongés dans le regard de sa cousine, s’apprête à chanter l’émerveillement qui est le sien, à l’égard de Dieu :

mon âme exalte le Seigneur

Et surtout il y a les bras, des bras qui enserrent l’une à l’autre, des bras qui protègent les ventres maternels, car c’est là que sont à l’abri et grandissent les fruits de l’Esprit Saint.

Ces deux femmes sont du même monde, il n’y a aucune séparation entre elles. Toutes les deux attendent la naissance d’un enfant qui jouera, chacun à sa place, l’un par rapport à l’autre, un rôle important  dans l’histoire de l’humanité : Dieu vient visiter son peuple : il prend les choses en main.

Par son message, il vient d’annoncer sa venue imminente : les mains vont bientôt s’ouvrir.

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

texte : Père Henri Imbert pour le diocèse de Meaux

Ordinations diaconales 2023
27 septembre

Ordinations diaconales 2023

C’est avec une grande joie que nous vous annonçons les ordinations diaconales de Jérôme, Jean-Luc, Alexandre, Cyrille, Vincent et Rock, qui se dérouleront le :

Dimanche 8 octobre 2023 à 15H30 en la cathédrale-basilique de Meaux.

Ils seront ordonnés diacres permanents au service de notre diocèse lors d’une messe présidée par S.E. Mgr Jean-Yves Nahmias.

Ce sacrement marque une étape importante dans leur parcours spirituel et leur engagement au service de l’Église. Il exprime un véritable don de soi et une réponse à l’appel de Dieu. Par leur ordination, les futurs diacres permanents manifesteront leur volonté de servir le peuple de Dieu en se consacrant à l’évangélisation, à l’accompagnement des fidèles, à la célébration des sacrements et à la charité envers les plus démunis.

Vous êtes chaleureusement invités à participer à cette célébration exceptionnelle pour soutenir nos six futurs diacres permanents. Votre présence et votre prière témoigneront de l'importance de cette étape fondamentale dans leur vie.

Ces ordinations diaconales sont également une occasion pour toute la communauté chrétienne de se rassembler, de rendre grâce pour ces nouvelles vocations et de prier pour que le Seigneur les entoure de sa grâce.

Que cet événement soit une source d'inspiration pour tous et qu'il ouvre des horizons de service et de charité pour chacun d'entre nous.

Décès du pape émérite Benoît XVI ; communiqué de la Conférence des évêques de France 
31 décembre

Décès du pape émérite Benoît XVI ; communiqué de la Conférence des évêques de France 

Nous venons d’apprendre avec une grande tristesse le décès du pape émérite Benoît XVI.

Au nom de la Conférence des évêques de France, nous appelons les catholiques à prier pour lui le Dieu vivant, « qui n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Lc 20,38), en le confiant à sa miséricorde et à la puissance de Résurrection du Christ. 

Des messes et des célébrations seront organisées dans les diocèses et les paroisses pour rendre grâce pour ce qu’il a apporté à l’Église et au monde, et pour intercéder pour lui comme il le souhaitait.

Joseph Ratzinger a été un grand théologien. Sa participation au Concile l’avait mis face aux grands défis de l’Église dans le monde de la fin du XXème siècle. Il en a été un grand interprète, lucide et courageux, exigeant quant à la vérité, fidèle à la Tradition mais libre de toute nostalgie.

Archevêque de Munich, puis préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, il a servi le saint pape Jean-Paul II en admirant le pasteur et le saint, cherchant avec sa vive acuité théologique à expliciter les fondements de l’action du Pape. Le rencontrer était toujours vivre un moment de lumière, de clarté, d’espérance aussi. Les évêques en ont fait l’expérience à chaque visite ad limina. Ils en gardent de grands souvenirs.

Devenu pape à son tour, il a voulu servir l’unité de l’Église en la fondant sur la vérité la plus précise, tant dans les relations œcuméniques que dans son approche des groupes dits traditionalistes dans l’Église catholique. Il a voulu continuer l’œuvre de ses prédécesseurs en œuvrant pour la rencontre des religions et la paix dans le monde. Il a cherché à affermir ses frères et ses sœurs dans la foi par ses encycliques sur l’espérance et la charité et sur le développement humain intégral dans la justice et la charité. 

Dans un monde sécularisé, dans un climat culturel marqué par le relativisme, il a incarné la recherche exigeante mais aussi joyeuse de la foi qui aspire à adhérer à Dieu par le lien vivant que celui-ci propose aux humains. 

Il a affronté avec courage le fait des agressions sexuelles commises par des prêtres ou des religieux et n’a voulu préserver personne de la vérité qu’il y avait à faire en ce domaine. Sa lettre aux catholiques d’Irlande, en mars 2010, a ouvert une ère nouvelle, en deçà de laquelle il ne sera plus possible de retomber. 

Les Français se souviennent avec émotion du magnifique voyage de Benoît XVI en France en 2008, à Paris et à Lourdes, à l’occasion du 150ème anniversaire des apparitions de la Vierge à Lourdes. Au cours de la messe sur l’esplanade des Invalides, juste quelques semaines avant qu’éclate la crise financière de 2008, il avait appelé à « fuir les idoles » et rappelé, après saint Paul, « que la cupidité insatiable est une idolâtrie » (Cf. 3,5) et que « l'amour de l'argent est la racine de tous les maux », tandis que dans son discours au monde de la culture au collège des Bernardins il avait montré, à l’école de l’expérience monastique, que « la recherche de Dieu et la disponibilité à L’écouter, demeure aujourd’hui encore le fondement de toute culture véritable », comme une quête de la vérité dont ne peut se dispenser sans grave dommage l’humanité contemporaine.

Benoît XVI restera aussi dans l’histoire en raison de sa démission qui prit tout le monde par surprise. Elle était dans la ligne de sa profonde humilité et de son sens exigeant du service de l’Église. Il était épuisé et paraissait près de mourir. Il a finalement accompagné de longues années son successeur, assurant un ministère de recueillement et d’intercession, interrompu par peu d’interventions, toutes visant à éclairer l’intention profonde du pape François contre de mauvaises interprétations. 

En confiant à Dieu le pape émérite Benoît XVI, les catholiques rendent grâce à Dieu pour ce qu’il a donné à l’Église, visiblement et invisiblement. En leur nom, nous remercions celles et ceux qui ont voulu ou voudront lui rendre hommage. Nous invitons également tous ceux qui le voudront bien à prier avec instance pour le pape François. Qu’il poursuive sa mission avec courage et persévérance, dans la force du Christ et de l’Esprit-Saint, pour que soit loué le Nom de Dieu, 

La Présidence de la CEF : 

+Eric de Moulins-Beaufort

+Dominique Blanchet

+ Vincent Jordy

« L’Église populaire (= coextensive à une population entière) peut être une très belle réalité, mais elle n’est pas nécessaire. L’Église des trois premiers siècles fut une petite Église, et n’était pourtant pas une communauté sectaire. AU contraire, elle n’était nullement isolée, mais elle se savait responsable des pauvres, des malades, de tous. Tous ceux qui étaient à la recherche d’un Dieu unique, qui attendaient l’accomplissement d’une promesse, y ont trouvé un espace. … Cette conscience de ne pas être un club fermé, mais d’être toujours ouvert sur la totalité de la société, est un élément constitutif indissociable de l’Église… L’Église se mêlera à l’élaboration des législations et devra toujours rappeler les grandes constantes de la socialisation humaine. Car si le droit n’a plus de fondements moraux communs, il se détruit comme droit. L’Église ainsi considérée porte une responsabilité permanente pour le monde entier… C’est précisément à une toute petite communauté, les disciples, que Jésus a dit d’être le levain dans la pâte et le sel de la terre. Cela présuppose la petitesse. Cela suppose aussi la responsabilité pour le tout », cardinal Joseph Ratzinger, Voici quel est notre Dieu. Croire et vivre aujourd’hui. Conversations avec Peter Seewald, Plon/Mame,2001, p. 309 à 311 (passim)