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28 mars 2023

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[Regards sur la marche vers Pâques ] Le Saint-Sépulcre de Chaource

Sixième semaine de Carême

Dommage, la lettre U est déjà utilisée pour désigner une chaine de magasins, essayons la, toutefois pour dire notre foi pascale : « ABAISSÉ – ÉLEVÉ».           

À toi qui dois attendre avec impatience ton baptême, durant la nuit de Pâques. À toi qui accompagnes depuis 1 an, 2 ans, 3 ans, celle ou celui ou ceux qui marchent vers les sacrements d’initiation, durant la nuit de Pâques. À toi qui te prépares à proclamer la foi en Jésus ressuscité, avec toute ta communauté paroissiale, au cœur de la nuit de Pâques, permets que chaque semaine, avant cette vigile pascale 2023, je vienne, à partir d’œuvres d’art : sculpture, peinture, vitraux, t’aider, moi aussi, à préparer cette profession de foi à venir, en Jésus, Christ, le Fils de Dieu.

P. Henri  IMBERT

Parabole : une antenne.
Parabole : une histoire racontée par Jésus.
Parabole : une courbe plane, symétrique par rapport à un axe. C’est peut être aujourd’hui, dans cette 6ème catéchèse que cette représentation sous la forme d’un « U » va prendre tout son sens.

« Au début, je n’ai pas compris pourquoi ce « U », m’a-t-il été rapporté. En voici, me semble-t-il, une illustration qui va te permettre de découvrir ce « U » pour dire ABAISSÉ – ÉLEVÉ.

Si je te dis CHAOURCE, le nom d’une commune du département de l’Aube, immédiatement envisages-tu son célèbre fromage A.O.P. au lait de vache, moulé à la louche ?

Mais cette même commune offre aussi à ceux qui s’intéressent au patrimoine religieux une œuvre exceptionnelle datée du XVIème siècle. 1515 exactement ; … il n’y a pas que la bataille de Marignan ! Il y a aussi la mise en place de cette sculpture : la plus belle MISE AU TOMBEAU d’Europe ( !) dit la présentation de ce chef d’œuvre au réalisme saisissant.

Que d’émotion devant ce saint sépulcre présent dans cette église paroissiale sous le vocable de Saint Jean Baptiste ! Il a été placé dans la chapelle sépulcrale des donateurs, manière pour eux de témoigner de leur confiance en leur propre salut.

Autour du gisant, allongé, étendu sur un linge, 7 personnages unis et assemblés dans une même attitude : celle de la douleur ressentie en présence du Christ mort. Tous le fixent du regard. La Vierge et Saint Jean se tiennent à la hauteur de la tête du Christ.

(Jn 19/25-27) « Voyant ainsi sa mère et près d’elle le disciple que Jésus aimait, Jésus dit à sa mère : « Femme voici ton Fils ». Il dit ensuite au disciple : « voici ta mère » »
Les trois saintes femmes, côte à côte, s’alignent, légèrement en retrait, le long du corps du gisant.

(Mc 15/40-41) « Il y avait aussi des femmes qui regardaient à distance et parmi elles Marie de Magdala, Marie la mère de Jacques le Petit et de José et Salomé, qui le suivaient et le servaient quand il était en Galilée ».
L’une est porteuse des aromates et l’autre de la couronne d’épines.

Et les deux ensevelisseurs attendent, immobiles, avant d’accomplir les derniers gestes de leur tâche funèbre.

Nicodème vint aussi, lui qui naguère était allé trouver Jésus au cœur de la nuit

(Jn3/1-2) 

« Le soir venu, arriva un homme riche d’Arimathie (remarquer la besace … diaconale ?) nommé Joseph, lui qui aussi était devenu disciple de Jésus … Prenant le corps, Joseph l’enveloppa dans un linceul propre et le déposa dans le tombeau tout neuf qu’il s’était fait creuser dans le rocher »

(Mt 27/57-60)

Dans le clair obscur de cette chapelle sépulcrale, nous voici confrontés à l’immensité de la douleur  humaine et la résignation dignement acceptée, exprimée par une profonde tristesse.

Et qu’en est-il de mon « U » ? Certes, je ne l’ai pas oublié, mais je suis allé trop vite dans le grand désir qui était le mien de te mettre en présence de ce chef d’œuvre sculpté dont tu dois sentir qu’il t’invite, qu’il m’invite, qu’il nous invite à nous mettre en présence du grand mystère qu’est notre mort à venir ou la mort de ceux qui nous furent proches ainsi que de leur Au-delà.  Aussi je te propose d’entrer dans cette église Saint Jean Baptiste de CHAOURCE. Entrons par la petite porte de l’ouest, sous l’orgue. Prenons l’allée latérale gauche qui va nous permettre de remonter toute la longueur de la nef. Nous arrivons devant une porte basse qui nous invite à descendre quelques marches.

Nous voici en présence de cette MISE AU TOMBEAU ci-dessus décrite. Prenons le temps du silence. Prenons le temps de la contemplation. Prenons le temps, si c’est là une attitude qui t’est familière, de la prière. « Je crois … qu’il a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli … » Les mots de la communauté chrétienne à chaque rassemblement dominical et qui seront de nouveau les mots de notre profession de foi baptismale lors de la veillée pascale. Prendre le temps …

Cette mise au tombeau peut nous faire nous souvenir de la réflexion de Marie, sœur de Lazare, entendue dimanche dernier durant la lecture de l’évangile. « Si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort » (Jn 11/32) Point. Point final ? Si Dieu avait été là, son Fils aurait-il pu ne pas mourir ? Une œuvre exceptionnelle sur le plan artistique, mais sans espoir sur ce qu’elle nous propose ? Non ! Non car sur le côté droit, dans cette crypte obscure, quelques marches et une autre porte.

Mais avant, marquons un temps d’arrêt. Levons les yeux vers notre droite et remarquons la fresque ici présente. Un jardin – un arbre – une femme, genoux fléchis – un homme avec une bêche. Tous les éléments sont là pour illustrer la rencontre de Jésus avec Marie Madeleine, qu’elle prend, dans un premier temps pour le jardinier. « Femme pourquoi pleures-tu ? » – « Marie » – « Rabbouni » – « Va trouver mes frères … » – « J’ai vu le Seigneur ». (Jn 20/13-18)

Montons ces marches. Nous voici dans le chœur de l’église, tout à proximité de l’autel, là même où, à chaque eucharistie nous affirmons : « nous annonçons ta mort, Seigneur Jésus, nous proclamons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire ».

ABAISSÉ– ÉLEVÉ. C’est ce que nous professons du Christ : « Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’Homme souffre beaucoup, qu’Il soit rejeté par les Anciens, les Grands Prêtres et les Scribes, qu’Il soit mis à mort et que trois jours après, Il ressuscite ». (Mc 8/31) Ce Fils a bien été abaissé par les hommes, mais voici qu’au matin de Pâques, le Père l’a levé afin qu’il retrouve la place qui est la sienne, à sa droite, de toute éternité.

En même temps, de par la réalisation, grâce aux donateurs, de cette œuvre, voici que notre itinéraire, à nous aussi, vient de nous faire vivre ce même ABAISSÉ – ÉLEVÉ. Descente puis remontée mais pour un autre passage : notre Pâques. Démarche symbolique qui nous associe au passage accompli par le Christ, de sa vie terrestre à la gloire, par la croix sur laquelle il a été élevé.

Démarche symbolique comme se le sera pour le baptême de la veillée pascale dans quelques heures. Descente dans la piscine baptismale pour une immersion, puis remontée pour se laisser emplir du souffle de vie, l’Esprit. Nouvelle naissance : passage de l’eau au souffle, à l’égal du Fils qui au jour de son propre baptême est descendu dans l’eau, et, insiste le récit évangélique, est remonté de l’eau, tandis que l’Esprit descendait sur Lui sous la forme d’une colombe et que la voix du Père se faisait entendre : « Celui-ci est mon Fils bien aimé ». C’est bien ce grand « U » que nous venons de vivre : ABAISSÉ – ÉLEVÉ.

Texte : Père Henri Imbert pour le diocèse de Meaux

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L’espérance, ce n’est pas fermer les yeux sur la triste réalité du monde ; ce n’est pas oublier nos peines, nos douleurs, nos deuils, ce n’est pas fuir dans l’illusion ou le rêve. L’espérance, c’est se laisser éclairer, habiter par la douce lumière du matin de Pâques. C’est de voir avec les yeux de Dieu, de comprendre son projet d’amour pour l’humanité. Espérer, c’est déjà être rempli de la réalité de demain, de la réalité du royaume, recevoir dans notre cœur la joie qui habite les bienheureux.

Bonne fête de Toussaint à tous !

+ Jean-Yves Nahmias
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Troisième semaine de Carême

Dommage, la lettre U est déjà utilisée pour désigner une chaine de magasins, essayons-la, toutefois pour dire notre foi pascale : « ABAISSÉ – ÉLEVÉ ».  

À toi qui dois attendre avec impatience ton baptême, durant la nuit de Pâques. À toi qui accompagnes depuis 1 an, 2 ans, 3 ans, celle ou celui ou ceux qui marchent vers les sacrements d’initiation, durant la nuit de Pâques. À toi qui te prépares à proclamer la foi en Jésus ressuscité, avec toute ta communauté paroissiale, au cœur de la nuit de Pâques, permets que chaque semaine, avant cette vigile pascale 2023, je vienne, à partir d’œuvres d’art : sculpture, peinture, vitraux, t’aider, moi aussi, à préparer cette profession de foi à venir, en Jésus, Christ, le Fils de Dieu.

P. Henri  IMBERT

La parabole est une courbe plane, symétrique par rapport à un axe, approximativement en forme de U. Une représentation qui peut nous aider à entrer dans notre thème ABAISSÉ – ÉLEVÉ en marche vers Pâques que nous sommes.

Aussi prenons justement une des paraboles les plus connues de l’évangile, en Saint Luc 10/25-37 : la parabole du Bon Samaritain. Avant de contempler le support qu’est le vitrail qui illustre cette parabole, dans la cathédrale de SENS (déambulatoire gauche), je ne peux que te conseiller de relire ce récit, afin que les images qui vont suivre te fasse entrer dans l’enseignement qui pouvait être fait au XIII° siècle. Je n’oublie pas, non plus, que nous allons ensemble vers la profession de foi baptismale de la veillée pascale, à la suite de laquelle certains seront baptisés.

Après ta relecture de cette parabole, voici donc le vitrail en son entier. Je t’entends me dire : « mais on voit rien, c’est trop petit ! » Patience, le téléobjectif va permettre de découvrir les détails. Pour l’instant, remarque au sommet un demi-cercle ouvert vers le haut, puis une ligne descendante de 3 losanges, entourés chacun de 4 pétales :

Tu dois pouvoir lire « CIVITAS JERUSALEM ». Cité déserte de ses habitants. Tout est vide ; tout est fermé ; la cité apparait comme inaccessible.

Apprends qu’habituellement, au Moyen Age, lorsqu’on illustrait un récit évangélique par un vitrail, on commençait en bas à gauche et on montait, niveau par niveau, de gauche à droite en vue du sommet qui souvent faisait découvrir soit Dieu ou le Christ ou la Vierge Marie dans la gloire. Eh bien, sache que ce vitrail est l’un de ceux qui fait exception. Ayant relu la parabole en Saint Luc, tu as dû remarquer que l’homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Ainsi le théologien qui a donné ses consignes au maitre verrier va nous obliger à descendre. Tu vas découvrir l’importance de ce choix. N’oublie pas notre projet : ABAISSÉ avant ÉLEVÉ. Y a-t-il là une clé pour comprendre notre parabole « U » ?

Succède le tumulte d’une agression en pleine campagne : les arbres. 5 brigands contre 1 homme pris à la gorge qu’on est en train de détrousser. Ce 1er losange nous propose l’image d’un homme vulnérable. Et comment nous est montrée cette vulnérabilité ? C’est le rôle des 4 pétales qui entourent ce losange !

Autour de cet homme agressé, regarde bien, dans cet ordre de lecture : Dieu qui indique l’arbre à Adam et Eve – Adam et Eve qui mangent le fruit défendu – Dieu, séparé du couple, lui rappelle l’ordre qu’Il lui avait donné – enfin, l’ange qui chasse Adam et Eve du Paradis (Prête attention à l’épée). La vulnérabilité de l’homme c’est d’avoir succombé à la tentation d’où son premier péché : ne pas avoir obéi à la Parole de Dieu. Pour l’homme c’est le début de la descente … aux enfers ; le paradis est derrière. C’est ce que rappelle l’inscription sous cette scène d’agression : « HIC INCIDIT IN MAN. LATRO » - « il tomba aux mains des brigands ».

Poursuivons notre abaissement ! Voici le blessé qui git au milieu du losange central de cette verrière, et il est précisé que ce blessé c’est « HOMO » - « l’homme ». A cet instant, comment ne pas penser au procès de Jésus, présidé par Pilate, et qui présente Jésus à la foule « voici l’homme » (Jn 19/5). L’homme est là, au pied de cet arbre à 3 branches, figure sans équivoque de la croix dressée au somment d’une montagne, le Golgotha. Un prêtre et un lévite, au service de la première alliance, semblent en grande conversation, sur ce cas tragique qu’ils ont devant les yeux. Mais ils s’apprêtent à passer. Ils ont bien vu mais ne peuvent rien pour cet homme.

Et les 4 pétales qui entourent ce losange viennent dire justement la 1ère alliance qui, certes, a donné à Dieu d’entrer en relation avec son peuple, mais peuple idolâtre, il ne lui sera pas possible d’entrer en terre promise. L’homme avait été chassé du paradis, l’homme ne retrouvera pas ce paradis perdu. Autour de l’homme, tu peux deviner, dans cet ordre de lecture : le buisson ardent – Moïse devant Pharaon – le serpent d’airain – le veau d’or. Si tu as suivi cet ordre : bas droit - haut droit – haut gauche – bas gauche, tu as dû remarquer que comme le prêtre et le lévite, notre lecture nous fait contourner « l’HOMO », mais rien pour lui de la part de ces religieux. Et de nous-mêmes ?

Nous atteignons le plus bas de notre parabole (U). 3 inscriptions dans ce dernier losange : PEREGRINUS SAMARITANUS STABULA. Nous voici en présence de l’homme blessé devenu pèlerin. 2 personnages apparaissent : le samaritain et l’aubergiste. Le blessé est à demi nu, assis sur une monture ; le samaritain paie pour l’homme ; l’aubergiste reçoit le blessé pour prendre soin de lui. Ce qui a précédé était situé en pleine campagne (les arbres). L’homme va maintenant être introduit dans un espace construit. La porte par laquelle Adam et Eve étaient passés parce que chassés, devient la porte pour l’accueil. Et qui donc pour accueillir ?

Ne me dis pas que tu n’as pas remarqué l’âne et le bœuf qui sont derrière l’aubergiste ! Cela, sûr, doit te rappeler quelque chose. N’est-ce pas une manière de nous donner l’identité de l’aubergiste ? De même, le samaritain qui paie et qui annonce qu’il repassera ne nous est-il pas présenté comme le Christ qui a payé de sa vie, à cause de l’homme blessé par son péché et qui annonce son retour pour l’accueil dans son royaume. Continuons notre lecture « théologique ». « L’HOMO » du 2ème losange laissait deviner le portrait de Jésus « voici l’homme ! » avec tous les éléments pour le reconnaitre : la montagne, l’arbre de la croix, l’allusion à la 1ère alliance. Ainsi donc, le 3ème losange avec ses 3 personnages réunis, viendrait comme nous présenter le même personnage dans 3 situations différentes : Jésus subissant la passion ; le bon samaritain, l’homme qui paie de sa vie ; l’aubergiste, Celui qui ouvre le royaume à l’homme réconcilié. Jésus, celui qui s’est abaissé, celui qui a payé pour nous, celui qui nous ouvre le royaume.

Mais vérifions notre lecture à partir des 4 pétales qui entourent ce losange. Attention à bien lire dans cet ordre :

Jésus devant Pilate. Remarque celui qui est le conseiller de Pilate et qui lui souffle à l’oreille !
Jésus attaché à la colonne : c’est la flagellation !
Jésus sur la croix, entouré de l’Eglise : remarque le calice dans lequel est recueilli le sang qui s’échappe du côté de Celui qui a été transpercé. Et de l’autre côté, l’ange qui remet son épée dans son fourreau. C’est avec cette épée que l’Ange avait chassé Adam et Eve. Ici la sanction est levée.
C’est l’ange qui est assis sur le tombeau, le couvercle a été soulevé. Les soldats dorment, indifférents. Et les femmes reçoivent le message : « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts, Celui qui a été LEVE d’entre les morts, Il est ressuscité, il n’est pas ici ».

« Il a souffert sous Ponce Pilate,
A été crucifié, est mort, a été enseveli,
Le 3ème jour est ressuscité d’entre les morts
Est monté aux cieux ».

Voici une lecture de cette parabole bien connue qui ne se veut pas d’abord leçon de morale, mais nous propose de nous préparer à notre profession de foi baptismale de la nuit de Pâques. Laisse-toi surprendre par cette illustration et cette découverte en vue de renouveler tes promesses de baptême en Celui qui s’est ABAISSÉ puis a été LEVÉ d’entre les morts. C’est lui qui a pris sur Lui nos péchés en vue de nous ouvrir le Royaume de son Père.

Texte : Père Henri Imbert pour le diocèse de Meaux