Transmettre la foi aux nouvelles générations est la première mission de chaque communauté paroissiale
Actualité
26 septembre 2022
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Chantier Laudato Si du centre Spirituel des Carmes d’Avon
Le Centre Spirituel des Carmes d’Avon a proposé cet été une retraite pour jeunes, intitulée « Chantier Laudato Si' ». Frère Jean-Alexandre qui a animé cette semaine avec le frère Jean-Baptiste nous présente cette initiative.
D’où vient cette idée d’un chantier laudato si ?
Depuis 2013, nous proposons chaque été une retraite pour les jeunes intitulée ‘chantier de la foi’. L’idée est d’inviter des jeunes à faire une retraite qui soit adaptée à leurs désirs et besoins : plus de convivialité, tarif adapté, travail manuel, dimension festive ; mais avec des enseignements spirituels consistants. Des dizaines de jeunes y ont participé depuis presque 10 ans ! Depuis 2020, notre communauté cherche davantage à honorer le jardin et à travailler aux transformations écologiques (tri, compost, plantations, énergie, etc). Nous essayons aussi de proposer des activités en ce sens et c’est pourquoi le chantier de la foi a été rebaptisé cette année chantier laudato si !
Depuis 2020, notre communauté cherche davantage à honorer le jardin et à travailler aux transformations écologiques
frère Jean-Baptiste
Qui y a participé cet été ?
Nous visons les étudiants et jeunes professionnels donc la tranche d’âge 18-35 ans. Cette année, ils étaient 5, âgés de 21 à 32 ans à venir participer à cette retraite qui a eu lieu dans notre Centre Spirituel d’Avon du 21 au 26 août. La plupart viennent de région parisienne.
Que proposez-vous ? Cette semaine est articulée en deux temps ; la matinée vécue dans un climat de prière et de partage : après l’office du matin, temps d’enseignement, temps personnel et temps de partage. L’après-midi laisse place au travail qui s’est concentré cette année dans le jardin : désherbage, aménagements, cueillette, … Suit le temps de prière du soir. Les enseignements ont à la fois ciblé les fondamentaux de la vie spirituelle (prière personnelle, lectio divina, …) et la coloration Laudato si (louange, création, fraternité).
Qu’ont découvert les participants?
Certains étaient venus pour faire une retraite jeunes, d’autres pour la dimension écologique ; chacun a pu élargir ses perspectives et découvrir d’autres horizons. Le fait qu’ils soient logés dans la « bergerie » qui est au fond de notre parc permet d’être davantage dans ce beau cadre naturel et de goûter la beauté de la création. Ils devront maintenant faire fructifier ces dons chez eux, dans leur vie quotidienne.
Et vous, dans votre vie religieuse, quelle importance accordez-vous à l’écologie intégrale ?
Je crois que nous sommes tous en train de prendre davantage conscience qu’il ne s’agit pas d’un sujet de mode ou d’une option. L’encyclique du Pape anticipe les mutations que nous observons sous nos yeux. Nous cherchons à être des hommes de Dieu, à la fois les pieds sur la terre de notre maison commune, et ouverts au Ciel qui est notre destinée. C’est en étant fidèles dans le soin des petites choses de la terre que nous nous disposons à recevoir la responsabilité de plus grandes ; c’est le chemin pour entrer dans la joie de notre Maître selon la parabole des talents (Mt 25). Chacun a sa petite responsabilité à assumer pour que la création demeure à l’image du Créateur !
Chantier Laudato Si du centre Spirituel des Carmes d’Avon 2022Chantier Laudato Si du centre Spirituel des Carmes d’Avon 2022
Dommage, la lettre U est déjà utilisée pour désigner une chaine de magasins, essayons la, toutefois pour dire notre foi pascale : « ABAISSÉ – ÉLEVÉ».
À toi qui dois attendre avec impatience ton baptême, durant la nuit de Pâques. À toi qui accompagnes depuis 1 an, 2 ans, 3 ans, celle ou celui ou ceux qui marchent vers les sacrements d’initiation, durant la nuit de Pâques. À toi qui te prépares à proclamer la foi en Jésus ressuscité, avec toute ta communauté paroissiale, au cœur de la nuit de Pâques, permets que chaque semaine, avant cette vigile pascale 2023, je vienne, à partir d’œuvres d’art : sculpture, peinture, vitraux, t’aider, moi aussi, à préparer cette profession de foi à venir, en Jésus, Christ, le Fils de Dieu.
P. Henri IMBERT
C’est au cœur de la veillée pascale que, d’ici trois jours, tu seras baptisé. C’est au cœur de cette même veillée pascale que toi, baptisé depuis X années, tu auras à redire ta profession de foi baptismale. Veillée intense qui invite au passage : passage des ténèbres à la lumière ; rappel du passage de la Mer Rouge ; annonce du passage de la mort à la vie. Passage du rassemblement à la dispersion pour aller annoncer : « Alléluia, Christ est ressuscité ».
Au cœur de cette veillée, ce passage d’évangile selon Saint Matthieu : « l’ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus. Il avait l’aspect de l’éclair, son vêtement était blanc comme la neige. Les gardes dans la crainte qu’ils éprouvèrent, se mirent à trembler et devinrent comme morts ». (Mt 28/2-4)
Mais qu’en est-il de Celui qui fut mis au tombeau ? C’est le message de ce même ange qui va nous le dire. « Je sais que vous cherchez le crucifié, il n’est pas ici, car il est ressuscité comme il l’avait dit ». (Mt 28/5-6)
Parties, suivant l’ordre de l’ange : « allez dire aux disciples et à Pierre » (Mc 16/7), les femmes prévinrent les disciples. L’évangéliste Jean, dans l’extrait qui sera lu au cours de la messe du jour de Pâques, rapporte « qu’arrivé au tombeau Pierre aperçut les linges. C’est alors qu’entra l’autre disciple (celui que Jésus aimait) : ‘il vit et il crut’. Jusque là en effet les disciples n’avaient pas compris que selon l’Écriture, Jésus devait être relevé d’entre les morts ».
ABAISSÉ – ÉLEVÉ : Voici l’annonce vers laquelle nous avons cheminé depuis notre entrée en carême, le 22 février. L’ange est descendu pour rappeler la parole de Jésus qui annonçait qu’il devrait être relevé. Quant à lui, pour l’instant, il n’a pas été vu. L’ange a ouvert le tombeau. Les linges vérifient que le corps n’a pas été rapté.
De ce passage de la mort à la vie, pas de témoins. Seulement une parole et quelques signes. Aussi les artistes s’en sont donnés à cœur joie pour illustrer cet événement sans observateur !
Je te propose cette œuvre, au milieu de dizaines … de centaines … d’autres. Celle-ci parce que, je crois, mon « U » va prendre tout son sens. C’était ma proposition pour cette catéchèse entreprise voici 7 semaines. Ce « U » est mon fil rouge. Aujourd’hui encore, il est moyen mnémotechnique pour notre découverte : courbe plane, symétrique, par rapport à un axe. Cette peinture est un extrait du retable d’Issenheim par Matthias Grünewald et exposé au Musée Unterlinden de Colmar.
De quel événement s’agit-il ? De la résurrection de Jésus. Les éléments visuels ici proposés renvoient à ce que décrivent les évangélistes. Le tombeau est ouvert : « l’ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus » (Mt 28/2), même si, ici, l’ange est absent et le tombeau évoque plus un sarcophage qu’une grotte creusée. Un linge est posé sur le bord du monument : « Pierre considère les bandelettes posées là et le linge qui avait recouvert la tête » (Jn 20/6-7).
Enfin les gardes qui « dans la crainte qu’ils en eurent, furent bouleversés et devinrent comme morts » (Mt 28/4).
Mais surtout, œuvre de l’artiste, le Christ apparait dans les airs, dans un mouvement d’élévation, immergé dans un gigantesque nimbe de couleurs. La lumière incandescente au centre de ce nimbe rend le visage et le corps du Christ irréels. Dans son envol, le Ressuscité exhibe ses plaies, rappelant son sacrifice, tandis que les soldats ne parviennent pas à soutenir du regard cette vision. L’enveloppe corporelle du Christ est transfigurée en corps lumineux.
De quel événement s’agit-il ? De la résurrection, certes. Mais aussi de l’Ascension.
Après la résurrection, Jésus apparait aux apôtres, lesquels sont saisis de frayeur et pensent voir un esprit : « voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi, touchez moi ; regardez : un esprit n’a ni chair ni os comme vous voyez que j’en ai » (Luc 24/39). Et après avoir donné ses dernières instructions, « (Jésus) emmena les apôtres jusque vers Béthanie, et levant les mains, il les bénit. Or comme il les bénissait, il se sépara d’eux et fut emporté au ciel » (Luc 24/51). L’auteur, ici, traduit l’événement de l’ascension en exhibant les traces de la Passion dans les mains, les pieds et le côté transpercé – abaissement du Fils – en même temps qu’il insiste par le halo lumineux sur l’élévation du Seigneur, pour la gloire.
De quel événement s’agit-il ? Et si l’artiste nous mettait en présence de la Transfiguration ? Cette lumière au milieu des ténèbres qui provoque l’aveuglement des soldats, nous invite à retrouver cet instant où le Corps du Fils, au sommet d’une montagne, haute, élevée, change d’apparence. « Son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière » (Mt 17/2). Ici, c’est moins l’envol qui est signifié que la lumière qui émane du visage.
Ressuscité, Jésus a été levé d’entre les morts. Dans l’Ascension, il est élevé au ciel. En vue d’être transfiguré, Il avait ascensionné avec Pierre, Jacques et Jean sur une haute montagne, alors qu’Il venait d’annoncer qui allait vers la mort en se rendant à Jérusalem. Ressuscité, il se fait reconnaitre par les traces de sa Passion sur son corps. Elevé dans la gloire lors de l’Ascension, précédemment il avait connu l’abaissement jusqu’à la mort. Mais « Dieu l’a exalté et lui a donné le nom qui est au dessus de tout nom » (Phil. 2/9).
D’où pour illustrer cette catéchèse sur ABAISSÉ– ÉLEVÉ, ce poème pour dire : Jésus – Christ – Fils de Dieu, composé par l’apôtre Paul et présent dans son épitre aux Philippiens, chapitre 2, versets 6 à 11. (Attention : il n’y a pas d’erreurs ; seulement l’invitation à bien suivre ce « U » dont nous parlons depuis le début de toutes ces catéchèses. Rédaction originale qui nous met en présence de l’annonce qui est au cœur de cette fête de Pâques. Hymne entendue, comme seconde lecture, lors de la messe des Rameaux).
Un vêtement blanc … de la lumière … Des éléments de la Transfiguration. Quelques uns des éléments de notre baptême ! Remontant de l’eau, insiste les récits du baptême de Jésus. Aujourd’hui encore, proclamant la foi de notre baptême ou vivant notre baptême au cœur même de la veillée pascale, nous voici porteurs de ce titre de Fils, invités à reconnaitre sur notre visage la trace de la lumière du ressuscité – transfiguré. Lui qui après s’être ABAISSÉ a retrouvé la place qui est la sienne de toujours et pour toujours, ÉLEVÉ qu’Il est dans la lumière et la gloire du Père.
La journée diocésaine est proposée aux groupes de prières du Renouveau avec l'intervention du Père Roger Paulin.
Composée de louanges, de témoignages, d'interventions, etc; cette journée est l'occasion idéale de se reconnecter et de partager du temps entre chrétiens.
Le c(h)œur de la cathédrale-basilique Saint-Étienne de Meaux a vibré au rythme des ordinations de notre diocèse. Ce dimanche 26 juin, près de 1500 fidèles, prêtres, diacres, membres de communautés religieuses se sont rassemblés pour vivre un des grands temps forts de l’Église catholique en Seine-et-Marne.
Les ordonnés
François-Olivier Larcher (48 ans) et Grégoire Oliveira Silva (33 ans), tous deux Seine-et-Marnais de naissance, sont devenu les deux nouveaux prêtres diocésains. Vianney Audurieau (30 ans) a, quant à lui, été ordonné diacre en vue du sacerdoce, pour les Missions Étrangères de Paris.
Mes amis, en ce jour d’ordinations, laissons Dieu nous conforter dans notre mission, nous réconforter peut-être aussi. Heureux sommes-nous d’avoir été appelés pour annoncer l’Évangile et servir la croissance du peuple de Dieu qui nous est confié !
Homélie de Mgr Nahmias, évêque de Meaux
La célébration s’est clôturée par les mots de remerciements des tous jeunes ordonnés. Porte-parole de ses 2 co-ordonnés, le père Grégoire a chaleureusement remercié Mgr Nahmias, évêque de Meaux, Mgr Guillaume de Lisle, évêque auxiliaire et responsable du service des vocations et le père Thierry Leroy, responsable du sacerdoce, pour toutes ses années d’accompagnement. Il a également salué les nombreux paroissiens qui avaient fait le déplacement de tout le diocèse, mais aussi de la France et de l’étranger (aka Israel).