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5 avril 2023

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[Regards sur la marche vers Pâques ] Jésus ressuscité

Septième semaine de Carême

Dommage, la lettre U est déjà utilisée pour désigner une chaine de magasins, essayons la, toutefois pour dire notre foi pascale : « ABAISSÉ – ÉLEVÉ».           

À toi qui dois attendre avec impatience ton baptême, durant la nuit de Pâques. À toi qui accompagnes depuis 1 an, 2 ans, 3 ans, celle ou celui ou ceux qui marchent vers les sacrements d’initiation, durant la nuit de Pâques. À toi qui te prépares à proclamer la foi en Jésus ressuscité, avec toute ta communauté paroissiale, au cœur de la nuit de Pâques, permets que chaque semaine, avant cette vigile pascale 2023, je vienne, à partir d’œuvres d’art : sculpture, peinture, vitraux, t’aider, moi aussi, à préparer cette profession de foi à venir, en Jésus, Christ, le Fils de Dieu.

P. Henri  IMBERT

C’est au cœur de la veillée pascale que, d’ici trois jours, tu seras baptisé. C’est au cœur de cette même veillée pascale que toi, baptisé depuis X années, tu auras à redire ta profession de foi baptismale. Veillée intense qui invite au passage : passage des ténèbres à la lumière ; rappel du passage de la Mer Rouge ; annonce du passage de la mort à la vie. Passage du rassemblement à la dispersion pour aller annoncer : « Alléluia, Christ est ressuscité ».

Au cœur de cette veillée, ce passage d’évangile selon Saint Matthieu : « l’ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus. Il avait l’aspect de l’éclair, son vêtement était blanc comme la neige. Les gardes dans la crainte qu’ils éprouvèrent, se mirent à trembler et devinrent comme morts ». (Mt 28/2-4)

Mais qu’en est-il de Celui qui fut mis au tombeau ? C’est le message de ce même ange qui va nous le dire. « Je sais que vous cherchez le crucifié, il n’est pas ici, car il est ressuscité comme il l’avait dit ». (Mt 28/5-6)

Parties, suivant l’ordre de l’ange : « allez dire aux disciples et à Pierre » (Mc 16/7), les femmes prévinrent les disciples. L’évangéliste Jean, dans l’extrait qui sera lu au cours de la messe du jour de Pâques, rapporte « qu’arrivé au tombeau Pierre aperçut les linges. C’est alors qu’entra l’autre disciple (celui que Jésus aimait) : ‘il vit et il crut’. Jusque là en effet les disciples n’avaient pas compris que selon l’Écriture, Jésus devait être relevé d’entre les morts ».

ABAISSÉ – ÉLEVÉ : Voici l’annonce vers laquelle nous avons cheminé depuis notre entrée en carême, le 22 février. L’ange est descendu pour rappeler la parole de Jésus qui annonçait qu’il devrait être relevé. Quant à lui, pour l’instant, il n’a pas été vu. L’ange a ouvert le tombeau. Les linges vérifient que le corps n’a pas été rapté.

De ce passage de la mort à la vie, pas de témoins. Seulement une parole et quelques signes. Aussi les artistes s’en sont donnés à cœur joie pour illustrer cet événement sans observateur !

Je te propose cette œuvre, au milieu de dizaines … de centaines … d’autres. Celle-ci parce que, je crois, mon « U » va prendre tout son sens. C’était ma proposition pour cette catéchèse entreprise voici 7 semaines. Ce « U » est mon fil rouge. Aujourd’hui encore, il est moyen mnémotechnique pour notre découverte : courbe plane, symétrique, par rapport à un axe. Cette peinture est un extrait du retable d’Issenheim par Matthias Grünewald et exposé au Musée Unterlinden de Colmar.

De quel événement s’agit-il ? De la résurrection de Jésus. Les éléments visuels ici proposés renvoient à ce que décrivent les évangélistes. Le tombeau est ouvert : « l’ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus » (Mt 28/2), même si, ici, l’ange est absent et le tombeau évoque plus un sarcophage qu’une grotte creusée. Un linge est posé sur le bord du monument : « Pierre considère les bandelettes posées là et le linge qui avait recouvert la tête » (Jn 20/6-7).

 Enfin les gardes qui « dans la crainte qu’ils en eurent, furent bouleversés et devinrent comme morts » (Mt 28/4).

 Mais surtout, œuvre de l’artiste, le Christ apparait dans les airs, dans un mouvement d’élévation, immergé dans un gigantesque nimbe de couleurs. La lumière incandescente au centre de ce nimbe rend le visage et le corps du Christ irréels. Dans son envol, le Ressuscité exhibe ses plaies, rappelant son sacrifice, tandis que les soldats ne parviennent pas à soutenir du regard cette vision. L’enveloppe corporelle du Christ est transfigurée en corps lumineux.

De quel événement s’agit-il ? De la résurrection, certes. Mais aussi de l’Ascension.

Après la résurrection, Jésus apparait aux apôtres, lesquels sont saisis de frayeur et pensent voir un esprit : « voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi, touchez moi ; regardez : un esprit n’a ni chair ni os comme vous voyez que j’en ai » (Luc 24/39). Et après avoir donné ses dernières instructions, « (Jésus) emmena les apôtres jusque vers Béthanie, et levant les mains, il les bénit. Or comme il les bénissait, il se sépara d’eux et fut emporté au ciel » (Luc 24/51). L’auteur, ici, traduit l’événement de l’ascension en exhibant les traces de la Passion dans les mains, les pieds et le côté transpercé – abaissement du Fils – en même temps qu’il insiste par le halo lumineux sur l’élévation du Seigneur, pour la gloire.

De quel événement s’agit-il ? Et si l’artiste nous mettait en présence de la Transfiguration ? Cette lumière au milieu des ténèbres qui provoque l’aveuglement des soldats, nous invite à retrouver cet instant où le Corps du Fils, au sommet d’une montagne, haute, élevée, change d’apparence. « Son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière » (Mt 17/2). Ici, c’est moins l’envol qui est signifié que la lumière qui émane du visage.

Ressuscité, Jésus a été levé d’entre les morts. Dans l’Ascension, il est élevé au ciel. En vue d’être transfiguré, Il avait ascensionné avec Pierre, Jacques et Jean sur une haute montagne, alors qu’Il venait d’annoncer qui allait vers la mort en se rendant à Jérusalem. Ressuscité, il se fait reconnaitre par les traces de sa Passion sur son corps. Elevé dans la gloire lors de l’Ascension, précédemment il avait connu l’abaissement jusqu’à la mort. Mais « Dieu l’a exalté et lui a donné le nom qui est au dessus de tout nom » (Phil. 2/9).

D’où pour illustrer cette catéchèse sur ABAISSÉ– ÉLEVÉ, ce poème pour dire : Jésus – Christ – Fils de Dieu, composé par l’apôtre Paul et présent dans son épitre aux Philippiens, chapitre 2, versets 6 à 11. (Attention : il n’y a pas d’erreurs ; seulement l’invitation à bien suivre ce « U » dont nous parlons depuis le début de toutes ces catéchèses. Rédaction originale qui nous met en présence de l’annonce qui est au cœur de cette fête de Pâques. Hymne entendue, comme seconde lecture, lors de la messe des Rameaux).

Un vêtement blanc … de la lumière … Des éléments de la Transfiguration. Quelques uns des éléments de notre baptême ! Remontant de l’eau, insiste les récits du baptême de Jésus. Aujourd’hui encore, proclamant la foi de notre baptême ou vivant notre baptême au cœur même de la veillée pascale, nous voici porteurs de ce titre de Fils, invités à reconnaitre sur notre visage  la trace de la lumière du ressuscité – transfiguré. Lui qui après s’être ABAISSÉ a retrouvé la place qui est la sienne de toujours et pour toujours, ÉLEVÉ  qu’Il est dans la lumière et la gloire du Père.

Père Henri IMBERT

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Dommage, la lettre U est déjà utilisée pour désigner une chaine de magasins, essayons la, toutefois pour dire notre foi pascale : « ABAISSÉ – ÉLEVÉ».

A toi qui as attendu avec impatience ton baptême, durant la nuit de Pâques.
A toi qui as accompagné depuis 1 an, 2 ans, 3 ans, celle ou celui ou ceux qui marchaient vers les sacrements d’initiation, durant la nuit de Pâques.
A toi qui viens de proclamer la foi en Jésus ressuscité, avec toute ta communauté paroissiale, au cœur de la nuit de Pâques, permets qu’en cette semaine, qui fait suite à cette vigile pascale 2023, je vienne, à partir d’œuvres d’art : sculpture, peinture, vitraux, m’émerveiller, avec toi, de cette profession de foi en Jésus, Christ, le Fils de Dieu, et d’ouvrir la suite.

P. Henri  IMBERT

Il est là, à la devanture de tous les pâtissiers – chocolatiers ; il est enveloppé de papier doré en tête de gondole dans les grandes surfaces ; il est réalisé en sucre, en nougatine, en chocolat ou noir, ou au lait, ou blanc : il est … l’œuf. Pendant toute une longue période de l’Église, il était interdit de le consommer durant le carême, de même que la viande. Mais on avait oublié de prévenir les poules, qui, elles, continuaient donc à pondre. Aussi à la période de Pâques, toutes sortes de recettes permettaient d’utiliser ce qui, en abondance, avait été conservé.

Et de celui-ci, que peut-on dire ?

Est-il frais ? Est-il dur ? Est-il couvé ? Réponse : seul le fait de l’écaler permettrait de le dire. S’il est frais, il va se répandre. S’il est dur, un peu de mayonnaise viendra l’agrémenter. S’il est couvé, sûrement que celui qu’il contient fera savoir, lui-même, qu’il est à l’intérieur, bien vivant, et ne demandera que, par ses propres forces, à surgir et, immédiatement, prendre son autonomie, même s’il accompagnera quelques temps, avec sa fratrie, celle qui va lui apprendre à vivre. Parce qu’il peut contenir du vivant, l’œuf est devenu symbole de résurrection. C’est ce qu’il contient qui, de lui-même, ouvre ce qui l’enfermait et lui permet ainsi l’accession à la vie.

D’où cette forme appelée « mandorle » dans laquelle le Christ ressuscité est inscrit dans certaines œuvres d’art, afin d’affirmer son retour à la vie. Une forme qui rappelle le passage que nous avons franchi lors de notre naissance, col par lequel nous sommes nés, franchissant de l’eau au souffle. Quelle belle image pour revivre notre baptême. D’ailleurs à l’occasion des baptêmes étaient distribuées, (sont encore distribuées ?) des dragées : l’amande voulant rappeler par sa forme ovoïde, le passage pour la naissance.

Justement, qu’en fût-il de ton baptême, en cette veillée pascale 2023 ? Comment as-tu revécu ton propre baptême, toujours actuel, lors du renouvellement de ta profession de foi baptismale, au cœur de cette même veillée ? Remonté de l’eau … descente de l’Esprit, comme il est dit lors du baptême de Jésus. « A l’instant où il remontait de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit comme une colombe descendre sur lui » (Mc 1/10-11 et parallèles).

Quels ont été pour toi, dans l’une ou l’autre situation, les mots de ta profession de foi ?

Tympan de CARRENAC (46)

La semaine que nous sommes en train de vivre nous conduit au dimanche de la Miséricorde, 2ème dimanche de Pâques, dimanche « in albis » (en blanc) invité que tu es à porter de nouveau en ce dimanche le vêtement blanc de ton baptême. Traditionnellement l’évangile de ce dimanche met en avant l’apôtre Thomas, bien connu. C’est de lui qu’est venue cette expression, entendue peut être déjà pour toi : « t’es bien comme Saint Thomas, tu ne crois que ce que tu vois ». Au soir de la résurrection, Thomas affirme avec force : « si je ne vois pas dans ses mains la marque de clous, si je n’enfonce pas mon doigt à la place des clous, et si je n’enfonce pas ma main dans son côté, je ne croirai pas ! » (Jn 20 /25). Et 8 jours plus tard (de dimanche en dimanche ?) Jésus peut lui dire : « avance ton doigt ici et regarde mes mains, avance ta main et enfonce la dans mon côté, cesse d’être incrédule, deviens un homme de foi ». (Jn 20/27).

Scène qu’évoquent ces 2 représentations que je te propose :

Musée de COLMAR
Cathédrale de STRASBOURG

Fidèle à cet ABAISSÉ – ÉLEVÉ qui a été mon fil rouge depuis le mercredi des Cendres, l’une comme l’autre présentent Thomas dans la même attitude. Il s’ABAISSE devant Celui qui a été RELEVÉ d’entre les morts. Le voici, genou à terre, dans une prostration liturgique, tout en disant l’acte de foi le plus complet qui puisse être confessé : « Mon Seigneur et mon Dieu » (Jn 20/28). Le Christ relevé d’entre les morts est l’objet de la foi au même titre que Dieu lui-même. Et sa présence accompagne ceux qui croient en Lui : leur joie est de croire sans voir.

Autre personnage essentiel de l’évangile de Jean, Marie Madeleine. La 1ère à découvrir le tombeau vide ; la 1ère à informer les apôtres Pierre et le disciple que Jésus aimait ; la 1ère à rencontrer le ressuscité. Quiproquo dans un 1er temps : jardinier ou pas ? Mais le fait de s’entendre appelée par son nom « Marie » va la conduire à la reconnaissance de Celui  qui est là, en face d’elle, relevé d’entre les morts. (Jn 20/14-16). Rappelle-toi ton baptême et le « oui » qui fut le tien, à l’appel de ton nom.

Musée de Colmar
Grotte de la Sainte BAUME

Deux scènes, là encore parmi nombre d’autres, où les artistes représentent Marie Madeleine, ABAISSÉE, genou en terre devant son « Rabbouni » RELEVÉ; les deux mains, celle du Christ et celle de Marie , sont tendues l’une vers l’autre, mais sans se toucher (« Noli me tangere » : ne me retiens pas !) (Jn 20/17). Par sa parole, le Maitre va l’envoyer vers d’autres. Et les 1ers vers lesquels elle va se diriger, les 1ers pour lesquels elle sera « apôtre pour les apôtres », ce sont les Onze. Quelques mots, juste pour leur dire : « j’ai vu le Seigneur » titre d’honneur réservé au Ressuscité.

C’est la femme, c’est l’homme qui s’ABAISSENT devant Celui qui vient d’être LEVÉ d’entre les morts.

Comment à cet instant ne pas retrouver le « U » qui nous a accompagnés tout au long de ce carême, mais j’envisage que ce « U », nous puissions lui faire faire un quart de tour afin de mettre en œuvre ce que le Seigneur vient de proposer à Marie Madeleine :

Pendant que le Seigneur annonce qu’il va s’ELEVER vers le Père, son Père qui est Notre Père, en même temps Il envoie ceux qui le reconnaissent, ressuscité, vers leurs frères.

Déjà l’homme de Nazareth avait cheminé avec deux disciples. Cette annonce qu’Il leur avait fait connaitre était tellement « incroyable », à savoir qu’Il entrerait dans la gloire de Dieu en passant par la mort, que pour eux deux, ceci dépassait leur intelligence, lents à croire qu’ils étaient et que nous sommes aussi ! Comment donc le reconnaitre en ce 3ème qui vient de les rejoindre sur le chemin ? Il leur faudra le rappel des Écritures et, par Lui, l’interprétation de ce qu’ont dit les Prophètes, en même temps que le fait de Le voir rompre le pain et le partager avec eux, pour que leurs s’ouvrent et qu’ils Le reconnaissent. (Luc 24/13-35)

Cathédrale de Laon
Cathédrale de Laon
Cathédrale de Laon
Cathédrale de Chartres

Oui, peut-il alors disparaitre à leurs yeux, et par son ascension s’ÉLEVER dans la gloire du Père !

Pour Marie Madeleine, à son tour de prendre au sérieux la parole du « jardinier » : « va trouver mes frères ». Et la tradition la fera parvenir jusqu’en Provence (Les Saintes Maries de la Mer), par bateau, pour y annoncer la Bonne Nouvelle de la résurrection de son Seigneur, puis se retirera dans une grotte, sur le massif de la Sainte Baume. Elle y connaitra la mort, au terme d’une retraite de 30 années. Elle est habituellement reconnue  par de longs cheveux et un pot d’aromates, confondue qu’elle est avec la femme qui, lors d’un repas chez Simon le Pharisien, a oint  les pieds de Jésus, et les a essuyés de ses cheveux (Luc 7/36-48). 

Comment finir cette catéchèse entreprise depuis le début de ce carême 2023, et sans te connaitre, je te remercie de l’avoir suivie ?

Je te propose cette image des pèlerins d’Emmaüs, évoqués ci-dessus. L’un des deux, nommé Cléophas, prend la parole pour dire ce qu’il en fut et ce qu’il en est de ce Jésus de Nazareth, Celui que les hommes ont livré et condamné à mort : « et nous, nous espérions … ».  MAIS … : voici la faille dans le discours « quelques femmes … quelques uns de nos compagnons … Mais Lui, ils ne l’ont pas vu » (Luc 24/24).

A nous d’accueillir la catéchèse qu’ils ont reçu « esprits sans intelligence, cœurs lents à croire … ne fallait-il pas que le Christ souffrit tout cela pour entrer dans la gloire ? » (Luc 24/26-27)

Voici ce que Cléophas a osé nous témoigner : sa difficulté à croire, même si ce n’est guère à sa gloire. Quant à l’autre, nous ne saurons jamais son nom, à moins que … et si c’était TOI ?

Père Henri IMBERT

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Cathédrale de Cahors

Activités du pèlerinage diocésain à l’Ascension
29 avril

Activités du pèlerinage diocésain à l’Ascension

Accueil à 14h00 au Lycée Bossuet pour le départ de la marche (4km vers la Cathédrale),12 Rue de la Visitation 77100 Meaux

À l’arrivée du pèlerinage, huit Pavillons d’Espérance vous accueillent près du parvis de la cathédrale. Chacun d’eux incarne une action menée dans notre diocèse en faveur de celles et ceux que le pape François désignait comme les destinataires prioritaires de signes d’espérance : les victimes de guerre [8], la vie à naître [9], les détenus [10], les malades [11, les jeunes [12], les migrants [13], les personnes âgées [14],les pauvres [15].

Ces pavillons sont comme des oasis, où s’expose l’engagement concret de notre Église en marche. Ils donnent visage à l'Évangile vécu au quotidien, et nous appellent à poursuivre ensemble ce chemin de fraternité et de miséricorde. Nous invitons chaque Pèlerin à prendre le temps de s’intéresser à un ou plusieurs de ces pavillons selon la sensibilité de son cœur.

SOS Chrétiens d’Orient est née après l’occupation de Maaloula par les djihadistes, en Syrie, en septembre 2013. Sur leurs écrans, les Européens ont vu ce village, où l’on parle encore l’araméen, dévasté par les jihadistes du Front Al-Nosra. Benjamin Blanchard et Charles de Meyer, les fondateurs de SOS Chrétiens d’Orient, organisent aussitôt un convoi humanitaire pour venir en aide aux habitants. Depuis, en onze ans, SOS Chrétiens d’Orient s’est implanté en Syrie, Irak, Liban, Égypte, Jordanie, Pakistan, Arménie et Éthiopie, ainsi qu’en Ukraine en 2022 et 2023. Trois mille trois cents volontaires internationaux sont partis sur le terrain et plus de 2 000 projets ont été réalisés auprès de 400 000 bénéficiaires. Au-delà de l’aide matérielle que SOS Chrétiens d’Orient peut apporter, l’association a pour but de créer un lien entre les chrétiens d’Orient et d’Occident, redonner un espoir à ceux qui ont tout perdu et se faire leur porte-voix en France et en Europe.

Alliance Vita, association fondée fin 1993, au moment des premières lois bioéthiques, défend la dignité de toute vie humaine. L’association agit par des formations sur les enjeux bioéthiques et la mobilisation de son réseau, pour que la protection des personnes les plus fragiles soient au cœur des choix de la société. Forte de son réseau  national de plus de 1000 personnes (137 équipes) son action repose sur 3 missions :

•          Écouter les personnes éprouvées par la vie, avec ses services d’écoute SOS bébé, SOS fin de vie, Thadéo

•          Former aux enjeux bioéthiques : 80 000 personnes formées à l’Université de la Vie

•          Mobiliser en faveur de la solidarité envers les plus fragiles : sensibilisation des décideurs et du grand public

Alliance Vita est régulièrement auditionnée par le Sénat, l’Assemblée nationale, le CCNE, etc.

Les personnes détenues arrivantes ont la liberté de pratiquer le culte de leur choix. Les aumôniers catholiques (laïcs, diacres ou prêtres) sont envoyés en mission, en équipe, par leur évêque, à la rencontre des personnes qui en font la demande.

Les rencontres individuelles en cellule sont imprévisibles, respectueuses et discrètes : « chemin parcouru ensemble au pas de l’autre », lieux d’écoute, de partage, et de confiance mutuelle ; relation remplie d’amour, riche mais éphémère, car elle est appelée à s’interrompre au départ de la personne détenue ou de l’aumônier.

La messe rassemble ceux qui le demandent : temps d’approfondissement, de prière et de communion. Une fois par semaine, le partage biblique permet aussi des échanges sur nos souffrances, nos doutes et nos espoirs.

Les demandes de sacrements (baptême par exemple) sont une grande joie, partagée avec tous les intervenants extérieurs (laïcs, prêtres, évêques) dont la venue en prison est un cadeau pour tous.

La Pastorale de la Santé est un service d’Église composé de tous ceux qui répondent à l’attente des personnes vivant l’épreuve de la maladie, du handicap, du grand âge et de l’isolement, que ce soit à domicile, en maison de retraite, dans les établissements de santé et en EHPAD.

Les membres du Service Évangélique des Malades (SEM), de la Pastorale des Personnes Handicapées (PPH), des Aumôneries Hospitalières (AH), de l’Hospitalité de Meaux, et divers mouvements reconnus par l’Eglise, viennent rencontrer les personnes fragilisées, souffrantes, isolées, pour les accompagner, les écouter dans une proximité fraternelle et pastorale. Ils peuvent aussi leur proposer de prier avec elles, les accompagner à Lourdes, les mettre en lien avec un prêtre.

Par leur attention et leur écoute, ils sont présence du Christ et témoins de sa puissance de consolation et d’espérance, de l’enfant à naître à la personne en fin de vie.

Le Patro de la Source est un patronage catholique fondé en 2023 à Lagny-sur-Marne. Ouvert à tous, il accueille les jeunes de 7 à 17 ans les mercredis et pendant les vacances scolaires dans un esprit familial, chrétien et joyeux. Inspiré de la pédagogie de Don Bosco, Le Patro de la Source propose des activités variées : jeux, ateliers créatifs, sports, spectacles, temps spirituels, vie d’équipe et engagement.

Dans un monde marqué par l’individualisme et les écrans, Le Patro de la Source est une deuxième maison, où les jeunes vivent l’amitié réelle, la coopération et la joie de se retrouver.

Son ancrage paroissial en fait un lieu d’espérance, de ressourcement et d’éducation intégrale.

Porté par une équipe de bénévoles engagés et un directeur salarié, Le Patro de la Source incarne un projet missionnaire au service des familles, pour former de bons chrétiens et d’honnêtes citoyens.

La pastorale des migrants au sein de l'Église Catholique est un service centré sur l'accompagnement des personnes déplacées, dirigé par la Section Migrants et Réfugiés du Dicastère pour le service du développement humain intégral, supervisée par le pape François. En France, le Service National Mission et Migrations (SNMM) coordonne les actions des Délégués à la pastorale des migrants et des aumôneries catholiques de la migration. Le délégué, nommé par l’évêque, est responsable de la mise en œuvre de cette pastorale, en collaborant avec les paroisses et les acteurs de la société civile. Il joue également un rôle clé dans l’établissement de liens avec les différentes communautés migrantes. Les aumôneries catholiques de la migration offrent un accompagnement adapté à la dimension culturelle des migrants, souvent au sein de communautés ethniques ou linguistiques, afin de faciliter leur insertion dans l’Église locale.

Mouvement d’Action Catholique générale, le MCR est ouvert à tous les retraités, chrétiens ou non, qui souhaitent réfléchir et agir pour plus de justice et de fraternité. Fidèle au passé, ouvert à l’avenir, il est au cœur de la société et de l’Église aujourd’hui.

Le MCR propose, sans imposer, dans le respect de la liberté et de la conscience de chacun, un approfondissement spirituel permettant à tous de mieux vivre le moment présent et concevoir de nouvelles opportunités pour l’avenir

Acteurs d’espérance, les retraités sont actifs dans diverses associations, institutions et dans la vie familiale. Avec bienveillance et créativité, ils favorisent les liens entre générations et participent activement, à travers des actions concrètes, à la sauvegarde de la maison commune.

Accueil et écoute : accueil des personnes autour d’un café, écoute de leur difficulté, accompagnement dans leur démarche administrative. Chercher ensemble une solution durable pour surmonter les difficultés.

Apprentissage du français : accompagnement personnalisé selon les besoins de chacun.

Accompagnement à la scolarité : pour les enfants et les adolescents, soutien et accompagnement pour les apprentissages.

Plaidoyer : en 2024, mobilisation contre le mal logement et contre le projet de loi asile et migration.

Boutiques SOLID’R MODE , au nombre de 5, elles sont d’abord un lieu convivial et un lieu pour acquérir des vêtements à un prix solidaire.

Vacances : des familles partent en vacances, et des enfants en séjour organisés.

Ateliers créatifs : pour partager ses compétences, pour rencontrer et connaître des personnes autour d’activités ludiques.

Tables ouvertes : le repas est préparé ensemble, personnes accueillies et bénévoles.

Et d’autres propositions selon les talents des acteurs des équipes.

Trois jeux : le JUBILON! - le JUBIL'UP - le P'TIT JUBILON!  basés sur le principe du jeu de l'oie, seront proposés aux enfants et leurs familles pour entrer dans la démarche de ce Jubilé «Pèlerins d’espérance» de façon ludique. Un espace animé par le service diocésain de la catéchèse de Meaux. (Les enfants doivent être accompagnés.)

Fête de la Vie Consacrée
29 janvier

Fête de la Vie Consacrée

Cette journée est placée en premier lieu sous le signe de l’action de grâce « parce qu’il est beau et juste de remercier le Seigneur pour le grand don de la vie consacrée, qui enrichit et réjouit l’Église par la multiplicité des charismes et le dévouement de tant de vies totalement données au Seigneur et aux frères ».

Prière pour les vocations religieuses

Père plein de tendresse,
Toi qui cherche des adorateurs en esprit
et en vérité,
Tu appelles sans te lasser
des hommes et des femmes

à donner leur vie pour Toi et pour le monde.

Envoie ton Esprit
pour qu’il suscite aujourd’hui

des serviteurs selon ton cœur
qui répondent généreusement
à la grâce de leur baptême,
dans l’engagement de la vie consacrée.

Donne-leur une charité inventive,
une foi ardente
et une joyeuse espérance
pour aimer ton Fils, Jésus-Christ,
et servir son Église.


Amen.