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14 mars 2023

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[Regards sur la marche vers Pâques ] Abaissé – élevé

Quatrième semaine de Carême

Dommage, la lettre U est déjà utilisée pour désigner une chaine de magasins, essayons la, toutefois pour dire notre foi pascale : « ABAISSÉ – ÉLEVÉ».           

À toi qui dois attendre avec impatience ton baptême, durant la nuit de Pâques. À toi qui accompagnes depuis 1 an, 2 ans, 3 ans, celle ou celui ou ceux qui marchent vers les sacrements d’initiation, durant la nuit de Pâques. À toi qui te prépares à proclamer la foi en Jésus ressuscité, avec toute ta communauté paroissiale, au cœur de la nuit de Pâques, permets que chaque semaine, avant cette vigile pascale 2023, je vienne, à partir d’œuvres d’art : sculpture, peinture, vitraux, t’aider, moi aussi, à préparer cette profession de foi à venir, en Jésus, Christ, le Fils de Dieu.

P. Henri  IMBERT

Si tu as suivi cette catéchèse (4ème rédaction) en vue d’aller vers la veillée pascale, avec comme aide-mémoire la lettre « U », courbe plane, symétrique par rapport à un axe, accepte que je te propose d’avoir bien à l’esprit ce sigle, car c’est bien lui qui va nous permettre de lire le vitrail ci-dessous : ABAISSÉ – ÉLEVÉ ; c’est là l’itinéraire proposé pour la découverte – passionnante – de ce vitrail de la Passion, présente dans la Cathédrale Notre Dame de CHARTRES, bas côté nord. Mes photos ont quelques années, ce vitrail vient d’être restauré, à moi de trouver une après midi pour refaire une prise de vue. Mais ce que je te propose reste lisible.

Difficile à lire ? Oui ! Mais comme pour le vitrail de SENS, la semaine dernière, le téléobjectif va nous inviter à nous approcher. Ce que l’on peut voir pour l’instant, ce sont 4 quadrilobes, dont chaque centre est un carré.
Et c’est dans chacun de ces carrés que sont représentés les événements de la passion du Christ :

Portement de croix 
Mise en croix 
Descente de croix 
Mise au tombeau 

Remarque bien, comme je te l’annonçais, la ligne descendante de ce vitrail. Le théologien a fait le choix de 4 événements vécus par Jésus, et nous invite à le suivre dans sa descente au plus bas, qui aboutit à la mise au tombeau. C’est la première partie de notre « U » : « ABAISSÉ ». Une ligne centrale et 4 scènes qui n’offrent aucun signe d’espérance.

Telle est l’audace du théologien qui a proposé au maitre verrier la réalisation de ce discours : dire la mort dans sa brutalité. Nous voici invités à descendre, en présence de cette illustration. De scène en scène, il y a comme une insistance sur la souffrance et la passion du Christ, jusqu’à la mort. Mais ce vitrail serait-il là, dans cette cathédrale, sans nous donner des indices concernant le salut des hommes, et le sens de la mort du Christ ?

Je n’oublie pas mon « U » Il doit bien y avoir possibilité de découvrir le « ÉLEVÉ», après avoir vu si fortement affirmé le « ABAISSÉ » ?

Ce vitrail se veut pédagogique : il va nous inviter à une relecture de foi devant l’abaissement du Christ. Et la Bonne Nouvelle dont il est porteur, c’est l’Ancien Testament qui va nous la proposer. La mort du Christ est ici mise en parallèle avec de grandes scènes de l’histoire du peuple hébreu. L’affirmation de la mort est certes attestée. Mais les « commentaires » qui entourent l’un ou l’autre de ces carrés nous invitent à intensifier la certitude qui est la nôtre, proclamée durant la veillée pascale, de la victoire de la vie sur la mort.

Dans la place qui m’est impartie, ici, il n’est pas possible de tout dire, à partir de toutes ces images : 28. Aussi j’ai choisi 3 « commentaires ». Et à chaque scène, je te donnerai les références de l’Ancien Testament pour que tu puisses découvrir comment, au XIII° siècle, nos Pères dans la foi recevaient l’enseignement biblique en vue de découvrir que la mort du Christ débouchera sur la résurrection.

A gauche de la mise au tombeau de Jésus, voici Samson, investi d’une mission de salut.

Les habitants de Gaza veulent le tuer, au petit matin, mais lui se lève au milieu de la nuit, saisit les battants des portes de la ville, et les place sur ses épaules, les transportant jusqu’au sommet de la montagne (Juges 16/1-3). Voici ces portes posées en forme de croix sur Samson. Des portes qui n’ont pas tenues enfermées Samson, ainsi épargné par la mort. Elles sont ici le signe de la victoire sur la mort. Ceci, n’oublions pas, placé à côté de la mise au tombeau du Christ.

Juste au dessus de la mise au tombeau, à droite, le prophète Elie arrive au moment où une veuve partait pour aller ramasser deux morceaux de bois.

« Nous mangerons et nous mourrons » dit-elle pour elle-même et pour son fils. Mais la promesse du prophète c’est que la vie l’emportera sur la mort : « cruche de farine ne se videra, jarre d’huile ne se désemplira » (1 Rois 17/8-15). A remarquer les 2 bouts de bois portés par la femme de Sarepta : ils nous sont bien présentés en forme de croix !

Et à gauche de la descente de croix, voici Isaac, fils d’Abraham. Il porte lui-même le bois de son sacrifice, posé en forme de croix sur ses épaules. (Genèse 22/1-19)

Abraham, le père, tient le feu et le glaive sacrificateur, mais il tourne son regard vers l’enfant, son unique, un regard chargé de dire la confiance : « Dieu saura voir l’agneau pour l’holocauste, mon fils ! » C’est pour le père et le fils l’épreuve extrême de la foi, et ceci tout à côté de la descente de croix. Nous savons la suite, le fils sera épargné, un bélier, à sa place, sera sacrifié. C’est l’apôtre Paul, dans l’épitre aux Hébreux, qui montre comment le drame d’Abraham est une épreuve de la foi en la résurrection : « par la foi, Abraham, mis à l’épreuve, a offert Isaac, et c’est son fils unique qu’il a offert en sacrifice » (Hébreux 11/17-19) 2 bouts de bois dans ces 3 scènes tirées de l’Ancien Testament. Ils auraient pu servir au sacrifice, les voici à l’origine d’une scène qui nous annonce que la vie l’a emporté. Et les 2 bouts de bois sur lesquels Jésus a été élevé, savons-nous les voir comme lieu par lequel Il nous donne sa vie ?

Sur la même ligne que celle qui illustre Elie et la veuve de Sarepta, mais à gauche, voici le disciple d’Elie. Nous sommes à proximité de la mise au tombeau. (2 Rois 4/32-37) Comme les personnes près de Jésus lors de la mise au tombeau, Elisée s’incline pour ressusciter l’enfant de la Shunamite.

Le prophète va épouser parfaitement le corps de l’enfant, s’allongeant sur lui. Il va le réchauffer et l’enfant reprendra souffle, le manifestant par ses éternuements. Aussi sera-t-il rendu, vivant à sa mère. Une scène pour nous rappeler que Jésus a pris parfaitement notre nature humaine, et qu’au matin de Pâques, il a repris souffle donc vie. Il y a de la résurrection, déjà, dans l’Ancien Testament !

Quel regret que d’être obligé de me restreindre dans la lecture de ce vitrail. Allez, une scène encore, qui va peut être t’évoquer une image déjà vue, sans trop savoir ce qu’elle peut signifier. Sous le Christ en croix, il est un petit personnage, à genoux, portant un calice.

C’est Adam, qui recueille le sang qui s’écoule du Crucifié : « si par la faute d’un seul, la multitude a subi la mort, à plus forte raison, la grâce de Dieu, grâce accordée en un seul homme, Jésus Christ, s’est-elle répandue en abondance sur la multitude » (Romains 5/12-21). Ici, pas de référence à l’Ancien Testament, mais une méditation de la part de l’apôtre Paul sur le sens de la mort du Christ. Par le péché d’un seul, la mort est entrée dans le monde ; par le don d’un seul, le Christ, la vie est offerte à la multitude. Rappelle-toi le vitrail du Bon Samaritain, la semaine dernière. Adam avait été chassé du Paradis, mais près de la croix du Christ, l’ange range dans son fourreau, l’épée avec laquelle il avait chassé Adam. Le châtiment est dépassé, l’homme peut renouer le dialogue avec son Créateur.

Cette image d’Adam sous la croix t’évoque peut être l’un ou l’autre crucifix que tu as pu voir, où, sous le Christ pendu à la croix, se trouvent 2 os entrecroisés. Des fémurs ? Allusion à Adam : la tradition dit qu’il fut enterré sur le lieu du crâne, le Golgotha et qu’il bénéficie ainsi du sang du Christ « versé pour la multitude en rémission des péchés ». (Prière eucharistique)

Je reviens à mon « U », ligne descendante. Dire l’abaissement du Christ « ABAISSÉ ». Et de chaque côté de cette ligne, une lecture de scènes majeures de l’Ancien Testament : autant d’événements qui annoncent que déjà la vie, avant même le Christ, l’avait emporté sur la mort : ligne ascendante « ÉLEVÉ ». Oui, ce « U » est bien parabole pour nous dire la mort – la vie, le cœur de notre foi baptismale proclamée durant la veillée pascale.

Nous avions fini notre 2ème catéchèse avec la présentation d’un animal fabuleux, le phénix. Ici, finissons encore par la présentation d’un autre animal :

Un pélican ! Placé sous la descente de croix !

Avec la figure du pélican, l’artiste nous fait entrer dans le rayonnement de la résurrection. Comme dit un théologien du Moyen Age : « le 3ème jour, le pélican se lacère lui-même de douleur, et le sang qui coule de son côté, sur ses petits les réveille de la mort ». Le pélican désigne le Seigneur, qui a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique, l’a réveillé le 3ème jour, vainqueur de la mort, et l’a exalté au dessus de tout nom. Le pélican qui sait aller chercher en lui-même de quoi nourrir ses petits.

Cela ne nous ouvre-t-il pas au sens de l’eucharistie ?

Texte : Père Henri Imbert pour le diocèse de Meaux

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Septième semaine de Carême

Dommage, la lettre U est déjà utilisée pour désigner une chaine de magasins, essayons la, toutefois pour dire notre foi pascale : « ABAISSÉ – ÉLEVÉ».           

À toi qui dois attendre avec impatience ton baptême, durant la nuit de Pâques. À toi qui accompagnes depuis 1 an, 2 ans, 3 ans, celle ou celui ou ceux qui marchent vers les sacrements d’initiation, durant la nuit de Pâques. À toi qui te prépares à proclamer la foi en Jésus ressuscité, avec toute ta communauté paroissiale, au cœur de la nuit de Pâques, permets que chaque semaine, avant cette vigile pascale 2023, je vienne, à partir d’œuvres d’art : sculpture, peinture, vitraux, t’aider, moi aussi, à préparer cette profession de foi à venir, en Jésus, Christ, le Fils de Dieu.

P. Henri  IMBERT

C’est au cœur de la veillée pascale que, d’ici trois jours, tu seras baptisé. C’est au cœur de cette même veillée pascale que toi, baptisé depuis X années, tu auras à redire ta profession de foi baptismale. Veillée intense qui invite au passage : passage des ténèbres à la lumière ; rappel du passage de la Mer Rouge ; annonce du passage de la mort à la vie. Passage du rassemblement à la dispersion pour aller annoncer : « Alléluia, Christ est ressuscité ».

Au cœur de cette veillée, ce passage d’évangile selon Saint Matthieu : « l’ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus. Il avait l’aspect de l’éclair, son vêtement était blanc comme la neige. Les gardes dans la crainte qu’ils éprouvèrent, se mirent à trembler et devinrent comme morts ». (Mt 28/2-4)

Mais qu’en est-il de Celui qui fut mis au tombeau ? C’est le message de ce même ange qui va nous le dire. « Je sais que vous cherchez le crucifié, il n’est pas ici, car il est ressuscité comme il l’avait dit ». (Mt 28/5-6)

Parties, suivant l’ordre de l’ange : « allez dire aux disciples et à Pierre » (Mc 16/7), les femmes prévinrent les disciples. L’évangéliste Jean, dans l’extrait qui sera lu au cours de la messe du jour de Pâques, rapporte « qu’arrivé au tombeau Pierre aperçut les linges. C’est alors qu’entra l’autre disciple (celui que Jésus aimait) : ‘il vit et il crut’. Jusque là en effet les disciples n’avaient pas compris que selon l’Écriture, Jésus devait être relevé d’entre les morts ».

ABAISSÉ – ÉLEVÉ : Voici l’annonce vers laquelle nous avons cheminé depuis notre entrée en carême, le 22 février. L’ange est descendu pour rappeler la parole de Jésus qui annonçait qu’il devrait être relevé. Quant à lui, pour l’instant, il n’a pas été vu. L’ange a ouvert le tombeau. Les linges vérifient que le corps n’a pas été rapté.

De ce passage de la mort à la vie, pas de témoins. Seulement une parole et quelques signes. Aussi les artistes s’en sont donnés à cœur joie pour illustrer cet événement sans observateur !

Je te propose cette œuvre, au milieu de dizaines … de centaines … d’autres. Celle-ci parce que, je crois, mon « U » va prendre tout son sens. C’était ma proposition pour cette catéchèse entreprise voici 7 semaines. Ce « U » est mon fil rouge. Aujourd’hui encore, il est moyen mnémotechnique pour notre découverte : courbe plane, symétrique, par rapport à un axe. Cette peinture est un extrait du retable d’Issenheim par Matthias Grünewald et exposé au Musée Unterlinden de Colmar.

De quel événement s’agit-il ? De la résurrection de Jésus. Les éléments visuels ici proposés renvoient à ce que décrivent les évangélistes. Le tombeau est ouvert : « l’ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus » (Mt 28/2), même si, ici, l’ange est absent et le tombeau évoque plus un sarcophage qu’une grotte creusée. Un linge est posé sur le bord du monument : « Pierre considère les bandelettes posées là et le linge qui avait recouvert la tête » (Jn 20/6-7).

 Enfin les gardes qui « dans la crainte qu’ils en eurent, furent bouleversés et devinrent comme morts » (Mt 28/4).

 Mais surtout, œuvre de l’artiste, le Christ apparait dans les airs, dans un mouvement d’élévation, immergé dans un gigantesque nimbe de couleurs. La lumière incandescente au centre de ce nimbe rend le visage et le corps du Christ irréels. Dans son envol, le Ressuscité exhibe ses plaies, rappelant son sacrifice, tandis que les soldats ne parviennent pas à soutenir du regard cette vision. L’enveloppe corporelle du Christ est transfigurée en corps lumineux.

De quel événement s’agit-il ? De la résurrection, certes. Mais aussi de l’Ascension.

Après la résurrection, Jésus apparait aux apôtres, lesquels sont saisis de frayeur et pensent voir un esprit : « voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi, touchez moi ; regardez : un esprit n’a ni chair ni os comme vous voyez que j’en ai » (Luc 24/39). Et après avoir donné ses dernières instructions, « (Jésus) emmena les apôtres jusque vers Béthanie, et levant les mains, il les bénit. Or comme il les bénissait, il se sépara d’eux et fut emporté au ciel » (Luc 24/51). L’auteur, ici, traduit l’événement de l’ascension en exhibant les traces de la Passion dans les mains, les pieds et le côté transpercé – abaissement du Fils – en même temps qu’il insiste par le halo lumineux sur l’élévation du Seigneur, pour la gloire.

De quel événement s’agit-il ? Et si l’artiste nous mettait en présence de la Transfiguration ? Cette lumière au milieu des ténèbres qui provoque l’aveuglement des soldats, nous invite à retrouver cet instant où le Corps du Fils, au sommet d’une montagne, haute, élevée, change d’apparence. « Son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière » (Mt 17/2). Ici, c’est moins l’envol qui est signifié que la lumière qui émane du visage.

Ressuscité, Jésus a été levé d’entre les morts. Dans l’Ascension, il est élevé au ciel. En vue d’être transfiguré, Il avait ascensionné avec Pierre, Jacques et Jean sur une haute montagne, alors qu’Il venait d’annoncer qui allait vers la mort en se rendant à Jérusalem. Ressuscité, il se fait reconnaitre par les traces de sa Passion sur son corps. Elevé dans la gloire lors de l’Ascension, précédemment il avait connu l’abaissement jusqu’à la mort. Mais « Dieu l’a exalté et lui a donné le nom qui est au dessus de tout nom » (Phil. 2/9).

D’où pour illustrer cette catéchèse sur ABAISSÉ– ÉLEVÉ, ce poème pour dire : Jésus – Christ – Fils de Dieu, composé par l’apôtre Paul et présent dans son épitre aux Philippiens, chapitre 2, versets 6 à 11. (Attention : il n’y a pas d’erreurs ; seulement l’invitation à bien suivre ce « U » dont nous parlons depuis le début de toutes ces catéchèses. Rédaction originale qui nous met en présence de l’annonce qui est au cœur de cette fête de Pâques. Hymne entendue, comme seconde lecture, lors de la messe des Rameaux).

Un vêtement blanc … de la lumière … Des éléments de la Transfiguration. Quelques uns des éléments de notre baptême ! Remontant de l’eau, insiste les récits du baptême de Jésus. Aujourd’hui encore, proclamant la foi de notre baptême ou vivant notre baptême au cœur même de la veillée pascale, nous voici porteurs de ce titre de Fils, invités à reconnaitre sur notre visage  la trace de la lumière du ressuscité – transfiguré. Lui qui après s’être ABAISSÉ a retrouvé la place qui est la sienne de toujours et pour toujours, ÉLEVÉ  qu’Il est dans la lumière et la gloire du Père.

Père Henri IMBERT

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20 mars

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Cinquième semaine de Carême

Dommage, la lettre U est déjà utilisée pour désigner une chaine de magasins, essayons la, toutefois pour dire notre foi pascale : « ABAISSÉ – ÉLEVÉ».           

À toi qui dois attendre avec impatience ton baptême, durant la nuit de Pâques. À toi qui accompagnes depuis 1 an, 2 ans, 3 ans, celle ou celui ou ceux qui marchent vers les sacrements d’initiation, durant la nuit de Pâques. À toi qui te prépares à proclamer la foi en Jésus ressuscité, avec toute ta communauté paroissiale, au cœur de la nuit de Pâques, permets que chaque semaine, avant cette vigile pascale 2023, je vienne, à partir d’œuvres d’art : sculpture, peinture, vitraux, t’aider, moi aussi, à préparer cette profession de foi à venir, en Jésus, Christ, le Fils de Dieu.

P. Henri  IMBERT

5ème catéchèse. La veillée pascale approche, avec pour toi, le baptême, ou pour toi l’affirmation en communauté de ta foi baptismale.

5ème catéchèse, avec comme fil rouge la lettre « U », courbe plane, symétrique par rapport à un axe.

5ème catéchèse après, voici 2 semaines, la présentation du vitrail du bon samaritain de la Cathédrale de SENS : une ligne descendante : « un homme descendait de Jérusalem à Jéricho ». 4 épisodes : Jérusalem – une agression en pleine campagne – « homo » - 3 personnages : le blessé, le bon samaritain, l’hôtelier. Et proche de cette dernière scène, l’ange, assis sur le couvercle du tombeau vide et proposant aux femmes « soyez sans crainte. Je sais que vous cherchez le Crucifié, il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit ». (Mt 28/5-6. Evangile de la veillée pascale). ABAISSÉ – ÉLEVÉ.

5ème catéchèse après, la semaine dernière, cette longue ligne descendante, le vitrail de la Passion à la Cathédrale de CHARTRES : portement de croix – mise en croix – descente de croix – mise au tombeau. Mais, autour de cet abaissement, quelques scènes majeures de l’Ancien Testament : le bois ne fut pas lieu de mort pour celui qui le porte comme une sorte de croix : Sanson – la veuve de Sarepta – Isaac. Quant à Elisée, voici qu’il rendait souffle à l’enfant de la veuve, ce fils est levé et le prophète le rend à sa mère.

Aujourd’hui, 5ème catéchèse. Je te propose de prendre un peu de temps et de porter ton regard sur le vitrail de la rédemption, dans la Cathédrale de LAON.

Patience ! Il est possible, tu le sais, grâce au téléobjectif, de grossir chacune des scènes. Le vitrail commence tout en bas et va nous inviter à lever notre regard jusqu’à son sommet. Oui, contrairement aux 2 précédents, ici pas de ligne descendante, d’où pas de « U » possible, seule une lecture de bas en haut.

Déjà, arrêtons-nous sur ce qui est à la base de cette verrière : une bête de somme – des apôtres reconnaissables à leur auréole – une foule assemblée – un homme torse nu qui pose son vêtement sur le sol – des parents qui poussent en avant leur enfant fasciné par Jésus. Nous sommes à la porte d’une ville. C’est le jour des Rameaux. Nous assistons à l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, qui dans notre liturgie précède de 8 jours la fête de Pâques. Mais peut être qu’un détail t’a échappé ? Sais-tu que tu es là, toi, moi, dans ce vitrail ?

Tu y es comme Zachée (Luc 19/1-10) qui veut voir Jésus, ce Jésus dont il a entendu parler. Et lui, le chef publicain, de petite taille, monte dans un arbre. Il s’est élevé pour voir Celui qui doit passer par là. Toi aussi, tu es là, élevé dans l’arbre, juste au dessus de la tête de l’ânesse.

S’élever pour mieux voir Celui qui va être élevé sur la croix, Celui que le Père va élever dans la gloire, par la croix, afin qu’il retrouve la place qui est la sienne de toute éternité, ayant toutefois accepté d’être abaissé jusqu’à cette mort ignominieuse sur la croix.

Découvre ici les différentes scènes qui dévoilent la ligne directrice de cette élévation.

Voici ce que nous dit cette longue ligne verticale centrale de ce vitrail : 5 scènes pour décrire la passion, la mort, la résurrection et l’élévation du Fils de Dieu fait homme.

Entre l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem et le lavement des pieds « Jésus se lève de table … Je suis le maitre et Seigneur … si je vous ai lavé les pieds, vous devez vous aussi vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné » (Jn 13/1-16), voici le dernier repas de Jésus : la Cène, l’institution de l’Eucharistie, la première messe, rappelé, fêté, célébré le jeudi saint en soirée. Une longue table, nappée dressée, servie. Qui peut-on reconnaitre autour de cette table ?

Jésus bien sûr, portant un calice ; Pierre, certainement, le premier du groupe des apôtres, avec un regard interrogateur ; Jean qui a posé sa tête sur les genoux de son Seigneur (Jn 13/24-26). « En vérité je vous le déclare, l’un de vous va me livrer, qui mange avec moi » (Jn 13/21).

Jésus bien sûr, portant un calice ; Pierre, certainement, le premier du groupe des apôtres, avec un regard interrogateur ; Jean qui a posé sa tête sur les genoux de son Seigneur (Jn 13/24-26). « En vérité je vous le déclare, l’un de vous va me livrer, qui mange avec moi » (Jn 13/21). Il s’agit de Judas, le trésorier du groupe, déjà à l’écart, de l’autre côté de la table, seul. Il tient à la main une bourse derrière son dos, comme s’il voulait la cacher. Bien que petite, elle attire l’attention parce qu’elle vient mordre le cadre rouge du tableau. Elle contient les 30 pièces d’argent de la trahison. Qu’y a-t-il donc à voir ? Un calice « Ceci est mon sang, livré pour vous » ou la bourse, signe du prix de la livraison ? C’est plutôt, à la fois ET le calice ET la bourse. Voir le Christ qui se donne afin d’être pour toujours l’Eucharistie, signe de sa présence à la multitude, mais avec toujours le risque de nous voir le trahir et donc d’abaisser Celui que le Père va élever.

Entre la prière de Jésus au jardin des Oliviers, durant laquelle s’endormirent les disciples, et la condamnation par Pilate suivie de la flagellation par les soldats, voici l’arrestation de Jésus et le baiser de Judas.

Celui qui s’était déclaré : « Je suis la lumière du monde », évangile de dimanche dernier (Jn 9/5), c’est à la lumière de torches blafardes, de nuit, qu’il est arrêté. Scène de violence où l’on distingue épée et hache (Jn 18/3). Cherches-tu toujours à voir, au creux de ton arbre ? Ecoute ce que dit Jésus : «  qui cherchez-vous ? » (Jn 18/4) Oui, qui cherches-tu à voir ? 

À cet instant, comme il parlait encore, survient Judas qui livrait Jésus, son Maitre. « Il avait convenu avec eux d’un signal : celui à qui je donnerai un baiser, c’est lui, arrêtez-le » (Mc 14/44). « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’Homme ? » Luc 22/48) Le signe de l’amour comme signe de la trahison. Voici ce qu’il y a à voir à cet instant. « Qui cherchez-vous ? … C’est moi … » dit Jésus. Ce « c’est moi » équivaut à JE SUIS, le nom même de Dieu révélé à Moïse au buisson ardent. Dieu est à voir, ici, comme celui qui, de plus en plus, va être abaissé dans sa dignité d’homme, avant que le Père ne le relève d’entre les morts.

À l’instant, continuons à voir notre ligne ascendante de ce vitrail, comme l’illustration de l’abaissement du Fils de l’Homme. Entre le portement de croix avec la rencontre des femmes de Jérusalem et la mise au tombeau, voici Jésus mis en croix.

Que sommes-nous invités à voir ? Déjà la croix sur laquelle est pendu I.N.R.I. Cette croix est de couleur verte. Elle symbolise l’arbre de vie qui porte sur son tronc Jésus de Nazareth, le Roi des Juifs.   

À ce moment, s’il est à voir, c’est savoir voir avec le même regard que celui que porte Jésus sur ceux qui l’entourent : « voyant sa mère, et près d’elle le disciple que Jésus aimait, Jésus dit : « vois ici ton fils – vois ici ta mère » Cette mère est à voir avec ses deux mains croisées  sur sa poitrine ; lui comme tout courbé et portant le livre. Désir de voir comme Zachée dans son arbre, disions-nous, dans la scène de l’entrée de Jésus à Jérusalem ?  A cette heure nous ne nous attendions pas à voir ce que nous avons sous les yeux : une croix verte, signe d’espérance ; une femme à qui est confié un fils, un fils à qui est confiée une mère. Ton baptême lors de la veillée pascale, ou le renouvellement de notre profession de foi baptismale vont-ils nous voir confiés à l’Eglise, notre Mère, parce que disciples bien aimés ? Et nous voir confier l’Eglise parce que, par notre baptême, nous sommes devenus fils, grâce à Celui qui s’est abaissé de Dieu chez les hommes, avant que les hommes ne l’élèvent sur la croix, et que le Père ne l’élève dans sa gloire ?

Abaissé, il l’a été, mis au tombeau. Mais au matin de Pâques, voici qu’il n’y a plus rien à voir. Juste une parole à croire.

C’est pour une parole que Marie Madeleine est faite intermédiaire à l’égard de Pierre et du disciple que Jésus aimait. Elle vient de voir que la pierre a été enlevée, ce qu’elle montre d’un geste ferme de la main, invitant à voir l’absence. Et Pierre de voir que les bandelettes sont là : c’est donc que le corps n’a pas été volé.

Quant au disciple que Jésus aimait, lui, « il vit et il crut » (Jn 20/9). Le tombeau est vide. Quelle explication possible ? Seules les paroles de Jésus, vers lesquelles il est nécessaire de revenir, permettront de découvrir le sens de ce vide. L’un comme l’autre « n’avaient pas encore compris l’Ecriture selon laquelle, (Jésus) devait être levé d’entre les morts » (Jn20/9)

Elevé. Le voici, par la croix, dans la gloire.  

Mais là, nous sommes obligés de nous dire que ce qu’il y a à voir est une œuvre d’artiste. Pour nous, c’est l’invitation à croire. Le Seigneur de gloire tient dans sa main gauche une petite croix à longue hampe, symbole de sa victoire sur la mort. Il est élevé entre deux anges prosternés, précédant deux autres anges qui agitent sur son passage des encensoirs. A cet instant nous ne pouvons que croire que Celui qui s’est abaissé a été élevé et entre dans la gloire de son Père.

Nous étions ce petit bonhomme présent dans l’arbre de la scène initiale : l’entrée de Jésus à Jérusalem. Notre désir de voir n’était-il que curiosité ? Notre désir de voir nous prédisposait-il à voir Jésus élevé jusque sur la croix ? Notre marche vers Pâques nous ouvre-t-elle à un désir de voir au-delà du voir, donc à croire que Celui qui s’est abaissé a été élevé jusque dans la gloire ? A toi de voir !

Pas de « U » possible ! Qu’une longue ligne ascendante, mais qui illustre l’abaissement du Fils et par la croix, au centre de cette ligne, l’ascension pour la gloire.

Rappelle-toi : dimanche dernier a été lu le récit de la guérison de l’aveugle né, dans l’évangile de Jean. (Jn 9/1-41). Tu n’as pas pu ne pas remarquer que l’évangéliste aime bien jouer, lui aussi, avec les différents sens du verbe « voir ».

Texte : Père Henri Imbert pour le diocèse de Meaux

Activités du pèlerinage diocésain à l’Ascension
29 avril

Activités du pèlerinage diocésain à l’Ascension

À l’arrivée du pèlerinage, huit Pavillons d’Espérance vous accueillent près du parvis de la cathédrale. Chacun d’eux incarne une action menée dans notre diocèse en faveur de celles et ceux que le pape François désignait comme les destinataires prioritaires de signes d’espérance : les victimes de guerre [8], la vie à naître [9], les détenus [10], les malades [11, les jeunes [12], les migrants [13], les personnes âgées [14],les pauvres [15].

Ces pavillons sont comme des oasis, où s’expose l’engagement concret de notre Église en marche. Ils donnent visage à l'Évangile vécu au quotidien, et nous appellent à poursuivre ensemble ce chemin de fraternité et de miséricorde. Nous invitons chaque Pèlerin à prendre le temps de s’intéresser à un ou plusieurs de ces pavillons selon la sensibilité de son cœur.

SOS Chrétiens d’Orient est née après l’occupation de Maaloula par les djihadistes, en Syrie, en septembre 2013. Sur leurs écrans, les Européens ont vu ce village, où l’on parle encore l’araméen, dévasté par les jihadistes du Front Al-Nosra. Benjamin Blanchard et Charles de Meyer, les fondateurs de SOS Chrétiens d’Orient, organisent aussitôt un convoi humanitaire pour venir en aide aux habitants. Depuis, en onze ans, SOS Chrétiens d’Orient s’est implanté en Syrie, Irak, Liban, Égypte, Jordanie, Pakistan, Arménie et Éthiopie, ainsi qu’en Ukraine en 2022 et 2023. Trois mille trois cents volontaires internationaux sont partis sur le terrain et plus de 2 000 projets ont été réalisés auprès de 400 000 bénéficiaires. Au-delà de l’aide matérielle que SOS Chrétiens d’Orient peut apporter, l’association a pour but de créer un lien entre les chrétiens d’Orient et d’Occident, redonner un espoir à ceux qui ont tout perdu et se faire leur porte-voix en France et en Europe.

Alliance Vita, association fondée fin 1993, au moment des premières lois bioéthiques, défend la dignité de toute vie humaine. L’association agit par des formations sur les enjeux bioéthiques et la mobilisation de son réseau, pour que la protection des personnes les plus fragiles soient au cœur des choix de la société. Forte de son réseau  national de plus de 1000 personnes (137 équipes) son action repose sur 3 missions :

•          Écouter les personnes éprouvées par la vie, avec ses services d’écoute SOS bébé, SOS fin de vie, Thadéo

•          Former aux enjeux bioéthiques : 80 000 personnes formées à l’Université de la Vie

•          Mobiliser en faveur de la solidarité envers les plus fragiles : sensibilisation des décideurs et du grand public

Alliance Vita est régulièrement auditionnée par le Sénat, l’Assemblée nationale, le CCNE, etc.

Les personnes détenues arrivantes ont la liberté de pratiquer le culte de leur choix. Les aumôniers catholiques (laïcs, diacres ou prêtres) sont envoyés en mission, en équipe, par leur évêque, à la rencontre des personnes qui en font la demande.

Les rencontres individuelles en cellule sont imprévisibles, respectueuses et discrètes : « chemin parcouru ensemble au pas de l’autre », lieux d’écoute, de partage, et de confiance mutuelle ; relation remplie d’amour, riche mais éphémère, car elle est appelée à s’interrompre au départ de la personne détenue ou de l’aumônier.

La messe rassemble ceux qui le demandent : temps d’approfondissement, de prière et de communion. Une fois par semaine, le partage biblique permet aussi des échanges sur nos souffrances, nos doutes et nos espoirs.

Les demandes de sacrements (baptême par exemple) sont une grande joie, partagée avec tous les intervenants extérieurs (laïcs, prêtres, évêques) dont la venue en prison est un cadeau pour tous.

La Pastorale de la Santé est un service d’Église composé de tous ceux qui répondent à l’attente des personnes vivant l’épreuve de la maladie, du handicap, du grand âge et de l’isolement, que ce soit à domicile, en maison de retraite, dans les établissements de santé et en EHPAD.

Les membres du Service Évangélique des Malades (SEM), de la Pastorale des Personnes Handicapées (PPH), des Aumôneries Hospitalières (AH), de l’Hospitalité de Meaux, et divers mouvements reconnus par l’Eglise, viennent rencontrer les personnes fragilisées, souffrantes, isolées, pour les accompagner, les écouter dans une proximité fraternelle et pastorale. Ils peuvent aussi leur proposer de prier avec elles, les accompagner à Lourdes, les mettre en lien avec un prêtre.

Par leur attention et leur écoute, ils sont présence du Christ et témoins de sa puissance de consolation et d’espérance, de l’enfant à naître à la personne en fin de vie.

Le Patro de la Source est un patronage catholique fondé en 2023 à Lagny-sur-Marne. Ouvert à tous, il accueille les jeunes de 7 à 17 ans les mercredis et pendant les vacances scolaires dans un esprit familial, chrétien et joyeux. Inspiré de la pédagogie de Don Bosco, Le Patro de la Source propose des activités variées : jeux, ateliers créatifs, sports, spectacles, temps spirituels, vie d’équipe et engagement.

Dans un monde marqué par l’individualisme et les écrans, Le Patro de la Source est une deuxième maison, où les jeunes vivent l’amitié réelle, la coopération et la joie de se retrouver.

Son ancrage paroissial en fait un lieu d’espérance, de ressourcement et d’éducation intégrale.

Porté par une équipe de bénévoles engagés et un directeur salarié, Le Patro de la Source incarne un projet missionnaire au service des familles, pour former de bons chrétiens et d’honnêtes citoyens.

La pastorale des migrants au sein de l'Église Catholique est un service centré sur l'accompagnement des personnes déplacées, dirigé par la Section Migrants et Réfugiés du Dicastère pour le service du développement humain intégral, supervisée par le pape François. En France, le Service National Mission et Migrations (SNMM) coordonne les actions des Délégués à la pastorale des migrants et des aumôneries catholiques de la migration. Le délégué, nommé par l’évêque, est responsable de la mise en œuvre de cette pastorale, en collaborant avec les paroisses et les acteurs de la société civile. Il joue également un rôle clé dans l’établissement de liens avec les différentes communautés migrantes. Les aumôneries catholiques de la migration offrent un accompagnement adapté à la dimension culturelle des migrants, souvent au sein de communautés ethniques ou linguistiques, afin de faciliter leur insertion dans l’Église locale.

Mouvement d’Action Catholique générale, le MCR est ouvert à tous les retraités, chrétiens ou non, qui souhaitent réfléchir et agir pour plus de justice et de fraternité. Fidèle au passé, ouvert à l’avenir, il est au cœur de la société et de l’Église aujourd’hui.

Le MCR propose, sans imposer, dans le respect de la liberté et de la conscience de chacun, un approfondissement spirituel permettant à tous de mieux vivre le moment présent et concevoir de nouvelles opportunités pour l’avenir

Acteurs d’espérance, les retraités sont actifs dans diverses associations, institutions et dans la vie familiale. Avec bienveillance et créativité, ils favorisent les liens entre générations et participent activement, à travers des actions concrètes, à la sauvegarde de la maison commune.

Accueil et écoute : accueil des personnes autour d’un café, écoute de leur difficulté, accompagnement dans leur démarche administrative. Chercher ensemble une solution durable pour surmonter les difficultés.

Apprentissage du français : accompagnement personnalisé selon les besoins de chacun.

Accompagnement à la scolarité : pour les enfants et les adolescents, soutien et accompagnement pour les apprentissages.

Plaidoyer : en 2024, mobilisation contre le mal logement et contre le projet de loi asile et migration.

Boutiques SOLID’R MODE , au nombre de 5, elles sont d’abord un lieu convivial et un lieu pour acquérir des vêtements à un prix solidaire.

Vacances : des familles partent en vacances, et des enfants en séjour organisés.

Ateliers créatifs : pour partager ses compétences, pour rencontrer et connaître des personnes autour d’activités ludiques.

Tables ouvertes : le repas est préparé ensemble, personnes accueillies et bénévoles.

Et d’autres propositions selon les talents des acteurs des équipes.

Trois jeux : le JUBILON! - le JUBIL'UP - le P'TIT JUBILON! créés par le services diocésains de Créteil et de Versailles. Il propose d’aider les joueurs à entrer dans la démarche de ce Jubilé* «Pèlerins d’espérance»*en passant par des étapes et en expérimentant comment être chacun porteurs d’espérance. Un espace dédié animé par le service diocésain de la catéchèse de Meaux.