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20 mars 2023

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[Regards sur la marche vers Pâques ] Abaissé – élevé

Cinquième semaine de Carême

Dommage, la lettre U est déjà utilisée pour désigner une chaine de magasins, essayons la, toutefois pour dire notre foi pascale : « ABAISSÉ – ÉLEVÉ».           

À toi qui dois attendre avec impatience ton baptême, durant la nuit de Pâques. À toi qui accompagnes depuis 1 an, 2 ans, 3 ans, celle ou celui ou ceux qui marchent vers les sacrements d’initiation, durant la nuit de Pâques. À toi qui te prépares à proclamer la foi en Jésus ressuscité, avec toute ta communauté paroissiale, au cœur de la nuit de Pâques, permets que chaque semaine, avant cette vigile pascale 2023, je vienne, à partir d’œuvres d’art : sculpture, peinture, vitraux, t’aider, moi aussi, à préparer cette profession de foi à venir, en Jésus, Christ, le Fils de Dieu.

P. Henri  IMBERT

5ème catéchèse. La veillée pascale approche, avec pour toi, le baptême, ou pour toi l’affirmation en communauté de ta foi baptismale.

5ème catéchèse, avec comme fil rouge la lettre « U », courbe plane, symétrique par rapport à un axe.

5ème catéchèse après, voici 2 semaines, la présentation du vitrail du bon samaritain de la Cathédrale de SENS : une ligne descendante : « un homme descendait de Jérusalem à Jéricho ». 4 épisodes : Jérusalem – une agression en pleine campagne – « homo » – 3 personnages : le blessé, le bon samaritain, l’hôtelier. Et proche de cette dernière scène, l’ange, assis sur le couvercle du tombeau vide et proposant aux femmes « soyez sans crainte. Je sais que vous cherchez le Crucifié, il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit ». (Mt 28/5-6. Evangile de la veillée pascale). ABAISSÉ – ÉLEVÉ.

5ème catéchèse après, la semaine dernière, cette longue ligne descendante, le vitrail de la Passion à la Cathédrale de CHARTRES : portement de croix – mise en croix – descente de croix – mise au tombeau. Mais, autour de cet abaissement, quelques scènes majeures de l’Ancien Testament : le bois ne fut pas lieu de mort pour celui qui le porte comme une sorte de croix : Sanson – la veuve de Sarepta – Isaac. Quant à Elisée, voici qu’il rendait souffle à l’enfant de la veuve, ce fils est levé et le prophète le rend à sa mère.

Aujourd’hui, 5ème catéchèse. Je te propose de prendre un peu de temps et de porter ton regard sur le vitrail de la rédemption, dans la Cathédrale de LAON.

Patience ! Il est possible, tu le sais, grâce au téléobjectif, de grossir chacune des scènes. Le vitrail commence tout en bas et va nous inviter à lever notre regard jusqu’à son sommet. Oui, contrairement aux 2 précédents, ici pas de ligne descendante, d’où pas de « U » possible, seule une lecture de bas en haut.

Déjà, arrêtons-nous sur ce qui est à la base de cette verrière : une bête de somme – des apôtres reconnaissables à leur auréole – une foule assemblée – un homme torse nu qui pose son vêtement sur le sol – des parents qui poussent en avant leur enfant fasciné par Jésus. Nous sommes à la porte d’une ville. C’est le jour des Rameaux. Nous assistons à l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, qui dans notre liturgie précède de 8 jours la fête de Pâques. Mais peut être qu’un détail t’a échappé ? Sais-tu que tu es là, toi, moi, dans ce vitrail ?

Tu y es comme Zachée (Luc 19/1-10) qui veut voir Jésus, ce Jésus dont il a entendu parler. Et lui, le chef publicain, de petite taille, monte dans un arbre. Il s’est élevé pour voir Celui qui doit passer par là. Toi aussi, tu es là, élevé dans l’arbre, juste au dessus de la tête de l’ânesse.

S’élever pour mieux voir Celui qui va être élevé sur la croix, Celui que le Père va élever dans la gloire, par la croix, afin qu’il retrouve la place qui est la sienne de toute éternité, ayant toutefois accepté d’être abaissé jusqu’à cette mort ignominieuse sur la croix.

Découvre ici les différentes scènes qui dévoilent la ligne directrice de cette élévation.

Voici ce que nous dit cette longue ligne verticale centrale de ce vitrail : 5 scènes pour décrire la passion, la mort, la résurrection et l’élévation du Fils de Dieu fait homme.

Entre l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem et le lavement des pieds « Jésus se lève de table … Je suis le maitre et Seigneur … si je vous ai lavé les pieds, vous devez vous aussi vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné » (Jn 13/1-16), voici le dernier repas de Jésus : la Cène, l’institution de l’Eucharistie, la première messe, rappelé, fêté, célébré le jeudi saint en soirée. Une longue table, nappée dressée, servie. Qui peut-on reconnaitre autour de cette table ?

Jésus bien sûr, portant un calice ; Pierre, certainement, le premier du groupe des apôtres, avec un regard interrogateur ; Jean qui a posé sa tête sur les genoux de son Seigneur (Jn 13/24-26). « En vérité je vous le déclare, l’un de vous va me livrer, qui mange avec moi » (Jn 13/21).

Jésus bien sûr, portant un calice ; Pierre, certainement, le premier du groupe des apôtres, avec un regard interrogateur ; Jean qui a posé sa tête sur les genoux de son Seigneur (Jn 13/24-26). « En vérité je vous le déclare, l’un de vous va me livrer, qui mange avec moi » (Jn 13/21). Il s’agit de Judas, le trésorier du groupe, déjà à l’écart, de l’autre côté de la table, seul. Il tient à la main une bourse derrière son dos, comme s’il voulait la cacher. Bien que petite, elle attire l’attention parce qu’elle vient mordre le cadre rouge du tableau. Elle contient les 30 pièces d’argent de la trahison. Qu’y a-t-il donc à voir ? Un calice « Ceci est mon sang, livré pour vous » ou la bourse, signe du prix de la livraison ? C’est plutôt, à la fois ET le calice ET la bourse. Voir le Christ qui se donne afin d’être pour toujours l’Eucharistie, signe de sa présence à la multitude, mais avec toujours le risque de nous voir le trahir et donc d’abaisser Celui que le Père va élever.

Entre la prière de Jésus au jardin des Oliviers, durant laquelle s’endormirent les disciples, et la condamnation par Pilate suivie de la flagellation par les soldats, voici l’arrestation de Jésus et le baiser de Judas.

Celui qui s’était déclaré : « Je suis la lumière du monde », évangile de dimanche dernier (Jn 9/5), c’est à la lumière de torches blafardes, de nuit, qu’il est arrêté. Scène de violence où l’on distingue épée et hache (Jn 18/3). Cherches-tu toujours à voir, au creux de ton arbre ? Ecoute ce que dit Jésus : «  qui cherchez-vous ? » (Jn 18/4) Oui, qui cherches-tu à voir ? 

À cet instant, comme il parlait encore, survient Judas qui livrait Jésus, son Maitre. « Il avait convenu avec eux d’un signal : celui à qui je donnerai un baiser, c’est lui, arrêtez-le » (Mc 14/44). « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’Homme ? » Luc 22/48) Le signe de l’amour comme signe de la trahison. Voici ce qu’il y a à voir à cet instant. « Qui cherchez-vous ? … C’est moi … » dit Jésus. Ce « c’est moi » équivaut à JE SUIS, le nom même de Dieu révélé à Moïse au buisson ardent. Dieu est à voir, ici, comme celui qui, de plus en plus, va être abaissé dans sa dignité d’homme, avant que le Père ne le relève d’entre les morts.

À l’instant, continuons à voir notre ligne ascendante de ce vitrail, comme l’illustration de l’abaissement du Fils de l’Homme. Entre le portement de croix avec la rencontre des femmes de Jérusalem et la mise au tombeau, voici Jésus mis en croix.

Que sommes-nous invités à voir ? Déjà la croix sur laquelle est pendu I.N.R.I. Cette croix est de couleur verte. Elle symbolise l’arbre de vie qui porte sur son tronc Jésus de Nazareth, le Roi des Juifs.   

À ce moment, s’il est à voir, c’est savoir voir avec le même regard que celui que porte Jésus sur ceux qui l’entourent : « voyant sa mère, et près d’elle le disciple que Jésus aimait, Jésus dit : « vois ici ton fils – vois ici ta mère » Cette mère est à voir avec ses deux mains croisées  sur sa poitrine ; lui comme tout courbé et portant le livre. Désir de voir comme Zachée dans son arbre, disions-nous, dans la scène de l’entrée de Jésus à Jérusalem ?  A cette heure nous ne nous attendions pas à voir ce que nous avons sous les yeux : une croix verte, signe d’espérance ; une femme à qui est confié un fils, un fils à qui est confiée une mère. Ton baptême lors de la veillée pascale, ou le renouvellement de notre profession de foi baptismale vont-ils nous voir confiés à l’Eglise, notre Mère, parce que disciples bien aimés ? Et nous voir confier l’Eglise parce que, par notre baptême, nous sommes devenus fils, grâce à Celui qui s’est abaissé de Dieu chez les hommes, avant que les hommes ne l’élèvent sur la croix, et que le Père ne l’élève dans sa gloire ?

Abaissé, il l’a été, mis au tombeau. Mais au matin de Pâques, voici qu’il n’y a plus rien à voir. Juste une parole à croire.

C’est pour une parole que Marie Madeleine est faite intermédiaire à l’égard de Pierre et du disciple que Jésus aimait. Elle vient de voir que la pierre a été enlevée, ce qu’elle montre d’un geste ferme de la main, invitant à voir l’absence. Et Pierre de voir que les bandelettes sont là : c’est donc que le corps n’a pas été volé.

Quant au disciple que Jésus aimait, lui, « il vit et il crut » (Jn 20/9). Le tombeau est vide. Quelle explication possible ? Seules les paroles de Jésus, vers lesquelles il est nécessaire de revenir, permettront de découvrir le sens de ce vide. L’un comme l’autre « n’avaient pas encore compris l’Ecriture selon laquelle, (Jésus) devait être levé d’entre les morts » (Jn20/9)

Elevé. Le voici, par la croix, dans la gloire.  

Mais là, nous sommes obligés de nous dire que ce qu’il y a à voir est une œuvre d’artiste. Pour nous, c’est l’invitation à croire. Le Seigneur de gloire tient dans sa main gauche une petite croix à longue hampe, symbole de sa victoire sur la mort. Il est élevé entre deux anges prosternés, précédant deux autres anges qui agitent sur son passage des encensoirs. A cet instant nous ne pouvons que croire que Celui qui s’est abaissé a été élevé et entre dans la gloire de son Père.

Nous étions ce petit bonhomme présent dans l’arbre de la scène initiale : l’entrée de Jésus à Jérusalem. Notre désir de voir n’était-il que curiosité ? Notre désir de voir nous prédisposait-il à voir Jésus élevé jusque sur la croix ? Notre marche vers Pâques nous ouvre-t-elle à un désir de voir au-delà du voir, donc à croire que Celui qui s’est abaissé a été élevé jusque dans la gloire ? A toi de voir !

Pas de « U » possible ! Qu’une longue ligne ascendante, mais qui illustre l’abaissement du Fils et par la croix, au centre de cette ligne, l’ascension pour la gloire.

Rappelle-toi : dimanche dernier a été lu le récit de la guérison de l’aveugle né, dans l’évangile de Jean. (Jn 9/1-41). Tu n’as pas pu ne pas remarquer que l’évangéliste aime bien jouer, lui aussi, avec les différents sens du verbe « voir ».

Texte : Père Henri Imbert pour le diocèse de Meaux

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29 novembre

[Formation] Parcours Wahou 2023

Le Service de Formation du diocèse vous propose le Parcours Wahou (la théologie du corps de saint Jean-Paul II).
8 séances de formation en ligne pour découvrir le beau projet de Dieu pour l'amour humain, pour l’homme et la femme.

Ces séances auront lieu les mardi ou jeudi soir (au choix), de 20h30 à 22h30 aux dates suivantes :

  • 3 ou 5 janvier : Introduction au parcours et à la Théologie du corps
  • 10 ou 12 janvier : Topo 1  Le plan de Dieu à l'origine
  • 17 ou 19 janvier : Topo 2  Les conséquences du péché sur la sexualité humaine
  • 24 ou 26 janvier : Topo 3  Le célibat consacré et la résurrection
  • 31 J ou 2 février : Topo 4  L'amour renouvelé par le sacrement
  • 7 ou 9 février : Topo 5  Le lien entre amour et vie
  • 14 ou 16 février : Synthèse et Questions
  • 7 ou 9 mars : Comment transmettre ce trésor ?

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Pour plus d'informations :
Laurent Challan Belval - parcourswahoumeaux@gmail.com

La célébration de l’appel décisif et inscription du nom
21 février

La célébration de l’appel décisif et inscription du nom

Cette célébration a lieu généralement le premier dimanche de Carême.

Cette nouvelle étape dans le parcours du catéchumène, marque un nouveau seuil. Elle est présidée par l’évêque, ce qui en indique l’importance et la dimension diocésaine : il agit au nom du Christ et de l’Église.

L’appel décisif ouvre un temps nouveau du cheminement des catéchumènes qui correspond avec le carême.
« C’est par la liturgie et la catéchèse de ce temps que le carême rénove la communauté des fidèles en même temps que les catéchumènes et les dispose à faire mémoire du mystère pascal. »

Source : catechese.catholique.fr

L’appel Décisif, qu’est-ce que c’est ?

Pendant cette célébration, le catéchumène est appelé officiellement par l'évêque à recevoir les sacrements de l’initiation chrétienne lors de la vigile pascale.

Quelques temps avant, le catéchumène a rédigé une lettre adressée à l'évêque afin d'exprimer librement sa volonté d'être baptisé, confirmé et de recevoir l'Eucharistie.

En s’appuyant sur le témoignage de l’accompagnateur et de la lettre de demande du catéchumène, l’évêque appelle par leur nom les catéchumènes pour qu’ils répondent de leur volonté de devenir chrétien.
Puisqu’ils ont été jugés aptes et qu’ils sont décidés à marcher vers les sacrements de l’Initiation chrétienne, les catéchumènes portent désormais le nom d'"appelés" ou " d’élus".

Cette célébration est diocésaine. Elle rassemble les catéchumènes, leurs accompagnateurs, leurs parrains et marraines qui auront à donner leur témoignage en faveur de leur filleul(e), devant toute l’assemblée des fidèles autour de l’évêque et des prêtres venus des diverses paroisses du diocèse.

La place des parrains et des marraines est importante dans cette célébration : pour la première fois, ils exercent publiquement et officiellement leur fonction : ils sont mentionnés en début de célébration, et l'évêque s'adresse à eux. Ils s'avancent avec les catéchumènes, ils leur rendent témoignage devant l'assemblée et si cela est nécessaire, ils les aident à inscrire leur nom dans le registre diocésain.

Comment se déroule la célébration de l’appel décisif ?

Pour ceux qui n'ont jamais vécu une célébration de l'appel décisif, elle est découpée en plusieurs temps :

  1. Temps de l'accueil et de l'ouverture de la célébration
  2. Liturgie de la Parole
  • Première lecture : Lecture du livre de la Genèse (Gn 2, 7-9 ; 3, 1-7a)
  • Psaume : Psaume 50 (51)
  • Deuxième lecture : Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (Rm 5, 12-19)
  • Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 4, 1-11)
  • Homélie donnée par l'évêque.
  • Rite de l'appel décisif

A chaque fois, le rite de l'appel décisif est un temps vécu de manière très forte par les catéchumènes.

LEXIQUE

Mercredi des Cendres

Jeudi Saint

Baptême

Catéchumène

Sacrement

Vigile pascale

Évêque

Appel décisif

Scrutin

Semaine sainte

  • Appel nominal

Le délégué diocésain au catéchuménat présente à l'évêque ceux qui vont être appelés.
L'évêque : "Que chacun réponde à l'appel de son nom en se levant."

Chaque catéchumène est appelé par l'évêque. A l'appel de son prénom, chaque catéchumène se lève et reste debout.

  • Interrogation et réponse des parrains et marraines.

L'évêque s'adresse au parrains et marraines.

"Chers parrains, chères marraines, vous avez été choisis par ces catéchumènes pour les entourer et être de fervents témoins de la foi par vos paroles et votre exemple. Ils ont déjà longuement écouté la parole du Christ et se sont efforcés de vivre selon ses commandements. Les responsables du catéchuménat ont attesté qu'ils pouvaient être appelés aux sacrements.  Maintenant, je vous demande d'exprimer votre avis devant nous tous.  Devant Dieu, pensez-vous que ces candidats peuvent être admis aux sacrements de l'initiation chrétienne ?"

Les parrains et marraines répondent ensemble : "Oui, nous le pensons".

  • Interrogation et réponse des candidats

L'évêque s'adresse aux catéchumènes.

" Maintenant, chers catéchumènes, je m'adresse à vous. Vos parrains et marraines, vos accompagnateurs ont donné sur vous un bon témoignage. C'est pourquoi l’Église, au nom du Christ, vous appelle aux sacrements de Pâques. Il vous revient donc, à vous qui avez entendu depuis longtemps la voix du Christ, de répondre devant l’Église, en exprimant votre désir.

Voulez-vous être initiés par les sacrements du Christ : le baptême, la confirmation et l'eucharistie ? "

Les catéchumènes répondent ensemble :

" Oui, je le veux "

  • Dialogue avec l'évêque - Inscription du nom
  • Les appelés, avec leurs parrains et marraines s'avancent vers l'évêque : c'est le temps de dialogue personnel avec l'évêque
  • Puis chaque appelé inscrit son nom, son prénom, et signe le registre diocésain.
  • Admission (l'évêque proclame que les catéchumènes sont appelés)
  • Bénédiction finale et envoi

Tous ces appelés sont confiés à la prière de l’Église. Et, le diocèse de Meaux, notamment, a décidé de les confier en particulier à la prière des communautés religieuses monastiques.  Un(e) ou plusieurs représentant(e)s de ces communautés sont présent(e)s à la cathédrale-basilique Saint-Étienne de Meaux. Pendant la célébration, l'évêque leur remet la liste des appelés en les confiant à leur prière.

Les appelés se sentent soutenus dans leur marche vers Pâques et il est important pour eux de sentir que l’Église toute entière les accompagne.

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