Actualité

21 juillet 2025

Partager

À Chelles, la charpente de la future église-sanctuaire Sainte-Bathilde s’élève.

Chelles, le 21 juillet 2025

À Chelles, la charpente de la future église-sanctuaire Sainte-Bathilde s’élève : une étape spectaculaire qui marque l’édification d’une réalisation missionnaire.

Ce lundi 21 juillet, sur le chantier de la future église Sainte-Bathilde, la grue a levé les premières poutres de la charpente en bois. Ce moment spectaculaire, à la fois technique et spirituel, qui concrétise l’élévation d’un édifice appelé à devenir un lieu de prière, de rassemblement et de mission au cœur de la ville. L’opération a été assurée par Eiffage construction Seine et Marne, et s’est déroulée en présence de monseigneur Jean-Yves Nahmias, évêque de Meaux.

Un geste d’élévation, un signe d’espérance

La pose de la charpente représente bien plus qu’une étape technique : elle incarne la vocation spirituelle du lieu. Comme une arche qui s’élève vers le ciel, elle couvre déjà symboliquement tous ceux qui viendront s’y abriter. Elle s’enracine dans l’héritage de sainte Bathilde, reine et sainte du VIIe siècle, qui fit de Chelles un haut lieu de charité, de liberté et de prière. Culminant à 18 m, et composée de bois français, la charpente symbolise l’ossature invisible qui unit les hommes dans l’unité. Après la charpente, place désormais à la dernière phase du gros œuvre avant l’aménagement intérieur pour une ouverture au culte et une bénédiction solennelle prévues au printemps prochain.

Une réponse aux besoins d’une communauté en plein essor

Édifiée place Cala à Chelles, l’église Sainte-Bathilde répond à une attente forte d’un territoire marqué par une dynamique démographique et spirituelle. Depuis le lancement des travaux en janvier 2025, ce chantier rassemble les acteurs d’une communauté engagée : près de 70 % du budget ont déjà été réunis par la générosité des fidèles et des partenaires du diocèse.

Cette nouvelle église, dont la capacité d’accueil s’élève à 700 personnes, permettra de mieux répondre aux besoins d’une population croissante, de tous les âges et en provenance de tous les horizons. « C’est un lieu d’Église pleinement ouvert sur la ville, au service de la fraternité, de la transmission et de la prière », souligne Mgr Jean-Yves Nahmias, évêque de Meaux.

Cap sur la mission

En cette année du jubilé de l’Espérance, le diocèse de Meaux poursuit son élan missionnaire, comme en témoignent les 660 baptêmes d’adultes à Pâques, le succès du jubilé diocésain de l’Ascension et la joie des quatre ordinations en juin. Fait rare, un autre chantier d’église est en cours simultanément dans le diocèse : Saint-Colomban de Serris, au Val d’Europe, dont l’ouverture est prévue à la fin de l’année prochaine.

« Nous bâtissons pour aujourd’hui, mais surtout pour demain. Cette construction dit notre dynamisme missionnaire et pastoral en direction des périphéries chères au pape François, et dans l’unité voulue par son successeur » rappelle Mgr Nahmias, évêque de Meaux.

« Le centre paroissial Sainte-Bathilde de Chelles est un projet rare et unique, qui veut proposer une manière singulière de vivre une rencontre avec la foi, à travers la conception sur-mesure d’un véritable lieu de Vie » souligne Baptiste Veyrat-Charvillon, architecte de l’église-sanctuaire et du pôle paroissial Sainte-Bathilde.

Album photos : https://flic.kr/s/aHBqjChWep

Autres

Articles

Rencontre avec Marie-Anne, bénévole d’aumônerie de prison dans le diocèse
14 juin

Rencontre avec Marie-Anne, bénévole d’aumônerie de prison dans le diocèse

Photo des bénévoles de l'aumônerie de la prison du pôle de Meaux avec Marie-Anne.

Comment as-tu eu l'idée de t'engager dans l’aumônerie de prison ?

Lorsque j’étais au collège, j’ai fait partie du Service Missionnaire des Jeunes (SMJ). Notre devise était : « Soyons proche de ceux qui sont loin sans être loin de ceux qui sont proches ». Dans ce cadre, de nombreux intervenants venaient témoigner sur divers sujets ou présenter des pays avec leurs contextes économiques et culturels. C’est lors d’une de ces interventions que des aumôniers de prison sont venus partager leurs expériences. À ce moment-là, je me suis dit que, lorsque je serai plus mûre, j’aimerais faire la même chose. Plus tard, lors d’une rencontre avec l’évêque de Meaux, j’ai eu un déclic. Il nous a invités, en tant que chrétiens, à nous engager soit au niveau du Centre Communal d’Action Sociale de notre commune, soit dans un centre pénitentiaire. J’ai ressenti un appel précis à ce moment-là, et je suis allée voir l’aumônier titulaire du centre de détention près de chez moi pour proposer ma candidature.

À quoi sert l’aumônerie en prison ?

Le principe de laïcité implique que l’administration pénitentiaire n’intervienne pas dans la vie cultuelle des détenus. Cependant, elle est tenue d’organiser l’accès au culte, car les personnes placées sous sa responsabilité ne peuvent exercer leur liberté religieuse en dehors de la détention. L’aumônerie de prison répond à ce besoin.

L’équipe d’aumônerie est composée d’un aumônier titulaire et bénévole, d’auxiliaires bénévoles, ainsi que d’accompagnants occasionnels (« les invités du dimanche », musiciens et animateurs). L’aumônier agréé consacre une partie de son temps à :

  • Accompagner spirituellement les détenus lorsqu’ils le demandent ;
  • Célébrer des offices religieux et organiser des rencontres bibliques ;
  • Organiser les célébrations des fêtes religieuses.

Peux-tu partager une expérience qui t’as particulièrement marquée ?

En tant qu’auxiliaire bénévole d’aumônerie, je participe aux rencontres bibliques du samedi et à la messe du dimanche. À chaque rencontre, les échanges sont très riches, et j’apprends beaucoup de mes frères en prison. Ce qui me marque particulièrement, c’est le silence complet et le recueillement de nos frères incarcérés durant la prière après l’eucharistie.

As-tu un conseil à donner à une personne qui s’intéresserait à la fonction d’aumônier de prison ?

On ne va pas seul en prison ; on y va en équipe d’aumônerie unie où chaque membre est différent. Dieu nous précède, et nous sommes simplement des vecteurs d’écoute et de partage de la bonne nouvelle de Jésus-Christ.

Projet de loi sur la fin de vie
11 avril

Projet de loi sur la fin de vie

Mise en place par la CEF d’un porte-parolat dédié de quatre évêques

Ce mercredi 10 avril a été présenté en Conseil des ministres le projet de loi du Gouvernement sur la fin de vie, qui ouvrirait la voie, pour la première fois en France, à une possible légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie.

13 décembre

Laudato Si’ : Des actions en faveur de l’environnement et du lien social au pôle missionnaire de Saint-Fargeau-Ponthierry

Depuis près d’un an, le groupe Laudato’si & Fratelli Tutti propose au sein du pôle missionnaire de St Fargeau-Ponthierry des activités autour de la préservation et de la compréhension de notre environnement tout en favorisant le partage et les relations fraternelles. Le groupe inscrit son action dans la mise en pratique des messages des encycliques du Pape François à savoir, la découverte de la beauté de la création et la "préservation de la maison commune" exprimée dans Laudato' si et d'autre part l'attention fraternelle portée à l'autre, l'écoute, l'aide et le service adressés à ceux qui n'osent plus crier leur douleur ou leur solitude mais ont tant à nous dire sur le vivre ensemble comme spécifié dans Fratelli Tutti. Il s'agit de stimuler les échanges entre frères et sœurs du pôle puis "d'aller vers les périphéries" pour vivre notre foi en communion avec "toutes les brebis du troupeau", en harmonie avec la maison commune.

Concrètement, les ateliers animés par les membres du groupe Laudato Si' & Fratelli Tutti commencent par une prière sur la création. L’année dernière, nous avons organisé des ateliers éco-responsables sur la fabrication de produits ménagers écologiques et de cosmétiques naturels. Ces ateliers informent et sensibilisent sur la réduction des déchets d'emballage ainsi que la simplicité, l'efficacité, mais aussi les bienfaits sur la nature et la santé des produits écologiques et naturels comparativement aux équivalents industriels. Une visite de centrale électrique photovoltaïque a été organisée à Gien (45). Elle a permis de mesurer le bénéfice écologique de la production d'électricité verte s'inscrivant dans le triptyque Eviter-Réduire-Compenser les impacts environnementaux de l'installation. Des cours théoriques et pratiques de tailles ou de greffes d’arbres fruitiers ont permis aux nombreux participants d'acquérir un savoir-faire utile et de comprendre le cycle végétatif de ces arbres dans le but d'améliorer leur fructification et leur équilibre biologique.

Cette année, nous poursuivons la démarche avec un programme d’activités réparties sur l’année liturgique qui reprend les sujets précédents en intégrant des nouveautés notamment des cours d’initiation à l'informatique. L’objectif de ces cours vise la maîtrise d’un outil qui peut servir à rompre l’isolement de certaines personnes. Nouveauté aussi, pour chaque temps fort du calendrier liturgique, une récollection est programmée sur un thème différent.

L'art sacré, le patrimoine historiquement riche des 9 clochers du pôle et l’accessibilité des églises.

Il s'agit de faire découvrir à tous le patrimoine architectural et artistique religieux du pôle dans le cadre de la journée du patrimoine ou de concerts de musique sacrée. C'est notamment une occasion pour des fidèles en périphérie de l'église d'être interpellés dans leur chemin de foi et d'échanger fraternellement leurs vécus et leurs perceptions sur ces sujets.

Prochaine date à retenir : le 16 décembre à l'église de Boissise-la-Bertrand, de 14 h 00 à 16 h 30, récollection sur le thème : "Servir Dieu ou se servir de Dieu"

Pour toute information contacter le Frère Clément sur l'adresse : ngologoe@gmail.com