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17 septembre 2024

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Fin du gros œuvre pour la construction de l’Institution Saint-Colomban

Serris, le 13 septembre 2024 – Vendredi dernier, l’entreprise Eiffage, en charge de la construction de l’Institution Saint-Colomban, a célébré la fin des travaux du gros œuvre au cours d’un événement convivial marqué par la tradition du « gigot bitume ».

Cette étape symbolique consiste à poser un drapeau sur la charpente achevée, un geste signifiant à la fois les adieux aux compagnons ayant réalisé le gros œuvre et l’accueil des artisans qui entament désormais le second œuvre. Ce moment a réuni les évêques, les représentants de l’enseignement catholique, les soutiens, mécènes et partenaires, venus partager un repas festif autour du traditionnel gigot, marquant ainsi l’aboutissement de cette première phase de construction.

Le chantier avance à bon rythme, avec l’objectif de finaliser les travaux pour le printemps 2025. L’institution, une école privée sous contrat, devrait ainsi être prête à accueillir ses premiers élèves dès la rentrée de septembre 2025.

Cette nouvelle institution promet de devenir un lieu d’éducation et d’épanouissement pour de nombreuses générations à venir, grâce à l’implication et au soutien de tous les partenaires et acteurs impliqués.

Lien vers l’album : https://flic.kr/s/aHBqjBHKHu

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[Laudato Si’ en action] La jeune génération prend racine dans les profondeurs de la terre par l’éducation
9 mai

[Laudato Si’ en action] La jeune génération prend racine dans les profondeurs de la terre par l’éducation

Le projet EssenCiel 77 est porté par des chefs d’établissements de Seine-et-Marne, et la direction diocésaine. Une démarche synodale, en quelque sorte !

EssenCiel 77, un projet éducatif initié par la Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique de Seine-et-Marne. Ce projet orienté vers la sauvegarde de la création est stimulant pour tous !

Le projet EssenCiel 77 est porté par des chefs d’établissements de Seine-et-Marne, et la direction diocésaine. Une démarche synodale, en quelque sorte ! Il est simple : Prendre soin de soi, prendre soin des autres, prendre soin de la création !

Notre relation personnelle à Dieu nourrit ces trois dimensions et se nourrit elle-même du « prendre soin ».
L’objectif est d’une part d’apprendre aux jeunes à prendre soin de la maison commune et à développer leur sens de l’engagement par l’écologie intégrale, d’autre part d’encourager les établissements à devenir eco-responsables. Les 12 chefs d’établissement pilotes du projet se sont appuyés sur les deux encycliques de François, Fratelli Tutti et Laudato Si, en cherchant à les décliner dans leurs établissements respectifs.

EssenCiel 77, c’est donc un projet éducatif, parfaitement illustré par le logo qui vient juste d’être créé.

Les enfants et les jeunes prennent racine dans les profondeurs de la terre par l’éducation.
C’est la voie pour grandir, fleurir et donner de beaux fruits !
Dans cette œuvre de croissance, l’Esprit-Saint est présent, se répand et envoie en mission. Et l’objectif, c’est le Ciel !

Le projet a vraiment pris son envol en septembre 2020. Les trente-trois établissements scolaires de l’enseignement catholique du diocèse ont pris différentes initiatives, dans le but de sensibiliser les jeunes à la sauvegarde de la maison commune :

  • journée des talents,
  • herbier numérique,
  • découverte de la biodiversité,
  • formation au compostage,
  • lutte contre le gaspillage alimentaire,
  • opération « range ta chambre » (qui a permis de récolter une tonne de jouets !),
  • plantation d’arbres,
  • installation de nichoirs,
  • opération zéro déchet,
  • boîtes à sourire pour les personnes en précarité,
  • collecte de bouchons,
  • création de potagers, et même l’entrée dans la démarche « Église Verte » !

Les enfants et les jeunes sont généralement sensibilisés au soin de la maison commune ! Il s’agit de leur présent et de leur avenir, et ils en sont bien conscients. Ainsi la réflexion d’un enfant à son père :

«  Mais dans quel état vous nous laissez la planète !  ».

Alors oui, on se retrousse les manches tous ensemble ! Car l’un des bénéfices de ce projet, c’est qu’il concerne tous les jeunes et adultes de nos établissements : élèves, prof de gym ou de chimie, personnel de restauration, direction, personnel administratif ou d’entretien, vie scolaire, enseignants… Cela peut susciter une véritable dynamique au sein des établissements. Et bien sûr, les différents acteurs de la pastorale prennent part à l’œuvre commune : conférence, journée de ressourcement spirituel, programme d’année autour des trois piliers, chemin de Carême où chacun est invité à relever un défi. De quoi motiver les élèves ! S’il en était besoin…


L’équipe de veille Laudato Si,


avec la participation d’Agnès Kaelblen, adjointe 1er et 2e degré, et de Marie-Laure Gordien, vierge consacrée du diocèse et adjointe diocésaine en pastorale scolaire.
Blog : https://padlet.com/laudatosi77/Bookmarks
Mail : laudatosi@catho77.fr

Pose de la première pierre de l’église-sanctuaire Sainte-Bathilde 2025
17 décembre

Pose de la première pierre de l’église-sanctuaire Sainte-Bathilde 2025

Une cérémonie de la pose des premières pierres de l’église-sanctuaire Sainte-Bathilde aura lieu le dimanche 26 janvier 2025 à 9h30 en présence de Monseigneur Celestino Migliore, Nonce apostolique.

Cet événement important marque une nouvelle étape dans les travaux de construction de la future église-sanctuaire Sainte-Bathilde, un lieu de culte et de prière qui sera dédié à la mémoire de sainte Bathilde, reine de France au VIIe siècle.

La cérémonie sera présidée par Mgr Jean-Yves Nahmias, évêque de Meaux et le Père Hubert Louvet, curé du pôle missionnaire de Chelles. Elle sera suivie de la messe à 11h15 à l’Institution Gasnier-Guy Sainte-Bathilde au 28 rue du Tir à à Chelles.

La communauté chrétienne de Chelles est invitée à participer à cet événement pour célébrer ce moment de grâce.

L'église-sanctuaire Sainte-Bathilde est un bâtiment moderne et innovant, qui répond aux besoins de la communauté chrétienne de Chelles.

9h30 : accueil et pose des premières pierres, provenant de l’ancienne abbaye royale de Chelles pour l’église-sanctuaire Sainte-Bathilde

Place Cala – accès par l’avenue de la Résistance à Chelles ou par le parc du Souvenir Émile Fouchard

11h15 : messe à l’Institution Gasnier-Guy Sainte-Bathilde

28 rue du Tir à Chelles

12h30 : Déjeuner partagé

[Regards sur la marche vers Pâques ] Abaissé – élevé
21 février

[Regards sur la marche vers Pâques ] Abaissé – élevé

Aujourd’hui, 22 février 2023, mercredi des Cendres. Entrée en carême.

Dommage, la lettre U est déjà utilisée pour désigner une chaine de magasins, essayons la, toutefois pour dire « ABAISSÉ – ÉLEVÉ».

À toi qui dois attendre avec impatience ton baptême, durant la nuit de Pâques.
À toi qui accompagnes depuis 1 an, 2 ans, 3 ans, celle ou celui ou ceux qui marchent vers les sacrements d’initiation, durant la nuit de Pâques.
À toi qui te prépares à proclamer la foi en Jésus ressuscité, avec toute ta communauté paroissiale, au cœur de la nuit de Pâques, permets que chaque semaine, avant cette vigile pascale 2023, je vienne, à partir d’œuvres d’art : sculpture, peinture, vitraux, t’aider, moi aussi, à préparer cette profession de foi à venir, en Jésus, Christ, le Fils de Dieu. Nos ainés ont su traduire, par l’image, située dans le temps et l’espace, ce qui est le cœur même de la foi de l’Église que nous sommes, ensemble.

Je n’ai pas de compétence particulière pour t’offrir cette proposition, mais celle qui m’a demandé ce petit travail, dans le cadre de ce courrier diocésain, et durant le carême, sait que « l’image » me passionne, surtout quand elle est au service de notre parole de foi.

P. Henri  IMBERT

Par l’évangile de ce jour, le Seigneur nous appelle à réorienter notre vie, afin de devenir des « justes ». Ce qui pourrait se traduire comme un appel à la conversion afin de nous ajuster à Dieu, et à Jésus Christ, Celui que le centurion qui aura procédé à son exécution, reconnaitra pour être « juste ». (Luc 23/47).

Aussi, pour ce projet, Jésus nous donne 3 conseils : l’aumône, la prière, le jeûne.

Nous tourner vers l’autre : l’aumône ; nous tourner vers Dieu : la prière, porter un regard sur nous-mêmes : le jeûne. Avec toujours la prière au centre de toute démarche de conversion.

« Toi, quand tu fais l’aumône … » Faisant le tour de l’église de Kintzheim (dans le Bas Rhin), j’ai découvert sur le mur de la sacristie cette peinture, naïve, qui évoque ce que l’on appelle les « œuvres de miséricorde »

Ici elles sont 6, évoquées en image : ensevelir les morts – visiter les prisonniers - nourrir ceux qui ont faim – visiter les malades – donner à boire à ceux qui ont soif – accueillir les hôtes.

Pour découvrir l’origine de ces œuvres de miséricorde, sûrement que le mieux c’est de relire l’évangile de Matthieu dans son chapitre 25/31-47 : c’est la parabole finale de l’évangile de Matthieu, celle du Jugement Dernier : « Il viendra dans sa gloire, … il régnera sur son trône de gloire, … il séparera les hommes, les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres … »

« 6 ». Mais l’une de celles qui est peinte sur ce mur n’est pas dans la liste que nous offre Matthieu. Sur le mur, nous est proposée « d’ensevelir les morts ».

Dans la parabole de Matthieu, nous sommes invités à «vêtir ceux qui sont nus ». Pourquoi l’une ou l’autre manque-t-elle ? Je ne sais pas répondre à cet instant. Ce que je sais c’est l’importance du chiffre 7 dans la culture biblique : les 7 sacrements, les 7 jours de la semaine, les 7 dons du Saint Esprit. Et il est vrai que la liste des œuvres de miséricorde comprend bien 7, incluses « vêtir » et « l’ensevelissement des morts » rajouté par l’Église au XIIIème siècle. Il nous faut alors conjuguer les 2, et Matthieu et cette fresque, pour parvenir au chiffre 7. Ensevelir les morts est un service qu’accomplit Tobit, histoire que nous rapporte l’Ancien Testament au chapitre 12, verset 13 de ce livre. Et le Pape François, en novembre 2016, nous offrit une catéchèse sur les œuvres de miséricorde, avec une dimension christologique : « cette œuvre peut nous faire penser à Joseph d’Arimathie, qui, le soir qui suit la mort de Jésus sur la croix, vient réclamer son corps afin de lui offrir un tombeau » (Mt 27/57-60)

Aujourd’hui, c’est là un service qui est pris en charge par les communes ou des sociétés souvent privées, mais à l’invitation de François, nous pouvons partager notre espérance en la résurrection, et accompagner ceux qui confient leur défunt à la miséricorde de Dieu. De même, aujourd’hui, la visite aux prisonniers est extrêmement réglementée, mais rien ne nous empêche d’être à l’écoute, et de témoigner notre amitié, à celles et ceux qui éprouvent l’enfermement d’un être qui leur reste cher, même si la société a cru bon de mettre cette personne en retrait.

Au début de l’Église, vers les 3e – 4e siècles, d’abord il était demandé au catéchumène de convertir sa vie en vue d’avoir un comportement conforme à l’évangile. Et c’est seulement à partir de cette conversion constatée que la décision était prise d’admettre au baptême le candidat.

Le carême devenait alors le temps de l’ultime conversion. Je te souhaite, au regard de ces 6 scènes, d’avancer vers la fête de Pâques, accomplissant, seul ou dans le cadre d’institutions spécialisées, telle ou telle de ces œuvres de miséricorde, signe d’une véritable conversion en vue de ton baptême.

Texte : Père Henri Imbert pour le diocèse de Meaux