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17 septembre 2024

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Fin du gros œuvre pour la construction de l’Institution Saint-Colomban

Serris, le 13 septembre 2024 – Vendredi dernier, l’entreprise Eiffage, en charge de la construction de l’Institution Saint-Colomban, a célébré la fin des travaux du gros œuvre au cours d’un événement convivial marqué par la tradition du « gigot bitume ».

Cette étape symbolique consiste à poser un drapeau sur la charpente achevée, un geste signifiant à la fois les adieux aux compagnons ayant réalisé le gros œuvre et l’accueil des artisans qui entament désormais le second œuvre. Ce moment a réuni les évêques, les représentants de l’enseignement catholique, les soutiens, mécènes et partenaires, venus partager un repas festif autour du traditionnel gigot, marquant ainsi l’aboutissement de cette première phase de construction.

Le chantier avance à bon rythme, avec l’objectif de finaliser les travaux pour le printemps 2025. L’institution, une école privée sous contrat, devrait ainsi être prête à accueillir ses premiers élèves dès la rentrée de septembre 2025.

Cette nouvelle institution promet de devenir un lieu d’éducation et d’épanouissement pour de nombreuses générations à venir, grâce à l’implication et au soutien de tous les partenaires et acteurs impliqués.

Lien vers l’album : https://flic.kr/s/aHBqjBHKHu

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Messe d’action de grâce et d’intercession le vendredi 6 janvier en mémoire du pape Benoît XVI
31 décembre

Messe d’action de grâce et d’intercession le vendredi 6 janvier en mémoire du pape Benoît XVI

Le pape Benoît XVI est mort samedi 31 décembre 2022 à 9h34 au Vatican.

Le diocèse de Meaux rend grâce pour le don de sa vie à la suite du Christ et appelle les fidèles à intercéder pour lui.

Mgr Jean-Yves Nahmias, évêque de Meaux, célèbrera une messe d’action de grâce et d’intercession le vendredi 6 janvier à 12h15 à la cathédrale à Meaux. Tous ceux qui le peuvent sont invités à s’y associer par la présence ou la prière.

[Laudato Si’ en action]  La création au service de la liturgie : l’art floral
15 novembre

[Laudato Si’ en action] La création au service de la liturgie : l’art floral

A l’occasion de ses 50 ans, l’Association du Bois Fleuri à Avon organisait des ateliers de sensibilisation à l’écologie intégrale promue par Laudato si, l’Encyclique du pape François (2015). J’ai participé à l’un d’eux, celui d’art floral ; et quelle belle surprise de découvrir le travail de profondeur de foi et de partage gratuit que réalise une équipe, qui fleurit les différentes églises de la paroisse.  Et cela depuis plus de vingt ans !

Disciple de Denise Rolland, pionnière de l’art floral liturgique, et de Frère Didier, moine de l’abbaye de Tamié, Edwige a été formée en art floral occidental et en ikébana (art japonais emblématique de la sobriété au service de la beauté et de la vie). Elle fait entrer la nature dans la liturgie depuis 30 ans. Le Père Olivier de Vasselot, en 2002, l’avait incitée à mettre ses talents au service des églises d’Avon. Ce dimanche 25 septembre, elle nous a donné d’assister en direct à la

confection d’un bouquet en lien avec l’Evangile du jour : le pauvre Lazare et le riche (Lc 16, 19-31).

Comment avec les éléments à disposition, ouvrir des espaces d’interprétation complémentaires pour recevoir la Parole de Dieu qui s’incarne dans la messe ? Et cela sans gaspiller ni forcer la nature par une prédation volontaire, quand bien même elle serait motivée par le souhait d’une esthétique particulière.

Que l’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit pas de simplement décorer un lieu, ni d’illustrer un extrait d’Evangile ; l’enjeu est bien plus profond : faire entrer dans le mystère du Christ est probablement un des plus beaux cadeaux de charité que l’on puisse faire à autrui, en particulier à tous ceux qui mettent les pieds dans une église.

Les règles de cette ascèse qui est un accueillir, un recevoir et un don en même temps sont assez simples mais demandent une exigence de présence au monde, à la nature et au prochain qui induit de prendre le temps, de lire à l’avance les textes, de s’en laisser pétrir, et de les laisser résonner au regard de ce que la vie met sur nos pas au quotidien.

Ainsi Edwige nous témoigne de l’expérience qui fut la sienne cette semaine, alors qu’elle pense à la confection de son bouquet qui fera écho à la lecture du dimanche : la parabole du riche enfermé dans son indifférence luxueuse et du pauvre Lazare qui vit dans la misère au pied de son portail : elle a l’intuition qu’il faut rendre visible dans le bouquet une des clés de cette parabole : le maintien de la relation entre les mondes dans lesquels nous pouvons vivre et qui deviennent infranchissables, pas seulement dans l’au-delà, mais dès à présent. Un vieux cep de vigne – Jésus ne s’est-il pas comparé lui-même à un cep ? – tout tortueux mais offrant des directions comme symboles à déployer, ce cep - - qui est lui-même un cadeau reçu d’une religieuse - va servir de structure à la composition. Des branchages fleuris et cueillis dans le jardin du Bois fleuri vont devoir être orientés selon leur sens d’exposition dans la nature (feuille vers le haut, ou tige plutôt horizontale) et piqués dans un beau vase plat lové dans un des bras du cep. Des fruits tentants et mûrs à craquer disposés devant du côté de la branche qui va vers le bas rappellent l’avidité et la compulsion à la consommation dont le riche est victime malgré lui. Un reliquat de douille d’obus de la guerre servira de vase pour y disposer des branches légères, nombreuses qui ouvrent vers le ciel la perspective du pauvre. Au cœur de cette explosion de lumière florale, un principe trinitaire vient justifier la disposition de deux branches fleuries de zinnias (elles aussi tordues pour éviter les fleurs achetées qui ne disent plus grand-chose de la Création naturelle). En fait, il y a quatre fleurs jaunes ; alors l’une d’elle est placée plus bas car le pauvre Lazare est comme rendu visible au cœur de la Trinité.

La couleur des végétaux n’est pas non plus un hasard, puisque dans le cadre liturgique, il est essentiel et porteur de sens de s’accorder, non seulement avec le lieu et ses contraintes (taille, lumière, vitraux, ornements de l’autel) mais aussi avec les couleurs du temps liturgiques en cours (vert pour le temps ordinaire, violet pour les temps pénitentiels de l’Avent et du Carême, etc).

Cet art au service de la liturgie ouvre le regard, rend plus attentif et prédispose l’âme à recevoir, à accueillir la Parole et le Pain comme dons. N’est-ce pas là le sens fondamental de l’Eucharistie ?

               Marianna, pour les paroissiennes artistes d'Avon

 « Si nous nous approchons de la nature et de l’environnement sans cette ouverture à l’étonnement et à l’émerveillement, si nous ne parlons plus le langage de la fraternité et de la beauté dans notre relation avec le monde, nos attitudes seront celles du dominateur, du consommateur ou du pur exploiteur de ressources, incapable de fixer des limites à ses intérêts immédiats. En revanche, si nous nous sentons intimement unis à tout ce qui existe, la sobriété et le souci de protection jailliront spontanément. » (Laudato Si, §11 – texte qui a inspiré Edwige dans son engagement)

laudatosi@catho77.fr

Message de Monseigneur Nahmias pour le dimanche de la Santé
5 février

Message de Monseigneur Nahmias pour le dimanche de la Santé

Chers amis,

Dimanche 9 février, nous célébrerons la Journée mondiale des malades. Nous connaissons tous des personnes qui souffrent dans leur corps, leur cœur ou leur esprit – peut-être même en faisons-nous partie. Cette journée nous invite à être en communion avec elles, à ouvrir nos cœurs à la charité, à l’amour et à l’espérance chrétienne.

L’Église a pour mission d’être présente auprès des plus fragiles, dont les malades et leur familles, et auprès des soignants. Dans les hôpitaux, les foyers, les mouvements, elle apporte réconfort et espérance. Je remercie chaleureusement les laïcs, prêtres, diacres, religieux et religieuses engagés auprès des personnes malades, âgées ou handicapées. Leur présence fraternelle est un témoignage vivant de notre foi.

Pour agir concrètement, vous pouvez rejoindre le service évangélique des malades de votre pôle, soutenir l’Hospitalité de Meaux ou participer au pèlerinage diocésain à Lourdes qui aura lieu du 29 juin au 5 juillet prochain.

Enfin, je vous invite à méditer le message du pape François qui nous rappelle combien la rencontre, le don et le partage révèlent la présence de Dieu auprès de ceux qui souffrent.

+ Jean-Yves Nahmias,
Évêque de Meaux