Transmettre la foi aux nouvelles générations est la première mission de chaque communauté paroissiale
Actualité
25 juin 2024
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Premières messes pour les pères Jason, Séraphin et Albert
En action de grâce, le père Jason Nioka célèbrera la messe :
Lundi 24 juin à 11 h 45 en l’abbaye Notre-Dame de Jouarre Mardi 25 juin à 11 h 30 au Monastère St Joseph de Brou Jeudi 27 juin à 12 h 30 en l’église de la Madeleine (Paris VIIIe) Vendredi 28 juinà 18 h 30 en l’église de Notre-Dame de l’Assomption de Bailly Samedi 29 juin à 18 h 30en l’église de Saint Jean-Bosco de Meaux Dimanche 30 juin à 11 hen l’église de Saint Michel de Serris Jeudi 4 juillet à 19 h en l’église de Saint Denys du Saint Sacrement (Paris IIIe) Jeudi 15 août à 11 h en l’église de Sainte Marie de l’Assomption de Brando (20222)
En action de grâce, le père Séraphin de Fombelle célébrera la messe :
Lundi 24 juin à 19h30, en l’église Saint-Aspais de Melun Mardi 25 juin à 8h30, en l’église Sainte-Croix du Mée-sur-Seine Jeudi 27 juin à 18h30, en l’église Saint-Louis de Fontainebleau Vendredi 28 juin à 9h, en la cathédrale Saint-Étienne de Meaux Dimanche 30 juin à 10h, en l’église Notre-Dame de Melun Dimanche 7 juillet à 11h, en la cathédrale Saint-François de Sales de Chambéry
En action de grâce, le père Albert Zogo célèbrera la messe :
Lundi 24 juin à 11h45, en l’abbaye Notre-Dame de Jouarre Mardi 25 juin à 9h00, en la cathédrale Saint-Étienne de Meaux Mercredi 26 juin à 12h15, en la basilique Notre-Dame-des-Victoires à Paris Jeudi 27 juin à 19h00, en l’église Saint-Séverin à Paris Dimanche 30 juin à 10h30, en l’église Saint-Louis de Fontainebleau Mardi 9 juillet à 19h00, en l’église Saint-Michel de Serris Dimanche 25 août à 10h30, en l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Trilport
Le thème de l’écologie intégrale compte bon nombre de portes d’entrée et de lieux d’intérêt. Parmi ceux-ci, l’étude et la recherche philosophico-théologique ne sont pas en reste, y compris dans notre diocèse. Dans un échange en visio, le père Charles Andriamparany (Meaux) et Marianna De Windt (Fontainebleau) ont croisé leurs regards sur quelques questions brûlantes.
Père Charles a grandi dans la campagne malgache ; la beauté et la richesse de cet environnement naturel l’a beaucoup marqué. Mais il est devenu une question lorsque l’adolescent a découvert la situation de pauvreté socio-économique de son pays. Et puis une opportunité : l’encyclique « Laudato si » a été publiée au moment où le jeune séminariste avait à choisir une spécialisation de doctorat : ce serait donc la philosophie, Hans Jonas et l’écologie. C’était en 2022, juste avant de venir dans notre diocèse en tant que prêtre « fidei donum ».
Pour Marianna, les choses sont claires : elle a certes grandi en milieu urbain, mais elle a reçu la fibre écologique de son père, immigré italien d’origine rurale pour qui le lien à la terre, aux animaux, à la nature était très fort. C’est par la doctrine sociale de l’Eglise, étudiée à l’IER, ainsi que la lecture des encycliques Querida Amazonia, Laudato Si et Fratelli Tutti qu’elle a approfondi l’écologie sous un angle particulier : celui de la justice climatique.
Quels constats ?
Père Charles : La réalité est inquiétante pour toute la planète. A Madagascar, actuellement, les cyclones sont de plus en plus puissants, à cause de l’augmentation des températures. C’est vérifié scientifiquement. Et il y a un effet cumulatif de ces phénomènes qui ne cessent de s’amplifier. Une conversion écologique commence par cette prise de conscience.
Marianna : Je m’inquiète pour la jeunesse qui voit poindre un avenir cataclysmique ! En cinquante ans, nous avons tout déréglé ! Cela pose la question de la transmission d’un héritage reçu et de la posture morale qui la sous-tend : il y a une solidarité intergénérationnelle et intragénérationnelle que l’on retrouve notamment chez les peuples autochtones et que nous n’avons plus.
Des actions ?
Père Charles : En malgache, « pays » ou « patrie » signifie littéralement « terre des ancêtres », car la terre est un bien qui ne nous appartient pas ; elle se reçoit et se transmet. Pour la situation actuelle, ce qui est fait est fait. Cela nous invite d’abord à une prise de conscience, à reconnaître la question de la justice climatique, et à travailler chacun dans son domaine. Personnellement, en tant que philosophe, c’est par la transmission, l’enseignement et l’éducation.
Le futur dépend de notre présent et la question de la justice est à considérer entre nous actuellement, même si le souci porte plutôt sur les générations futures. On sait par exemple qu’un seul européen consomme autant que dix malgaches. Cela signifie qu’il émet dix fois plus de gaz à effet de serre qu’un malgache. Là, seule une vraie réforme collective pourrait faire bouger les choses au niveau de la politique internationale, ce qui n’empêche pas les petites actions individuelles, comme le petit colibri. Depuis 2016 (mon arrivée en France), j’encourage ma famille à reboiser notre terre. C’est très simple : avec 100 euros, ils plantent 1000 arbres chaque année.
Marianna : Éveiller les consciences et prier pour la création ! Nous devrions introduire, dans nos eucharisties, de façon systématique, une sixième prière universelle pour la création. C’est d’abord un travail de conversion intérieure, car à l’origine de cette injustice, il y a une question spirituelle : comme pour Job, l’injustice vient structurellement du fait que l’on ne reconnaît pas la bonté du Créateur à travers la création. Nous avons à retrouver cette louange intérieure, ce merci à la vie pour tout ce qui nous est donné, à faire hospitalité à la souffrance sans nous identifier à elle, selon l’inspiration d’Edith Stein à propos de la posture d’empathie. Pour cela, nous devons promouvoir les lieux qui favorisent cette relation à la nature et à l’autre, encourager le dialogue et laisser émerger de tous nos vides une créativité féconde qui est « Bonne Nouvelle » pour tout ce qui est.
En conclusion ?
Notre foi est pleine de ressources pour affronter les défis actuels, et elle nous donne l’espérance, si nous restons dans la dynamique du salut. Peut-être sommes-nous appelés, comme dans les premiers temps de l’Église, à donner notre vie pour la création, par le sacrifice (qui n’est autre chose que don gratuit en retour de celui reçu), par l’ascèse qui est « sobriété heureuse », par le don gratuit et courageux de soi et le renoncement à satisfaire ses appétits. Il y va de la transfiguration de notre monde et finalement de la vocation sacerdotale de l’homme, telle qu’elle est vécue par nos frères et sœurs orthodoxes.
L’équipe Laudato Si du diocèse
Si vous avez des témoignages, des initiatives à faire connaître, pour que d’autres s’en réjouissent et s’en inspirent, contactez-nous : laudatosi@catho77.fr
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Avec la retraite en ligne de Carême Terre promise, prenons ensemble des chemins de conversion écologique
2. Un jeu de cartes pour recueillir les témoignages : une proposition du Pôle Missionnaire de Bussy-saint-Georges
Pour trouver des moyens de faire face sereinement aux prochaines crises climatiques, énergétiques, économiques, pour adopter un mode de vie plus respectueux de notre environnement, pourquoi ne pas se tourner vers des populations qui ont connu des situations de restriction ? Cela nous permettra d’apprendre d’elles et de mieux appréhender les changements que nous subissons déjà ? Nous partons donc, durant ce temps de Carême, à la rencontre de deux populations souvent isolées, parfois précarisées, mais qui ont des solutions à nous transmettre :
les personnes âgées : beaucoup ont connu des périodes de restriction en raison de la guerre ou de l’absence du confort actuel (absence d’électricité ou d’eau à disposition comme aujourd’hui)
les personnes migrantes : que ce soit dans leur pays d’origine ou lors de leur parcours de migration (quand ces personnes ont dû fuir leur pays d’origine), elles ont souvent connu des périodes de précarité et de restriction dans l’accès aux biens de consommation de base.
Pour recueillir leur témoignage, nous avons conçu un jeu de cartes qui reprennent plusieurs questions sur six thématiques. La personne interrogée choisit la ou les thématiques qu’elle souhaite, et nous recueillons les paroles, les souvenirs, les émotions parfois. Car à travers les échanges, c’est d’une vraie rencontre qu’il s’agit de vivre, de vrais liens qui peuvent se tisser.