Transmettre la foi aux nouvelles générations est la première mission de chaque communauté paroissiale
Actualité
31 décembre 2022
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Messe d’action de grâce et d’intercession le vendredi 6 janvier en mémoire du pape Benoît XVI
Le pape Benoît XVI est mort samedi 31 décembre 2022 à 9h34 au Vatican.
Le diocèse de Meaux rend grâce pour le don de sa vie à la suite du Christ et appelle les fidèles à intercéder pour lui.
Mgr Jean-Yves Nahmias, évêque de Meaux, célèbrera une messe d’action de grâce et d’intercession le vendredi 6 janvier à 12h15 à la cathédrale à Meaux. Tous ceux qui le peuvent sont invités à s’y associer par la présence ou la prière.
En ce début d'année pastorale et avant de démarrer une phase plus opérationnelle et technique, le terrain ou seront édifiées les futures constructions sera béni le dimanche 9 octobre par Mgr Jean-Yves Nahmias.
Cette bénédiction se fera à l'issue de la messe de 10h qui sera célébrée sur le terrain (à l'angle de la rue Magellan et de la Méridienne à Serris lienICI)
Confions à l’intercession de la vierge Marie et de tous les saints, nos ordinants, Albert, Jason, Séraphin, Armand, Chançard et Guillaume.
Prions ensemble pendant neuf jours afin qu’ils soient confirmés au jour de l’ordination dans l’appel à servir l’Église de Seine-et Marne. Que l’Esprit-Saint qui les consacrera les comble dès à présent de ses sept dons pour leur propre sainteté et celle de leurs frères et sœurs.
P. José Antonini, curé du Pôle Missionnaire de Fontainebleau, nous parle de Laudato Si’.
P. José, quel regard portez-vous sur l’encyclique Laudato Si ?
Cette encyclique est un cri prophétique ! Elle est un cri pour la protection de la planète, notre maison commune et ce cri, il est urgent de l’entendre ; sinon, nous allons au-devant d’une catastrophe. C’est pourquoi ce texte s’adresse à l’ensemble de l’humanité et non seulement aux chrétiens catholiques. Il nous interpelle chacun, là où l’on est : « Et toi… ? » Dans Laudato Si’, François nous donne une vision globale de l’homme et de la création. L’homme est co-créateur, il est un élément de la création, comme la nature et les animaux. Mais il est à l’image de Dieu, et sa mission est de refléter le Créateur dans la création, et non de l’écraser ou de l’exploiter. Nous voyons la création mise à mal par une surconsommation effrénée, par le fait que l’économie a pris le pas sur la Vie. L’Encyclique nous aide à avoir une vision générale sur cette situation, et sur notre responsabilité vis-à-vis les générations futures. C’est très sérieux.
Comment mobiliser les chrétiens sur ce sujet ?
Par tous les moyens possibles ! Non par de grands discours, mais par des actions concrètes qui sensibilisent à la dimension de l’écologie intégrale, à son enjeu. A Fontainebleau par exemple, nous avons opté pour le remplacement des ampoules de l’église et de nos locaux pour consommer moins, le remplacement des lumignons par des bougies végétales, la réduction de l’impression papier, le partenariat avec une société pour le traitement du papier, avec un jeune couple d’agriculteurs de Forges ; à Avon, l’association du Bois-Fleuri est très sensibilisée à la cause de l’écologie et a même rédigé une « charte écologique ». Nous continuons à faire des choix réfléchis pour aller dans le sens que propose le pape François, et surtout à les expliquer. Nous avons choisi de faire la messe de rentrée dans la forêt. Cela nous a obligé à nous poser beaucoup de questions : limiter le bruit pour ne pas déranger les animaux, donc changer de sono ; respecter les plantes, les insectes, ne rien jeter et au contraire ramasser ce qui pourrait abîmer le lieu. La forêt nous accueille, nous sommes ses hôtes et devons la respecter ! A cette occasion, nous faisons un circuit de découverte. C’est étonnant de voir comme les gens sont intéressés, bienveillants, désireux d’aller plus loin. Peu à peu, on voit une évolution, une prise de conscience qui s’opère.
Comment envisagez-vous la suite ?
Il faut une conversion radicale ! Notre génération a vécu dans le « progrès », la surconsommation, sans conscience des conséquences que cela entraine pour les trois quarts des habitants de la planète. Or, tout est lié. Ma consommation contribue à entretenir une guerre au Congo, région qui regorge de ressources minières. Ne pas respecter la création, c’est créer des dérèglements non seulement climatiques, mais humains. Nous avons besoin d’une vision d’ensemble, d’une prise de conscience générale, car on ne peut plus laisser l’humanité souffrir ainsi. Pour l’Afrique, je suis inquiet… Chacun doit prendre sa part là où il est.
Avez-vous des conseils à donner ? des lectures à recommander ?
Non pas la lecture d’un livre, mais plutôt une attitude : allez voir, cherchez, regardez, écoutez, sortez, rencontrez des gens simples, qui ont une expérience à raconter, à transmettre. Ils vous feront découvrir des choses fondamentales : celles qui permettront à chacun de comprendre le cri de Laudato Si’. Et d’y répondre.
L’équipe de veille Laudato Si 77 laudatosi@catho77.fr