Transmettre la foi aux nouvelles générations est la première mission de chaque communauté paroissiale
Actualité
18 juin 2024
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Année de discernement vocationnel chez les Carmes
Pour les jeunes hommes de 18 à 29 ans désirant approfondir leur foi pendant une année, de septembre 2024 à juin 2025, la communauté des frères carmes d’Avon et le Centre spirituel proposent une Année pour Dieu.
Ce temps spirituel et concret permettra à deux, trois ou quatre jeunes hommes de vivre à proximité des frères, de participer aux prières, d’expérimenter le charisme du Carmel, et d’aider aux services (à l’accueil, à la bibliothèque, au jardin …).
Une formation théologique et spirituelle leur sera offerte. Elle sera assurée par quelques frères et par des cours dans une faculté théologique de Paris.
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Début des travaux de l’église Sainte-Bathilde à Chelles : Un nouveau lieu de culte au cœur d’une communauté en plein essor.
Le 04 septembre 2024
Le diocèse de Meaux est fier d’annoncer le lancement des travaux de l’église Sainte-Bathilde, un projet ambitieux qui répond à la vitalité croissante de la communauté chrétienne de Chelles. Ce nouvel édifice, implanté dans un cadre historique riche entre la mairie et la future gare du Grand Paris, se dresse comme un symbole de renouveau spirituel et de dynamisme local.
Située sur le site historique de l’ancienne abbaye royale de Chelles, l’église Sainte-Bathilde ne sera pas qu’un lieu de culte. C’est un véritable espace de rencontre et de partage, ouvert sur la ville avec un parvis invitant à la réflexion et à l’échange. Sa capacité d’accueil de 900 fidèles en fait l’un des plus grands lieux de culte de la région, capable de répondre aux besoins spirituels d’une population en pleine expansion. Cette construction est financée par les dons des fidèles, 70% du budget total est déjà recueilli.
Un projet au service de la communauté
La Seine-et-Marne, avec ses 1,4 million d’habitants aujourd’hui et ses prévisions de 1,7 million d’ici 2050, est au cœur d’un développement rapide. Le département est marqué par une forte croissance démographique, un dynamisme économique et une jeunesse engagée. Dans ce contexte, l’église Sainte-Bathilde se veut être plus qu’un lieu de prière, mais un véritable centre de vie pour les familles, les jeunes et les acteurs locaux.
Les grandes étapes du chantier :
Terrassement : Fin 2024
Début du gros œuvres : Printemps 2025
Pose de la charpente : Été 2025
Avec ce projet, le diocèse de Meaux réaffirme son engagement à accompagner la croissance de la communauté chrétienne en Seine-et-Marne et à offrir des espaces de foi, de rencontre et de partage à tous.
Qui est Sainte Bathilde ?
Née au VIIe siècle, Bathilde est devenue esclave puis devint reine de France en épousant Clovis II. Mère de trois fils, elle joua un rôle déterminant dans la stabilisation du royaume mérovingien et dans la fondation de plusieurs abbayes, dont celle de Chelles. Sainte Bathilde est une figure chrétienne marquante, qui œuvra pour la justice sociale, l’abolition de l’esclavage et le soutien aux plus démunis. Sa vie spirituelle, marquée par l’humilité et la charité, a laissé une empreinte indélébile sur la région. Bathilde est admirée pour son exemple de foi et de charité, et l’église qui portera son nom perpétuera sa mémoire et ses valeurs.
Dommage, la lettre U est déjà utilisée pour désigner une chaine de magasins, essayons la, toutefois pour dire notre foi pascale : « ABAISSÉ – ÉLEVÉ».
À toi qui dois attendre avec impatience ton baptême, durant la nuit de Pâques. À toi qui accompagnes depuis 1 an, 2 ans, 3 ans, celle ou celui ou ceux qui marchent vers les sacrements d’initiation, durant la nuit de Pâques. À toi qui te prépares à proclamer la foi en Jésus ressuscité, avec toute ta communauté paroissiale, au cœur de la nuit de Pâques, permets que chaque semaine, avant cette vigile pascale 2023, je vienne, à partir d’œuvres d’art : sculpture, peinture, vitraux, t’aider, moi aussi, à préparer cette profession de foi à venir, en Jésus, Christ, le Fils de Dieu.
P. Henri IMBERT
5ème catéchèse. La veillée pascale approche, avec pour toi, le baptême, ou pour toi l’affirmation en communauté de ta foi baptismale.
5ème catéchèse, avec comme fil rouge la lettre « U », courbe plane, symétrique par rapport à un axe.
5ème catéchèseaprès, voici 2 semaines, la présentation du vitrail du bon samaritain de la Cathédrale de SENS : une ligne descendante : « un homme descendait de Jérusalem à Jéricho ». 4 épisodes : Jérusalem – une agression en pleine campagne – « homo » - 3 personnages : le blessé, le bon samaritain, l’hôtelier. Et proche de cette dernière scène, l’ange, assis sur le couvercle du tombeau vide et proposant aux femmes « soyez sans crainte. Je sais que vous cherchez le Crucifié, il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit ». (Mt 28/5-6. Evangile de la veillée pascale). ABAISSÉ – ÉLEVÉ.
5ème catéchèse après, la semaine dernière, cette longue ligne descendante, le vitrail de la Passion à la Cathédrale de CHARTRES : portement de croix – mise en croix – descente de croix – mise au tombeau. Mais, autour de cet abaissement, quelques scènes majeures de l’Ancien Testament : le bois ne fut pas lieu de mort pour celui qui le porte comme une sorte de croix : Sanson – la veuve de Sarepta – Isaac. Quant à Elisée, voici qu’il rendait souffle à l’enfant de la veuve, ce fils est levé et le prophète le rend à sa mère.
Aujourd’hui, 5ème catéchèse. Je te propose de prendre un peu de temps et de porter ton regard sur le vitrail de la rédemption, dans la Cathédrale de LAON.
Patience ! Il est possible, tu le sais, grâce au téléobjectif, de grossir chacune des scènes. Le vitrail commence tout en bas et va nous inviter à lever notre regard jusqu’à son sommet. Oui, contrairement aux 2 précédents, ici pas de ligne descendante, d’où pas de « U » possible, seule une lecture de bas en haut.
Déjà, arrêtons-nous sur ce qui est à la base de cette verrière : une bête de somme – des apôtres reconnaissables à leur auréole – une foule assemblée – un homme torse nu qui pose son vêtement sur le sol – des parents qui poussent en avant leur enfant fasciné par Jésus. Nous sommes à la porte d’une ville. C’est le jour des Rameaux. Nous assistons à l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, qui dans notre liturgie précède de 8 jours la fête de Pâques. Mais peut être qu’un détail t’a échappé ? Sais-tu que tu es là, toi, moi, dans ce vitrail ?
Tu y es comme Zachée (Luc 19/1-10) qui veut voir Jésus, ce Jésus dont il a entendu parler. Et lui, le chef publicain, de petite taille, monte dans un arbre. Il s’est élevé pour voir Celui qui doit passer par là. Toi aussi, tu es là, élevé dans l’arbre, juste au dessus de la tête de l’ânesse.
S’élever pour mieux voir Celui qui va être élevé sur la croix, Celui que le Père va élever dans la gloire, par la croix, afin qu’il retrouve la place qui est la sienne de toute éternité, ayant toutefois accepté d’être abaissé jusqu’à cette mort ignominieuse sur la croix.
Découvre ici les différentes scènes qui dévoilent la ligne directrice de cette élévation.
Voici ce que nous dit cette longue ligne verticale centrale de ce vitrail : 5 scènes pour décrire la passion, la mort, la résurrection et l’élévation du Fils de Dieu fait homme.
Entre l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem et le lavement des pieds « Jésus se lève de table … Je suis le maitre et Seigneur … si je vous ai lavé les pieds, vous devez vous aussi vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné » (Jn 13/1-16), voici le dernier repas de Jésus : la Cène, l’institution de l’Eucharistie, la première messe, rappelé, fêté, célébré le jeudi saint en soirée. Une longue table, nappée dressée, servie. Qui peut-on reconnaitre autour de cette table ?
Jésus bien sûr, portant un calice ; Pierre, certainement, le premier du groupe des apôtres, avec un regard interrogateur ; Jean qui a posé sa tête sur les genoux de son Seigneur (Jn 13/24-26). « En vérité je vous le déclare, l’un de vous va me livrer, qui mange avec moi » (Jn 13/21).
Jésus bien sûr, portant un calice ; Pierre, certainement, le premier du groupe des apôtres, avec un regard interrogateur ; Jean qui a posé sa tête sur les genoux de son Seigneur (Jn 13/24-26). « En vérité je vous le déclare, l’un de vous va me livrer, qui mange avec moi » (Jn 13/21). Il s’agit de Judas, le trésorier du groupe, déjà à l’écart, de l’autre côté de la table, seul. Il tient à la main une bourse derrière son dos, comme s’il voulait la cacher. Bien que petite, elle attire l’attention parce qu’elle vient mordre le cadre rouge du tableau. Elle contient les 30 pièces d’argent de la trahison. Qu’y a-t-il donc à voir ? Un calice « Ceci est mon sang, livré pour vous » ou la bourse, signe du prix de la livraison ? C’est plutôt, à la fois ET le calice ET la bourse. Voir le Christ qui se donne afin d’être pour toujours l’Eucharistie, signe de sa présence à la multitude, mais avec toujours le risque de nous voir le trahir et donc d’abaisser Celui que le Père va élever.
Entre la prière de Jésus au jardin des Oliviers, durant laquelle s’endormirent les disciples, et la condamnation par Pilate suivie de la flagellation par les soldats, voici l’arrestation de Jésus et le baiser de Judas.
Celui qui s’était déclaré : « Je suis la lumière du monde », évangile de dimanche dernier (Jn 9/5), c’est à la lumière de torches blafardes, de nuit, qu’il est arrêté. Scène de violence où l’on distingue épée et hache (Jn 18/3). Cherches-tu toujours à voir, au creux de ton arbre ? Ecoute ce que dit Jésus : « qui cherchez-vous ? » (Jn 18/4) Oui, qui cherches-tu à voir ?
À cet instant, comme il parlait encore, survient Judas qui livrait Jésus, son Maitre. « Il avait convenu avec eux d’un signal : celui à qui je donnerai un baiser, c’est lui, arrêtez-le » (Mc 14/44). « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’Homme ? » Luc 22/48) Le signe de l’amour comme signe de la trahison. Voici ce qu’il y a à voir à cet instant. « Qui cherchez-vous ? … C’est moi … » dit Jésus. Ce « c’est moi » équivaut à JE SUIS, le nom même de Dieu révélé à Moïse au buisson ardent. Dieu est à voir, ici, comme celui qui, de plus en plus, va être abaissé dans sa dignité d’homme, avant que le Père ne le relève d’entre les morts.
À l’instant, continuons à voir notre ligne ascendante de ce vitrail, comme l’illustration de l’abaissement du Fils de l’Homme. Entre le portement de croix avec la rencontre des femmes de Jérusalem et la mise au tombeau, voici Jésus mis en croix.
Que sommes-nous invités à voir ? Déjà la croix sur laquelle est pendu I.N.R.I. Cette croix est de couleur verte. Elle symbolise l’arbre de vie qui porte sur son tronc Jésus de Nazareth, le Roi des Juifs.
À ce moment, s’il est à voir, c’est savoir voir avec le même regard que celui que porte Jésus sur ceux qui l’entourent : « voyant sa mère, et près d’elle le disciple que Jésus aimait, Jésus dit : « vois ici ton fils – vois ici ta mère » Cette mère est à voir avec ses deux mains croisées sur sa poitrine ; lui comme tout courbé et portant le livre. Désir de voir comme Zachée dans son arbre, disions-nous, dans la scène de l’entrée de Jésus à Jérusalem ? A cette heure nous ne nous attendions pas à voir ce que nous avons sous les yeux : une croix verte, signe d’espérance ; une femme à qui est confié un fils, un fils à qui est confiée une mère. Ton baptême lors de la veillée pascale, ou le renouvellement de notre profession de foi baptismale vont-ils nous voir confiés à l’Eglise, notre Mère, parce que disciples bien aimés ? Et nous voir confier l’Eglise parce que, par notre baptême, nous sommes devenus fils, grâce à Celui qui s’est abaissé de Dieu chez les hommes, avant que les hommes ne l’élèvent sur la croix, et que le Père ne l’élève dans sa gloire ?
Abaissé, il l’a été, mis au tombeau. Mais au matin de Pâques, voici qu’il n’y a plus rien à voir. Juste une parole à croire.
C’est pour une parole que Marie Madeleine est faite intermédiaire à l’égard de Pierre et du disciple que Jésus aimait. Elle vient de voir que la pierre a été enlevée, ce qu’elle montre d’un geste ferme de la main, invitant à voir l’absence. Et Pierre de voir que les bandelettes sont là : c’est donc que le corps n’a pas été volé.
Quant au disciple que Jésus aimait, lui, « il vit et il crut » (Jn 20/9). Le tombeau est vide. Quelle explication possible ? Seules les paroles de Jésus, vers lesquelles il est nécessaire de revenir, permettront de découvrir le sens de ce vide. L’un comme l’autre « n’avaient pas encore compris l’Ecriture selon laquelle, (Jésus) devait être levé d’entre les morts » (Jn20/9)
Elevé. Le voici, par la croix, dans la gloire.
Mais là, nous sommes obligés de nous dire que ce qu’il y a à voir est une œuvre d’artiste. Pour nous, c’est l’invitation à croire. Le Seigneur de gloire tient dans sa main gauche une petite croix à longue hampe, symbole de sa victoire sur la mort. Il est élevé entre deux anges prosternés, précédant deux autres anges qui agitent sur son passage des encensoirs. A cet instant nous ne pouvons que croire que Celui qui s’est abaissé a été élevé et entre dans la gloire de son Père.
Nous étions ce petit bonhomme présent dans l’arbre de la scène initiale : l’entrée de Jésus à Jérusalem. Notre désir de voir n’était-il que curiosité ? Notre désir de voir nous prédisposait-il à voir Jésus élevé jusque sur la croix ? Notre marche vers Pâques nous ouvre-t-elle à un désir de voir au-delà du voir, donc à croire que Celui qui s’est abaissé a été élevé jusque dans la gloire ? A toi de voir !
Pas de « U » possible ! Qu’une longue ligne ascendante, mais qui illustre l’abaissement du Fils et par la croix, au centre de cette ligne, l’ascension pour la gloire.
Rappelle-toi : dimanche dernier a été lu le récit de la guérison de l’aveugle né, dans l’évangile de Jean. (Jn 9/1-41). Tu n’as pas pu ne pas remarquer que l’évangéliste aime bien jouer, lui aussi, avec les différents sens du verbe « voir ».
Texte : Père Henri Imbert pour le diocèse de Meaux
Le Centre Spirituel des Carmes d'Avon a proposé cet été une retraite pour jeunes, intitulée "Chantier Laudato Si'". Frère Jean-Alexandre qui a animé cette semaine avec le frère Jean-Baptiste nous présente cette initiative.
D'où vient cette idée d'un chantier laudato si ?
Depuis 2013, nous proposons chaque été une retraite pour les jeunes intitulée 'chantier de la foi'. L'idée est d'inviter des jeunes à faire une retraite qui soit adaptée à leurs désirs et besoins : plus de convivialité, tarif adapté, travail manuel, dimension festive ; mais avec des enseignements spirituels consistants. Des dizaines de jeunes y ont participé depuis presque 10 ans ! Depuis 2020, notre communauté cherche davantage à honorer le jardin et à travailler aux transformations écologiques (tri, compost, plantations, énergie, etc). Nous essayons aussi de proposer des activités en ce sens et c'est pourquoi le chantier de la foi a été rebaptisé cette année chantier laudato si !
Depuis 2020, notre communauté cherche davantage à honorer le jardin et à travailler aux transformations écologiques
frère Jean-Baptiste
Qui y a participé cet été ?
Nous visons les étudiants et jeunes professionnels donc la tranche d’âge 18-35 ans. Cette année, ils étaient 5, âgés de 21 à 32 ans à venir participer à cette retraite qui a eu lieu dans notre Centre Spirituel d'Avon du 21 au 26 août. La plupart viennent de région parisienne.
Que proposez-vous ? Cette semaine est articulée en deux temps ; la matinée vécue dans un climat de prière et de partage : après l'office du matin, temps d'enseignement, temps personnel et temps de partage. L'après-midi laisse place au travail qui s'est concentré cette année dans le jardin : désherbage, aménagements, cueillette, ... Suit le temps de prière du soir. Les enseignements ont à la fois ciblé les fondamentaux de la vie spirituelle (prière personnelle, lectio divina, ...) et la coloration Laudato si (louange, création, fraternité).
Qu'ont découvert les participants?
Certains étaient venus pour faire une retraite jeunes, d'autres pour la dimension écologique ; chacun a pu élargir ses perspectives et découvrir d'autres horizons. Le fait qu'ils soient logés dans la "bergerie" qui est au fond de notre parc permet d'être davantage dans ce beau cadre naturel et de goûter la beauté de la création. Ils devront maintenant faire fructifier ces dons chez eux, dans leur vie quotidienne.
Et vous, dans votre vie religieuse, quelle importance accordez-vous à l'écologie intégrale ?
Je crois que nous sommes tous en train de prendre davantage conscience qu'il ne s'agit pas d'un sujet de mode ou d'une option. L'encyclique du Pape anticipe les mutations que nous observons sous nos yeux. Nous cherchons à être des hommes de Dieu, à la fois les pieds sur la terre de notre maison commune, et ouverts au Ciel qui est notre destinée. C'est en étant fidèles dans le soin des petites choses de la terre que nous nous disposons à recevoir la responsabilité de plus grandes ; c'est le chemin pour entrer dans la joie de notre Maître selon la parabole des talents (Mt 25). Chacun a sa petite responsabilité à assumer pour que la création demeure à l'image du Créateur !
Chantier Laudato Si du centre Spirituel des Carmes d'Avon 2022Chantier Laudato Si du centre Spirituel des Carmes d'Avon 2022