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5 février 2024

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Dimanche de la santé, le 11 février 2024

De partout nous venons à Lui

De partout nous venons à Toi

Cette année, lors des messes du samedi 10 et dimanche 11 février prochains, nous célèbrerons, à la fois, la journée mondiale des malades et la journée nationale du dimanche de la santé. Journée marquant l’anniversaire de la première apparition de la Vierge Marie à Lourdes.

 La vocation de ce dimanche est de penser et de prier, avec et pour toutes les personnes malades, âgées, handicapées, de nos familles et de notre entourage, mais également, de rendre visible dans les communautés chrétiennes, l’ensemble des soignants, des aidants, des aides à domicile, des visiteurs de malades du SEM, des équipes d’aumônerie des hôpitaux et toutes les associations…. Tous ceux qui accompagnent et prennent soin de ces personnes. 

L’Eglise reconnaît et remercie l’engagement des professionnels et bénévoles, soignants et accompagnants auprès de nos frères et sœurs malades.

Le thème de cette année est « DE PARTOUT ON VENAIT A LUI », thème tiré de l’Evangile du même jour. Pourquoi irions nous à Jésus ?

Nous dirions pour grandir dans la Foi et l’Espérance, pour ainsi, à notre tour, pouvoir témoigner, avec douceur et bienveillance, de la miséricorde de Jésus, de sa présence dans nos vies. Il est notre Salut.

Dans notre mission de soignants, d’aidants, de visiteurs, nous allons rencontrer le Christ présent chez l’Autre, malade, âgée ou isolée. Laissons l’Esprit nous guider là où il veut !

Que ce dimanche de la Santé nous donne à tous de vivre une belle participation communautaire !

                                                                                    

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Poursuivons notre mission dans l’unité
5 août

Poursuivons notre mission dans l’unité

La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques a suscité beaucoup d’émotion parmi les chrétiens du monde entier. La représentation de la Cène qui a été mise en spectacle était inadmissible. Comme beaucoup d'entre vous, j'ai été heurté par cela et, depuis le Vietnam où je suis en visite, le malaise est partagé.

Dans ce contexte et pour profiter de ce temps de partage collectif que sont les Jeux, ne nous laissons pas entraîner dans cette division et poursuivons notre mission d'annonce de l'Évangile.  Le Christ est mort et ressuscité afin que tous ceux qui croiront en son nom soient sauvés. Il nous demande d’annoncer cette bonne nouvelle de la vie éternelle à tous. Notre meilleure réponse à ces attaques, c’est notre foi, solide et dynamique, incarnée par des fidèles engagés pour l’annonce de l’Évangile, et par des lieux visibles.

Accueillir des athlètes, des bénévoles, des délégations

Les athlètes présents sur le territoire sont certes de grands sportifs mais également des femmes et des hommes avec des familles, des doutes, une foi, et de l’espérance. Au cœur des Jeux, l’Église est active et se mobilise. La campagne « Holy Games » lancée par l’Église pour s’engager autour du sport aspire à faire résonner les valeurs de l'Évangile à travers l'esprit sportif, en promouvant l'inclusion, la solidarité et le respect. L’organisation Holy Games a ainsi proposé en amont des Jeux une bénédiction pour tous les athlètes à la basilique Saint Denis, réunissant près de 2500 participants. Une quarantaine d’aumôniers catholiques sont présents au sein du village olympique, coordonnée par le Père Jason Nioka, ancien judoka et prêtre du diocèse de Meaux. 

Ne nous laissons pas conduire par les polémiques que certains ont cherché à créer. Le Pape François a exhorté les catholiques de France à se mobiliser pour cet événement mondial, poursuivons cette mobilisation. En devenant volontaires et en accueillant généreusement les visiteurs de toutes cultures et religions, les fidèles manifestent la présence du Christ en eux et la joie qu'il communique. Le Pôle Missionnaire de Chelles et l’Hospitalité de Meaux organisent d’ailleurs une journée de rencontre festive lors des jeux paralympiques, au moment des épreuves de canoë.

Être présent là où les populations vivent

Pendant cette période, continuons d’aller de l’avant. Soyons visibles et identifiables : voilà ce qui est souhaitable pour notre Église. C’est tout le sens de mon engagement pour notre diocèse avec les deux constructions majeures dont les travaux se poursuivent :

  • Tout d’abord, le centre Saint-Colomban, avec l’église Saint-Colomban, l’établissement scolaire catholique et le centre culturel, au cœur du Val d’Europe, un territoire qui accueille près de 40 millions de visiteurs chaque année grâce à la présence des parcs Disneyland Paris.
  • Et l’église Sainte-Bathilde à Chelles, à proximité des stades nautiques de Vaires-Torcy.

Nous portons un message de paix et d’union. Je veux fermement témoigner que les chrétiens pendant les JO continueront d’être présents, généreux et solidaires.« Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. » Jn 3,17

+ Jean-Yves Nahmias

Evêque de Meaux

Décès du pape émérite Benoît XVI ; communiqué de la Conférence des évêques de France 
31 décembre

Décès du pape émérite Benoît XVI ; communiqué de la Conférence des évêques de France 

Nous venons d’apprendre avec une grande tristesse le décès du pape émérite Benoît XVI.

Au nom de la Conférence des évêques de France, nous appelons les catholiques à prier pour lui le Dieu vivant, « qui n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Lc 20,38), en le confiant à sa miséricorde et à la puissance de Résurrection du Christ. 

Des messes et des célébrations seront organisées dans les diocèses et les paroisses pour rendre grâce pour ce qu’il a apporté à l’Église et au monde, et pour intercéder pour lui comme il le souhaitait.

Joseph Ratzinger a été un grand théologien. Sa participation au Concile l’avait mis face aux grands défis de l’Église dans le monde de la fin du XXème siècle. Il en a été un grand interprète, lucide et courageux, exigeant quant à la vérité, fidèle à la Tradition mais libre de toute nostalgie.

Archevêque de Munich, puis préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, il a servi le saint pape Jean-Paul II en admirant le pasteur et le saint, cherchant avec sa vive acuité théologique à expliciter les fondements de l’action du Pape. Le rencontrer était toujours vivre un moment de lumière, de clarté, d’espérance aussi. Les évêques en ont fait l’expérience à chaque visite ad limina. Ils en gardent de grands souvenirs.

Devenu pape à son tour, il a voulu servir l’unité de l’Église en la fondant sur la vérité la plus précise, tant dans les relations œcuméniques que dans son approche des groupes dits traditionalistes dans l’Église catholique. Il a voulu continuer l’œuvre de ses prédécesseurs en œuvrant pour la rencontre des religions et la paix dans le monde. Il a cherché à affermir ses frères et ses sœurs dans la foi par ses encycliques sur l’espérance et la charité et sur le développement humain intégral dans la justice et la charité. 

Dans un monde sécularisé, dans un climat culturel marqué par le relativisme, il a incarné la recherche exigeante mais aussi joyeuse de la foi qui aspire à adhérer à Dieu par le lien vivant que celui-ci propose aux humains. 

Il a affronté avec courage le fait des agressions sexuelles commises par des prêtres ou des religieux et n’a voulu préserver personne de la vérité qu’il y avait à faire en ce domaine. Sa lettre aux catholiques d’Irlande, en mars 2010, a ouvert une ère nouvelle, en deçà de laquelle il ne sera plus possible de retomber. 

Les Français se souviennent avec émotion du magnifique voyage de Benoît XVI en France en 2008, à Paris et à Lourdes, à l’occasion du 150ème anniversaire des apparitions de la Vierge à Lourdes. Au cours de la messe sur l’esplanade des Invalides, juste quelques semaines avant qu’éclate la crise financière de 2008, il avait appelé à « fuir les idoles » et rappelé, après saint Paul, « que la cupidité insatiable est une idolâtrie » (Cf. 3,5) et que « l'amour de l'argent est la racine de tous les maux », tandis que dans son discours au monde de la culture au collège des Bernardins il avait montré, à l’école de l’expérience monastique, que « la recherche de Dieu et la disponibilité à L’écouter, demeure aujourd’hui encore le fondement de toute culture véritable », comme une quête de la vérité dont ne peut se dispenser sans grave dommage l’humanité contemporaine.

Benoît XVI restera aussi dans l’histoire en raison de sa démission qui prit tout le monde par surprise. Elle était dans la ligne de sa profonde humilité et de son sens exigeant du service de l’Église. Il était épuisé et paraissait près de mourir. Il a finalement accompagné de longues années son successeur, assurant un ministère de recueillement et d’intercession, interrompu par peu d’interventions, toutes visant à éclairer l’intention profonde du pape François contre de mauvaises interprétations. 

En confiant à Dieu le pape émérite Benoît XVI, les catholiques rendent grâce à Dieu pour ce qu’il a donné à l’Église, visiblement et invisiblement. En leur nom, nous remercions celles et ceux qui ont voulu ou voudront lui rendre hommage. Nous invitons également tous ceux qui le voudront bien à prier avec instance pour le pape François. Qu’il poursuive sa mission avec courage et persévérance, dans la force du Christ et de l’Esprit-Saint, pour que soit loué le Nom de Dieu, 

La Présidence de la CEF : 

+Eric de Moulins-Beaufort

+Dominique Blanchet

+ Vincent Jordy

« L’Église populaire (= coextensive à une population entière) peut être une très belle réalité, mais elle n’est pas nécessaire. L’Église des trois premiers siècles fut une petite Église, et n’était pourtant pas une communauté sectaire. AU contraire, elle n’était nullement isolée, mais elle se savait responsable des pauvres, des malades, de tous. Tous ceux qui étaient à la recherche d’un Dieu unique, qui attendaient l’accomplissement d’une promesse, y ont trouvé un espace. … Cette conscience de ne pas être un club fermé, mais d’être toujours ouvert sur la totalité de la société, est un élément constitutif indissociable de l’Église… L’Église se mêlera à l’élaboration des législations et devra toujours rappeler les grandes constantes de la socialisation humaine. Car si le droit n’a plus de fondements moraux communs, il se détruit comme droit. L’Église ainsi considérée porte une responsabilité permanente pour le monde entier… C’est précisément à une toute petite communauté, les disciples, que Jésus a dit d’être le levain dans la pâte et le sel de la terre. Cela présuppose la petitesse. Cela suppose aussi la responsabilité pour le tout », cardinal Joseph Ratzinger, Voici quel est notre Dieu. Croire et vivre aujourd’hui. Conversations avec Peter Seewald, Plon/Mame,2001, p. 309 à 311 (passim)