Actualité

27 novembre 2023

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La recyclerie d’Élise

Moins de dix jours après l’inauguration officielle de la recyclerie, l’enthousiasme est au rendez-vous : « Ça marche du feu de Dieu ! » s’exclame Elise. Elle a prononcé son discours officiel, il y a quelques jours seulement, devant un parterre de représentants politiques qui n’ont pas démenti leur soutien depuis que le projet a germé, il y a trois ans. Et ce samedi, environ 250 personnes se sont succédées dans cette boutique « nouveau genre » de Bussy-Saint-Georges ! « Elle répond à un vrai besoin, poursuit Elise. Les gens ont trop de choses, donc ils s’en débarrassent, et ils ne veulent plus acheter du neuf parce qu’ils comprennent de plus en plus que la protection des ressources naturelles est un enjeu fondamental ; ils viennent à la recyclerie pour avoir des objets de seconde main, mais en bon état, remis à neuf. »

L’espace de vente, de 70 m2, fait partie d’un pavillon qui est entièrement dédié au projet. Car l’objectif, à l’horizon fin 2024, sera de créer un emploi en réinsertion, et d’ouvrir un espace de transformation, réparation et surcyclage c’est-à-dire la transformation d’objets sans destruction de matière première ; prolonger leur vie sans passer par la pollution que génère l’enfouissement ou l’incinération, tout en préservant les matières premières.

Pour mettre ce projet sur pied, Elise s’est investie sans compter, de façon entièrement bénévole depuis trois ans. Qu’est-ce qui a poussé cette chrétienne engagée, mère de trois grands ados, à se donner autant ? « Pour être au service des gens en servant l’environnement ! Je suis d’accord avec le pape François : tout est lié ! Le même souffle de vie est en chacun de nous, mais c’est le péché originel, l’orgueil de l’homme qui est la cause réelle des dérives du capitalisme. » Deux moments-clés ont marqué son parcours de vie : la redécouverte de la foi par l’accompagnement de ses enfants au caté ; puis l’accompagnement de ses parents en leur fin de vie, comme ouverture au monde de la vieillesse, et des trésors spirituels qu’il recèle.

« Cette foi est une force, conclut Elise. Elle m’a rendue forte pour tracer ma route. Pour monter cette recyclerie, j’ai rencontré plein d’obstacles, de tous ordres. Ma foi m’a permis de rester alignée et de les dépasser, un par un. Ma foi, c’est ma force. »

Adresse : 10 Rocade de la Croix Saint-Georges, 77600 BUSSY-SAINT-GEORGES

Ouverture : les mercredi et samedi en période scolaire, 10h-18h

larecycleriedebussy@gmail.com FaceBook : laRecycleriedeBussy Instagram : la_recyclerie_de_bussy_77600

L’équipe Laudato Si du diocèse

Si vous avez des témoignages, des initiatives à faire connaître, pour que d’autres s’en réjouissent et s’en inspirent, contactez-nous : laudatosi@catho77.fr

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Après l’appel décisif, les scrutins
20 février

Après l’appel décisif, les scrutins

La célébration de l'appel décisif ouvre, pour les catéchumènes, le temps "de la purification et de l'illumination". Cette période de l'ultime préparation aux sacrements de Pâques, est un temps de retraite spirituelle et de conversion. C'est aussi l'occasion pour les catéchumènes de repréciser les choix qu'ils ont fait et qu'ils auront toujours à faire, d'affermir leur désir continuel de conversion.

L’Église propose aux catéchumènes un "itinéraire spirituel" jalonné par la célébration des 3 scrutins.
"Scrutin" vient du verbe scruter, ce qui évoque le discernement entre la lumière et les ténèbres. Ils donnent aux futurs baptisés la force du Christ, qui est, pour eux, le Chemin, la Vérité et la Vie.  Du premier au dernier scrutin, les "appelés" approfondissent leur désir de salut et la découverte de tout ce qui s'y oppose.

Avec les scrutins, les appelés scrutent leur cœur. Ce chemin spirituel les fortifie, et il les prépare à recevoir les sacrements de l’initiation chrétienne. Ils s’enracinent dans l’Amour du Christ, dans sa Parole, dans la communauté.

Scrute-moi, mon Dieu,
tu sauras ma pensée…
et conduis-moi sur le chemin d’éternité.

Ps 138, 23-24

Les scrutins sont célébrés lors des célébrations dominicales des 3eme, 4eme et 5eme dimanches de Carême. Les textes d’Évangile sont alors ceux de l'Année A.

  • 1er scrutin (3eme dimanche de Carême) : c’est l’Évangile de la Samaritaine à qui le Christ donne l’eau vive. C’est la soif de Dieu qui s’exprime pour les catéchumènes ;
  • 2eme scrutin (4eme dimanche de Carême) : c’est la guérison de l’aveugle-né par Jésus. Dieu ouvre les yeux des catéchumènes ;
  • 3eme scrutin (5eme dimanche de Carême) : c’est la résurrection de Lazare à qui le Christ rend la vie. Dieu ouvre les oreilles des catéchumènes.

Les scrutins sont des points de repères vers les sacrements de l’Initiation Chrétienne. Ils jalonnent le chemin entre l’appel décisif, où Dieu appelle chacun par son nom, par la voix de l’évêque et le don des Sacrements. 
Certes toutes ces étapes - l’appel décisif, les scrutins, les sacrements - sont belles, mais elles ne sont pas l’accomplissement. Elles envoient l’appelé(e), bientôt néophyte, à rayonner de l’Amour de Dieu dans notre monde.

LEXIQUE

Mercredi des Cendres

Jeudi Saint

Baptême

Catéchumène

Sacrement

Vigile pascale

Évêque

Appel décisif

Scrutin

Semaine sainte

Néophyte

Décès du pape émérite Benoît XVI ; communiqué de la Conférence des évêques de France 
31 décembre

Décès du pape émérite Benoît XVI ; communiqué de la Conférence des évêques de France 

Nous venons d’apprendre avec une grande tristesse le décès du pape émérite Benoît XVI.

Au nom de la Conférence des évêques de France, nous appelons les catholiques à prier pour lui le Dieu vivant, « qui n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Lc 20,38), en le confiant à sa miséricorde et à la puissance de Résurrection du Christ. 

Des messes et des célébrations seront organisées dans les diocèses et les paroisses pour rendre grâce pour ce qu’il a apporté à l’Église et au monde, et pour intercéder pour lui comme il le souhaitait.

Joseph Ratzinger a été un grand théologien. Sa participation au Concile l’avait mis face aux grands défis de l’Église dans le monde de la fin du XXème siècle. Il en a été un grand interprète, lucide et courageux, exigeant quant à la vérité, fidèle à la Tradition mais libre de toute nostalgie.

Archevêque de Munich, puis préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, il a servi le saint pape Jean-Paul II en admirant le pasteur et le saint, cherchant avec sa vive acuité théologique à expliciter les fondements de l’action du Pape. Le rencontrer était toujours vivre un moment de lumière, de clarté, d’espérance aussi. Les évêques en ont fait l’expérience à chaque visite ad limina. Ils en gardent de grands souvenirs.

Devenu pape à son tour, il a voulu servir l’unité de l’Église en la fondant sur la vérité la plus précise, tant dans les relations œcuméniques que dans son approche des groupes dits traditionalistes dans l’Église catholique. Il a voulu continuer l’œuvre de ses prédécesseurs en œuvrant pour la rencontre des religions et la paix dans le monde. Il a cherché à affermir ses frères et ses sœurs dans la foi par ses encycliques sur l’espérance et la charité et sur le développement humain intégral dans la justice et la charité. 

Dans un monde sécularisé, dans un climat culturel marqué par le relativisme, il a incarné la recherche exigeante mais aussi joyeuse de la foi qui aspire à adhérer à Dieu par le lien vivant que celui-ci propose aux humains. 

Il a affronté avec courage le fait des agressions sexuelles commises par des prêtres ou des religieux et n’a voulu préserver personne de la vérité qu’il y avait à faire en ce domaine. Sa lettre aux catholiques d’Irlande, en mars 2010, a ouvert une ère nouvelle, en deçà de laquelle il ne sera plus possible de retomber. 

Les Français se souviennent avec émotion du magnifique voyage de Benoît XVI en France en 2008, à Paris et à Lourdes, à l’occasion du 150ème anniversaire des apparitions de la Vierge à Lourdes. Au cours de la messe sur l’esplanade des Invalides, juste quelques semaines avant qu’éclate la crise financière de 2008, il avait appelé à « fuir les idoles » et rappelé, après saint Paul, « que la cupidité insatiable est une idolâtrie » (Cf. 3,5) et que « l'amour de l'argent est la racine de tous les maux », tandis que dans son discours au monde de la culture au collège des Bernardins il avait montré, à l’école de l’expérience monastique, que « la recherche de Dieu et la disponibilité à L’écouter, demeure aujourd’hui encore le fondement de toute culture véritable », comme une quête de la vérité dont ne peut se dispenser sans grave dommage l’humanité contemporaine.

Benoît XVI restera aussi dans l’histoire en raison de sa démission qui prit tout le monde par surprise. Elle était dans la ligne de sa profonde humilité et de son sens exigeant du service de l’Église. Il était épuisé et paraissait près de mourir. Il a finalement accompagné de longues années son successeur, assurant un ministère de recueillement et d’intercession, interrompu par peu d’interventions, toutes visant à éclairer l’intention profonde du pape François contre de mauvaises interprétations. 

En confiant à Dieu le pape émérite Benoît XVI, les catholiques rendent grâce à Dieu pour ce qu’il a donné à l’Église, visiblement et invisiblement. En leur nom, nous remercions celles et ceux qui ont voulu ou voudront lui rendre hommage. Nous invitons également tous ceux qui le voudront bien à prier avec instance pour le pape François. Qu’il poursuive sa mission avec courage et persévérance, dans la force du Christ et de l’Esprit-Saint, pour que soit loué le Nom de Dieu, 

La Présidence de la CEF : 

+Eric de Moulins-Beaufort

+Dominique Blanchet

+ Vincent Jordy

« L’Église populaire (= coextensive à une population entière) peut être une très belle réalité, mais elle n’est pas nécessaire. L’Église des trois premiers siècles fut une petite Église, et n’était pourtant pas une communauté sectaire. AU contraire, elle n’était nullement isolée, mais elle se savait responsable des pauvres, des malades, de tous. Tous ceux qui étaient à la recherche d’un Dieu unique, qui attendaient l’accomplissement d’une promesse, y ont trouvé un espace. … Cette conscience de ne pas être un club fermé, mais d’être toujours ouvert sur la totalité de la société, est un élément constitutif indissociable de l’Église… L’Église se mêlera à l’élaboration des législations et devra toujours rappeler les grandes constantes de la socialisation humaine. Car si le droit n’a plus de fondements moraux communs, il se détruit comme droit. L’Église ainsi considérée porte une responsabilité permanente pour le monde entier… C’est précisément à une toute petite communauté, les disciples, que Jésus a dit d’être le levain dans la pâte et le sel de la terre. Cela présuppose la petitesse. Cela suppose aussi la responsabilité pour le tout », cardinal Joseph Ratzinger, Voici quel est notre Dieu. Croire et vivre aujourd’hui. Conversations avec Peter Seewald, Plon/Mame,2001, p. 309 à 311 (passim)

Communiqué de presse : début des travaux de l’église Sainte-Bathilde à Chelles
11 octobre

Communiqué de presse : début des travaux de l’église Sainte-Bathilde à Chelles

Début des travaux de l’église Sainte-Bathilde à Chelles : Un nouveau lieu de culte au cœur d’une communauté en plein essor.

Le 04 septembre 2024

Le diocèse de Meaux est fier d’annoncer le lancement des travaux de l’église Sainte-Bathilde, un projet ambitieux qui répond à la vitalité croissante de la communauté chrétienne de Chelles. Ce nouvel édifice, implanté dans un cadre historique riche entre la mairie et la future gare du Grand Paris, se dresse comme un symbole de renouveau spirituel et de dynamisme local.

Située sur le site historique de l’ancienne abbaye royale de Chelles, l’église Sainte-Bathilde ne sera pas qu’un lieu de culte. C’est un véritable espace de rencontre et de partage, ouvert sur la ville avec un parvis invitant à la réflexion et à l’échange. Sa capacité d’accueil de 900 fidèles en fait l’un des plus grands lieux de culte de la région, capable de répondre aux besoins spirituels d’une population en pleine expansion. Cette construction est financée par les dons des fidèles, 70% du budget total est déjà recueilli.

Un projet au service de la communauté

La Seine-et-Marne, avec ses 1,4 million d’habitants aujourd’hui et ses prévisions de 1,7 million d’ici 2050, est au cœur d’un développement rapide. Le département est marqué par une forte croissance démographique, un dynamisme économique et une jeunesse engagée. Dans ce contexte, l’église Sainte-Bathilde se veut être plus qu’un lieu de prière, mais un véritable centre de vie pour les familles, les jeunes et les acteurs locaux.

Les grandes étapes du chantier :

  • Terrassement : Fin 2024
  • Début du gros œuvres :  Printemps 2025
  • Pose de la charpente : Été 2025

Avec ce projet, le diocèse de Meaux réaffirme son engagement à accompagner la croissance de la communauté chrétienne en Seine-et-Marne et à offrir des espaces de foi, de rencontre et de partage à tous.

Qui est Sainte Bathilde ?

Née au VIIe siècle, Bathilde est devenue esclave puis devint reine de France en épousant Clovis II. Mère de trois fils, elle joua un rôle déterminant dans la stabilisation du royaume mérovingien et dans la fondation de plusieurs abbayes, dont celle de Chelles. Sainte Bathilde est une figure chrétienne marquante, qui œuvra pour la justice sociale, l’abolition de l’esclavage et le soutien aux plus démunis. Sa vie spirituelle, marquée par l’humilité et la charité, a laissé une empreinte indélébile sur la région. Bathilde est admirée pour son exemple de foi et de charité, et l’église qui portera son nom perpétuera sa mémoire et ses valeurs.

Information : https://www.desracinesversleciel.fr/

Contact presse

Marguerite de Clerval – Responsable communication
06 18 07 03 21 - responsablecom@catho77.fr