Transmettre la foi aux nouvelles générations est la première mission de chaque communauté paroissiale
Actualité
26 janvier 2023
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Formation – Technique d’animation
Le Service diocésain de la formation vous propose une demi-journée de formation sur les techniques d’animation qui sera animée par Michèle DURBECQ, formatrice professionnelle d’adultes.
Vous découvrirez tous les outils pour réussir vos présentations, réunions et formations avec des exercices pratiques et partages d’expériences.
Nous vous attendons : – samedi 11 février 2023 à Champagne sur Seine de 9h30 à 12h30 salle St François, près de l’église(La salle se trouve à l’angle de la rue grande et rue Général de Gaulle)
– samedi 18 mars 2023 à Meaux de 9h30 à 12h30 salle paroissiale Saint Nicolas, rue du Faubourg Saint Nicolas.
« L’an prochain, il y aura le cinquantième mouton dans la crèche » me dit cette arrière grand-mère, alors que je contemple cette réalisation visuelle mise en place chaque année, au début du temps de l’Avent. 50 !
Cathédrale Notre Dame de LAON Annonce aux bergers photo HI
Car vous l’avez compris, une de ses petites filles attend une naissance pour le début de l’an prochain. Et chaque naissance, dans cette famille, est l’occasion de l’ajout d’un mouton dans la crèche. 50 sur quatre générations ! Et chacun est là, membre de ce troupeau, à la fois unique et tous, ensemble.
Mais où sont donc les bergers d’un tel attroupement ?
Cathédrale Notre Dame de LAON Annonce aux bergers photo HI
Ils sont bien là. C’est la nuit. Ils sont de garde, en pleine campagne. Des arbres, une colline, de la végétation que les moutons broutent tranquillement ; et les inévitables chiens qui participent à la surveillance. Ces bergers sont au nombre de 3, comme les Mages que nous verrons la semaine prochaine. 3, dans des positions différentes, car il est 3 manières de réagir à l’approche de Celui en présence de qui ils sont mis : l’écoute – la stupéfaction – le regard vers le ciel.
3, chacun avec son bâton caractéristique, terminée comme une crosse. Difficile à dire, car cette canne nous fait envisager une réalité que nous connaissons tous par la publicité, qui évoque un bâton de berger ! Mais Celui dont on vient de les informer de la naissance, ne sera-t-il pas reconnu comme le berger d’Israël : « Je mettrai, à la tête de mon troupeau, un berger, unique. Lui le fera paitre, lui sera mon berger » Ezéchiel 34/23. 2 portent un sac en bandoulière : ils doivent être en marche. Leur attribut nous permet-il de penser à la besace du pèlerin de Saint Jacques de Compostelle ?
Le premier berger regarde et écoute l’ange.
Cathédrale Notre Dame de LAON Annonce aux bergers photo HI
Il vient d’arriver ; ses ailes sont encore déployées. La main droite indique le ciel dont il vient, et cette main fait signe qu’il a quelque chose à dire. C’est bien un ange, il est messager, porteur d’une parole qui va chahuter la vie des bergers : « allons et voyons ».
Le deuxième berger exprime le tremblement devant un tel surgissement.
Cathédrale Notre Dame de LAON Annonce aux bergers photo HI
Mais l’envoyé demande d’être sans crainte. Tout dit que Dieu est là : la gloire, la lumière, et la conséquence de tout cela, la crainte. « Soyez sans crainte » : il s’agit d’une Bonne Nouvelle, et cette Bonne Nouvelle est en priorité pour les pauvres, ceux qui sont en marge de la société.
Le troisième berger lève la tête. C’est là haut que les événements se passent. Il y a à voir : une armée céleste ; il y a à entendre : « gloire à Dieu – paix aux hommes ». Reste à prendre une décision après une telle manifestation : « allons voir ce qui est arrivé ». Aller voir ce que le Seigneur vient de nous faire entendre. Aller pour voir : voici ce qu’ils décident. D’ailleurs leurs pieds reposent sur les 2 cercles dans lesquels cette scène est inscrite. Ils sont déjà en route pour aller adorer l’enfant, sortant de ce qui aurait pu les tenir enfermés !
Reste un détail auquel nous pouvons accorder attention.
Cathédrale Notre Dame de LAON Annonce aux bergers photo HI
Remarquons cette chevrette, avec ses cornes, dont les sabots reposent sur un rocher. Elle est là, isolée, à la gauche d’un arbrisseau, au centre de cette illustration. Elle est en train de brouter les branches basses de ce feuillage fait de 3 rameaux. Et alors ? Un rocher, un arbrisseau à 3 branches : n’y a-t-il pas là une allusion à Celui qui est à aller voir comme l’agneau de Dieu qui sur l’arbre de la croix, planté sur le Golgotha, donnera sa vie pour le pardon des péchés ? Reste alors à réaliser ce que les bergers, avant nous, ont entrepris : « allons pour voir ».
texte : Père Henri Imbert pour le diocèse de Meaux
Aujourd’hui, 22 février 2023, mercredi des Cendres. Entrée en carême.
Dommage, la lettre U est déjà utilisée pour désigner une chaine de magasins, essayons la, toutefois pour dire « ABAISSÉ – ÉLEVÉ».
À toi qui dois attendre avec impatience ton baptême, durant la nuit de Pâques. À toi qui accompagnes depuis 1 an, 2 ans, 3 ans, celle ou celui ou ceux qui marchent vers les sacrements d’initiation, durant la nuit de Pâques. À toi qui te prépares à proclamer la foi en Jésus ressuscité, avec toute ta communauté paroissiale, au cœur de la nuit de Pâques, permets que chaque semaine, avant cette vigile pascale 2023, je vienne, à partir d’œuvres d’art : sculpture, peinture, vitraux, t’aider, moi aussi, à préparer cette profession de foi à venir, en Jésus, Christ, le Fils de Dieu. Nos ainés ont su traduire, par l’image, située dans le temps et l’espace, ce qui est le cœur même de la foi de l’Église que nous sommes, ensemble.
Je n’ai pas de compétence particulière pour t’offrir cette proposition, mais celle qui m’a demandé ce petit travail, dans le cadre de ce courrier diocésain, et durant le carême, sait que « l’image » me passionne, surtout quand elle est au service de notre parole de foi.
P. Henri IMBERT
Par l’évangile de ce jour, le Seigneur nous appelle à réorienter notre vie, afin de devenir des « justes ». Ce qui pourrait se traduire comme un appel à la conversion afin de nous ajuster à Dieu, et à Jésus Christ, Celui que le centurion qui aura procédé à son exécution, reconnaitra pour être « juste ». (Luc 23/47).
Aussi, pour ce projet, Jésus nous donne 3 conseils : l’aumône, la prière, le jeûne.
Nous tourner vers l’autre : l’aumône ; nous tourner vers Dieu : la prière, porter un regard sur nous-mêmes : le jeûne. Avec toujours la prière au centre de toute démarche de conversion.
« Toi, quand tu fais l’aumône … » Faisant le tour de l’église de Kintzheim (dans le Bas Rhin), j’ai découvert sur le mur de la sacristie cette peinture, naïve, qui évoque ce que l’on appelle les « œuvres de miséricorde »
Ici elles sont 6, évoquées en image : ensevelir les morts – visiter les prisonniers - nourrir ceux qui ont faim – visiter les malades – donner à boire à ceux qui ont soif – accueillir les hôtes.
Pour découvrir l’origine de ces œuvres de miséricorde, sûrement que le mieux c’est de relire l’évangile de Matthieu dans son chapitre 25/31-47 : c’est la parabole finale de l’évangile de Matthieu, celle du Jugement Dernier : « Il viendra dans sa gloire, … il régnera sur son trône de gloire, … il séparera les hommes, les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres … »
« 6 ». Mais l’une de celles qui est peinte sur ce mur n’est pas dans la liste que nous offre Matthieu. Sur le mur, nous est proposée « d’ensevelir les morts ».
Dans la parabole de Matthieu, nous sommes invités à «vêtir ceux qui sont nus ». Pourquoi l’une ou l’autre manque-t-elle ? Je ne sais pas répondre à cet instant. Ce que je sais c’est l’importance du chiffre 7 dans la culture biblique : les 7 sacrements, les 7 jours de la semaine, les 7 dons du Saint Esprit. Et il est vrai que la liste des œuvres de miséricorde comprend bien 7, incluses « vêtir » et « l’ensevelissement des morts » rajouté par l’Église au XIIIème siècle. Il nous faut alors conjuguer les 2, et Matthieu et cette fresque, pour parvenir au chiffre 7. Ensevelir les morts est un service qu’accomplit Tobit, histoire que nous rapporte l’Ancien Testament au chapitre 12, verset 13 de ce livre. Et le Pape François, en novembre 2016, nous offrit une catéchèse sur les œuvres de miséricorde, avec une dimension christologique : « cette œuvre peut nous faire penser à Joseph d’Arimathie, qui, le soir qui suit la mort de Jésus sur la croix, vient réclamer son corps afin de lui offrir un tombeau » (Mt 27/57-60)
Aujourd’hui, c’est là un service qui est pris en charge par les communes ou des sociétés souvent privées, mais à l’invitation de François, nous pouvons partager notre espérance en la résurrection, et accompagner ceux qui confient leur défunt à la miséricorde de Dieu. De même, aujourd’hui, la visite aux prisonniers est extrêmement réglementée, mais rien ne nous empêche d’être à l’écoute, et de témoigner notre amitié, à celles et ceux qui éprouvent l’enfermement d’un être qui leur reste cher, même si la société a cru bon de mettre cette personne en retrait.
Au début de l’Église, vers les 3e – 4e siècles, d’abord il était demandé au catéchumène de convertir sa vie en vue d’avoir un comportement conforme à l’évangile. Et c’est seulement à partir de cette conversion constatée que la décision était prise d’admettre au baptême le candidat.
Le carême devenait alors le temps de l’ultime conversion. Je te souhaite, au regard de ces 6 scènes, d’avancer vers la fête de Pâques, accomplissant, seul ou dans le cadre d’institutions spécialisées, telle ou telle de ces œuvres de miséricorde, signe d’une véritable conversion en vue de ton baptême.
Texte : Père Henri Imbert pour le diocèse de Meaux
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« Sint omnes unum ut credat mundus »
Que tous soient un afin que le monde croie – Jn 17, 21
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