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17 septembre 2024

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Fin du gros œuvre pour la construction de l’Institution Saint-Colomban

Serris, le 13 septembre 2024 – Vendredi dernier, l’entreprise Eiffage, en charge de la construction de l’Institution Saint-Colomban, a célébré la fin des travaux du gros œuvre au cours d’un événement convivial marqué par la tradition du « gigot bitume ».

Cette étape symbolique consiste à poser un drapeau sur la charpente achevée, un geste signifiant à la fois les adieux aux compagnons ayant réalisé le gros œuvre et l’accueil des artisans qui entament désormais le second œuvre. Ce moment a réuni les évêques, les représentants de l’enseignement catholique, les soutiens, mécènes et partenaires, venus partager un repas festif autour du traditionnel gigot, marquant ainsi l’aboutissement de cette première phase de construction.

Le chantier avance à bon rythme, avec l’objectif de finaliser les travaux pour le printemps 2025. L’institution, une école privée sous contrat, devrait ainsi être prête à accueillir ses premiers élèves dès la rentrée de septembre 2025.

Cette nouvelle institution promet de devenir un lieu d’éducation et d’épanouissement pour de nombreuses générations à venir, grâce à l’implication et au soutien de tous les partenaires et acteurs impliqués.

Lien vers l’album : https://flic.kr/s/aHBqjBHKHu

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[Laudato Si’ en action] Rencontre avec Fabienne MERLE, naturopathe à Coutençon
15 mars

[Laudato Si’ en action] Rencontre avec Fabienne MERLE, naturopathe à Coutençon

La puissance de la nature, Dieu l'a mise au service de l'Homme, pour sa santé globale.

Fabienne l’affirme d’emblée : elle est « tombée dans la naturopathie » à la naissance de son premier enfant, il y a plus de trente ans ! Pour ne plus en sortir. En réalité, l’histoire est un peu plus longue.

En exerçant comme kinésithérapeute, son premier métier, Fabienne était étonnée de la réaction de certains clients : « Vous m’avez guéri la première fois, alors je reviens vous voir ! » Cela signifie que certains facteurs ne sont pas pris en compte dans le soin, que la cause n’a pas été traitée !
Fabienne s’interroge sur le sens de sa pratique, et plus largement sur sa vie spirituelle. Elle a la conviction que ce qu’elle fait ne suffit pas. Elle découvre et se forme alors à la kinésiologie, qui permet d’interroger l’ensemble du corps ; puis de fil en aiguille, elle obtient un diplôme d’herboriste, se forme à la méthode Pilates, qui allie le corps et le mental.

Entretemps, cinq enfants sont nés : « ce fut le vrai déclencheur de ma recherche, estime Fabienne. Tous ont été allaités longtemps ; j’ai cherché à répondre au mieux à leurs besoins naturels ». Et enfin, Fabienne entreprend une longue formation à la naturopathie. Et de citer la définition de mémoire : « La naturopathie, c’est l’ensemble des techniques naturelles pour garder son état de santé », et donc pour agir de façon préventive ou curative. L’objectif, c’est que le corps se guérisse lui-même, en lui donnant ce dont il a besoin : « Nous ne faisons pas de diagnostic sur la maladie ; ce qui intéresse le naturopathe, ce sont les signes que le corps manifeste, et les remèdes que la nature offre pour aller mieux ». Fabienne est aussi intarissable sur le sujet que les remèdes qu’elle commence à énumérer : « l’alimentation, la nutrithérapie en premier, l’exercice physique, la phytothérapie, la gemmothérapie, l’aromathérapie, les techniques liées à l’eau, l’air, le soleil … ».

Ici, un nom émerge dans les propos : sainte Hildegarde de Bingen ! Cette moniale du Moyen-âge, proclamée docteur de l’Église par Benoît XVI en 2012, est aujourd’hui une référence pour traiter la santé globale des personnes. Dieu lui a montré en visions les principes de la vie, de la santé et de la guérison des corps et des esprits. Hildegarde a mis ses visions par écrit et l’on peut donc s’y référer. « J’étais déjà catholique quand je l’ai découverte », précise Fabienne. Car au niveau de sa foi aussi, c’est par ses enfants que le chemin a été initié. Pourquoi l’un d’eux parlait-il souvent de Jésus, très jeune ? Le fait est qu’il fallut l’inscrire au caté, et reprendre soi-même le chemin de l'Église, abandonné depuis l’enfance. Mais cette foi redécouverte vient maintenant unifier la vie de Fabienne : c’est évident, la nature rapproche de Dieu, de la Source de la vie ; l’un ne va pas sans l’autre !

« Avez-vous déjà vu la force de la nature ? L’énergie d’une plante qui réussit à pousser à travers le bitume, ou sur un trottoir ? Quelle vitalité ! Et cette force de vie, elle est donnée par le Seigneur, c’est indescriptible ! »


Alors, des conseils pour combattre les virus ?

« D’abord améliorer et soigner son terrain ! Ensuite on peut améliorer des symptômes tels que la fatigue, les douleurs articulaires, les problèmes respiratoires ou de concentration. Autant de petits troubles qui affectent sérieusement la vie quotidienne. Il est important de ne pas s’installer (avec son entourage) dans une ambiance de peur qui est néfaste à tous points de vue ; c’est malheureusement ce que je constate trop souvent chez mes clients, notamment chez les jeunes.
Il faut aussi s’oxygéner, aller respirer longuement dehors, sans masque. Quand on est englué dans nos problèmes, le simple fait de marcher dans la nature, de regarder un arbre ou une plante, c’est déjà un peu de cette vie qui nous atteint, qui nous régénère. »


Et de conclure : « La force de vie et de guérison, présente dans la nature, elle nous est offerte par le Maître de la vie, généreusement et de tant de façons ! La recevoir, avec respect et gratitude, c’est tout un chemin... »

L’équipe de veille Laudato Si

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Mail : laudatosi@catho77.fr

Journée de prière pour les personnes victimes de violences, d’agressions sexuelles et d’abus de pouvoir et de conscience
8 février

Journée de prière pour les personnes victimes de violences, d’agressions sexuelles et d’abus de pouvoir et de conscience

La journée répond à l’invitation du pape François à vivre une journée de prière pour les personnes victimes de violences sexuelles et d’abus de pouvoir et de conscience au sein de l’Église.

Deux invitations dans le diocèse de Meaux :

  • Le jeudi 27 mars 2025 de 20 h 00 à 21 h 00, soirée de prière en visioconférence :Lien pour participer
  • Le vendredi 28 mars à 12 h 00, messe en la cathédrale Saint-Étienne de Meaux

Photo : ©DR

Soyons des pèlerins d’Espérance
3 janvier

Soyons des pèlerins d’Espérance

Chers frères et sœurs dans le Christ,

L’Église universelle s’apprête à vivre une grande année de grâce. Le Pape François, dans son amour pour le peuple de Dieu, a proclamé une Année Sainte placée sous le thème : « Pèlerins d’Espérance ».

Ce thème nous invite à redécouvrir notre vocation de croyants : celle de marcher ensemble, éclairés par la lumière de l’Évangile, vers la plénitude de la vie en Dieu. Comme Abraham quittant son pays pour une terre promise, comme les disciples sur la route d’Emmaüs, nous sommes tous appelés à être des pèlerins, confiants dans l’espérance qui ne déçoit pas.

Dans ce cadre exceptionnel, je vous invite, vous, fidèles du diocèse de Meaux, à entrer pleinement dans cette démarche spirituelle. L’Année Sainte est une occasion unique de renouveler notre foi, de demander la miséricorde de Dieu, et de raviver en nous la joie de témoigner de l’amour du Christ dans nos familles, nos paroisses, et nos communautés.

Un appel à la conversion et à l’engagement

Cette année sera marquée par plusieurs temps forts, à Rome et dans nos diocèses. Je vous encourage à vivre cette Année Sainte :

En participant à des pèlerinages, locaux ou vers la Ville Éternelle. Ces moments de marche et de prière sont des signes concrets de notre démarche intérieure.
En approfondissant notre prière personnelle et communautaire. Laissez-vous guider par la Parole de Dieu et nourrir par les sacrements, en particulier la réconciliation et l’Eucharistie.

En répondant à l’appel à la solidarité. Être pèlerins d’espérance signifie aussi être témoins de l’espérance pour les plus fragiles : les malades, les isolés, les pauvres.

Un pèlerinage diocésain le jeudi de l’Ascension

Dans cet esprit de pèlerinage, je donne rendez-vous à chacun d’entre vous, à travers vos pôles missionnaires, pour un grand pèlerinage diocésain à la cathédrale de Meaux le jeudi de l’Ascension. Ce sera un après-midi consacré à un parcours de foi au cœur de notre cathédrale. Nous terminerons cette démarche commune en priant ensemble les vêpres pour sceller notre unité dans la louange.

Chers amis, je prie pour que cette Année Sainte soit pour chacun une source de grâces abondantes. Qu’elle ravive en nous la flamme de l’espérance, malgré les défis de notre temps. Ensemble, avançons sur ce chemin, confiants que le Seigneur marche avec nous et qu’il nous prépare une place dans sa maison.

Que la Vierge Marie, pèlerine dans la foi, nous accompagne et nous guide tout au long de cette année.

Avec toute mon affection et ma bénédiction, Bonne Année nouvelle.

+ Jean-Yves Nahmias
Évêque de Meaux