Actualité

9 mai 2022

Partager

[Laudato Si’ en action] La jeune génération prend racine dans les profondeurs de la terre par l’éducation

Le projet EssenCiel 77 est porté par des chefs d’établissements de Seine-et-Marne, et la direction diocésaine. Une démarche synodale, en quelque sorte !

EssenCiel 77, un projet éducatif initié par la Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique de Seine-et-Marne. Ce projet orienté vers la sauvegarde de la création est stimulant pour tous !

Le projet EssenCiel 77 est porté par des chefs d’établissements de Seine-et-Marne, et la direction diocésaine. Une démarche synodale, en quelque sorte ! Il est simple : Prendre soin de soi, prendre soin des autres, prendre soin de la création !

Notre relation personnelle à Dieu nourrit ces trois dimensions et se nourrit elle-même du « prendre soin ».
L’objectif est d’une part d’apprendre aux jeunes à prendre soin de la maison commune et à développer leur sens de l’engagement par l’écologie intégrale, d’autre part d’encourager les établissements à devenir eco-responsables. Les 12 chefs d’établissement pilotes du projet se sont appuyés sur les deux encycliques de François, Fratelli Tutti et Laudato Si, en cherchant à les décliner dans leurs établissements respectifs.

EssenCiel 77, c’est donc un projet éducatif, parfaitement illustré par le logo qui vient juste d’être créé.

Les enfants et les jeunes prennent racine dans les profondeurs de la terre par l’éducation.
C’est la voie pour grandir, fleurir et donner de beaux fruits !
Dans cette œuvre de croissance, l’Esprit-Saint est présent, se répand et envoie en mission. Et l’objectif, c’est le Ciel !

Le projet a vraiment pris son envol en septembre 2020. Les trente-trois établissements scolaires de l’enseignement catholique du diocèse ont pris différentes initiatives, dans le but de sensibiliser les jeunes à la sauvegarde de la maison commune :

  • journée des talents,
  • herbier numérique,
  • découverte de la biodiversité,
  • formation au compostage,
  • lutte contre le gaspillage alimentaire,
  • opération « range ta chambre » (qui a permis de récolter une tonne de jouets !),
  • plantation d’arbres,
  • installation de nichoirs,
  • opération zéro déchet,
  • boîtes à sourire pour les personnes en précarité,
  • collecte de bouchons,
  • création de potagers, et même l’entrée dans la démarche « Église Verte » !

Les enfants et les jeunes sont généralement sensibilisés au soin de la maison commune ! Il s’agit de leur présent et de leur avenir, et ils en sont bien conscients. Ainsi la réflexion d’un enfant à son père :

«  Mais dans quel état vous nous laissez la planète !  ».

Alors oui, on se retrousse les manches tous ensemble ! Car l’un des bénéfices de ce projet, c’est qu’il concerne tous les jeunes et adultes de nos établissements : élèves, prof de gym ou de chimie, personnel de restauration, direction, personnel administratif ou d’entretien, vie scolaire, enseignants… Cela peut susciter une véritable dynamique au sein des établissements. Et bien sûr, les différents acteurs de la pastorale prennent part à l’œuvre commune : conférence, journée de ressourcement spirituel, programme d’année autour des trois piliers, chemin de Carême où chacun est invité à relever un défi. De quoi motiver les élèves ! S’il en était besoin…


L’équipe de veille Laudato Si,


avec la participation d’Agnès Kaelblen, adjointe 1er et 2e degré, et de Marie-Laure Gordien, vierge consacrée du diocèse et adjointe diocésaine en pastorale scolaire.
Blog : https://padlet.com/laudatosi77/Bookmarks
Mail : laudatosi@catho77.fr

Autres

Articles

Fête de la Vie Consacrée
29 janvier

Fête de la Vie Consacrée

Cette journée est placée en premier lieu sous le signe de l’action de grâce « parce qu’il est beau et juste de remercier le Seigneur pour le grand don de la vie consacrée, qui enrichit et réjouit l’Église par la multiplicité des charismes et le dévouement de tant de vies totalement données au Seigneur et aux frères ».

Prière pour les vocations religieuses

Père plein de tendresse,
Toi qui cherche des adorateurs en esprit
et en vérité,
Tu appelles sans te lasser
des hommes et des femmes

à donner leur vie pour Toi et pour le monde.

Envoie ton Esprit
pour qu’il suscite aujourd’hui

des serviteurs selon ton cœur
qui répondent généreusement
à la grâce de leur baptême,
dans l’engagement de la vie consacrée.

Donne-leur une charité inventive,
une foi ardente
et une joyeuse espérance
pour aimer ton Fils, Jésus-Christ,
et servir son Église.


Amen.

[Laudato Si’ en action]   L’aventure familiale d’une conversion au « bio » ; La ferme de Chantemerle
6 février

[Laudato Si’ en action] L’aventure familiale d’une conversion au « bio » ; La ferme de Chantemerle

Le nom est plaisant. Chantemerle, c’est une ferme briarde, située au nord de Coulommiers, sur la commune d’Aulnoy. Ses terres sont cultivées depuis quatre générations par la famille Gobard. Mais Eric l’affirme d’emblée : « il a fallu un alignement de planètes, il y a quinze ans, pour faire le pas ».

A l’époque, Eric et Anne sont sensibles aux recherches alors en vogue sur « le bio » et la santé ; leurs quatre enfants sont en âge scolaire, et Anne souhaite monter un atelier à la ferme, travailler sur son lieu de vie. C’est à ce moment que tombe l’information : une partie des terres cultivées se situent sur une l’aire de captage des eaux qui alimentent les Columériens en eau potable, et l’agriculteur reçoit l’obligation de supprimer 80% des produits phytosanitaires sur 53 ha, soit un tiers de son exploitation. La décision est prise : d’abord passer  l’exploitation en bio, puis assurer la transformation des récoltes de blé et d’épeautre en créant un moulin.

« A l’époque, nous étions quelques pionniers en Seine-et-Marne », se rappelle Eric.

Ce qui m’a convaincu, c’est de voir que tous ceux qui nous parlaient de bio étaient joyeux et enthousiastes. Nous avons donc décidé de nous lancer, d’abord sur les deux tiers de l’exploitation, et très rapidement, sur la totalité de nos terres

Éric gobard

Le bilan après 15 années ? Eric le dresse en tant que croyant et en tant qu’agriculteur : « Mon travail a du sens, de la cohérence. La nature fonctionne dans un écosystème ; les choses ont un sens parce qu’elles ont été créées par Dieu ; si on interfère de façon inconsidérée, on prend la place du Créateur, on dérégule la nature. ». Mais le bilan est plus large : « La question de la cohérence entre mon métier et ma foi est primordiale ; mais il y a aussi une question éthique : produire une alimentation saine, bonne pour nos frères et sœurs en humanité, et en même temps faire du bien à la planète, cela procure une joie intérieure profonde, cela fait émerger ce qu’on porte de plus beau en soi. » L’exploitation familiale  présente le  risque, bien sûr, d’une confusion entre vie familiale et professionnelle, mais le travail en couple est une force pour vivre cette aventure, poursuit-il.

Mais n’y a-t-il pas des risques liés à ce passage d’une agriculture conventionnelle à l’agriculture biologique ? Selon Eric, ils sont minimes actuellement en raison des aides à la conversion. Bien sûr au départ, le sol doit s’adapter, se reconstituer sans apport d’engrais ; il y a donc une phase délicate de 3 ou 4 ans, durant lesquels les aides à la conversion viennent compenser les pertes. Mais quand la rotation est lancée, l’activité se passe très bien ; elle est même plus rémunératrice. Il faut dire que nous sommes loin d’une culture « d’avant-guerre ». Eric s’inspire de travaux de l’INRA pour établir une rotation précise des cultures sur neuf années, alternant luzerne, blé, lin textile, épeautre, haricots verts, pois, seigle, et sarrasin. Et le matériel est à la pointe de la technologie. Il ne s’agit donc pas de « ressortir les chevaux » !  Et de conclure : « La nature fonctionne très bien, elle a une intelligence qui m’émerveille. Quand je vois les récoltes, je ne dis pas « j’ai bien bossé », mais « merci, Seigneur ! ».

Durant notre rencontre dans la cuisine de la ferme, Anne était surtout occupée à la vente de ses produits au moulin, qui a été aménagé dans une ancienne grange. Pour en savoir plus, rendez-vous sur place, aux jours d’ouverture : les vendredis (9h-19h) et samedis matin (9h-13h). 

https://moulin-chantemerle.fr/

laudatosi@catho77.fr

Activités du pèlerinage diocésain à l’Ascension
29 avril

Activités du pèlerinage diocésain à l’Ascension

À l’arrivée du pèlerinage, huit Pavillons d’Espérance vous accueillent près du parvis de la cathédrale. Chacun d’eux incarne une action menée dans notre diocèse en faveur de celles et ceux que le pape François désignait comme les destinataires prioritaires de signes d’espérance : les victimes de guerre [8], la vie à naître [9], les détenus [10], les malades [11, les jeunes [12], les migrants [13], les personnes âgées [14],les pauvres [15].

Ces pavillons sont comme des oasis, où s’expose l’engagement concret de notre Église en marche. Ils donnent visage à l'Évangile vécu au quotidien, et nous appellent à poursuivre ensemble ce chemin de fraternité et de miséricorde. Nous invitons chaque Pèlerin à prendre le temps de s’intéresser à un ou plusieurs de ces pavillons selon la sensibilité de son cœur.

SOS Chrétiens d’Orient est née après l’occupation de Maaloula par les djihadistes, en Syrie, en septembre 2013. Sur leurs écrans, les Européens ont vu ce village, où l’on parle encore l’araméen, dévasté par les jihadistes du Front Al-Nosra. Benjamin Blanchard et Charles de Meyer, les fondateurs de SOS Chrétiens d’Orient, organisent aussitôt un convoi humanitaire pour venir en aide aux habitants. Depuis, en onze ans, SOS Chrétiens d’Orient s’est implanté en Syrie, Irak, Liban, Égypte, Jordanie, Pakistan, Arménie et Éthiopie, ainsi qu’en Ukraine en 2022 et 2023. Trois mille trois cents volontaires internationaux sont partis sur le terrain et plus de 2 000 projets ont été réalisés auprès de 400 000 bénéficiaires. Au-delà de l’aide matérielle que SOS Chrétiens d’Orient peut apporter, l’association a pour but de créer un lien entre les chrétiens d’Orient et d’Occident, redonner un espoir à ceux qui ont tout perdu et se faire leur porte-voix en France et en Europe.

Alliance Vita, association fondée fin 1993, au moment des premières lois bioéthiques, défend la dignité de toute vie humaine. L’association agit par des formations sur les enjeux bioéthiques et la mobilisation de son réseau, pour que la protection des personnes les plus fragiles soient au cœur des choix de la société. Forte de son réseau  national de plus de 1000 personnes (137 équipes) son action repose sur 3 missions :

•          Écouter les personnes éprouvées par la vie, avec ses services d’écoute SOS bébé, SOS fin de vie, Thadéo

•          Former aux enjeux bioéthiques : 80 000 personnes formées à l’Université de la Vie

•          Mobiliser en faveur de la solidarité envers les plus fragiles : sensibilisation des décideurs et du grand public

Alliance Vita est régulièrement auditionnée par le Sénat, l’Assemblée nationale, le CCNE, etc.

Les personnes détenues arrivantes ont la liberté de pratiquer le culte de leur choix. Les aumôniers catholiques (laïcs, diacres ou prêtres) sont envoyés en mission, en équipe, par leur évêque, à la rencontre des personnes qui en font la demande.

Les rencontres individuelles en cellule sont imprévisibles, respectueuses et discrètes : « chemin parcouru ensemble au pas de l’autre », lieux d’écoute, de partage, et de confiance mutuelle ; relation remplie d’amour, riche mais éphémère, car elle est appelée à s’interrompre au départ de la personne détenue ou de l’aumônier.

La messe rassemble ceux qui le demandent : temps d’approfondissement, de prière et de communion. Une fois par semaine, le partage biblique permet aussi des échanges sur nos souffrances, nos doutes et nos espoirs.

Les demandes de sacrements (baptême par exemple) sont une grande joie, partagée avec tous les intervenants extérieurs (laïcs, prêtres, évêques) dont la venue en prison est un cadeau pour tous.

La Pastorale de la Santé est un service d’Église composé de tous ceux qui répondent à l’attente des personnes vivant l’épreuve de la maladie, du handicap, du grand âge et de l’isolement, que ce soit à domicile, en maison de retraite, dans les établissements de santé et en EHPAD.

Les membres du Service Évangélique des Malades (SEM), de la Pastorale des Personnes Handicapées (PPH), des Aumôneries Hospitalières (AH), de l’Hospitalité de Meaux, et divers mouvements reconnus par l’Eglise, viennent rencontrer les personnes fragilisées, souffrantes, isolées, pour les accompagner, les écouter dans une proximité fraternelle et pastorale. Ils peuvent aussi leur proposer de prier avec elles, les accompagner à Lourdes, les mettre en lien avec un prêtre.

Par leur attention et leur écoute, ils sont présence du Christ et témoins de sa puissance de consolation et d’espérance, de l’enfant à naître à la personne en fin de vie.

Le Patro de la Source est un patronage catholique fondé en 2023 à Lagny-sur-Marne. Ouvert à tous, il accueille les jeunes de 7 à 17 ans les mercredis et pendant les vacances scolaires dans un esprit familial, chrétien et joyeux. Inspiré de la pédagogie de Don Bosco, Le Patro de la Source propose des activités variées : jeux, ateliers créatifs, sports, spectacles, temps spirituels, vie d’équipe et engagement.

Dans un monde marqué par l’individualisme et les écrans, Le Patro de la Source est une deuxième maison, où les jeunes vivent l’amitié réelle, la coopération et la joie de se retrouver.

Son ancrage paroissial en fait un lieu d’espérance, de ressourcement et d’éducation intégrale.

Porté par une équipe de bénévoles engagés et un directeur salarié, Le Patro de la Source incarne un projet missionnaire au service des familles, pour former de bons chrétiens et d’honnêtes citoyens.

La pastorale des migrants au sein de l'Église Catholique est un service centré sur l'accompagnement des personnes déplacées, dirigé par la Section Migrants et Réfugiés du Dicastère pour le service du développement humain intégral, supervisée par le pape François. En France, le Service National Mission et Migrations (SNMM) coordonne les actions des Délégués à la pastorale des migrants et des aumôneries catholiques de la migration. Le délégué, nommé par l’évêque, est responsable de la mise en œuvre de cette pastorale, en collaborant avec les paroisses et les acteurs de la société civile. Il joue également un rôle clé dans l’établissement de liens avec les différentes communautés migrantes. Les aumôneries catholiques de la migration offrent un accompagnement adapté à la dimension culturelle des migrants, souvent au sein de communautés ethniques ou linguistiques, afin de faciliter leur insertion dans l’Église locale.

Mouvement d’Action Catholique générale, le MCR est ouvert à tous les retraités, chrétiens ou non, qui souhaitent réfléchir et agir pour plus de justice et de fraternité. Fidèle au passé, ouvert à l’avenir, il est au cœur de la société et de l’Église aujourd’hui.

Le MCR propose, sans imposer, dans le respect de la liberté et de la conscience de chacun, un approfondissement spirituel permettant à tous de mieux vivre le moment présent et concevoir de nouvelles opportunités pour l’avenir

Acteurs d’espérance, les retraités sont actifs dans diverses associations, institutions et dans la vie familiale. Avec bienveillance et créativité, ils favorisent les liens entre générations et participent activement, à travers des actions concrètes, à la sauvegarde de la maison commune.

Accueil et écoute : accueil des personnes autour d’un café, écoute de leur difficulté, accompagnement dans leur démarche administrative. Chercher ensemble une solution durable pour surmonter les difficultés.

Apprentissage du français : accompagnement personnalisé selon les besoins de chacun.

Accompagnement à la scolarité : pour les enfants et les adolescents, soutien et accompagnement pour les apprentissages.

Plaidoyer : en 2024, mobilisation contre le mal logement et contre le projet de loi asile et migration.

Boutiques SOLID’R MODE , au nombre de 5, elles sont d’abord un lieu convivial et un lieu pour acquérir des vêtements à un prix solidaire.

Vacances : des familles partent en vacances, et des enfants en séjour organisés.

Ateliers créatifs : pour partager ses compétences, pour rencontrer et connaître des personnes autour d’activités ludiques.

Tables ouvertes : le repas est préparé ensemble, personnes accueillies et bénévoles.

Et d’autres propositions selon les talents des acteurs des équipes.

Trois jeux : le JUBILON! - le JUBIL'UP - le P'TIT JUBILON!  basés sur le principe du jeu de l'oie, seront proposés aux enfants et leurs familles pour entrer dans la démarche de ce Jubilé «Pèlerins d’espérance» de façon ludique. Un espace animé par le service diocésain de la catéchèse de Meaux. (Les enfants doivent être accompagnés.)