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19 décembre 2022

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Journée annuelle de mémoire et de prière pour les victimes d’agressions sexuelles
3 mars

Journée annuelle de mémoire et de prière pour les victimes d’agressions sexuelles

Cette journée mémorielle, voulue par les évêques de France à l’issue de l’Assemblée plénière de mars 2021, prend désormais place dans le calendrier liturgique de façon pérenne, le troisième vendredi de Carême. Elle répond à l’invitation du pape François à vivre une journée de prières pour les victimes de violences sexuelles et d’abus de pouvoir et de conscience au sein de l’Église. Les diocèses et paroisses sont invités à organiser, avec les fidèles, un ou plusieurs temps forts autour de la mémoire et de la prière pour toutes les personnes victimes. Ce temps d’Église sera aussi mis à profit pour faire prendre conscience à tous de la nécessité de prévenir et d’agir pour éviter toutes les situations pastorales et humaines qui peuvent conduire à toutes formes d’abus sur les plus fragiles. Cette année, le dossier d’animation s’enrichit d’actions proposées dans le cadre de la pastorale des jeunes pour des enfants ou des adolescents en établissements scolaires, en paroisses et mouvements d’Église.

Message de Monseigneur Jean-Yves Nahmias :

Chers amis,

« Les évêques, réunis en assemblée, soucieux de continuer à écouter les personnes victimes, de lutter contre les violences et agressions sexuelles et les abus de pouvoir et de conscience, de prendre soin de tous les baptisés meurtris par ces crimes, décident que la journée de prière pour les victimes de violences et agressions sexuelles et d’abus de pouvoir et de conscience dans l’Église, voulue par le Saint-Père, est désormais célébrée dans les diocèses de France chaque année le troisième vendredi de Carême. Mention doit en être faite dans chaque calendrier liturgique diocésain. » (Mars 2021)

Cette année, cette journée mémorielle sera le vendredi 17 mars.

Je demande que, dans chaque pôle missionnaire,
les messes de ce jour soient dites à l’intention
des victimes vivantes et décédées.

Mgr Jean-Yves Nahmias, évêque de Meaux

Sur le site de la Conférence des Évêques de France, vous trouverez facilement des propositions liturgiques et pastorales.
La prière est un soutien puissant de réconfort et d’espérance. Que notre prière monte vers Dieu pour toutes ces personnes blessées dans leur corps et dans leur cœur afin que douleur et désespoir soient enfin apaisés.

Si les agressions remontent parfois à plusieurs années en arrière, n’oublions jamais que les blessures durent toute la vie. Les agressions ne sont pas que du passé : aujourd’hui encore, des personnes en sont victimes. Que l’Esprit-Saint nous rende attentifs les uns aux autres afin que chacun soit respecté dans son intégrité. Laissons le psalmiste nous conduire : « D'un grand espoir j'espérais le Seigneur : il s'est penché vers moi pour entendre mon cri. Il m'a tiré de l'horreur du gouffre, de la vase et de la boue ; il m'a fait reprendre pied sur le roc, il a raffermi mes pas » (psaume 39)

[Laudato Si’ en action] Des bureaux de La Défense à la culture des terres briardes, il y a plus d’un pas
7 juin

[Laudato Si’ en action] Des bureaux de La Défense à la culture des terres briardes, il y a plus d’un pas

Les carrières étaient tracées :

Arthur comme ingénieur, Blandine dans le droit et les ressources humaines. Mais il y a parfois des routes qui bifurquent et ouvrent des horizons inattendus, après avoir emprunté les chemins de Saint Jacques de Compostelle.

C’est ce qui leur est arrivé.

Après leur mariage en 2014, Arthur et Blandine se sont mis en route, sac au dos. La prise de conscience d’une nécessaire conversion écologique s’est amorcée au rythme des pas, au fil de la beauté des paysages, dans le quotidien sobre et heureux du pèlerin, confiant dans le Dieu créateur et providence. Mais le coup décisif, ce fut à Burgos : l’encyclique Laudato Si du pape François venait juste de paraître ; achetée en édition espagnole, lue et méditée durant les derniers kilomètres de marche, le retour à la « vie d’avant » n’était plus envisageable. Il était devenu évident que le sens profond de leur vie de couple passerait par un engagement respectueux de notre « maison commune ».

Durant cinq années,

le jeune couple cherchera un collectif et un lieu pour concrétiser ses aspirations. En septembre 2019, après des dizaines de rencontres, la perle rare est trouvée et le pas décisif est franchi : Blandine et Arthur lâchent définitivement la « vie d’avant » et s’installent sur le Campus de la Transition, à Forges. Le projet du Campus correspond pleinement à leur recherche : vie sobre, recherche écologique, formation d’étudiants et de professionnels à la transition écologique et vie fraternelle. Chacun prend une part d’activité au projet, dans l’accueil pour Blandine, dans l’enseignement pour Arthur.

En parallèle, le jeune couple crée une entreprise agricole sur une parcelle d’un hectare située à 2 kilomètres. Arthur est responsable du maraîchage bio et Blandine élève 150 poules pondeuses bio (qui sont parrainées par des clients !). Leur production est écoulée dans un rayon d‘une quinzaine de kilomètres, principalement à Forges et à Thomery. Bref, le projet correspond « pleinement » à leur souhait !

« Nous sommes hyper-heureux d’être installés là ! »

C’est la principale affirmation de Blandine, lorsqu’on lui demande de jeter un regard sur ces trois années au Campus. L’agriculture est un métier beau, passionnant, diversifié, et le choix du maraîchage manuel permet de respecter au mieux le sol, la vie qu’il abrite et les ressources disponibles. Blandine poursuite :

« Mais il est difficile de s’installer en agriculture. Nous avons expérimenté la force des liens notamment par le soutien et la joie que nous apporte la communauté du campus à laquelle nous appartenons. En couple, nous avons appris à travailler ensemble, à découvrir nos limites et nos complémentarités. Et aussi à vivre le pardon mutuel, la force de ce pardon reçu et donné !  »


Ce changement de vie a aussi eu un impact sur leur foi et leur regard de chrétiens sur le monde.

« Par le travail de la terre, comme chrétiens, nous avons conscience d’être co-créateurs et non co-destructeurs de l’œuvre de Dieu. Nous souhaitons créer du beau, participer à quelque chose de plus grand que nous, bâtir le Royaume en quelque sorte, et cela nous donne beaucoup de joie. Mais il nous faut puiser dans la prière la force des actes, et avancer ensemble, en communauté, en Eglise. »

Les serres de Blandine et Arthur

Avant (et encore maintenant parfois !), Blandine était profondément heurtée par la non-implication des chrétiens dans le soin à apporter à la terre. Aujourd’hui les choses changent, les consciences s’éveillent. Mais la tension demeure : d’un côté l’urgence de la terre, de la souffrance d’une création abîmée qui demande que l’on agisse au plus vite ; de l’autre, le temps de l’homme et de la femme qui comprennent et agissent à leur rythme.

Et de conclure :

«  Lors de notre mariage, nous avons choisi de suivre le Christ, de nous en remettre à Lui. Il donne le véritable sens de nos actes quotidiens. Alors cette tension, c’est aussi devant la Croix que nous la déposons.  »


L’équipe de veille Laudato Si.


Blandine et Arthur de Lassus, la ferme du bout des bois,
Leur livre : Et lentement, tout bascule, éd. de l’Escargot, 2020
Vente de légumes et œufs :
Forges, mardi, 17h à 18h au 6 place de la mairie
Thomery, jeudi, 16h45 à 18h chez Fleurréelle (fleuriste) – 1 rue de la République

Possibilité de commande en ligne sur https://coopcircuits.fr/la-ferme-du-bout-des-bois/shop

Pour toute question ou pour en savoir plus sur le parrainage de poules à Forges et Thomery : blandineetarthur@gmail.com