Actualité

14 mai 2025

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Parcours spirituel lors du pèlerinage diocésain à l’Ascension

Accueil à 14h00 au Lycée Bossuet pour le départ de la marche (4km vers la Cathédrale),12 Rue de la Visitation 77100 Meaux

Des prêtres seront disponibles dans la cathédrale pour offrir à chacun la possibilité de recevoir le pardon de Dieu. Ce temps de confession est une véritable rencontre de miséricorde, une occasion particulière de recevoir ce sacrement durant l’année jubilaire.

Dans une des chapelles latérales, les pèlerins pourront s’approcher des reliques du Bienheureux Carlo Acutis, jeune témoin lumineux de l’Évangile à l’ère numérique.
Une autre chapelle abrite l’exposition exceptionnelle des reliques de Louis et Zélie Martin, parents de sainte Thérèse de Lisieux, couple saint qui rappelle la vocation à la sainteté dans la vie conjugale et familiale.
Dans le grand chœur vous pouvez vénérer les reliques de St Faron et des saints du diocèse.

Dans la chapelle du Saint-Sacrement, les pèlerins pourront s’agenouiller en silence devant le Christ présent dans le Saint Sacrement exposé. C’est un temps de cœur à cœur avec le Seigneur, source de toute espérance.

Dans la chapelle dédiée à la Vierge Marie, dans l’axe de la nef, chacun est invité à confier ses intentions à celle qui est Mère de l’espérance. La prière du chapelet, une bougie, un acte de piété : autant de gestes simples pour ouvrir son cœur à Marie.

Le jeudi 29 mai, dans la cathédrale de Meaux, il sera possible de faire mémoire de son baptême, de se confesser, de prendre un moment d’adoration silencieuse, de confier une intention de prière, de se recueillir auprès des reliques de Carlo Acutis, de Louis et Zélie Martin et de tous les saints du diocèse. Une occasion pour recevoir l’indulgence plénière.

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Rencontre avec Marie-Anne, bénévole d’aumônerie de prison dans le diocèse
14 juin

Rencontre avec Marie-Anne, bénévole d’aumônerie de prison dans le diocèse

Photo des bénévoles de l'aumônerie de la prison du pôle de Meaux avec Marie-Anne.

Comment as-tu eu l'idée de t'engager dans l’aumônerie de prison ?

Lorsque j’étais au collège, j’ai fait partie du Service Missionnaire des Jeunes (SMJ). Notre devise était : « Soyons proche de ceux qui sont loin sans être loin de ceux qui sont proches ». Dans ce cadre, de nombreux intervenants venaient témoigner sur divers sujets ou présenter des pays avec leurs contextes économiques et culturels. C’est lors d’une de ces interventions que des aumôniers de prison sont venus partager leurs expériences. À ce moment-là, je me suis dit que, lorsque je serai plus mûre, j’aimerais faire la même chose. Plus tard, lors d’une rencontre avec l’évêque de Meaux, j’ai eu un déclic. Il nous a invités, en tant que chrétiens, à nous engager soit au niveau du Centre Communal d’Action Sociale de notre commune, soit dans un centre pénitentiaire. J’ai ressenti un appel précis à ce moment-là, et je suis allée voir l’aumônier titulaire du centre de détention près de chez moi pour proposer ma candidature.

À quoi sert l’aumônerie en prison ?

Le principe de laïcité implique que l’administration pénitentiaire n’intervienne pas dans la vie cultuelle des détenus. Cependant, elle est tenue d’organiser l’accès au culte, car les personnes placées sous sa responsabilité ne peuvent exercer leur liberté religieuse en dehors de la détention. L’aumônerie de prison répond à ce besoin.

L’équipe d’aumônerie est composée d’un aumônier titulaire et bénévole, d’auxiliaires bénévoles, ainsi que d’accompagnants occasionnels (« les invités du dimanche », musiciens et animateurs). L’aumônier agréé consacre une partie de son temps à :

  • Accompagner spirituellement les détenus lorsqu’ils le demandent ;
  • Célébrer des offices religieux et organiser des rencontres bibliques ;
  • Organiser les célébrations des fêtes religieuses.

Peux-tu partager une expérience qui t’as particulièrement marquée ?

En tant qu’auxiliaire bénévole d’aumônerie, je participe aux rencontres bibliques du samedi et à la messe du dimanche. À chaque rencontre, les échanges sont très riches, et j’apprends beaucoup de mes frères en prison. Ce qui me marque particulièrement, c’est le silence complet et le recueillement de nos frères incarcérés durant la prière après l’eucharistie.

As-tu un conseil à donner à une personne qui s’intéresserait à la fonction d’aumônier de prison ?

On ne va pas seul en prison ; on y va en équipe d’aumônerie unie où chaque membre est différent. Dieu nous précède, et nous sommes simplement des vecteurs d’écoute et de partage de la bonne nouvelle de Jésus-Christ.

À Chelles, la charpente de la future église-sanctuaire Sainte-Bathilde s’élève.
21 juillet

À Chelles, la charpente de la future église-sanctuaire Sainte-Bathilde s’élève.

Chelles, le 21 juillet 2025

À Chelles, la charpente de la future église-sanctuaire Sainte-Bathilde s’élève : une étape spectaculaire qui marque l’édification d’une réalisation missionnaire.

Ce lundi 21 juillet, sur le chantier de la future église Sainte-Bathilde, la grue a levé les premières poutres de la charpente en bois. Ce moment spectaculaire, à la fois technique et spirituel, qui concrétise l’élévation d’un édifice appelé à devenir un lieu de prière, de rassemblement et de mission au cœur de la ville. L’opération a été assurée par Eiffage construction Seine et Marne, et s’est déroulée en présence de monseigneur Jean-Yves Nahmias, évêque de Meaux.

Un geste d’élévation, un signe d’espérance

La pose de la charpente représente bien plus qu’une étape technique : elle incarne la vocation spirituelle du lieu. Comme une arche qui s’élève vers le ciel, elle couvre déjà symboliquement tous ceux qui viendront s’y abriter. Elle s’enracine dans l’héritage de sainte Bathilde, reine et sainte du VIIe siècle, qui fit de Chelles un haut lieu de charité, de liberté et de prière. Culminant à 18 m, et composée de bois français, la charpente symbolise l’ossature invisible qui unit les hommes dans l’unité. Après la charpente, place désormais à la dernière phase du gros œuvre avant l’aménagement intérieur pour une ouverture au culte et une bénédiction solennelle prévues au printemps prochain.

Une réponse aux besoins d’une communauté en plein essor

Édifiée place Cala à Chelles, l’église Sainte-Bathilde répond à une attente forte d’un territoire marqué par une dynamique démographique et spirituelle. Depuis le lancement des travaux en janvier 2025, ce chantier rassemble les acteurs d’une communauté engagée : près de 70 % du budget ont déjà été réunis par la générosité des fidèles et des partenaires du diocèse.

Cette nouvelle église, dont la capacité d’accueil s’élève à 700 personnes, permettra de mieux répondre aux besoins d’une population croissante, de tous les âges et en provenance de tous les horizons. « C’est un lieu d’Église pleinement ouvert sur la ville, au service de la fraternité, de la transmission et de la prière », souligne Mgr Jean-Yves Nahmias, évêque de Meaux.

Cap sur la mission

En cette année du jubilé de l’Espérance, le diocèse de Meaux poursuit son élan missionnaire, comme en témoignent les 660 baptêmes d’adultes à Pâques, le succès du jubilé diocésain de l’Ascension et la joie des quatre ordinations en juin. Fait rare, un autre chantier d’église est en cours simultanément dans le diocèse : Saint-Colomban de Serris, au Val d’Europe, dont l’ouverture est prévue à la fin de l’année prochaine.

« Nous bâtissons pour aujourd’hui, mais surtout pour demain. Cette construction dit notre dynamisme missionnaire et pastoral en direction des périphéries chères au pape François, et dans l’unité voulue par son successeur » rappelle Mgr Nahmias, évêque de Meaux.

« Le centre paroissial Sainte-Bathilde de Chelles est un projet rare et unique, qui veut proposer une manière singulière de vivre une rencontre avec la foi, à travers la conception sur-mesure d’un véritable lieu de Vie » souligne Baptiste Veyrat-Charvillon, architecte de l’église-sanctuaire et du pôle paroissial Sainte-Bathilde.

Album photos : https://flic.kr/s/aHBqjChWep

[Regards sur Noël] jeu de mains- jeu divin.
29 novembre

[Regards sur Noël] jeu de mains- jeu divin.

Deuxième semaine de l'Avent : la Visitation

Quelques jours après l’annonciation. Deux femmes s’étreignent, l’une et l’autre, enceintes. Pour l’une c’est visible, pour l’autre cela va le devenir. Leur point commun, c’est de porter un enfant, contre toute attente ; l’une dans sa vieillesse, l’autre dû à l’intervention de l’Esprit Saint. Il y a de l’extraordinaire dans cette scène. C’est Dieu qui ici, bien que non vu, est pourtant l’acteur essentiel.

Cathédrale Saint Pierre de TROYES (10)
Chapelle 1, baie 0 : enfance du Christ et Dormition de la Vierge photo HI détail

Que nous est-il dit par le visuel de cette scène ? Dans la porte de la petite bâtisse, sur la gauche, un voile est noué. Quelque chose est en train de se dévoiler. Par la plante, présente sur la droite, le fruit des entrailles en Marie, se développe. Période intermédiaire : après les annonces de naissance à venir : « il sera grand devant le Seigneur » - «  il sera grand », et avant : « elle mit au monde un fils » - « elle accoucha de son fils premier né ».

Pour ces deux femmes, lors de leur visitation, se dévoile l’extraordinaire. Alors que l’ange vient de faire connaitre à Marie le nom de Celui qu’elle porte, Elisabeth sait déjà donner l’identité de Celui que porte Marie. Et celui qui aide à cette reconnaissance, c’est celui qu’elle porte, elle, Elisabeth : en elle, sous l’influence de l’Esprit Saint, il trésaille d’allégresse celui qui est à venir en avant de Celui que porte Marie. L’ancienne alliance se clôt, la nouvelle alliance s’ouvre : elle sera sous l’influence de l’Esprit de Dieu, lui, déjà au départ de la conception de Jésus en Marie, tout comme à l’origine du tressaillement de joie de Jean Baptiste.

Ici, histoire sans parole. Pas de bulle pour nous dire, mais des gestes à voir. Ces deux femmes sont sous une arcade, devant une construction. Peut être Jérusalem puisque Zacharie y était prêtre ! Les murailles et les tours peuvent suggérer le déplacement que Marie vient d’effectuer vers la ville, résidence d’Elisabeth. Ces deux femmes sont sur un pied d’égalité, de plain pied, l’une et l’autre sur le sol : elles sont du même monde. Les voici joue contre joue. Le visage d’Elisabeth a les traits plus marqués comme il convient pour dire le grand âge d’une femme. Marie, yeux plongés dans le regard de sa cousine, s’apprête à chanter l’émerveillement qui est le sien, à l’égard de Dieu :

mon âme exalte le Seigneur

Et surtout il y a les bras, des bras qui enserrent l’une à l’autre, des bras qui protègent les ventres maternels, car c’est là que sont à l’abri et grandissent les fruits de l’Esprit Saint.

Ces deux femmes sont du même monde, il n’y a aucune séparation entre elles. Toutes les deux attendent la naissance d’un enfant qui jouera, chacun à sa place, l’un par rapport à l’autre, un rôle important  dans l’histoire de l’humanité : Dieu vient visiter son peuple : il prend les choses en main.

Par son message, il vient d’annoncer sa venue imminente : les mains vont bientôt s’ouvrir.

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texte : Père Henri Imbert pour le diocèse de Meaux