Transmettre la foi aux nouvelles générations est la première mission de chaque communauté paroissiale
Actualité
10 février 2025
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Campus Laudato Si – Janvier à juin 2025
Un parcours dédié à l’écologie intégrale
L’année 2025 marquera, en plus du Jubilé, le 10e anniversaire de l’encyclique Laudato Si. L’une et l’autre nous invitent à l’espérance et à l’engagement.
L’équipe d’écologie intégrale du diocèse de Meaux lance un parcours qui se déroulera en quatre temps, dédiés à chacune des quatre relations constitutives de la vie humaine :
Relation aux autres : 17-18 janvier (24 h) – Avon
Relation au Créateur : 21-23 février (48 h) – Jouarre
Relation à la création : 2-3 mai (24 h) – Avon
Relation à soi : 20-21 juin (24 h) – Jouarre
Avec la participation de philosophes, théologiens, religieux, témoins et acteurs de la transformation de l’Église et de la société. Se mettre à leur écoute, prier, expérimenter, réfléchir ensemble pour retrouver, à travers les questionnements actuels, le sens et l’unité de nos vies à la lumière de l’Évangile.
Jeudi 2 février, nous célébrons la journée de la vie consacrée. En quelques mots, la journée de la vie consacrée correspond à la présentation de l’enfant Jésus au temple et à la purification de la Vierge Marie. C’est une journée placée sous le signe de l’action de grâce « parce qu’il est beau et juste de remercier le Seigneur pour le grand don de la vie consacrée, qui enrichit et réjouit l’Église par la multiplicité des charismes et le dévouement de tant de vies totalement données au Seigneur et aux frères ».
À l’initiative de Saint Jean-Paul II, ce jour du 2 février est devenu, en 1997, une journée mondiale dédiée à la vie consacrée. L’occasion pour toute la communauté catholique de remercier les hommes et les femmes qui ont donné leur vie au Seigneur.
Il y a différentes formes de vie consacrée : la vie érémitique, les vierges et veuves consacrées, la vie religieuse, etc.
De nombreuses communautés de la vie consacrée sont présentes dans le diocèse :
Les Bénédictines de l’Abbaye de Faremoutiers
Les Bénédictines de l’Abbaye de Jouarre
Les Sœurs Augustines de Meaux
Les Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul
Les Sœurs de Saint-Louis à Juilly
Le Carmel de Meaux
Les Frères Maristes
Les Carmes d’Avon
Les Bénédictines de Jésus Crucifié
Les Dominicaines de la Congrégation romaine de Saint Dominique
Les Sœurs Dominicaines du Verbe Incarné
Les Sœurs de la Divine Providence de Saint-Jean de Bassel
Les Frères Missionnaires des Campagnes
Les Sœurs des Campagnes
Les Sœurs de Bethléem, de l’Assomption de la Vierge et de Saint Bruno
La Fraternité de Marie Reine Immaculée
Les Légionnaires du Christ
Les Sœurs de Marie Auxiliatrice
Les Sœurs de Saint Joseph de l’Apparition
Les Petites Sœurs de Jésus
Les Sœurs de la Sainte Famille des Nécessiteux
Les Petites Sœurs du Sacré Cœur de Charles de Foucauld
Les Sœurs Amantes de la Croix
Les Pallotins du Cameroun Société de l’Apostolat catholique
L’Union Thérèse de Jésus
L’Institut séculier Saint Dominique
L’Institut séculier Présence et vie
La Communion Fraternelle de Jésus-Serviteur
https://www.youtube.com/watch?v=oF7zOBtgoiA
Différentes actions et rassemblements ont lieu dans notre diocèse à l’occasion de cette journée de la vie consacrée :
Les Bénédictines de Jésus-Crucifié à Brou-sur-Chantereine invitent les communautés et consacrés dans leur monastère Saint-Joseph afin de prier pour toutes celles et tous ceux qui ont donné leur vie au Seigneur par amour. Monastère Saint-Joseph, 1 bis avenue Victor Thiébaut – 77 Brou Sur Chanteraine 17h30 : Vêpres Repas partagé (s'inscrire à l'avance – contact : praxedak1@gmail.com) Vers 20h30 : Complies
Veillée de prière à l’église Saint-Nicolas à Meaux. 20h : adoration 21h : procession et messe de la Purification
Prions ensemble pour les vocations consacrées
Père plein de tendresse, Toi qui cherches des adorateurs en esprit et en vérité, Tu appelles sans te lasser des hommes et des femmes à donner leur vie pour Toi et pour le monde.
Envoie ton Esprit pour qu’il suscite aujourd’hui des serviteurs selon ton cœur qui répondent généreusement à la grâce de leur baptême, dans l’engagement de la vie consacrée.
Donne-leur une charité inventive, une foi ardente et une joyeuse espérance pour aimer ton Fils, Jésus-Christ, et servir son Église.
A l’occasion de ses 50 ans, l’Association du Bois Fleuri à Avon organisait des ateliers de sensibilisation à l’écologie intégrale promue par Laudato si, l’Encyclique du pape François (2015). J’ai participé à l’un d’eux, celui d’art floral ; et quelle belle surprise de découvrir le travail de profondeur de foi et de partage gratuit que réalise une équipe, qui fleurit les différentes églises de la paroisse. Et cela depuis plus de vingt ans !
Disciple de Denise Rolland, pionnière de l’art floral liturgique, et de Frère Didier, moine de l’abbaye de Tamié, Edwige a été formée en art floral occidental et en ikébana (art japonais emblématique de la sobriété au service de la beauté et de la vie). Elle fait entrer la nature dans la liturgie depuis 30 ans. Le Père Olivier de Vasselot, en 2002, l’avait incitée à mettre ses talents au service des églises d’Avon. Ce dimanche 25 septembre, elle nous a donné d’assister en direct à la
confection d’un bouquet en lien avec l’Evangile du jour : le pauvre Lazare et le riche (Lc 16, 19-31).
Comment avec les éléments à disposition, ouvrir des espaces d’interprétation complémentaires pour recevoir la Parole de Dieu qui s’incarne dans la messe ? Et cela sans gaspiller ni forcer la nature par une prédation volontaire, quand bien même elle serait motivée par le souhait d’une esthétique particulière.
Que l’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit pas de simplement décorer un lieu, ni d’illustrer un extrait d’Evangile ; l’enjeu est bien plus profond : faire entrer dans le mystère du Christ est probablement un des plus beaux cadeaux de charité que l’on puisse faire à autrui, en particulier à tous ceux qui mettent les pieds dans une église.
Les règles de cette ascèse qui est un accueillir, un recevoir et un don en même temps sont assez simples mais demandent une exigence de présence au monde, à la nature et au prochain qui induit de prendre le temps, de lire à l’avance les textes, de s’en laisser pétrir, et de les laisser résonner au regard de ce que la vie met sur nos pas au quotidien.
Ainsi Edwige nous témoigne de l’expérience qui fut la sienne cette semaine, alors qu’elle pense à la confection de son bouquet qui fera écho à la lecture du dimanche : la parabole du riche enfermé dans son indifférence luxueuse et du pauvre Lazare qui vit dans la misère au pied de son portail : elle a l’intuition qu’il faut rendre visible dans le bouquet une des clés de cette parabole : le maintien de la relation entre les mondes dans lesquels nous pouvons vivre et qui deviennent infranchissables, pas seulement dans l’au-delà, mais dès à présent. Un vieux cep de vigne – Jésus ne s’est-il pas comparé lui-même à un cep ? – tout tortueux mais offrant des directions comme symboles à déployer, ce cep - - qui est lui-même un cadeau reçu d’une religieuse - va servir de structure à la composition. Des branchages fleuris et cueillis dans le jardin du Bois fleuri vont devoir être orientés selon leur sens d’exposition dans la nature (feuille vers le haut, ou tige plutôt horizontale) et piqués dans un beau vase plat lové dans un des bras du cep. Des fruits tentants et mûrs à craquer disposés devant du côté de la branche qui va vers le bas rappellent l’avidité et la compulsion à la consommation dont le riche est victime malgré lui. Un reliquat de douille d’obus de la guerre servira de vase pour y disposer des branches légères, nombreuses qui ouvrent vers le ciel la perspective du pauvre. Au cœur de cette explosion de lumière florale, un principe trinitaire vient justifier la disposition de deux branches fleuries de zinnias (elles aussi tordues pour éviter les fleurs achetées qui ne disent plus grand-chose de la Création naturelle). En fait, il y a quatre fleurs jaunes ; alors l’une d’elle est placée plus bas car le pauvre Lazare est comme rendu visible au cœur de la Trinité.
La couleur des végétaux n’est pas non plus un hasard, puisque dans le cadre liturgique, il est essentiel et porteur de sens de s’accorder, non seulement avec le lieu et ses contraintes (taille, lumière, vitraux, ornements de l’autel) mais aussi avec les couleurs du temps liturgiques en cours (vert pour le temps ordinaire, violet pour les temps pénitentiels de l’Avent et du Carême, etc).
Cet art au service de la liturgie ouvre le regard, rend plus attentif et prédispose l’âme à recevoir, à accueillir la Parole et le Pain comme dons. N’est-ce pas là le sens fondamental de l’Eucharistie ?
Marianna, pour les paroissiennes artistes d'Avon
« Si nous nous approchons de la nature et de l’environnement sans cette ouverture à l’étonnement et à l’émerveillement, si nous ne parlons plus le langage de la fraternité et de la beauté dans notre relation avec le monde, nos attitudes seront celles du dominateur, du consommateur ou du pur exploiteur de ressources, incapable de fixer des limites à ses intérêts immédiats. En revanche, si nous nous sentons intimement unis à tout ce qui existe, la sobriété et le souci de protection jailliront spontanément. » (Laudato Si, §11 – texte qui a inspiré Edwige dans son engagement)
Après plusieurs mois de travail avec les 220 délégués diocésains, découvrez la synthèse de notre synode qui a été transmise à l'équipe nationale. Cette dernière s'est réunie pour élaborer une synthèse globale à partir de toutes les synthèses diocésaines qui lui ont été envoyées.
C'est sur la base de cette synthèse que travaillera l'Assemblée extraordinaire des évêques de France qui s'est réunie à Lyon les 14 et 15 juin 2022. Elle a rassemblé les évêques et des référents de tous les diocèses pour célébrer le synode et rendre compte de l’expérience vécue dans les diocèses.