Actualité

4 février 2025

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Dimanche de la Santé : 9 février 2025

Qui enverrai-je ? Qui sera le messager ? Nous.
Nous sommes tous concernés par cet appel à prendre soin les uns des autres. A se laisser guider par l’Esprit Saint. Et nous devons aider nos communautés paroissiales à en prendre conscience ! Au contact du Christ, nous avons entendu un appel très personnel à aller visiter les personnes qui souffrent de maladie, de vieillesse ou d’isolement. Cet appel est authentifié par les responsables de la communauté chrétienne à laquelle nous appartenons et c’est cette Communauté, Corps du Christ, qui nous envoie auprès de ceux et celles que nous visitons, de telle sorte que nous sommes auprès d’eux les représentants de l’Eglise.

« 3 notions transversales sont à retenir dans les 3 lectures de ce dimanche de la santé : le péché et le manque de pureté ; la Foi et la Confiance au Seigneur ; la Mission.
Ne nous laissons pas submerger par nos péchés. Jésus, malgré nos péchés, par son Amour, nous envoie vers les autres. C’est par notre baptême, que l’on est envoyé en mission. Dieu nous a choisis. Certes, il faut sans cesse s’ajuster à la Parole de Dieu mais si la Foi est bien ancrée, nous pouvons avancer ensemble. Cette Foi n’est pas pour nous-mêmes. C’est un don du Seigneur. » Père Patrick, prêtre du secteur d’Ozoir La Ferrière – Pôle Missionnaire de Pontault-Combault.

Alors, gardons cette disponibilité à l’appel. Reconnaissons avec humilité nos faiblesses, soyons petits pour nous rendre capables de répondre à cet appel et rejoindre le désir des personnes seules, malades, âgées dans leur confiance au Seigneur ou dans leur quête de spiritualité. N’est-ce pas là un bel élan de notre cœur et une belle espérance qui doit demeurer en chacun de nous ! Nathalie Defebvre

© photos pèlerinage diocésain à Lourdes 2024 – Association du Diocèse de Meaux

Dieu de miséricorde
touche-moi comme tu as purifié Isaïe
au feu de ton amour.

J’entends ton appel : « Qui enverrai-je »
« Me voici, Seigneur »

Jésus Sauveur,
gardien et médecin de ma vie,
que je prenne soin de toi
en ceux et celles qui sont malades ou isolés.

Au souffle de l’Esprit,
je veux te reconnaître
dans mes frères et soeurs souffrants
et leur manifester ta bonté,
ta Parole réconfortante.

Tu me dis d’avancer au large
et j’ai confiance.
Envoie-moi.

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Année de discernement vocationnel chez les Carmes
18 juin

Année de discernement vocationnel chez les Carmes

Pour les jeunes hommes de 18 à 29 ans désirant approfondir leur foi pendant une année, de septembre 2024 à juin 2025, la communauté des frères carmes d’Avon et le Centre spirituel proposent une Année pour Dieu.

Ce temps spirituel et concret permettra à deux, trois ou quatre jeunes hommes de vivre à proximité des frères, de participer aux prières, d’expérimenter le charisme du Carmel, et d’aider aux services (à l’accueil, à la bibliothèque, au jardin …).

Une formation théologique et spirituelle leur sera offerte. Elle sera assurée par quelques frères et par des cours dans une faculté théologique de Paris.

https://youtu.be/lz76XXc_9UY?si=XoR2QyWIr9owJFFD
Déclaration du Conseil permanent de la Conférence des évêques au sujet de l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution
9 décembre

Déclaration du Conseil permanent de la Conférence des évêques au sujet de l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution

« Toute vie est un don pour ce monde », déclaration du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France du 9 décembre 2022 au sujet de l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution.

Jeudi 24 novembre 2022, l’assemblée nationale a voté à une large majorité l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution. Au nom des évêques de France, nous voulons dire notre inquiétude devant ce que signifierait cette inscription. Nous souhaitons redire ce qui nous semble au contraire fondamental : toute vie est un don pour ce monde, un don fragile et précieux, infiniment digne, à accueillir et à servir depuis son commencement jusqu’à sa fin naturelle.

Il y a aujourd’hui près de 220.000 avortements par an en France. Chiffre record dans la Communauté européenne, chiffre qui ne diminue pas et tend même à augmenter. Comment pourrions-nous voir cette réalité dramatique comme le seul exercice d’un droit pour les femmes ou encore comme un progrès ? N’est-ce pas surtout le signe de l’échec de toute une société pour éduquer et accompagner, soutenir socialement, économiquement et humainement celles et ceux qui en ont besoin ?

Le commandement biblique « Tu ne tueras pas » inscrit dans toutes les consciences au-delà de celles des seuls croyants confie tout être humain à la responsabilité de tous les autres. Ces enfants à naître, nous en sommes d’une certaine façon tous responsables. Ainsi, le vrai progrès ne serait-il pas que nous puissions nous mobiliser tous ensemble, croyants et non-croyants, pour que l’accueil de la vie soit davantage aidé et soutenu ? La vraie urgence ne serait-elle pas d’aider au moins les couples ou les femmes qui, aujourd’hui, n’ont pas réellement le choix et ne peuvent garder leur enfant en raison des contraintes sociales, économiques, familiales qui pèsent sur eux ou sur elles, et trop souvent sur elles seules ?

Nous reprenons les mots du pape François qui, toujours aux côtés des plus pauvres, écrivait en 2013 dans sa première exhortation apostolique Evangelii Gaudium : « cette défense de la vie à naître est intimement liée à la défense de tous les droits humains. Elle suppose la conviction qu’un être humain est toujours sacré (…) dans n’importe quelle situation et en toute phase de son développement. (…). Si cette conviction disparaît, il ne reste plus de fondements solides et permanents pour la défense des droits humains, qui seraient toujours sujets aux convenances contingentes des puissants du moment. » (n°213).

Aux côtés de bien des hommes et des femmes de bonne volonté, les catholiques continueront à servir ces droits et cette dignité des plus faibles. Ils prient aussi pour les couples et les femmes confrontés à ce drame de l’avortement. Nous redisons notre reconnaissance à toutes celles et tous ceux qui se mobilisent pour aider, accompagner, écouter, soutenir, consoler sans jamais juger ainsi qu’à tous les élus qui auront le courage – par leur vote et leur engagement – de « faire avancer la culture de la vie » (pape François, audience du 5/02/2017).

Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et Président de la CEF,
Mgr Vincent Jordy, archevêque de Tours et vice-président de la CEF,
Mgr Dominique Blanchet, évêque de Créteil et vice-président de la CEF,
Card. Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille,
Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris,
Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen,
Mgr Sylvain Bataille, évêque de Saint-Etienne,
Mgr Pierre-Antoine Bozo, évêque de Limoges,
Mgr Alexandre Joly, évêque de Troyes,
Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre

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