Transmettre la foi aux nouvelles générations est la première mission de chaque communauté paroissiale
Actualité
27 février 2025
Partager
Jubilé 2025 : Pèlerinage diocésain à la cathédrale-basilique Saint-Étienne de Meaux
Jubilé 2025 : Un pèlerinage diocésain à la cathédrale-basilique Saint-Étienne de Meaux pour vivre l’appel du pape François
Le Jubilé 2025, placé sous le thème Pèlerins d’Espérance, invite les chrétiens du monde entier à s’engager dans une démarche de foi et de communion. À cette occasion, le diocèse de Meaux organise un grand pèlerinage le jeudi 29 mai 2025, jour de l’Ascension. Une opportunité unique pour les fidèles de répondre à l’appel du Saint-Père en vivant un temps fort de prière, de partage et de rencontre.
Un parcours spirituel et fraternel au cœur du diocèse
Les pèlerins seront accueillis dès 14h30 à différents points de dépôt de car autour de la cathédrale. De là, des parcours balisés et sécurisés les mèneront jusqu’à la cathédrale-basilique Saint-Étienne, offrant à chacun un temps de marche spirituelle. Différents temps de parcours seront proposés.
Une découverte de la mission auprès des plus fragiles
En arrivant à la cathédrale, les participants seront invités à découvrir diverses animations proposées par les mouvements chrétiens du diocèse, engagés auprès des plus fragiles : les personnes pauvres, malades, et en défense de la vie. Ces initiatives témoignent concrètement de l’esprit du Jubilé et de la mission de l’Église dans le monde.
Une célébration pour clore le pèlerinage
Ce moment culminera par la prière des vêpres, célébrée en communion dans la cathédrale. Ce temps de prière unira les fidèles dans la louange et l’espérance avant leur retour vers les pôles.
Ce pèlerinage diocésain s’inscrit pleinement dans l’élan du Jubilé 2025 : une invitation à sortir, à marcher ensemble et à se renouveler dans la foi. Réservez dès à présent cette date pour vivre ce temps de grâce et de communion !
C’est le temps de l’Avent, et il faut déjà préparer l’après…
Alors ouvrez ce calendrier, réservez les dates qui vous intéressent, et pensez aux personnes que vous pourriez inviter… Il y a sûrement un cadeau, du bien à faire à soi-même et à un parent, ami, voisin, collègue, dans les petites fenêtres de l’ACO !
Vous trouverez ci-joint un petit mémo de nos rendez-vous du 1er trimestre 2024. Vous pourrez retrouver les invitations et des infos complémentaires dans les envois par mail en écrivant à contact@aco77nord.org ou dans le padlet https://www.lstu.fr/aco77nord , au fur et à mesure de leurs publications.
Comme chaque année, l’abbaye de Preuilly accueillera les samedi 24 et dimanche 25 septembre 2022, le pèlerinage à Notre-Dame du Chêne, sous la présidence de Mgr Jean-Yves Nahmias, évêque de Meaux.
De 10h à 17h : Visite de l'abbaye de Preuilly - entrée libre
15h30 : Conférence avec Franck Ferrand Aux origines de Preuilly, Thibaud IV de Blois, comte de Champagne
17h00 : Concert Jazz à Preuilly avec le Cercle de Gaveau
Biréli Lagrène Acoustic Trio
Biréli Lagrène, guitare
Franck Wolf, saxophone
William Brunard, contrebasse
Achat des places auprès de la salle Gaveau - 01 49 53 05 07 Abbaye de Preuilly – 77126 Egligny
Dimanche 25 septembre 2022 Pèlerinage à Notre-Dame du Chêne
9h00 : Rassemblement à Preuilly Lecture des laudes au pied de Notre Dame du Chêne 10h30 : Descente en procession vers Preuilly par les bois Entrée en procession dans l’abbaye
11h30 : Messe solennelle célébrée dans le manège de Preuilly par Mgr Nahmias, évêque de Meaux
Le thème de l’écologie intégrale compte bon nombre de portes d’entrée et de lieux d’intérêt. Parmi ceux-ci, l’étude et la recherche philosophico-théologique ne sont pas en reste, y compris dans notre diocèse. Dans un échange en visio, le père Charles Andriamparany (Meaux) et Marianna De Windt (Fontainebleau) ont croisé leurs regards sur quelques questions brûlantes.
Père Charles
Père Charles a grandi dans la campagne malgache ; la beauté et la richesse de cet environnement naturel l’a beaucoup marqué. Mais il est devenu une question lorsque l’adolescent a découvert la situation de pauvreté socio-économique de son pays. Et puis une opportunité : l’encyclique « Laudato si » a été publiée au moment où le jeune séminariste avait à choisir une spécialisation de doctorat : ce serait donc la philosophie, Hans Jonas et l’écologie. C’était en 2022, juste avant de venir dans notre diocèse en tant que prêtre « fidei donum ».
Pour Marianna, les choses sont claires : elle a certes grandi en milieu urbain, mais elle a reçu la fibre écologique de son père, immigré italien d’origine rurale pour qui le lien à la terre, aux animaux, à la nature était très fort. C’est par la doctrine sociale de l’Eglise, étudiée à l’IER, ainsi que la lecture des encycliques Querida Amazonia, Laudato Si et Fratelli Tutti qu’elle a approfondi l’écologie sous un angle particulier : celui de la justice climatique.
Quels constats ?
Père Charles : La réalité est inquiétante pour toute la planète. A Madagascar, actuellement, les cyclones sont de plus en plus puissants, à cause de l’augmentation des températures. C’est vérifié scientifiquement. Et il y a un effet cumulatif de ces phénomènes qui ne cessent de s’amplifier. Une conversion écologique commence par cette prise de conscience.
Marianna : Je m’inquiète pour la jeunesse qui voit poindre un avenir cataclysmique ! En cinquante ans, nous avons tout déréglé ! Cela pose la question de la transmission d’un héritage reçu et de la posture morale qui la sous-tend : il y a une solidarité intergénérationnelle et intragénérationnelle que l’on retrouve notamment chez les peuples autochtones et que nous n’avons plus.
Des actions ?
Père Charles : En malgache, « pays » ou « patrie » signifie littéralement « terre des ancêtres », car la terre est un bien qui ne nous appartient pas ; elle se reçoit et se transmet. Pour la situation actuelle, ce qui est fait est fait. Cela nous invite d’abord à une prise de conscience, à reconnaître la question de la justice climatique, et à travailler chacun dans son domaine. Personnellement, en tant que philosophe, c’est par la transmission, l’enseignement et l’éducation.
Le futur dépend de notre présent et la question de la justice est à considérer entre nous actuellement, même si le souci porte plutôt sur les générations futures. On sait par exemple qu’un seul européen consomme autant que dix malgaches. Cela signifie qu’il émet dix fois plus de gaz à effet de serre qu’un malgache. Là, seule une vraie réforme collective pourrait faire bouger les choses au niveau de la politique internationale, ce qui n’empêche pas les petites actions individuelles, comme le petit colibri. Depuis 2016 (mon arrivée en France), j’encourage ma famille à reboiser notre terre. C’est très simple : avec 100 euros, ils plantent 1000 arbres chaque année.
Marianna : Éveiller les consciences et prier pour la création ! Nous devrions introduire, dans nos eucharisties, de façon systématique, une sixième prière universelle pour la création. C’est d’abord un travail de conversion intérieure, car à l’origine de cette injustice, il y a une question spirituelle : comme pour Job, l’injustice vient structurellement du fait que l’on ne reconnaît pas la bonté du Créateur à travers la création. Nous avons à retrouver cette louange intérieure, ce merci à la vie pour tout ce qui nous est donné, à faire hospitalité à la souffrance sans nous identifier à elle, selon l’inspiration d’Edith Stein à propos de la posture d’empathie. Pour cela, nous devons promouvoir les lieux qui favorisent cette relation à la nature et à l’autre, encourager le dialogue et laisser émerger de tous nos vides une créativité féconde qui est « Bonne Nouvelle » pour tout ce qui est.
En conclusion ?
Notre foi est pleine de ressources pour affronter les défis actuels, et elle nous donne l’espérance, si nous restons dans la dynamique du salut. Peut-être sommes-nous appelés, comme dans les premiers temps de l’Église, à donner notre vie pour la création, par le sacrifice (qui n’est autre chose que don gratuit en retour de celui reçu), par l’ascèse qui est « sobriété heureuse », par le don gratuit et courageux de soi et le renoncement à satisfaire ses appétits. Il y va de la transfiguration de notre monde et finalement de la vocation sacerdotale de l’homme, telle qu’elle est vécue par nos frères et sœurs orthodoxes.
L’équipe Laudato Si du diocèse
Si vous avez des témoignages, des initiatives à faire connaître, pour que d’autres s’en réjouissent et s’en inspirent, contactez-nous : laudatosi@catho77.fr