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31 mai 2024

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đ‘č𝒆𝒏𝒅𝒆𝒛-𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒖 đ‘șĂ©đ’đ’‚đ’•, les Ă©vĂȘques ont prĂ©sentĂ© le diocĂšse Ă  des parlementaires

La place de l’Église dans les territoires et les institutions est un sujet qui lie l’Histoire, l’urbanisme, la culture et l’enseignement. Dans cette optique, que nos Ă©vĂȘques, Mgr Jean-Yves Nahmias et Monseigneur Guillaume de Lisle se sont rendus au SĂ©nat mercredi 29 mai pour prĂ©senter Ă  un groupe de parlementaires le dynamisme du diocĂšse, en mettant en avant notamment les constructions de Saint-Colomban (Ă©glise, institution, centre-culturel) et de l’église Sainte-Bathilde dans la Ville de Chelles.


PrĂ©parer l’avenir et assurer une prĂ©sence de l’Église lĂ  oĂč les populations vivent, voilĂ  ce qui anime les Ă©vĂȘques aujourd’hui.


Cette dynamique est rendue possible grĂące au concours d’élus attentifs et conscients des enjeux de civilisation en jeu.
Nous sommes convaincus que le soutien des acteurs publics est essentiel pour la poursuite de nos travaux et qu’il servira d’inspiration pour des projets similaires à travers la France.
Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude au groupe qui nous a reçus pour sa disponibilité et les échanges constructifs.
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[Regards sur NoĂ«l] Aller simple ou aller-retour ? la fuite en Égypte
6 janvier

[Regards sur NoĂ«l] Aller simple ou aller-retour ? la fuite en Égypte

Pourquoi, lorsque la publicitĂ© nous prĂ©sente des voitures, certaines vont plutĂŽt vers la gauche, lorsque d’autres sont orientĂ©es vers la droite ?

Il est connu qu’en langage visuel aller vers la gauche c’est choisir la sĂ©curitĂ©, alors qu’aller vers la droite veut signifier le dynamisme. Ici, dans ce vitrail de la CathĂ©drale Saint Pierre de Troyes, chapelle 0 du dĂ©ambulatoire « vitrail de l’enfance du Christ et de la Dormition de la Vierge », pourquoi la scĂšne de la fuite en Egypte nous montre-t-elle Marie, Joseph, l’enfant et l’ñne se dirigeant vers la droite ? TrĂšs souvent cette mĂȘme scĂšne, en vitrail, en peinture, en sculpture, nous est prĂ©sentĂ©e allant vers la gauche, comme pour nous dire que les protagonistes choisissent la sĂ©curitĂ© de l’Egypte. Ici, veut-on nous dire que « ceux qui en voulaient Ă  la vie de l’enfant sont morts » (Mt 2/20) et que, sur l’ordre de l’ange, le couple et l’enfant ont repris la route pour dĂ©passer la JudĂ©e et se rendre dans la rĂ©gion de GalilĂ©e ?

DĂ©jĂ , il y a une raison pratique Ă  cette prĂ©sentation. L’artiste a voulu sur les 2 quarts de rond, au dessous de cette scĂšne,  reprĂ©senter le massacre des Innocents. Sous la fuite en Egypte, cĂŽtĂ© gauche, HĂ©rode ordonne le massacre des Innocents

et en regard, sur la mĂȘme ligne, cĂŽtĂ© droit, 2 soldats munis d’épĂ©es, empoignent des enfants arrachĂ©s Ă  leurs mĂšres.

C’est pour fuir ce massacre que l’ange avait ordonnĂ© le dĂ©part en Egypte (Mt 2/13). HĂ©rode Ă©tant mort, le retour peut avoir lieu ; ce qu’évoque ce quart de rond, Ă  gauche. La scĂšne suivante, sur la mĂȘme ligne, Ă  droite, Ă©voque la prĂ©sentation de JĂ©sus au Temple : « mes yeux ont vu ton salut Â» dira SymĂ©on (Luc 2/29).

Logiquement la fuite en Egypte devrait prĂ©cĂ©dĂ©e le massacre des Innocents puisque c’est grĂące Ă  elle que l’enfant a Ă©tĂ© mis en sĂ©curitĂ©. Mais l’artiste avait besoin de ces 2 quarts de rond pour Ă©voquer le massacre : l’ordre et l’exĂ©cution.

Voici Joseph

vitrail de la Cathédrale Saint Pierre de Troyes, chapelle 0 du déambulatoire

C’est lui que l’ange, selon Saint Matthieu, avait prĂ©venu de fuir : « lĂšve-toi, prends avec toi l’enfant et sa mĂšre et fuis en Egypte » (Mt 2/13) Il est en tĂȘte, il est le chef de famille. Prendre des initiatives lui revient. Marie compte sur lui : leurs regards se croisent

vitrail de la Cathédrale Saint Pierre de Troyes, chapelle 0 du déambulatoire

Elle se laisse conduire, soucieuse d’abord de l’enfant qu’elle tient dans ses bras. Joseph les emmĂšne dans la bonne direction, - le retour ? – celle du salut, « d’Egypte, j’ai appelĂ© mon fils » mĂȘme s’il lui faudra d’abord Ă©viter la JudĂ©e. Joseph est comme le pĂšlerin du Moyen Age : il a son bĂąton de marche  qui lui permet toutefois de porter le baluchon de la famille sur l’épaule. L’enfant est passif dans les bras de sa mĂšre.

Il est langĂ©, mais ce qui l’habille nous invite Ă  envisager le linceul Ă  venir, lors de sa mort. Les bandelettes sont bien visibles. Il vient d’échapper Ă  la mort ; le massacre des Innocents est en arriĂšre, c’est la scĂšne juste en dessous. La mort est en avant, ce sera JĂ©rusalem, que, dans un premier temps, lors de son retour, il va Ă©viter : et la mort, et JĂ©rusalem. Pour l’instant, il est confiĂ© aux soins de Marie qui l’enserre, et de Joseph qui s’applique Ă  bien les conduire, tout en tenant fermement, de la main droite, la rĂȘne de l’ñne. Car ce dernier trotte, conscient de son importance.

Il porte celui que les Mages viennent de reconnaitre pour le roi d’IsraĂ«l. Sera-ce la mĂȘme bĂȘte qui de nouveau portera le « Fils de David Â» : « voici ton roi 
 montĂ© sur une Ăąnesse et sur un Ăąnon, le petit d’une bĂȘte de somme Â» ? (Mt 21/5). Ce sera lors de l’entrĂ©e de JĂ©sus Ă  JĂ©rusalem : les Rameaux.

L’ñne n’est pas dans l’évangile de Matthieu, seulement dans les rĂ©cits apocryphes (ProtĂ©vangile de Jacques, Ă©crit au IIĂšme siĂšcle). Il y est mentionnĂ© comme portant Marie, enceinte et Joseph conduisant l’attelage, en marche vers BethlĂ©em pour se faire recenser : « Joseph sella son Ăąne et jucha Marie dessus Â».

Cet Ăąne en Ă©voque un autre prĂ©sent dans l’Ancien Testament. C’est lui qui permettra Ă  MoĂŻse, autorisĂ© par un ange, de revenir 
 en Egypte lorsqu’il ne risquera plus d’ĂȘtre mis Ă  mort par Pharaon : « MoĂŻse prit donc sa femme et son fils, les installa sur l’ñne, et retourna au pays d’Egypte » (Exode 4/20). L’Egypte c’est le lieu de l’esclavage pour IsraĂ«l. JĂ©sus vient pour dĂ©livrer l’humanitĂ© de l’esclavage du pĂ©chĂ© et la sauver de la mort, comme lui-mĂȘme passera par la mort, Ă  JĂ©rusalem, du fait des autoritĂ©s religieuses et romaines, mais le 3Ăšme jour il ressuscitera d’entre les morts. EspĂ©rance ? Bien sĂ»r ! Autour d’eux trois il est une vĂ©gĂ©tation

vitrail de la Cathédrale Saint Pierre de Troyes, chapelle 0 du déambulatoire

qui Ă©voque une oasis et introduit un peu de fraicheur, Ă  moins qu’il ne nous soit dit que le dĂ©sert, lieu de passage, est en train de refleurir (IsaĂŻe 32/15, 41/19). Des bourgeons qui ne demandent qu’à Ă©clore !

Alors aller ou aller-retour ? Retour bien sĂ»r, en Ă©vitant JĂ©rusalem, jusqu’à Nazareth en GalilĂ©e, pour que JĂ©sus puisse ĂȘtre appelĂ© par le nom que les prophĂštes avaient annoncĂ© de lui : « il sera appelĂ© NazorĂ©en » (Mt 2/23).

texte : PĂšre Henri Imbert pour le diocĂšse de Meaux

[Regards sur la marche vers PĂąques ] AbaissĂ© – Ă©levĂ©
14 mars

[Regards sur la marche vers PĂąques ] AbaissĂ© – Ă©levĂ©

QuatriĂšme semaine de CarĂȘme

Dommage, la lettre U est dĂ©jĂ  utilisĂ©e pour dĂ©signer une chaine de magasins, essayons la, toutefois pour dire notre foi pascale : « ABAISSÉ – ÉLEVÉ».           

À toi qui dois attendre avec impatience ton baptĂȘme, durant la nuit de PĂąques. À toi qui accompagnes depuis 1 an, 2 ans, 3 ans, celle ou celui ou ceux qui marchent vers les sacrements d’initiation, durant la nuit de PĂąques. À toi qui te prĂ©pares Ă  proclamer la foi en JĂ©sus ressuscitĂ©, avec toute ta communautĂ© paroissiale, au cƓur de la nuit de PĂąques, permets que chaque semaine, avant cette vigile pascale 2023, je vienne, Ă  partir d’Ɠuvres d’art : sculpture, peinture, vitraux, t’aider, moi aussi, Ă  prĂ©parer cette profession de foi Ă  venir, en JĂ©sus, Christ, le Fils de Dieu.

P. Henri  IMBERT

Si tu as suivi cette catĂ©chĂšse (4Ăšme rĂ©daction) en vue d’aller vers la veillĂ©e pascale, avec comme aide-mĂ©moire la lettre « U », courbe plane, symĂ©trique par rapport Ă  un axe, accepte que je te propose d’avoir bien Ă  l’esprit ce sigle, car c’est bien lui qui va nous permettre de lire le vitrail ci-dessous : ABAISSÉ – ÉLEVÉ ; c’est lĂ  l’itinĂ©raire proposĂ© pour la dĂ©couverte - passionnante – de ce vitrail de la Passion, prĂ©sente dans la CathĂ©drale Notre Dame de CHARTRES, bas cĂŽtĂ© nord. Mes photos ont quelques annĂ©es, ce vitrail vient d’ĂȘtre restaurĂ©, Ă  moi de trouver une aprĂšs midi pour refaire une prise de vue. Mais ce que je te propose reste lisible.

Difficile Ă  lire ? Oui ! Mais comme pour le vitrail de SENS, la semaine derniĂšre, le tĂ©lĂ©objectif va nous inviter Ă  nous approcher. Ce que l’on peut voir pour l’instant, ce sont 4 quadrilobes, dont chaque centre est un carrĂ©.
Et c’est dans chacun de ces carrĂ©s que sont reprĂ©sentĂ©s les Ă©vĂ©nements de la passion du Christ :

Portement de croix 
Mise en croix 
Descente de croix 
Mise au tombeau 

Remarque bien, comme je te l’annonçais, la ligne descendante de ce vitrail. Le thĂ©ologien a fait le choix de 4 Ă©vĂ©nements vĂ©cus par JĂ©sus, et nous invite Ă  le suivre dans sa descente au plus bas, qui aboutit Ă  la mise au tombeau. C’est la premiĂšre partie de notre « U » : « ABAISSÉ ». Une ligne centrale et 4 scĂšnes qui n’offrent aucun signe d’espĂ©rance.

Telle est l’audace du thĂ©ologien qui a proposĂ© au maitre verrier la rĂ©alisation de ce discours : dire la mort dans sa brutalitĂ©. Nous voici invitĂ©s Ă  descendre, en prĂ©sence de cette illustration. De scĂšne en scĂšne, il y a comme une insistance sur la souffrance et la passion du Christ, jusqu’à la mort. Mais ce vitrail serait-il lĂ , dans cette cathĂ©drale, sans nous donner des indices concernant le salut des hommes, et le sens de la mort du Christ ?

Je n’oublie pas mon « U Â» Il doit bien y avoir possibilitĂ© de dĂ©couvrir le « Ă‰LEVÉ», aprĂšs avoir vu si fortement affirmĂ© le « ABAISSɠ» ?

Ce vitrail se veut pĂ©dagogique : il va nous inviter Ă  une relecture de foi devant l’abaissement du Christ. Et la Bonne Nouvelle dont il est porteur, c’est l’Ancien Testament qui va nous la proposer. La mort du Christ est ici mise en parallĂšle avec de grandes scĂšnes de l’histoire du peuple hĂ©breu. L’affirmation de la mort est certes attestĂ©e. Mais les « commentaires Â» qui entourent l’un ou l’autre de ces carrĂ©s nous invitent Ă  intensifier la certitude qui est la nĂŽtre, proclamĂ©e durant la veillĂ©e pascale, de la victoire de la vie sur la mort.

Dans la place qui m’est impartie, ici, il n’est pas possible de tout dire, Ă  partir de toutes ces images : 28. Aussi j’ai choisi 3 « commentaires Â». Et Ă  chaque scĂšne, je te donnerai les rĂ©fĂ©rences de l’Ancien Testament pour que tu puisses dĂ©couvrir comment, au XIII° siĂšcle, nos PĂšres dans la foi recevaient l’enseignement biblique en vue de dĂ©couvrir que la mort du Christ dĂ©bouchera sur la rĂ©surrection.

A gauche de la mise au tombeau de JĂ©sus, voici Samson, investi d’une mission de salut.

Les habitants de Gaza veulent le tuer, au petit matin, mais lui se lĂšve au milieu de la nuit, saisit les battants des portes de la ville, et les place sur ses Ă©paules, les transportant jusqu’au sommet de la montagne (Juges 16/1-3). Voici ces portes posĂ©es en forme de croix sur Samson. Des portes qui n’ont pas tenues enfermĂ©es Samson, ainsi Ă©pargnĂ© par la mort. Elles sont ici le signe de la victoire sur la mort. Ceci, n’oublions pas, placĂ© Ă  cĂŽtĂ© de la mise au tombeau du Christ.

Juste au dessus de la mise au tombeau, Ă  droite, le prophĂšte Elie arrive au moment oĂč une veuve partait pour aller ramasser deux morceaux de bois.

« Nous mangerons et nous mourrons » dit-elle pour elle-mĂȘme et pour son fils. Mais la promesse du prophĂšte c’est que la vie l’emportera sur la mort : « cruche de farine ne se videra, jarre d’huile ne se dĂ©semplira » (1 Rois 17/8-15). A remarquer les 2 bouts de bois portĂ©s par la femme de Sarepta : ils nous sont bien prĂ©sentĂ©s en forme de croix !

Et Ă  gauche de la descente de croix, voici Isaac, fils d’Abraham. Il porte lui-mĂȘme le bois de son sacrifice, posĂ© en forme de croix sur ses Ă©paules. (GenĂšse 22/1-19)

Abraham, le pĂšre, tient le feu et le glaive sacrificateur, mais il tourne son regard vers l’enfant, son unique, un regard chargĂ© de dire la confiance : « Dieu saura voir l’agneau pour l’holocauste, mon fils ! Â» C’est pour le pĂšre et le fils l’épreuve extrĂȘme de la foi, et ceci tout Ă  cĂŽtĂ© de la descente de croix. Nous savons la suite, le fils sera Ă©pargnĂ©, un bĂ©lier, Ă  sa place, sera sacrifiĂ©. C’est l’apĂŽtre Paul, dans l’épitre aux HĂ©breux, qui montre comment le drame d’Abraham est une Ă©preuve de la foi en la rĂ©surrection : « par la foi, Abraham, mis Ă  l’épreuve, a offert Isaac, et c’est son fils unique qu’il a offert en sacrifice Â» (HĂ©breux 11/17-19) 2 bouts de bois dans ces 3 scĂšnes tirĂ©es de l’Ancien Testament. Ils auraient pu servir au sacrifice, les voici Ă  l’origine d’une scĂšne qui nous annonce que la vie l’a emportĂ©. Et les 2 bouts de bois sur lesquels JĂ©sus a Ă©tĂ© Ă©levĂ©, savons-nous les voir comme lieu par lequel Il nous donne sa vie ?

Sur la mĂȘme ligne que celle qui illustre Elie et la veuve de Sarepta, mais Ă  gauche, voici le disciple d’Elie. Nous sommes Ă  proximitĂ© de la mise au tombeau. (2 Rois 4/32-37) Comme les personnes prĂšs de JĂ©sus lors de la mise au tombeau, ElisĂ©e s’incline pour ressusciter l’enfant de la Shunamite.

Le prophĂšte va Ă©pouser parfaitement le corps de l’enfant, s’allongeant sur lui. Il va le rĂ©chauffer et l’enfant reprendra souffle, le manifestant par ses Ă©ternuements. Aussi sera-t-il rendu, vivant Ă  sa mĂšre. Une scĂšne pour nous rappeler que JĂ©sus a pris parfaitement notre nature humaine, et qu’au matin de PĂąques, il a repris souffle donc vie. Il y a de la rĂ©surrection, dĂ©jĂ , dans l’Ancien Testament !

Quel regret que d’ĂȘtre obligĂ© de me restreindre dans la lecture de ce vitrail. Allez, une scĂšne encore, qui va peut ĂȘtre t’évoquer une image dĂ©jĂ  vue, sans trop savoir ce qu’elle peut signifier. Sous le Christ en croix, il est un petit personnage, Ă  genoux, portant un calice.

C’est Adam, qui recueille le sang qui s’écoule du CrucifiĂ© : « si par la faute d’un seul, la multitude a subi la mort, Ă  plus forte raison, la grĂące de Dieu, grĂące accordĂ©e en un seul homme, JĂ©sus Christ, s’est-elle rĂ©pandue en abondance sur la multitude Â» (Romains 5/12-21). Ici, pas de rĂ©fĂ©rence Ă  l’Ancien Testament, mais une mĂ©ditation de la part de l’apĂŽtre Paul sur le sens de la mort du Christ. Par le pĂ©chĂ© d’un seul, la mort est entrĂ©e dans le monde ; par le don d’un seul, le Christ, la vie est offerte Ă  la multitude. Rappelle-toi le vitrail du Bon Samaritain, la semaine derniĂšre. Adam avait Ă©tĂ© chassĂ© du Paradis, mais prĂšs de la croix du Christ, l’ange range dans son fourreau, l’épĂ©e avec laquelle il avait chassĂ© Adam. Le chĂątiment est dĂ©passĂ©, l’homme peut renouer le dialogue avec son CrĂ©ateur.

Cette image d’Adam sous la croix t’évoque peut ĂȘtre l’un ou l’autre crucifix que tu as pu voir, oĂč, sous le Christ pendu Ă  la croix, se trouvent 2 os entrecroisĂ©s. Des fĂ©murs ? Allusion Ă  Adam : la tradition dit qu’il fut enterrĂ© sur le lieu du crĂąne, le Golgotha et qu’il bĂ©nĂ©ficie ainsi du sang du Christ « versĂ© pour la multitude en rĂ©mission des pĂ©chĂ©s Â». (PriĂšre eucharistique)

Je reviens Ă  mon « U », ligne descendante. Dire l’abaissement du Christ « ABAISSÉ ». Et de chaque cĂŽtĂ© de cette ligne, une lecture de scĂšnes majeures de l’Ancien Testament : autant d’évĂ©nements qui annoncent que dĂ©jĂ  la vie, avant mĂȘme le Christ, l’avait emportĂ© sur la mort : ligne ascendante « ÉLEVÉ ». Oui, ce « U » est bien parabole pour nous dire la mort - la vie, le cƓur de notre foi baptismale proclamĂ©e durant la veillĂ©e pascale.

Nous avions fini notre 2Ăšme catĂ©chĂšse avec la prĂ©sentation d’un animal fabuleux, le phĂ©nix. Ici, finissons encore par la prĂ©sentation d’un autre animal :

Un pĂ©lican ! PlacĂ© sous la descente de croix !

Avec la figure du pĂ©lican, l’artiste nous fait entrer dans le rayonnement de la rĂ©surrection. Comme dit un thĂ©ologien du Moyen Age : « le 3Ăšme jour, le pĂ©lican se lacĂšre lui-mĂȘme de douleur, et le sang qui coule de son cĂŽtĂ©, sur ses petits les rĂ©veille de la mort ». Le pĂ©lican dĂ©signe le Seigneur, qui a tant aimĂ© le monde qu’il a donnĂ© son fils unique, l’a rĂ©veillĂ© le 3Ăšme jour, vainqueur de la mort, et l’a exaltĂ© au dessus de tout nom. Le pĂ©lican qui sait aller chercher en lui-mĂȘme de quoi nourrir ses petits.

Cela ne nous ouvre-t-il pas au sens de l’eucharistie ?

Texte : PĂšre Henri Imbert pour le diocĂšse de Meaux

Changement de lieu, confĂ©rence : « Écrans : tous accros ? L’économie de l’attention et les dangers des Ă©crans »
11 juin

Changement de lieu, confĂ©rence : « Écrans : tous accros ? L’économie de l’attention et les dangers des Ă©crans »

Le centre Saint-Colomban veut offrir une programmation culturelle variĂ©e, ouverte sur le monde. En lien direct avec l’institution et la paroisse, la programmation participe Ă  la formation des Ă©lĂšves et Ă  l’ouverture des familles sur des enjeux de sociĂ©tĂ©.

Pour sa toute premiÚre conférence, le centre culturel propose une soirée autour du thÚme des écrans et des réseaux sociaux :

« Écrans : tous accros ? L’économie de l’attention et les dangers des Ă©crans »

Le mercredi 12 juin 2024 Ă  19h30, la confĂ©rence se dĂ©roulera Ă  l'Ă©glise Notre Dame de l'Assomption Ă  Bailly-Romainvilliers - 10 rue du Poncelet (Ă  quelques centaines de mĂštres de la maison des associations) 

https://maps.app.goo.gl/YQXhbLZVGYUFu1g8A

  • Pourquoi passe-t-on trop de temps sur les Ă©crans ?
  • L’audience et le ciblage publicitaire
  • Les diffĂ©rents troubles engendrĂ©s par les Ă©crans
  • Les problĂ©matiques de contenus et des donnĂ©es personnelles

MylĂšne Pereira, prĂ©sidente et co-fondatrice de l’association Screenpeace, interviendra sur le sujet des dangers et de la surexposition aux Ă©crans expliquĂ©s aux parents et aux jeunes. 

Public : adolescents / parents / professionnels

Format : 1h30 de confĂ©rence et 30 min de questions/rĂ©ponses

Lieu : maison des Associations situĂ©e 2, rue de Paris Ă  Bailly Romainvilliers.

Entrée libre

Pour des raisons d’organisation, merci de vous inscrire en cliquant sur ce lien