Transmettre la foi aux nouvelles générations est la première mission de chaque communauté paroissiale
Actualité
8 février 2025
Partager
Journée de prière pour les personnes victimes de violences, d’agressions sexuelles et d’abus de pouvoir et de conscience
La journée répond à l’invitation du pape François à vivre une journée de prière pour les personnes victimes de violences sexuelles et d’abus de pouvoir et de conscience au sein de l’Église.
Deux invitations dans le diocèse de Meaux :
Le jeudi 27 mars 2025 de 20 h 00 à 21 h 00, soirée de prière en visioconférence :Lien pour participer
Le vendredi 28 mars à 12 h 00, messe en la cathédrale Saint-Étienne de Meaux
Ce dimanche 26 janvier, le diocèse de Meaux a eu le plaisir de rassembler autour d’un événement marquant : la pose de la première pierre de la nouvelle église Sainte-Bathilde sur le site de l’ancienne abbaye royale à Chelles. La cérémonie a réuni l’évêque de Meaux, le Nonce apostolique en France, le maire de Chelles ainsi que plusieurs centaines d’habitants, des paroissiens, des donateurs et les partenaires. Retour sur ce projet de construction.
Une église qui renoue avec les racines chrétiennes de Chelles
Une église est actuellement en construction à Chelles, dans le diocèse de Meaux. Située dans la deuxième ville la plus peuplée de Seine-et-Marne (plus de 55 000 habitants), cette église est édifiée en plein cœur de la ville, entre la mairie et la gare du Grand Paris. Ce choix stratégique s'explique par plusieurs raisons : tout d'abord, une croissance missionnaire notable et une vie chrétienne dynamique se traduisent par une augmentation des demandes de sacrements. Ensuite, Chelles est une ville marquée par une riche histoire chrétienne, intimement liée à l’Histoire de France.
En effet, la reine Bathilde, épouse de Clovis II, y a fondé l’abbaye royale de Chelles. Durant sa régence, elle gouverna en protégeant les plus faibles, en réalisant de nombreux actes de charité et en favorisant l'instruction. Reconnue pour sa sainteté, elle a laissé une empreinte profonde en tant que femme de foi soucieuse de la prospérité du royaume et du sort des plus démunis. Aujourd’hui encore, son héritage perdure dans la ville : une institution privée porte son nom, tout comme la paroisse. C’est donc tout naturellement que la nouvelle église, située près de l’ancien site de l’abbaye royale, portera le nom d’Église Sainte-Bathilde.
Le dimanche 26 janvier, Monseigneur Jean-Yves Nahmias, évêque de Meaux, accompagné du Nonce apostolique Celestino Migliore, a béni trois pierres provenant de l’ancienne abbaye royale. Ces pierres seront intégrées à la nouvelle église en hommage à l’histoire chrétienne de Sainte Bathilde et à la vocation missionnaire du lieu. Ainsi, la paroisse et la ville honorent leur passé tout en construisant un avenir missionnaire, catholique et ouvert à tous, au cœur de la ville.
La fête traditionnelle des pains de sainte Bathilde
Après la cérémonie, qui a rassemblé près de 1 000 personnes, la communauté chrétienne s’est réunie pour célébrer la messe de la fête de sainte Bathilde, qui est traditionnellement célébrée le 30 janvier. Durant cette messe, une coutume chelloise est respectée : des pains sont bénis puis distribués à ceux qui en ont besoin. Ce symbole renvoie aux actions charitables de la reine Bathilde, qui, après la mort de Clovis II, manifesta un souci constant pour les plus démunis.
Pour l’occasion, un boulanger de Chelles s’est associé aux festivités en confectionnant 600 pains. Ce geste perpétue une tradition qui reflète l’engagement de Sainte Bathilde envers les plus faibles.
Les reliques de sainte Bathilde
Les reliques de sainte Bathilde sont précieusement conservées en plusieurs lieux du diocèse de Meaux, notamment à l’église Saint-André de Chelles. Par ailleurs, une chasuble attribuée à Sainte Bathilde, classée Monument historique en 1948, est exposée au musée de la ville. Ces reliques et objets sacrés témoignent de l’importance de cette figure historique et spirituelle dans l’héritage local et national.
L’équipe de veille Laudato Si du diocèse de Meaux vous propose de profiter du « Temps pour la Création » 2022, pour sensibiliser votre communauté, paroisse, pôle, mouvement, service.
Le feu qui a appelé Moïse alors qu’il gardait le troupeau sur le mont Horeb n’a pas consumé ou détruit le buisson. Cette flamme de l’Esprit a révélé la présence de Dieu. Ce feu sacré affirmait que Dieu entendait les cris de tous ceux qui souffraient, et promettait d’être avec nous, alors que nous suivions dans la foi notre délivrance de l’injustice.
Aujourd’hui, la prévalence des incendies non naturels est un signe des effets dévastateurs que le changement climatique a sur les plus vulnérables de notre planète. La création crie alors que les forêts craquent, que les animaux fuient et que les gens sont obligés de migrer à cause des feux de l’injustice que nous avons provoqués.
Le buisson ardent est le symbole du Temps pour la Création 2022. En ce Temps pour la Création, ce symbole de l’Esprit de Dieu nous appelle à écouter la voix de la création
L’équipe de veille Laudato Si du diocèse de Meaux vous propose de profiter du « Temps pour la Création » 2022, pour sensibiliser votre communauté, paroisse, pôle, mouvement, service. Ce temps se déroule du 1er septembre, journée mondiale de prière pour la Création, au 4 octobre, Fête de St François d’Assise.
Le guide de célébration du Temps pour la Création, accessible sur le lien actif ci-dessus, est très complet. Néanmoins, nous nous vous proposons de focaliser à minima sur 3 actions complémentaires :
1) Matérialiser dans l’église ce « Temps pour la Création » en créant un buisson ardent, en installant un buisson réel ou une branche dépouillée, ou dessinée sur une grande feuille, et y disposer des flammes en papier à compléter par les paroissiens, pour exprimer une prière ou une voix de la création. Ce temps peut être fait avec les jeunes !...
2) Utiliser les ressources du Temps pour la Création « texte, chant, prière, PU » pour au moins une animation liturgique dans la période.
3) Aborder concrètement en réunion d’instance de la structure (conseil pastoral, EMP, conseil économique…) la question de l’énergie utilisée pour votre église, vos locaux, et engager une démarche, un audit, une recherche pour la réduire ou la transformer.
Ces propositions ne sont pas limitatives et vous pouvez compléter selon vos aspirations et ressources, vous pouvez aussi nous solliciter pour un avis, une idée. Et enfin faites nous part de vos actions et réalisations en les documentant par un support, une photo…
Pour les plus curieux et les plus déterminés, vous pouvez aller sur le site : https://seasonofcreation.org/fr/home-landing-fr/ vous y trouverez quantités de ressources. Mais surtout recherchez d’abord quelles sont les personnes autour de vous qui pourraient s’y impliquer, et prendre une part de responsabilité et d’initiatives !
Bon été, malgré la chaleur, et que le feu de la conversion écologique nous appelle et inspire nos actions !