Transmettre la foi aux nouvelles générations est la première mission de chaque communauté paroissiale
Actualité
23 avril 2023
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Journée mondiale de prière pour les vocations 2023
Dimanche 30 avril prochain, 4e dimanche de Pâques, du Bon Pasteur, aura lieu la Journée mondiale de prière pour les vocations.
Pour nous préparer à cette journée, vous êtes invité à prier, dans vos pôles missionnaires, du 22 au 30 avril, une neuvaine proposée par les 8 diocèses d’Île-de-France.
Neuvaine de prière pour les vocations
(Prière du pape François)
Père de miséricorde, qui as donné ton Fils pour notre salut et qui nous soutiens sans cesse par les dons de ton Esprit, donne-nous des communautés chrétiennes vivantes, ferventes et joyeuses, qui soient source de vie fraternelle et qui suscitent chez les jeunes le désir de se consacrer à Toi et à l’évangélisation. Soutiens-les dans leur application à proposer une catéchèse vocationnelle adéquate et différents chemins de consécration particulière. Donne la sagesse pour le nécessaire discernement vocationnel, afin qu’en tous resplendisse la grandeur de ton Amour miséricordieux. Marie, Mère et éducatrice de Jésus, intercède pour chaque communauté chrétienne, afin que, rendue féconde par l’Esprit Saint, elle soit source de vocations authentiques au service du peuple saint de Dieu. Amen
Il ne s’agit pas ici de reprendre un célèbre sketch de Raymond DEVOS, mais bien plutôt d’illustrer la manifestation (épiphanie) de Celui que des païens venus d’Orient vont reconnaitre comme le Roi des Juifs.
« Où » : c’est bien l’information qui manque à ces Mages venus d’Orient, alors qu’eux possèdent l’autre renseignement nécessaire pour trouver Celui pour lequel ils se sont mis en route. « Quand » ? Un roi ne pouvant naitre, à priori, qu’à la capitale, c’est là qu’ils vont chercher la précision nécessaire à leur quête. « Où » : c’est le renseignement que détient Jérusalem. Il suffit d’interroger les grands prêtres et les scribes qui, grâce aux Ecritures sauront donner l’information, bénéficiant en échange, grâce à ces étrangers, de l’élément qui manquait à Jérusalem : le « quand ». Pour parvenir au lieu où se trouve le roi des Juifs, voici qu’il s’avère nécessaire que le peuple de Dieu et le peuple païen conjuguent leur savoir.
Les voici donc devant Hérode dans ce losange central du vitrail de l’enfance du Christ, à la Cathédrale Saint Pierre de Beauvais (60).
BEAUVAIS (60) Cathédrale Saint Pierre. Chapelle Notre Dame, juste dans l’axe du chœur. Vitrail de l’enfance du Christ.
Mages et Hérode sont séparés par cette colonne. Ils ne sont pas du même bord, car leurs intentions sont divergentes. Pourtant, tous sont rois : « les nations marcheront vers ta lumière, et les rois vers ta clarté naissante » prophétise Isaïe (60/1-6), (première lecture de la messe de l’épiphanie). « Les nations marcheront … » Ces 3 viennent de faire un long voyage que l’illustration essaie de rendre par le fait que la tête du dernier dépasse le cadre, de même que celui du milieu a le pied à l’extérieur du losange. Quant à Hérode, lui, il est assis sur son trône, avec les attributs de son pouvoir : couronne et sceptre, qui l’un et l’autre dépassent aussi du cadre : son pouvoir est signifié comme grand ! Il est en position de majesté, les pieds sur un marchepied. Les Mages cherchent un roi ? C’est lui le roi ! Une attention particulière est à porter sur les mains. Le 1er mage a la main gauche sur son bâton de marche
Cathédrale Saint Pierre BEAUVAIS (60) Chapelle Notre Dame, juste dans l’axe du chœur. Vitrail de l’enfance du Christ
et sa main droite est tournée vers Hérode. Elle franchit le pilier central, comme voulant établir une relation avec celui en présence de qui il se trouve. En vis-à-vis, la main droite d’Hérode n’est pas orientée vers eux, mais présentée de dos, repliée vers sa poitrine. Indiquer une direction pour faire connaitre le « où », normalement, la main est ouverte en direction du lieu désigné. Ici, cette main fait connaitre le refus de faire savoir « où ». Rien dans cette scène n’évoque la recherche dans les Ecritures. Nous sommes vraiment en présence de deux types de royauté, aux intentions contraires.
« Tu bouges ou tu ne bouges pas ? » La double scène suivante va montrer que les Mages bougent.
Cathédrale Saint Pierre BEAUVAIS (60) Chapelle Notre Dame, juste dans l’axe du chœur. Vitrail de l’enfance du Christ 3
Hérode a disparu, il est resté sur son trône à Jérusalem ! Le « où » trouvé dans les Ecritures, et le « quand » dont il vient d’être renseigné, n’auront aucune incidence quant à, de sa part, une mise en route.
Ces deux trilobes supérieurs montrent à la fois la route des Mages guidés par l’étoile et l’adoration de l’enfant. Un chemin est à franchir pour parvenir à l’enfant roi. 2 interventions divines auront été nécessaires pour cette mise en route : l’étoile, objet de la science des Mages, qui rejoint l’annonce prophétique du livre des Nombres (24/17) : « de Jacob monte une étoile, d’Israël surgit un sceptre » et du prophète Michée (5/1) « Et toi, Bethléem, terre de Juda … »
Cathédrale Saint Pierre BEAUVAIS (60) Chapelle Notre Dame, juste dans l’axe du chœur. Vitrail de l’enfance du Christ PHOTO HI
Le 2èm désigne au 3èm, de la main droite, l’astre qui vient de réapparaitre, dans la scène de droite. L’un et l’autre portent leurs offrandes.
Quant au 1er il est déjà arrivé. L’étoile est au dessus du lieu où se trouvent l’enfant et sa mère. Il se prosterne, comme pour une génuflexion, et offre son présent. Marie présente son enfant qu’elle tient sur ses genoux. Ils sont en position assise, symbole de leur dignité. Pour Jésus, elle est manifestée par sa main droite aux deux doigts levés et dirigée vers le mage pour un geste, comme une bénédiction.
3 présents : or – encens – myrrhe
Il est roi, il est Dieu, il est déjà promis à la mort, ce qu’indique l’auréole crucifère derrière la tête de l’enfant.
BEAUVAIS (60) Cathédrale Saint Pierre. Chapelle Notre Dame, juste dans l’axe du chœur. Vitrail de l’enfance du Christ photo HI
En ce Noël, « où » et « quand » trouverons-nous Celui qui est venu dans le monde comme Jésus de Nazareth, le roi des Juifs (le I.N.R.I. de nos crucifix) ? Avec qui, grâce à qui parviendrons-nous auprès de Celui que nous cherchons et pour lequel nous sommes invités à nous mettre en route ?
texte : Père Henri Imbert pour le diocèse de Meaux
Vendredi 6 janvier 2023, Mgr Jean-Yves Nahmias, évêque de Meaux, a présidé une messe d’action de grâce et d’intercession pour Benoît XVI, à la cathédrale Saint-Étienne de Meaux. Découvrez son homélie :
Première lecture : 1 Jn 5, 5-13 Psaume 147 (147b), 12-13, 14-15, 19-20 Evangile : Mc 1, 7-11
« Benoît XVI, un humble travailleur dans la vigne du Seigneur ! »
Aujourd’hui nous rendons grâce à Dieu pour les ministères du cardinal Joseph Ratzinger et du pape Benoît XVI. Nous confions cet humble serviteur à la Miséricorde de Dieu et à sa bienveillance. Je souhaite appuyer seulement sur un trait de sa personnalité, de son don au Christ : la simplicité et l’humilité. Je ne parlerai pas de l’érudition de ce grand théologien, de son intelligence vive et de sa capacité à embrasser des problématiques complexes et contemporaines. Je partirai de ses propres propos qui parlent de sa simplicité et de son humilité.
Benoît XVI, « un humble travailleur dans la vigne du Seigneur ! ». « Après le grand Pape Jean Paul II, Messieurs les Cardinaux m'ont élu moi, un simple et humble travailleur dans la vigne du Seigneur. » Voici comment juste après son élection, le 19 avril 2005, à la loge des bénédictions, le nouveau pape se présente à la foule de Rome réunie place Saint-Pierre et au monde entier. Ces mots humbles et simples disent bien la belle personnalité du nouveau pape et dans quel esprit il envisage ce ministère d’unité.
Humble travailleur dans la vigne du Seigneur. Benoît XVI veut d’abord reconnaître la capacité même du Seigneur et ajoute : « Le fait que le Seigneur sache travailler et agir également avec des instruments insuffisants me console et surtout, je me remets à vos prières, dans la joie du Christ ressuscité, confiant en son aide constante ». Laissons-nous, chacun, quelle que soit notre vocation, entraîner par cette humilité et faisons confiance au Seigneur qui nous a choisi pour travailler à sa vigne. Cette invitation, je l’adresse tout spécialement à ceux en particulier qui ont consacré leur vie au service du Seigneur. Tous nous sommes stimulés par l’humilité de ce pape, humble travailleur de la vigne du Seigneur. Notons, que « la figure de l’humilité » par excellence, c’est le Christ lui-même, et cette humilité se condense dans le lavement des pieds de la dernière Cène.
Le Christ a donné aussi en exemple Jean Baptiste comme modèle d’humilité. Nous pouvons retenir de Jean Baptiste cette disposition qui habitait avec force ce serviteur de l’œuvre de Dieu : « Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue » (Jn 3, 30).
Mettons-nous tous, frères et sœurs, à l’école de cette humilité, quelle que soit notre vocation : un chemin d’humilité au service de ce travail pour la vigne du Seigneur. Amen.
La célébration de l'appel décisif ouvre, pour les catéchumènes, le temps "de la purification et de l'illumination". Cette période de l'ultime préparation aux sacrements de Pâques, est un temps de retraite spirituelle et de conversion. C'est aussi l'occasion pour les catéchumènes de repréciser les choix qu'ils ont fait et qu'ils auront toujours à faire, d'affermir leur désir continuel de conversion.
L’Église propose aux catéchumènes un "itinéraire spirituel" jalonné par la célébration des 3 scrutins. "Scrutin" vient du verbe scruter, ce qui évoque le discernement entre la lumière et les ténèbres. Ils donnent aux futurs baptisés la force du Christ, qui est, pour eux, le Chemin, la Vérité et la Vie. Du premier au dernier scrutin, les "appelés" approfondissent leur désir de salut et la découverte de tout ce qui s'y oppose.
Avec les scrutins, les appelés scrutent leur cœur. Ce chemin spirituel les fortifie, et il les prépare à recevoir les sacrements de l’initiation chrétienne. Ils s’enracinent dans l’Amour du Christ, dans sa Parole, dans la communauté.
Scrute-moi, mon Dieu, tu sauras ma pensée… et conduis-moi sur le chemin d’éternité.
Ps 138, 23-24
Les scrutins sont célébrés lors des célébrations dominicales des 3eme, 4eme et 5eme dimanches de Carême. Les textes d’Évangile sont alors ceux de l'Année A.
1erscrutin (3eme dimanche de Carême) : c’est l’Évangile de la Samaritaine à qui le Christ donne l’eau vive. C’est la soif de Dieu qui s’exprime pour les catéchumènes ;
2eme scrutin (4eme dimanche de Carême) : c’est la guérison de l’aveugle-né par Jésus. Dieu ouvre les yeux des catéchumènes ;
3eme scrutin (5eme dimanche de Carême) : c’est la résurrection de Lazare à qui le Christ rend la vie. Dieu ouvre les oreilles des catéchumènes.
Les scrutins sont des points de repères vers les sacrements de l’Initiation Chrétienne. Ils jalonnent le chemin entre l’appel décisif, où Dieu appelle chacun par son nom, par la voix de l’évêque et le don des Sacrements. Certes toutes ces étapes - l’appel décisif, les scrutins, les sacrements - sont belles, mais elles ne sont pas l’accomplissement. Elles envoient l’appelé(e), bientôt néophyte, à rayonner de l’Amour de Dieu dans notre monde.