Transmettre la foi aux nouvelles générations est la première mission de chaque communauté paroissiale
Actualité
22 novembre 2022
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23 novembre, fête de Saint Colomban
A l’occasion de la fête de la saint Colomban, replongeons dans l’histoire de ce moine irlandais du VIe siècle, qui a été un des artisans de l’Europe chrétienne.
Né en Irlande, il devient moine mais regroupe très vite autour de lui une communauté pour porter la bonne nouvelle à tous les peuples. Il sillonne l’Angleterre avant de prendre la mer pour la France. Arrivé à Saint-Coulomb près de Saint-Malo, il traverse la France par Rouen puis passe par Chelles et non loin de Serris pour rejoindre Reims et finalement Annegray. Pèlerin infatigable, il évangélise la France, l’Allemagne, la Suisse, l’Autriche et l’Italie. Humaniste et visionnaire, il est un des premiers à entrevoir l’Europe comme entité politique. Robert Schuman, fondateur de l’Europe actuelle considérait même saint Colomban comme un des « Pères de l’Europe ».
C’est en référence à ce moine que le diocèse de Meaux a souhaité baptiser son projet « Saint-Colomban ». Ce vaste programme poursuit l’œuvre de ce moine par la construction d’une église, d’une école et d’un centre culturel à Serris. Comme l’a fait saint Colomban, le projet a pour but d’annoncer l’Evangile et de répondre aux besoins des populations là où elle se trouvent.
Qui d’entre nous n’a jamais été sensible au regard qui existe entre une mère et l’enfant auquel elle vient de donner vie. Sourire, parole ; toucher, sentir. Scène qui dit l’intime qui se crée entre le nouveau né et celle qui vient d’engendrer.
Tous ces éléments semblent manqués dans cette scène de naissance illustrée par ces deux fenêtres parallèles de la Cathédrale de BEAUVAIS. Pas de tendresse, pas de geste d’amour ; pas même un regard, pas même un toucher. L’auteur a-t-il oublié qu’il est lui aussi né d’une mère qui sûrement, souhaitons-lui, l’a aimé !
Ce vitrail est déjà là plutôt pour un discours théologique, voulant nous dire qui est celui qui vient de naitre.
Il est emmailloté et allongé, non dans une mangeoire, mais sur une construction. Il est comme dans un linceul ; il est comme sur un autel. Annonce de sa mort à venir ? Annonce qu’il sera don offert en sacrifice sur la table eucharistique. D’ailleurs, juste en dessous de lui, brille la lampe qui signifie qu’il est là, présence réelle. Lui est au-dessus, il vient d’en haut ; il est descendu chez les hommes. Les deux rideaux entrouverts autour de la lampe réunissent deux tableaux : la scène de la naissance historique, sur fond de nuit, et la liturgie de toujours qui permet au croyant de reconnaitre en Celui-ci Celui qui vient dans le monde comme la vraie Lumière. « Ah, si tu déchirais les cieux et si tu descendais » priait le prophète Isaïe (Is. 63/19). C’est fait, le mystère est dévoilé. Il est là, de Dieu et des hommes. Noël : fête de la Lumière, de la vraie Lumière : « et la lumière brille dans les ténèbres » (Jn 1/5)
Marie, sa mère, est elle-même couchée, dans la même position que son fils, les yeux grands ouverts, sa tête posée sur sa main faisant ainsi savoir qu’elle connaitra un jour une grande souffrance, du fait de ce fils, ce fils qui est là « pour être un signe contesté » - « et toi-même un glaive te transpercera l’âme » (Luc 2/34-35).
Pas de regard de la mère vers le fils, ni du fils vers la mère. Mais le regard de l’une et de l’autre, si l’on trace une diagonale qui fait franchir le montant de notre fenêtre, nous fait arriver à cet autre regard d’un homme, lui aussi allongé et tourné vers la scène de la nativité. Il y a comme de la connivence entre ces 3 personnes : Marie – Jésus et cet autre. Alors qui peut-il être ? Bien sûr, Jessé, un des ancêtres de Jésus, le père de David.
Alité, de son ventre sort l’arbre qui sera l’illustration de l’arbre généalogique de Jésus, telle que décrit par les évangélistes Matthieu et Luc : « un rameau sortira de la souche de Jessé, un rejeton jaillira de ses racines » (Is. 11/1).
C’est donc à partir de lui que Jésus sera enraciné dans la famille humaine. Pas d’affection, ni de tendresse entre la mère et le fils. De fait. Mais connivence, comme un clin d’œil, entre l’ancêtre et la mère et son fils. L’ancêtre et la mère ont la même position, un même lit brodé, un même drapé. Mais surtout l’aïeul a le visage tourné vers la naissance à laquelle il souscrit, y reconnaissant la réalisation de ce qui lui avait été annoncé.
Nous sommes bien loin de la représentation de nos crèches. Celle-ci c’est plutôt le mystère du salut que nous sommes invités à contempler. De Jessé devait naitre un rejeton. De Marie nait un fils auquel il sera donné le nom de Jésus, le Saint, le Fils de Dieu. Co – naissance de Dieu chez les hommes.
texte : Père Henri Imbert pour le diocèse de Meaux
Trois futurs diacres permanents pour le diocèse de Meaux Dimanche 16 octobre à 15h30
Dominique BOURGEOIS habite à Crégy-lès-Meaux. Avec Isabelle, son épouse, ils ont quatre filles. Âgé de 55 ans, Dominique est enseignant à Meaux, au lycée Henri Moissan.
Matthieu DEMANGE demeure à Meaux. Marié à Nadège, ils ont quatre jeunes enfants, trois garçons et une fille. Âgé de 40 ans, Mathieu enseigne la physique en classe préparatoire au lycée Henri Moissan.
Pierre HERPIN réside à Chaintreaux, près de Nemours. Avec Céline, son épouse, ils ont quatre jeunes enfants, 3 filles et un garçon. Âgé de 43 ans, Pierre travaille dans une société de gestion financière à Paris.
Le 30 septembre 2023, aura lieu à Rome une veillée de prière œcuménique en présence du Pape François et des représentants de diverses Églises, pour nous unir dans la louange et le silence, dans l’écoute de la Parole.
Les jeunes de 18 à 35 ans de différents pays d’Europe, de toutes origines ecclésiales sont invités pour tout le week-end du vendredi soir au dimanche après-midi, et seront accueillis pour un week-end de partage, pour cheminer ensemble comme peuple de Dieu.
Vous pouvez vous inscrire en contactant le service des pèlerinages.