Transmettre la foi aux nouvelles générations est la première mission de chaque communauté paroissiale
Actualité
15 septembre 2022
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Bénédiction du terrain de l’église Saint-Colomban et du futur établissement scolaire dimanche 9 octobre 2022
En ce début d’année pastorale et avant de démarrer une phase plus opérationnelle et technique, le terrain ou seront édifiées les futures constructions sera béni le dimanche 9 octobre par Mgr Jean-Yves Nahmias.
Cette bénédiction se fera à l’issue de la messe de 10h qui sera célébrée sur le terrain (à l’angle de la rue Magellan et de la Méridienne à Serris lienICI)
Le pape François a annoncé un jubilé à Rome en 2025. Cette tradition proclamée par le pape Boniface VIII remonte à 1300. Elle a lieu tous les 25 ans. Le Dicastère pour l’Évangélisation est chargé de l’évènement, 32 à 40 millions de pèlerins sont attendus dans la capitale romaine dont 800 000 Français.
À l'occasion de ce Jubilé " Pèlerins d'espérance" qui commencera le 24 décembre 2024, un pèlerinage à Rome est organisé avec le service des pèlerinages du diocèse Meaux du 15 au 19 février 2025.À partir de 1 180,00 €, en chambre à deux.
Monseigneur Nahmias et Monseigneur de Lisle étaient à Lourdes avec les évêques de métropole et d’Outre-mer du mardi 5 au dimanche 10 novembre 2024, pour l'Assemblée plénière annuelle d’automne.
Retrouvez les discours et les documents de travail en ligne :
Le nom est plaisant. Chantemerle, c’est une ferme briarde, située au nord de Coulommiers, sur la commune d’Aulnoy. Ses terres sont cultivées depuis quatre générations par la famille Gobard. Mais Eric l’affirme d’emblée : « il a fallu un alignement de planètes, il y a quinze ans, pour faire le pas ».
A l’époque, Eric et Anne sont sensibles aux recherches alors en vogue sur « le bio » et la santé ; leurs quatre enfants sont en âge scolaire, et Anne souhaite monter un atelier à la ferme, travailler sur son lieu de vie. C’est à ce moment que tombe l’information : une partie des terres cultivées se situent sur une l’aire de captage des eaux qui alimentent les Columériens en eau potable, et l’agriculteur reçoit l’obligation de supprimer 80% des produits phytosanitaires sur 53 ha, soit un tiers de son exploitation. La décision est prise : d’abord passer l’exploitation en bio, puis assurer la transformation des récoltes de blé et d’épeautre en créant un moulin.
« A l’époque, nous étions quelques pionniers en Seine-et-Marne », se rappelle Eric.
Le bilan après 15 années ? Eric le dresse en tant que croyant et en tant qu’agriculteur : « Mon travail a du sens, de la cohérence. La nature fonctionne dans un écosystème ; les choses ont un sens parce qu’elles ont été créées par Dieu ; si on interfère de façon inconsidérée, on prend la place du Créateur, on dérégule la nature. ». Mais le bilan est plus large : « La question de la cohérence entre mon métier et ma foi est primordiale ; mais il y a aussi une question éthique : produire une alimentation saine, bonne pour nos frères et sœurs en humanité, et en même temps faire du bien à la planète, cela procure une joie intérieure profonde, cela fait émerger ce qu’on porte de plus beau en soi. » L’exploitation familiale présente le risque, bien sûr, d’une confusion entre vie familiale et professionnelle, mais le travail en couple est une force pour vivre cette aventure, poursuit-il.
Mais n’y a-t-il pas des risques liés à ce passage d’une agriculture conventionnelle à l’agriculture biologique ? Selon Eric, ils sont minimes actuellement en raison des aides à la conversion. Bien sûr au départ, le sol doit s’adapter, se reconstituer sans apport d’engrais ; il y a donc une phase délicate de 3 ou 4 ans, durant lesquels les aides à la conversion viennent compenser les pertes. Mais quand la rotation est lancée, l’activité se passe très bien ; elle est même plus rémunératrice. Il faut dire que nous sommes loin d’une culture « d’avant-guerre ». Eric s’inspire de travaux de l’INRA pour établir une rotation précise des cultures sur neuf années, alternant luzerne, blé, lin textile, épeautre, haricots verts, pois, seigle, et sarrasin. Et le matériel est à la pointe de la technologie. Il ne s’agit donc pas de « ressortir les chevaux » ! Et de conclure : « La nature fonctionne très bien, elle a une intelligence qui m’émerveille. Quand je vois les récoltes, je ne dis pas « j’ai bien bossé », mais « merci, Seigneur ! ».
Durant notre rencontre dans la cuisine de la ferme, Anne était surtout occupée à la vente de ses produits au moulin, qui a été aménagé dans une ancienne grange. Pour en savoir plus, rendez-vous sur place, aux jours d’ouverture : les vendredis (9h-19h) et samedis matin (9h-13h).