Transmettre la foi aux nouvelles générations est la première mission de chaque communauté paroissiale
Actualité
20 juin 2022
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Synthèse locale du synode 2023 sur la synodalité
Après plusieurs mois de travail avec les 220 délégués diocésains, découvrez la synthèse de notre synode qui a été transmise à l’équipe nationale. Cette dernière s’est réunie pour élaborer une synthèse globale à partir de toutes les synthèses diocésaines qui lui ont été envoyées.
C’est sur la base de cette synthèse que travaillera l’Assemblée extraordinaire des évêques de France qui s’est réunie à Lyon les 14 et 15 juin 2022. Elle a rassemblé les évêques et des référents de tous les diocèses pour célébrer le synode et rendre compte de l’expérience vécue dans les diocèses.
Pourquoi, lorsque la publicité nous présente des voitures, certaines vont plutôt vers la gauche, lorsque d’autres sont orientées vers la droite ?
Il est connu qu’en langage visuel aller vers la gauche c’est choisir la sécurité, alors qu’aller vers la droite veut signifier le dynamisme. Ici, dans ce vitrail de la Cathédrale Saint Pierre de Troyes, chapelle 0 du déambulatoire « vitrail de l’enfance du Christ et de la Dormition de la Vierge », pourquoi la scène de la fuite en Egypte nous montre-t-elle Marie, Joseph, l’enfant et l’âne se dirigeant vers la droite ? Très souvent cette même scène, en vitrail, en peinture, en sculpture, nous est présentée allant vers la gauche, comme pour nous dire que les protagonistes choisissent la sécurité de l’Egypte. Ici, veut-on nous dire que « ceux qui en voulaient à la vie de l’enfant sont morts » (Mt 2/20) et que, sur l’ordre de l’ange, le couple et l’enfant ont repris la route pour dépasser la Judée et se rendre dans la région de Galilée ?
Déjà, il y a une raison pratique à cette présentation. L’artiste a voulu sur les 2 quarts de rond, au dessous de cette scène, représenter le massacre des Innocents. Sous la fuite en Egypte, côté gauche, Hérode ordonne le massacre des Innocents
et en regard, sur la même ligne, côté droit, 2 soldats munis d’épées, empoignent des enfants arrachés à leurs mères.
C’est pour fuir ce massacre que l’ange avait ordonné le départ en Egypte (Mt 2/13). Hérode étant mort, le retour peut avoir lieu ; ce qu’évoque ce quart de rond, à gauche. La scène suivante, sur la même ligne, à droite, évoque la présentation de Jésus au Temple : « mes yeux ont vu ton salut » dira Syméon (Luc 2/29).
Logiquement la fuite en Egypte devrait précédée le massacre des Innocents puisque c’est grâce à elle que l’enfant a été mis en sécurité. Mais l’artiste avait besoin de ces 2 quarts de rond pour évoquer le massacre : l’ordre et l’exécution.
Voici Joseph
vitrail de la Cathédrale Saint Pierre de Troyes, chapelle 0 du déambulatoire
C’est lui que l’ange, selon Saint Matthieu, avait prévenu de fuir : « lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère et fuis en Egypte » (Mt 2/13) Il est en tête, il est le chef de famille. Prendre des initiatives lui revient. Marie compte sur lui : leurs regards se croisent
vitrail de la Cathédrale Saint Pierre de Troyes, chapelle 0 du déambulatoire
Elle se laisse conduire, soucieuse d’abord de l’enfant qu’elle tient dans ses bras. Joseph les emmène dans la bonne direction, - le retour ? – celle du salut, « d’Egypte, j’ai appelé mon fils » même s’il lui faudra d’abord éviter la Judée. Joseph est comme le pèlerin du Moyen Age : il a son bâton de marche qui lui permet toutefois de porter le baluchon de la famille sur l’épaule. L’enfant est passif dans les bras de sa mère.
Il est langé, mais ce qui l’habille nous invite à envisager le linceul à venir, lors de sa mort. Les bandelettes sont bien visibles. Il vient d’échapper à la mort ; le massacre des Innocents est en arrière, c’est la scène juste en dessous. La mort est en avant, ce sera Jérusalem, que, dans un premier temps, lors de son retour, il va éviter : et la mort, et Jérusalem. Pour l’instant, il est confié aux soins de Marie qui l’enserre, et de Joseph qui s’applique à bien les conduire, tout en tenant fermement, de la main droite, la rêne de l’âne. Car ce dernier trotte, conscient de son importance.
Il porte celui que les Mages viennent de reconnaitre pour le roi d’Israël. Sera-ce la même bête qui de nouveau portera le « Fils de David » : « voici ton roi … monté sur une ânesse et sur un ânon, le petit d’une bête de somme » ? (Mt 21/5). Ce sera lors de l’entrée de Jésus à Jérusalem : les Rameaux.
L’âne n’est pas dans l’évangile de Matthieu, seulement dans les récits apocryphes (Protévangile de Jacques, écrit au IIème siècle). Il y est mentionné comme portant Marie, enceinte et Joseph conduisant l’attelage, en marche vers Bethléem pour se faire recenser : « Joseph sella son âne et jucha Marie dessus ».
Cet âne en évoque un autre présent dans l’Ancien Testament. C’est lui qui permettra à Moïse, autorisé par un ange, de revenir … en Egypte lorsqu’il ne risquera plus d’être mis à mort par Pharaon : « Moïse prit donc sa femme et son fils, les installa sur l’âne, et retourna au pays d’Egypte » (Exode 4/20). L’Egypte c’est le lieu de l’esclavage pour Israël. Jésus vient pour délivrer l’humanité de l’esclavage du péché et la sauver de la mort, comme lui-même passera par la mort, à Jérusalem, du fait des autorités religieuses et romaines, mais le 3ème jour il ressuscitera d’entre les morts. Espérance ? Bien sûr ! Autour d’eux trois il est une végétation
vitrail de la Cathédrale Saint Pierre de Troyes, chapelle 0 du déambulatoire
qui évoque une oasis et introduit un peu de fraicheur, à moins qu’il ne nous soit dit que le désert, lieu de passage, est en train de refleurir (Isaïe 32/15, 41/19). Des bourgeons qui ne demandent qu’à éclore !
Alors aller ou aller-retour ? Retour bien sûr, en évitant Jérusalem, jusqu’à Nazareth en Galilée, pour que Jésus puisse être appelé par le nom que les prophètes avaient annoncé de lui : « il sera appelé Nazoréen » (Mt 2/23).
texte : Père Henri Imbert pour le diocèse de Meaux
Pour ceux qui ne peuvent pas participer, vous avez la possibilité de laisser votre intention par internet en cliquant sur ce lien. Chaque intention sera déposée au pied de l’autel pendant la veillée, puis confiée à une congrégation religieuse par chaque diocèse.
Le thème de cette année 2023 : « La vie en plénitude ». Cette soirée sera ponctuée par plusieurs témoignages, un temps de prière et de louange.
Avec :
Louis Bouffard, jeune de 22 ans atteint de myopathie qui témoignera de la richesse de sa vie.
Axelle Hubert qui, après avoir accompagné son mari atteint de SLA, est maintenant accompagnante de la maladie et du deuil.
Violaine Roger, assistante sociale et infirmière, a fondé La maison des plus petits qui vient en aide aux enfants polyhandicapés de moins de 6 ans, privés de la présence de leurs parents.
Rdv le Mardi 23 mai – 19h30-21h30 – St-Germain-l’Auxerrois – 2 place du Louvre – Paris 1er
La célébration de l'appel décisif ouvre, pour les catéchumènes, le temps "de la purification et de l'illumination". Cette période de l'ultime préparation aux sacrements de Pâques, est un temps de retraite spirituelle et de conversion. C'est aussi l'occasion pour les catéchumènes de repréciser les choix qu'ils ont fait et qu'ils auront toujours à faire, d'affermir leur désir continuel de conversion.
L’Église propose aux catéchumènes un "itinéraire spirituel" jalonné par la célébration des 3 scrutins. "Scrutin" vient du verbe scruter, ce qui évoque le discernement entre la lumière et les ténèbres. Ils donnent aux futurs baptisés la force du Christ, qui est, pour eux, le Chemin, la Vérité et la Vie. Du premier au dernier scrutin, les "appelés" approfondissent leur désir de salut et la découverte de tout ce qui s'y oppose.
Avec les scrutins, les appelés scrutent leur cœur. Ce chemin spirituel les fortifie, et il les prépare à recevoir les sacrements de l’initiation chrétienne. Ils s’enracinent dans l’Amour du Christ, dans sa Parole, dans la communauté.
Scrute-moi, mon Dieu, tu sauras ma pensée… et conduis-moi sur le chemin d’éternité.
Ps 138, 23-24
Les scrutins sont célébrés lors des célébrations dominicales des 3eme, 4eme et 5eme dimanches de Carême. Les textes d’Évangile sont alors ceux de l'Année A.
1erscrutin (3eme dimanche de Carême) : c’est l’Évangile de la Samaritaine à qui le Christ donne l’eau vive. C’est la soif de Dieu qui s’exprime pour les catéchumènes ;
2eme scrutin (4eme dimanche de Carême) : c’est la guérison de l’aveugle-né par Jésus. Dieu ouvre les yeux des catéchumènes ;
3eme scrutin (5eme dimanche de Carême) : c’est la résurrection de Lazare à qui le Christ rend la vie. Dieu ouvre les oreilles des catéchumènes.
Les scrutins sont des points de repères vers les sacrements de l’Initiation Chrétienne. Ils jalonnent le chemin entre l’appel décisif, où Dieu appelle chacun par son nom, par la voix de l’évêque et le don des Sacrements. Certes toutes ces étapes - l’appel décisif, les scrutins, les sacrements - sont belles, mais elles ne sont pas l’accomplissement. Elles envoient l’appelé(e), bientôt néophyte, à rayonner de l’Amour de Dieu dans notre monde.