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17 décembre 2024

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Pose de la première pierre de l’église-sanctuaire Sainte-Bathilde 2025

Une cérémonie de la pose des premières pierres de l’église-sanctuaire Sainte-Bathilde aura lieu le dimanche 26 janvier 2025 à 9h30 en présence de Monseigneur Celestino Migliore, Nonce apostolique.

Cet événement important marque une nouvelle étape dans les travaux de construction de la future église-sanctuaire Sainte-Bathilde, un lieu de culte et de prière qui sera dédié à la mémoire de sainte Bathilde, reine de France au VIIe siècle.

La cérémonie sera présidée par Mgr Jean-Yves Nahmias, évêque de Meaux et le Père Hubert Louvet, curé du pôle missionnaire de Chelles. Elle sera suivie de la messe à 11h15 à l’Institution Gasnier-Guy Sainte-Bathilde au 28 rue du Tir à à Chelles.

La communauté chrétienne de Chelles est invitée à participer à cet événement pour célébrer ce moment de grâce.

L’église-sanctuaire Sainte-Bathilde est un bâtiment moderne et innovant, qui répond aux besoins de la communauté chrétienne de Chelles.

9h30 : accueil et pose des premières pierres, provenant de l’ancienne abbaye royale de Chelles pour l’église-sanctuaire Sainte-Bathilde

Place Cala – accès par l’avenue de la Résistance à Chelles ou par le parc du Souvenir Émile Fouchard

11h15 : messe à l’Institution Gasnier-Guy Sainte-Bathilde

28 rue du Tir à Chelles

12h30 : Déjeuner partagé

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Assemblée synodale : défis et chantiers
9 mai

Assemblée synodale : défis et chantiers

Samedi 2 avril dernier s’est tenue la clôture de l’assemblée synodale.

Après plusieurs sessions de travail, le discernement des 200 délégués diocésains a permis de définir les défis et chantiers à venir pour notre diocèse.

Dans les comptes rendus des échanges en commissions et en assemblées générales, ainsi que dans les contributions reçues par mail, nous avons pu ressortir une liste de défis et de chantiers. Ils ont été présentés à notre évêque et aux délégués du synode lors de l’assemblée de clôture, samedi 2 avril à Meaux. Après un temps d’échanges en commissions au cours de la matinée, ils ont été invités à discerner ceux qui leur semblaient prioritaires pour la vie de notre diocèse.

La liste complète de ces défis et chantiers a été présentée selon les choix prioritaires faits par les délégués.

[Regards sur Noël] jeu de mains- jeu divin.
29 novembre

[Regards sur Noël] jeu de mains- jeu divin.

Deuxième semaine de l'Avent : la Visitation

Quelques jours après l’annonciation. Deux femmes s’étreignent, l’une et l’autre, enceintes. Pour l’une c’est visible, pour l’autre cela va le devenir. Leur point commun, c’est de porter un enfant, contre toute attente ; l’une dans sa vieillesse, l’autre dû à l’intervention de l’Esprit Saint. Il y a de l’extraordinaire dans cette scène. C’est Dieu qui ici, bien que non vu, est pourtant l’acteur essentiel.

Cathédrale Saint Pierre de TROYES (10)
Chapelle 1, baie 0 : enfance du Christ et Dormition de la Vierge photo HI détail

Que nous est-il dit par le visuel de cette scène ? Dans la porte de la petite bâtisse, sur la gauche, un voile est noué. Quelque chose est en train de se dévoiler. Par la plante, présente sur la droite, le fruit des entrailles en Marie, se développe. Période intermédiaire : après les annonces de naissance à venir : « il sera grand devant le Seigneur » - «  il sera grand », et avant : « elle mit au monde un fils » - « elle accoucha de son fils premier né ».

Pour ces deux femmes, lors de leur visitation, se dévoile l’extraordinaire. Alors que l’ange vient de faire connaitre à Marie le nom de Celui qu’elle porte, Elisabeth sait déjà donner l’identité de Celui que porte Marie. Et celui qui aide à cette reconnaissance, c’est celui qu’elle porte, elle, Elisabeth : en elle, sous l’influence de l’Esprit Saint, il trésaille d’allégresse celui qui est à venir en avant de Celui que porte Marie. L’ancienne alliance se clôt, la nouvelle alliance s’ouvre : elle sera sous l’influence de l’Esprit de Dieu, lui, déjà au départ de la conception de Jésus en Marie, tout comme à l’origine du tressaillement de joie de Jean Baptiste.

Ici, histoire sans parole. Pas de bulle pour nous dire, mais des gestes à voir. Ces deux femmes sont sous une arcade, devant une construction. Peut être Jérusalem puisque Zacharie y était prêtre ! Les murailles et les tours peuvent suggérer le déplacement que Marie vient d’effectuer vers la ville, résidence d’Elisabeth. Ces deux femmes sont sur un pied d’égalité, de plain pied, l’une et l’autre sur le sol : elles sont du même monde. Les voici joue contre joue. Le visage d’Elisabeth a les traits plus marqués comme il convient pour dire le grand âge d’une femme. Marie, yeux plongés dans le regard de sa cousine, s’apprête à chanter l’émerveillement qui est le sien, à l’égard de Dieu :

mon âme exalte le Seigneur

Et surtout il y a les bras, des bras qui enserrent l’une à l’autre, des bras qui protègent les ventres maternels, car c’est là que sont à l’abri et grandissent les fruits de l’Esprit Saint.

Ces deux femmes sont du même monde, il n’y a aucune séparation entre elles. Toutes les deux attendent la naissance d’un enfant qui jouera, chacun à sa place, l’un par rapport à l’autre, un rôle important  dans l’histoire de l’humanité : Dieu vient visiter son peuple : il prend les choses en main.

Par son message, il vient d’annoncer sa venue imminente : les mains vont bientôt s’ouvrir.

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texte : Père Henri Imbert pour le diocèse de Meaux

[Regards sur la marche vers Pâques ] Abaissé – élevé
21 février

[Regards sur la marche vers Pâques ] Abaissé – élevé

Aujourd’hui, 22 février 2023, mercredi des Cendres. Entrée en carême.

Dommage, la lettre U est déjà utilisée pour désigner une chaine de magasins, essayons la, toutefois pour dire « ABAISSÉ – ÉLEVÉ».

À toi qui dois attendre avec impatience ton baptême, durant la nuit de Pâques.
À toi qui accompagnes depuis 1 an, 2 ans, 3 ans, celle ou celui ou ceux qui marchent vers les sacrements d’initiation, durant la nuit de Pâques.
À toi qui te prépares à proclamer la foi en Jésus ressuscité, avec toute ta communauté paroissiale, au cœur de la nuit de Pâques, permets que chaque semaine, avant cette vigile pascale 2023, je vienne, à partir d’œuvres d’art : sculpture, peinture, vitraux, t’aider, moi aussi, à préparer cette profession de foi à venir, en Jésus, Christ, le Fils de Dieu. Nos ainés ont su traduire, par l’image, située dans le temps et l’espace, ce qui est le cœur même de la foi de l’Église que nous sommes, ensemble.

Je n’ai pas de compétence particulière pour t’offrir cette proposition, mais celle qui m’a demandé ce petit travail, dans le cadre de ce courrier diocésain, et durant le carême, sait que « l’image » me passionne, surtout quand elle est au service de notre parole de foi.

P. Henri  IMBERT

Par l’évangile de ce jour, le Seigneur nous appelle à réorienter notre vie, afin de devenir des « justes ». Ce qui pourrait se traduire comme un appel à la conversion afin de nous ajuster à Dieu, et à Jésus Christ, Celui que le centurion qui aura procédé à son exécution, reconnaitra pour être « juste ». (Luc 23/47).

Aussi, pour ce projet, Jésus nous donne 3 conseils : l’aumône, la prière, le jeûne.

Nous tourner vers l’autre : l’aumône ; nous tourner vers Dieu : la prière, porter un regard sur nous-mêmes : le jeûne. Avec toujours la prière au centre de toute démarche de conversion.

« Toi, quand tu fais l’aumône … » Faisant le tour de l’église de Kintzheim (dans le Bas Rhin), j’ai découvert sur le mur de la sacristie cette peinture, naïve, qui évoque ce que l’on appelle les « œuvres de miséricorde »

Ici elles sont 6, évoquées en image : ensevelir les morts – visiter les prisonniers - nourrir ceux qui ont faim – visiter les malades – donner à boire à ceux qui ont soif – accueillir les hôtes.

Pour découvrir l’origine de ces œuvres de miséricorde, sûrement que le mieux c’est de relire l’évangile de Matthieu dans son chapitre 25/31-47 : c’est la parabole finale de l’évangile de Matthieu, celle du Jugement Dernier : « Il viendra dans sa gloire, … il régnera sur son trône de gloire, … il séparera les hommes, les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres … »

« 6 ». Mais l’une de celles qui est peinte sur ce mur n’est pas dans la liste que nous offre Matthieu. Sur le mur, nous est proposée « d’ensevelir les morts ».

Dans la parabole de Matthieu, nous sommes invités à «vêtir ceux qui sont nus ». Pourquoi l’une ou l’autre manque-t-elle ? Je ne sais pas répondre à cet instant. Ce que je sais c’est l’importance du chiffre 7 dans la culture biblique : les 7 sacrements, les 7 jours de la semaine, les 7 dons du Saint Esprit. Et il est vrai que la liste des œuvres de miséricorde comprend bien 7, incluses « vêtir » et « l’ensevelissement des morts » rajouté par l’Église au XIIIème siècle. Il nous faut alors conjuguer les 2, et Matthieu et cette fresque, pour parvenir au chiffre 7. Ensevelir les morts est un service qu’accomplit Tobit, histoire que nous rapporte l’Ancien Testament au chapitre 12, verset 13 de ce livre. Et le Pape François, en novembre 2016, nous offrit une catéchèse sur les œuvres de miséricorde, avec une dimension christologique : « cette œuvre peut nous faire penser à Joseph d’Arimathie, qui, le soir qui suit la mort de Jésus sur la croix, vient réclamer son corps afin de lui offrir un tombeau » (Mt 27/57-60)

Aujourd’hui, c’est là un service qui est pris en charge par les communes ou des sociétés souvent privées, mais à l’invitation de François, nous pouvons partager notre espérance en la résurrection, et accompagner ceux qui confient leur défunt à la miséricorde de Dieu. De même, aujourd’hui, la visite aux prisonniers est extrêmement réglementée, mais rien ne nous empêche d’être à l’écoute, et de témoigner notre amitié, à celles et ceux qui éprouvent l’enfermement d’un être qui leur reste cher, même si la société a cru bon de mettre cette personne en retrait.

Au début de l’Église, vers les 3e – 4e siècles, d’abord il était demandé au catéchumène de convertir sa vie en vue d’avoir un comportement conforme à l’évangile. Et c’est seulement à partir de cette conversion constatée que la décision était prise d’admettre au baptême le candidat.

Le carême devenait alors le temps de l’ultime conversion. Je te souhaite, au regard de ces 6 scènes, d’avancer vers la fête de Pâques, accomplissant, seul ou dans le cadre d’institutions spécialisées, telle ou telle de ces œuvres de miséricorde, signe d’une véritable conversion en vue de ton baptême.

Texte : Père Henri Imbert pour le diocèse de Meaux