Transmettre la foi aux nouvelles générations est la première mission de chaque communauté paroissiale
Actualité
28 juin 2024
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Homélie de la messe des ordinations
« Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? » (Mc 4, 41). Qui est-il donc ? Devant le Christ, les apôtres, des disciples du Christ et des témoins se sont forcément interrogés devant les actes et les paroles du Seigneur, et ceci tout au long de son ministère public. »
Retrouvez en pièce jointe l’homélie de Monseigneur Nahmias pour les ordinations du 23 juin 2024.
Serris, le 13 septembre 2024 – Vendredi dernier, l'entreprise Eiffage, en charge de la construction de l'Institution Saint-Colomban, a célébré la fin des travaux du gros œuvre au cours d'un événement convivial marqué par la tradition du « gigot bitume ».
Cette étape symbolique consiste à poser un drapeau sur la charpente achevée, un geste signifiant à la fois les adieux aux compagnons ayant réalisé le gros œuvre et l'accueil des artisans qui entament désormais le second œuvre. Ce moment a réuni les évêques, les représentants de l'enseignement catholique, les soutiens, mécènes et partenaires, venus partager un repas festif autour du traditionnel gigot, marquant ainsi l'aboutissement de cette première phase de construction.
Le chantier avance à bon rythme, avec l'objectif de finaliser les travaux pour le printemps 2025. L'institution, une école privée sous contrat, devrait ainsi être prête à accueillir ses premiers élèves dès la rentrée de septembre 2025.
Cette nouvelle institution promet de devenir un lieu d’éducation et d’épanouissement pour de nombreuses générations à venir, grâce à l’implication et au soutien de tous les partenaires et acteurs impliqués.
À la suite de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris en décembre dernier, Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris, a invité tous les fidèles à venir en pèlerinage dans ce lieu emblématique. Dans le cadre de l’Année jubilaire 2025, ce pèlerinage est une occasion unique de recevoir l’indulgence plénière, signe de la miséricorde de Dieu.
Un pèlerinage diocésain avec Mgr Jean-Yves Nahmias
Répondre à l’appel de notre évêque, c’est se mettre en route ensemble, comme Église diocésaine. Ce pèlerinage est un temps fort de foi, de prière, de silence et de fraternité entre croyants du diocèse de Meaux. Le chemin vers Notre-Dame devient un espace de conversion, de rencontre avec Dieu, et d’unité autour de notre pasteur. C’est aussi une manière concrète de vivre la communion ecclésiale, dans la joie et l’espérance. Un tel événement marque durablement la vie du croyant.
La puissance de la nature, Dieu l'a mise au service de l'Homme, pour sa santé globale.
Fabienne l’affirme d’emblée : elle est « tombée dans la naturopathie » à la naissance de son premier enfant, il y a plus de trente ans ! Pour ne plus en sortir. En réalité, l’histoire est un peu plus longue.
En exerçant comme kinésithérapeute, son premier métier, Fabienne était étonnée de la réaction de certains clients : « Vous m’avez guéri la première fois, alors je reviens vous voir ! » Cela signifie que certains facteurs ne sont pas pris en compte dans le soin, que la cause n’a pas été traitée ! Fabienne s’interroge sur le sens de sa pratique, et plus largement sur sa vie spirituelle. Elle a la conviction que ce qu’elle fait ne suffit pas. Elle découvre et se forme alors à la kinésiologie, qui permet d’interroger l’ensemble du corps ; puis de fil en aiguille, elle obtient un diplôme d’herboriste, se forme à la méthode Pilates, qui allie le corps et le mental.
Entretemps, cinq enfants sont nés : « ce fut le vrai déclencheur de ma recherche, estime Fabienne. Tous ont été allaités longtemps ; j’ai cherché à répondre au mieux à leurs besoins naturels ». Et enfin, Fabienne entreprend une longue formation à la naturopathie. Et de citer la définition de mémoire : « La naturopathie, c’est l’ensemble des techniques naturelles pour garder son état de santé », et donc pour agir de façon préventive ou curative. L’objectif, c’est que le corps se guérisse lui-même, en lui donnant ce dont il a besoin : « Nous ne faisons pas de diagnostic sur la maladie ; ce qui intéresse le naturopathe, ce sont les signes que le corps manifeste, et les remèdes que la nature offre pour aller mieux ». Fabienne est aussi intarissable sur le sujet que les remèdes qu’elle commence à énumérer : « l’alimentation, la nutrithérapie en premier, l’exercice physique, la phytothérapie, la gemmothérapie, l’aromathérapie, les techniques liées à l’eau, l’air, le soleil … ».
Ici, un nom émerge dans les propos : sainte Hildegarde de Bingen ! Cette moniale du Moyen-âge, proclamée docteur de l’Église par Benoît XVI en 2012, est aujourd’hui une référence pour traiter la santé globale des personnes. Dieu lui a montré en visions les principes de la vie, de la santé et de la guérison des corps et des esprits. Hildegarde a mis ses visions par écrit et l’on peut donc s’y référer. « J’étais déjà catholique quand je l’ai découverte », précise Fabienne. Car au niveau de sa foi aussi, c’est par ses enfants que le chemin a été initié. Pourquoi l’un d’eux parlait-il souvent de Jésus, très jeune ? Le fait est qu’il fallut l’inscrire au caté, et reprendre soi-même le chemin de l'Église, abandonné depuis l’enfance. Mais cette foi redécouverte vient maintenant unifier la vie de Fabienne : c’est évident, la nature rapproche de Dieu, de la Source de la vie ; l’un ne va pas sans l’autre !
« Avez-vous déjà vu la force de la nature ? L’énergie d’une plante qui réussit à pousser à travers le bitume, ou sur un trottoir ? Quelle vitalité ! Et cette force de vie, elle est donnée par le Seigneur, c’est indescriptible ! »
Alors, des conseils pour combattre les virus ?
« D’abord améliorer et soigner son terrain ! Ensuite on peut améliorer des symptômes tels que la fatigue, les douleurs articulaires, les problèmes respiratoires ou de concentration. Autant de petits troubles qui affectent sérieusement la vie quotidienne. Il est important de ne pas s’installer (avec son entourage) dans une ambiance de peur qui est néfaste à tous points de vue ; c’est malheureusement ce que je constate trop souvent chez mes clients, notamment chez les jeunes. Il faut aussi s’oxygéner, aller respirer longuement dehors, sans masque. Quand on est englué dans nos problèmes, le simple fait de marcher dans la nature, de regarder un arbre ou une plante, c’est déjà un peu de cette vie qui nous atteint, qui nous régénère. »
Et de conclure : « La force de vie et de guérison, présente dans la nature, elle nous est offerte par le Maître de la vie, généreusement et de tant de façons ! La recevoir, avec respect et gratitude, c’est tout un chemin... »