Transmettre la foi aux nouvelles générations est la première mission de chaque communauté paroissiale
Actualité
19 avril 2024
Partager
21 avril – 61e Journée mondiale pour les vocations
Le Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité ! C’est la foi qui nous habite et qui suscite notre prière confiante envers le Christ, le maître de la moisson. Tous, nous sommes appelés par notre baptême, quel que soit notre âge, à être des disciples-missionnaires, c’est-à dire à suivre le Christ et à annoncer la Bonne Nouvelle.
Alors que nous vivons la résurrection du Christ, prenons le temps de méditer sur la signification de notre propre vocation, et sur la manière dont nous pouvons tous contribuer à transmettre notre foi.
En ce moment de prière pour les vocations, nous sommes invités à prier le Père, le Fils et le Saint Esprit pour que nous soyons tous des disciples attachés à la foi au Christ vivant. En particulier, nous pouvons prier tout spécialement pour les vocations sacerdotales et les vocations à la vie consacrée.
Mes amis, prions pour les prêtres, pour ceux qui se préparent à l’ordination et pour ceux qui laissent grandir dans leur cœur l’appel à devenir prêtre. Que chacun de nous fasse pour lui-même la vive expérience de la tendresse de Dieu et devienne un humble serviteur de la bonté du Père.
+ Jean-Yves Nahmias Evêque de Meaux
Albert Zogo, Séraphin de Fombelle, Mgr Nahmias et Jason Nioka
Dimanche 21 avril aura lieu la Journée mondiale de prière pour les vocations. Depuis 61 ans, le quatrième dimanche de Pâques rappelle l’importance de prier pour les vocations : laïcs, consacrés, religieux, prêtres, diacres et les couples mariés.
Cette journée, est l’occasion de rendre grâce pour les vocations dans le diocèse de Meaux et de prier plus spécialement pour Albert Zogo, Jason Nioka et Séraphin de Fombelle qui seront ordonnés prêtres le dimanche 23 juin à 15h30 en la cathédrale-basilique Saint-Étienne de Meaux.
« La polyphonie des charismes et des vocations, que la communauté chrétienne reconnaît et accompagne, nous aide à comprendre pleinement notre identité de chrétiens : comme peuple de Dieu en marche sur les routes du monde, animés par l’Esprit-Saint et insérés comme des pierres vivantes dans le corps du Christ, chacun de nous se découvre membre d’une grande famille, fils du Père et frère et sœur de ses semblables. » (Extrait du message du Pape François pour la 61e Journée mondiale de prière pour les vocations).
Arthur comme ingénieur, Blandine dans le droit et les ressources humaines. Mais il y a parfois des routes qui bifurquent et ouvrent des horizons inattendus, après avoir emprunté les chemins de Saint Jacques de Compostelle.
C’est ce qui leur est arrivé.
Après leur mariage en 2014, Arthur et Blandine se sont mis en route, sac au dos. La prise de conscience d’une nécessaire conversion écologique s’est amorcée au rythme des pas, au fil de la beauté des paysages, dans le quotidien sobre et heureux du pèlerin, confiant dans le Dieu créateur et providence. Mais le coup décisif, ce fut à Burgos : l’encyclique Laudato Si du pape François venait juste de paraître ; achetée en édition espagnole, lue et méditée durant les derniers kilomètres de marche, le retour à la « vie d’avant » n’était plus envisageable. Il était devenu évident que le sens profond de leur vie de couple passerait par un engagement respectueux de notre « maison commune ».
Durant cinq années,
le jeune couple cherchera un collectif et un lieu pour concrétiser ses aspirations. En septembre 2019, après des dizaines de rencontres, la perle rare est trouvée et le pas décisif est franchi : Blandine et Arthur lâchent définitivement la « vie d’avant » et s’installent sur le Campus de la Transition, à Forges. Le projet du Campus correspond pleinement à leur recherche : vie sobre, recherche écologique, formation d’étudiants et de professionnels à la transition écologique et vie fraternelle. Chacun prend une part d’activité au projet, dans l’accueil pour Blandine, dans l’enseignement pour Arthur.
En parallèle, le jeune couple crée une entreprise agricole sur une parcelle d’un hectare située à 2 kilomètres. Arthur est responsable du maraîchage bio et Blandine élève 150 poules pondeuses bio (qui sont parrainées par des clients !). Leur production est écoulée dans un rayon d‘une quinzaine de kilomètres, principalement à Forges et à Thomery. Bref, le projet correspond « pleinement » à leur souhait !
« Nous sommes hyper-heureux d’être installés là ! »
C’est la principale affirmation de Blandine, lorsqu’on lui demande de jeter un regard sur ces trois années au Campus. L’agriculture est un métier beau, passionnant, diversifié, et le choix du maraîchage manuel permet de respecter au mieux le sol, la vie qu’il abrite et les ressources disponibles. Blandine poursuite :
« Mais il est difficile de s’installer en agriculture. Nous avons expérimenté la force des liens notamment par le soutien et la joie que nous apporte la communauté du campus à laquelle nous appartenons. En couple, nous avons appris à travailler ensemble, à découvrir nos limites et nos complémentarités. Et aussi à vivre le pardon mutuel, la force de ce pardon reçu et donné ! »
Ce changement de vie a aussi eu un impact sur leur foi et leur regard de chrétiens sur le monde.
« Par le travail de la terre, comme chrétiens, nous avons conscience d’être co-créateurs et non co-destructeurs de l’œuvre de Dieu. Nous souhaitons créer du beau, participer à quelque chose de plus grand que nous, bâtir le Royaume en quelque sorte, et cela nous donne beaucoup de joie. Mais il nous faut puiser dans la prière la force des actes, et avancer ensemble, en communauté, en Eglise. »
Les serres de Blandine et Arthur
Avant (et encore maintenant parfois !), Blandine était profondément heurtée par la non-implication des chrétiens dans le soin à apporter à la terre. Aujourd’hui les choses changent, les consciences s’éveillent. Mais la tension demeure : d’un côté l’urgence de la terre, de la souffrance d’une création abîmée qui demande que l’on agisse au plus vite ; de l’autre, le temps de l’homme et de la femme qui comprennent et agissent à leur rythme.
Et de conclure :
« Lors de notre mariage, nous avons choisi de suivre le Christ, de nous en remettre à Lui. Il donne le véritable sens de nos actes quotidiens. Alors cette tension, c’est aussi devant la Croix que nous la déposons. »
L’équipe de veille Laudato Si.
Blandine et Arthur de Lassus, la ferme du bout des bois, Leur livre : Et lentement, tout bascule, éd. de l’Escargot, 2020 Vente de légumes et œufs : Forges, mardi, 17h à 18h au 6 place de la mairie Thomery, jeudi, 16h45 à 18h chez Fleurréelle (fleuriste) – 1 rue de la République
Les étudiants en 3e année de l’Icam, site de Grand Paris Sud, ont vécu une semaine intense en octobre, centrée sur des thématiques variées telles que la biodiversité, l’énergie, ainsi que les enjeux géopolitiques et socio-économiques liés au changement climatique. Cette immersion a été enrichie par un éventail d’activités comprenant des ateliers interactifs, des débats, des conférences animées par des experts et divers ateliers pratiques.
Laudato Si’ au cœur de deux conférences
La semaine de l’écologie intégrale a été marquée par l’inspiration de Laudato Si’ avec des interventions clés.
Laudato Si’ est une encyclique du pape François publiée en 2015, abordant des questions environnementales et sociales, appelant à une action mondiale pour protéger la planète, lutter contre le changement climatique et promouvoir la justice sociale. Cette lettre apostolique met en lumière l’interconnexion entre l’écologie, l’économie, la politique, la société et la spiritualité, appelant à une conversion écologique et à un changement de mode de vie pour préserver notre maison commune.
Nos élèves en présence de Xavier de Bénazé, père Thomas Chassaing, et une partie de l’équipe Laudato Si du diocèse de Meaux
Conférence du Père Charles Andriamparany Tiano Rado
Deux conférences inspirées par cette encyclique ont marqué la semaine : la première, menée par Xavier de Bénazé, spécialiste en éco-théologie et transition écologique, plongeait dans la transition écologique avec une dimension spirituelle profonde, tandis que la seconde, animée par le Père Charles Andriamparany Tiano Rado, docteur en philosophie et vicaire du Pôle Missionnaire de Meaux, explorait la conversion personnelle et l’action pour rétablir l’harmonie avec la nature. En parallèle, des étudiants ingénieurs en formation apprentissage ont partagé leurs réalisations concrètes pour le bien commun, issues de leur “Mission Écologie Intégrale” estivale. Ces deux conférences ont offert aux étudiants une perspective enrichie sur leur rôle en tant qu’acteurs du changement écologique !
Une semaine riche en activités
Parmi les autres moments forts : une sortie à l’Espace Naturel de la Motte à Moissy-Cramayel pour découvrir la biodiversité en partenariat avec Seine-et-Marne Environnement, la réalisation de l’atelier “la fresque numérique” avec mC2i animée par Thibaut Ruiz, diplômé de l’Icam de Grand Paris Sud en 2022 et consultant en transition numérique chez mc2i, ainsi que la mise en place d’un “atelier 2 tonnes”, un serious game pour comprendre les leviers de réduction de l’impact carbone et passer à l’action.
Audrey Miclard, Directrice Développement Durable chez Kiloutou, est également intervenue pour partager son expérience sur la démarche Développement Durable au sein de son entreprise, offrant aux étudiants un exemple concret de leur future contribution en tant qu’ingénieurs ou salariés pour agir sur le climat.
De plus, une restitution de la semaine s’est déroulée à travers des activités créatives et artistiques, axées sur la reconnexion à soi à travers les émotions.
En résumé, cette semaine vise à fournir aux ingénieurs Icam les compétences et les connaissances nécessaires pour devenir des acteurs engagés dans un monde en constante évolution !
Chaque année, ils auront ainsi l’opportunité d’explorer transversalement cette thématique au sein de leurs enseignements, réfléchissant aux actions actuelles et futures au service de tous.
Nous remercions tous les intervenants pour leur présence précieuse !
Monsieur l’abbé Dominique Fontaine s’est endormi dans la paix du Seigneur, dans la nuit du mardi 3 au mercredi 4 décembre 2024 dans la 73e année de son âge et la 44e année de son sacerdoce.
En 2012 il rejoint l’équipe de Bussy-Saint Georges (77) et devient curé du Pôle missionnaire de Bussy, tout en étant pendant 6 années aumônier général du Secours Catholique. Il est fortement impliqué dans l’association de l’Esplanade des Religions et des Cultures, lieu de rencontre et de dialogue entre plusieurs religions. Depuis 40 ans Dominique est aussi une cheville ouvrière du Service Recherche Formation de la Mission de France.
Ses obsèques seront célébrées à l’église Notre Dame du Val à Bussy-Saint-Georges, 33 boulevard Thibaud de Champagne, le mercredi 11 décembre à 14h30.