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20 mars 2023

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[Regards sur la marche vers Pâques ] Abaissé – élevé

Cinquième semaine de Carême

Dommage, la lettre U est déjà utilisée pour désigner une chaine de magasins, essayons la, toutefois pour dire notre foi pascale : « ABAISSÉ – ÉLEVÉ».           

À toi qui dois attendre avec impatience ton baptême, durant la nuit de Pâques. À toi qui accompagnes depuis 1 an, 2 ans, 3 ans, celle ou celui ou ceux qui marchent vers les sacrements d’initiation, durant la nuit de Pâques. À toi qui te prépares à proclamer la foi en Jésus ressuscité, avec toute ta communauté paroissiale, au cœur de la nuit de Pâques, permets que chaque semaine, avant cette vigile pascale 2023, je vienne, à partir d’œuvres d’art : sculpture, peinture, vitraux, t’aider, moi aussi, à préparer cette profession de foi à venir, en Jésus, Christ, le Fils de Dieu.

P. Henri  IMBERT

5ème catéchèse. La veillée pascale approche, avec pour toi, le baptême, ou pour toi l’affirmation en communauté de ta foi baptismale.

5ème catéchèse, avec comme fil rouge la lettre « U », courbe plane, symétrique par rapport à un axe.

5ème catéchèse après, voici 2 semaines, la présentation du vitrail du bon samaritain de la Cathédrale de SENS : une ligne descendante : « un homme descendait de Jérusalem à Jéricho ». 4 épisodes : Jérusalem – une agression en pleine campagne – « homo » – 3 personnages : le blessé, le bon samaritain, l’hôtelier. Et proche de cette dernière scène, l’ange, assis sur le couvercle du tombeau vide et proposant aux femmes « soyez sans crainte. Je sais que vous cherchez le Crucifié, il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit ». (Mt 28/5-6. Evangile de la veillée pascale). ABAISSÉ – ÉLEVÉ.

5ème catéchèse après, la semaine dernière, cette longue ligne descendante, le vitrail de la Passion à la Cathédrale de CHARTRES : portement de croix – mise en croix – descente de croix – mise au tombeau. Mais, autour de cet abaissement, quelques scènes majeures de l’Ancien Testament : le bois ne fut pas lieu de mort pour celui qui le porte comme une sorte de croix : Sanson – la veuve de Sarepta – Isaac. Quant à Elisée, voici qu’il rendait souffle à l’enfant de la veuve, ce fils est levé et le prophète le rend à sa mère.

Aujourd’hui, 5ème catéchèse. Je te propose de prendre un peu de temps et de porter ton regard sur le vitrail de la rédemption, dans la Cathédrale de LAON.

Patience ! Il est possible, tu le sais, grâce au téléobjectif, de grossir chacune des scènes. Le vitrail commence tout en bas et va nous inviter à lever notre regard jusqu’à son sommet. Oui, contrairement aux 2 précédents, ici pas de ligne descendante, d’où pas de « U » possible, seule une lecture de bas en haut.

Déjà, arrêtons-nous sur ce qui est à la base de cette verrière : une bête de somme – des apôtres reconnaissables à leur auréole – une foule assemblée – un homme torse nu qui pose son vêtement sur le sol – des parents qui poussent en avant leur enfant fasciné par Jésus. Nous sommes à la porte d’une ville. C’est le jour des Rameaux. Nous assistons à l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, qui dans notre liturgie précède de 8 jours la fête de Pâques. Mais peut être qu’un détail t’a échappé ? Sais-tu que tu es là, toi, moi, dans ce vitrail ?

Tu y es comme Zachée (Luc 19/1-10) qui veut voir Jésus, ce Jésus dont il a entendu parler. Et lui, le chef publicain, de petite taille, monte dans un arbre. Il s’est élevé pour voir Celui qui doit passer par là. Toi aussi, tu es là, élevé dans l’arbre, juste au dessus de la tête de l’ânesse.

S’élever pour mieux voir Celui qui va être élevé sur la croix, Celui que le Père va élever dans la gloire, par la croix, afin qu’il retrouve la place qui est la sienne de toute éternité, ayant toutefois accepté d’être abaissé jusqu’à cette mort ignominieuse sur la croix.

Découvre ici les différentes scènes qui dévoilent la ligne directrice de cette élévation.

Voici ce que nous dit cette longue ligne verticale centrale de ce vitrail : 5 scènes pour décrire la passion, la mort, la résurrection et l’élévation du Fils de Dieu fait homme.

Entre l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem et le lavement des pieds « Jésus se lève de table … Je suis le maitre et Seigneur … si je vous ai lavé les pieds, vous devez vous aussi vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné » (Jn 13/1-16), voici le dernier repas de Jésus : la Cène, l’institution de l’Eucharistie, la première messe, rappelé, fêté, célébré le jeudi saint en soirée. Une longue table, nappée dressée, servie. Qui peut-on reconnaitre autour de cette table ?

Jésus bien sûr, portant un calice ; Pierre, certainement, le premier du groupe des apôtres, avec un regard interrogateur ; Jean qui a posé sa tête sur les genoux de son Seigneur (Jn 13/24-26). « En vérité je vous le déclare, l’un de vous va me livrer, qui mange avec moi » (Jn 13/21).

Jésus bien sûr, portant un calice ; Pierre, certainement, le premier du groupe des apôtres, avec un regard interrogateur ; Jean qui a posé sa tête sur les genoux de son Seigneur (Jn 13/24-26). « En vérité je vous le déclare, l’un de vous va me livrer, qui mange avec moi » (Jn 13/21). Il s’agit de Judas, le trésorier du groupe, déjà à l’écart, de l’autre côté de la table, seul. Il tient à la main une bourse derrière son dos, comme s’il voulait la cacher. Bien que petite, elle attire l’attention parce qu’elle vient mordre le cadre rouge du tableau. Elle contient les 30 pièces d’argent de la trahison. Qu’y a-t-il donc à voir ? Un calice « Ceci est mon sang, livré pour vous » ou la bourse, signe du prix de la livraison ? C’est plutôt, à la fois ET le calice ET la bourse. Voir le Christ qui se donne afin d’être pour toujours l’Eucharistie, signe de sa présence à la multitude, mais avec toujours le risque de nous voir le trahir et donc d’abaisser Celui que le Père va élever.

Entre la prière de Jésus au jardin des Oliviers, durant laquelle s’endormirent les disciples, et la condamnation par Pilate suivie de la flagellation par les soldats, voici l’arrestation de Jésus et le baiser de Judas.

Celui qui s’était déclaré : « Je suis la lumière du monde », évangile de dimanche dernier (Jn 9/5), c’est à la lumière de torches blafardes, de nuit, qu’il est arrêté. Scène de violence où l’on distingue épée et hache (Jn 18/3). Cherches-tu toujours à voir, au creux de ton arbre ? Ecoute ce que dit Jésus : «  qui cherchez-vous ? » (Jn 18/4) Oui, qui cherches-tu à voir ? 

À cet instant, comme il parlait encore, survient Judas qui livrait Jésus, son Maitre. « Il avait convenu avec eux d’un signal : celui à qui je donnerai un baiser, c’est lui, arrêtez-le » (Mc 14/44). « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’Homme ? » Luc 22/48) Le signe de l’amour comme signe de la trahison. Voici ce qu’il y a à voir à cet instant. « Qui cherchez-vous ? … C’est moi … » dit Jésus. Ce « c’est moi » équivaut à JE SUIS, le nom même de Dieu révélé à Moïse au buisson ardent. Dieu est à voir, ici, comme celui qui, de plus en plus, va être abaissé dans sa dignité d’homme, avant que le Père ne le relève d’entre les morts.

À l’instant, continuons à voir notre ligne ascendante de ce vitrail, comme l’illustration de l’abaissement du Fils de l’Homme. Entre le portement de croix avec la rencontre des femmes de Jérusalem et la mise au tombeau, voici Jésus mis en croix.

Que sommes-nous invités à voir ? Déjà la croix sur laquelle est pendu I.N.R.I. Cette croix est de couleur verte. Elle symbolise l’arbre de vie qui porte sur son tronc Jésus de Nazareth, le Roi des Juifs.   

À ce moment, s’il est à voir, c’est savoir voir avec le même regard que celui que porte Jésus sur ceux qui l’entourent : « voyant sa mère, et près d’elle le disciple que Jésus aimait, Jésus dit : « vois ici ton fils – vois ici ta mère » Cette mère est à voir avec ses deux mains croisées  sur sa poitrine ; lui comme tout courbé et portant le livre. Désir de voir comme Zachée dans son arbre, disions-nous, dans la scène de l’entrée de Jésus à Jérusalem ?  A cette heure nous ne nous attendions pas à voir ce que nous avons sous les yeux : une croix verte, signe d’espérance ; une femme à qui est confié un fils, un fils à qui est confiée une mère. Ton baptême lors de la veillée pascale, ou le renouvellement de notre profession de foi baptismale vont-ils nous voir confiés à l’Eglise, notre Mère, parce que disciples bien aimés ? Et nous voir confier l’Eglise parce que, par notre baptême, nous sommes devenus fils, grâce à Celui qui s’est abaissé de Dieu chez les hommes, avant que les hommes ne l’élèvent sur la croix, et que le Père ne l’élève dans sa gloire ?

Abaissé, il l’a été, mis au tombeau. Mais au matin de Pâques, voici qu’il n’y a plus rien à voir. Juste une parole à croire.

C’est pour une parole que Marie Madeleine est faite intermédiaire à l’égard de Pierre et du disciple que Jésus aimait. Elle vient de voir que la pierre a été enlevée, ce qu’elle montre d’un geste ferme de la main, invitant à voir l’absence. Et Pierre de voir que les bandelettes sont là : c’est donc que le corps n’a pas été volé.

Quant au disciple que Jésus aimait, lui, « il vit et il crut » (Jn 20/9). Le tombeau est vide. Quelle explication possible ? Seules les paroles de Jésus, vers lesquelles il est nécessaire de revenir, permettront de découvrir le sens de ce vide. L’un comme l’autre « n’avaient pas encore compris l’Ecriture selon laquelle, (Jésus) devait être levé d’entre les morts » (Jn20/9)

Elevé. Le voici, par la croix, dans la gloire.  

Mais là, nous sommes obligés de nous dire que ce qu’il y a à voir est une œuvre d’artiste. Pour nous, c’est l’invitation à croire. Le Seigneur de gloire tient dans sa main gauche une petite croix à longue hampe, symbole de sa victoire sur la mort. Il est élevé entre deux anges prosternés, précédant deux autres anges qui agitent sur son passage des encensoirs. A cet instant nous ne pouvons que croire que Celui qui s’est abaissé a été élevé et entre dans la gloire de son Père.

Nous étions ce petit bonhomme présent dans l’arbre de la scène initiale : l’entrée de Jésus à Jérusalem. Notre désir de voir n’était-il que curiosité ? Notre désir de voir nous prédisposait-il à voir Jésus élevé jusque sur la croix ? Notre marche vers Pâques nous ouvre-t-elle à un désir de voir au-delà du voir, donc à croire que Celui qui s’est abaissé a été élevé jusque dans la gloire ? A toi de voir !

Pas de « U » possible ! Qu’une longue ligne ascendante, mais qui illustre l’abaissement du Fils et par la croix, au centre de cette ligne, l’ascension pour la gloire.

Rappelle-toi : dimanche dernier a été lu le récit de la guérison de l’aveugle né, dans l’évangile de Jean. (Jn 9/1-41). Tu n’as pas pu ne pas remarquer que l’évangéliste aime bien jouer, lui aussi, avec les différents sens du verbe « voir ».

Texte : Père Henri Imbert pour le diocèse de Meaux

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Activités du pèlerinage diocésain à l’Ascension
29 avril

Activités du pèlerinage diocésain à l’Ascension

Accueil à 14h00 au Lycée Bossuet pour le départ de la marche (4km vers la Cathédrale),12 Rue de la Visitation 77100 Meaux

À l’arrivée du pèlerinage, huit Pavillons d’Espérance vous accueillent près du parvis de la cathédrale. Chacun d’eux incarne une action menée dans notre diocèse en faveur de celles et ceux que le pape François désignait comme les destinataires prioritaires de signes d’espérance : les victimes de guerre [8], la vie à naître [9], les détenus [10], les malades [11, les jeunes [12], les migrants [13], les personnes âgées [14],les pauvres [15].

Ces pavillons sont comme des oasis, où s’expose l’engagement concret de notre Église en marche. Ils donnent visage à l'Évangile vécu au quotidien, et nous appellent à poursuivre ensemble ce chemin de fraternité et de miséricorde. Nous invitons chaque Pèlerin à prendre le temps de s’intéresser à un ou plusieurs de ces pavillons selon la sensibilité de son cœur.

SOS Chrétiens d’Orient est née après l’occupation de Maaloula par les djihadistes, en Syrie, en septembre 2013. Sur leurs écrans, les Européens ont vu ce village, où l’on parle encore l’araméen, dévasté par les jihadistes du Front Al-Nosra. Benjamin Blanchard et Charles de Meyer, les fondateurs de SOS Chrétiens d’Orient, organisent aussitôt un convoi humanitaire pour venir en aide aux habitants. Depuis, en onze ans, SOS Chrétiens d’Orient s’est implanté en Syrie, Irak, Liban, Égypte, Jordanie, Pakistan, Arménie et Éthiopie, ainsi qu’en Ukraine en 2022 et 2023. Trois mille trois cents volontaires internationaux sont partis sur le terrain et plus de 2 000 projets ont été réalisés auprès de 400 000 bénéficiaires. Au-delà de l’aide matérielle que SOS Chrétiens d’Orient peut apporter, l’association a pour but de créer un lien entre les chrétiens d’Orient et d’Occident, redonner un espoir à ceux qui ont tout perdu et se faire leur porte-voix en France et en Europe.

Alliance Vita, association fondée fin 1993, au moment des premières lois bioéthiques, défend la dignité de toute vie humaine. L’association agit par des formations sur les enjeux bioéthiques et la mobilisation de son réseau, pour que la protection des personnes les plus fragiles soient au cœur des choix de la société. Forte de son réseau  national de plus de 1000 personnes (137 équipes) son action repose sur 3 missions :

•          Écouter les personnes éprouvées par la vie, avec ses services d’écoute SOS bébé, SOS fin de vie, Thadéo

•          Former aux enjeux bioéthiques : 80 000 personnes formées à l’Université de la Vie

•          Mobiliser en faveur de la solidarité envers les plus fragiles : sensibilisation des décideurs et du grand public

Alliance Vita est régulièrement auditionnée par le Sénat, l’Assemblée nationale, le CCNE, etc.

Les personnes détenues arrivantes ont la liberté de pratiquer le culte de leur choix. Les aumôniers catholiques (laïcs, diacres ou prêtres) sont envoyés en mission, en équipe, par leur évêque, à la rencontre des personnes qui en font la demande.

Les rencontres individuelles en cellule sont imprévisibles, respectueuses et discrètes : « chemin parcouru ensemble au pas de l’autre », lieux d’écoute, de partage, et de confiance mutuelle ; relation remplie d’amour, riche mais éphémère, car elle est appelée à s’interrompre au départ de la personne détenue ou de l’aumônier.

La messe rassemble ceux qui le demandent : temps d’approfondissement, de prière et de communion. Une fois par semaine, le partage biblique permet aussi des échanges sur nos souffrances, nos doutes et nos espoirs.

Les demandes de sacrements (baptême par exemple) sont une grande joie, partagée avec tous les intervenants extérieurs (laïcs, prêtres, évêques) dont la venue en prison est un cadeau pour tous.

La Pastorale de la Santé est un service d’Église composé de tous ceux qui répondent à l’attente des personnes vivant l’épreuve de la maladie, du handicap, du grand âge et de l’isolement, que ce soit à domicile, en maison de retraite, dans les établissements de santé et en EHPAD.

Les membres du Service Évangélique des Malades (SEM), de la Pastorale des Personnes Handicapées (PPH), des Aumôneries Hospitalières (AH), de l’Hospitalité de Meaux, et divers mouvements reconnus par l’Eglise, viennent rencontrer les personnes fragilisées, souffrantes, isolées, pour les accompagner, les écouter dans une proximité fraternelle et pastorale. Ils peuvent aussi leur proposer de prier avec elles, les accompagner à Lourdes, les mettre en lien avec un prêtre.

Par leur attention et leur écoute, ils sont présence du Christ et témoins de sa puissance de consolation et d’espérance, de l’enfant à naître à la personne en fin de vie.

Le Patro de la Source est un patronage catholique fondé en 2023 à Lagny-sur-Marne. Ouvert à tous, il accueille les jeunes de 7 à 17 ans les mercredis et pendant les vacances scolaires dans un esprit familial, chrétien et joyeux. Inspiré de la pédagogie de Don Bosco, Le Patro de la Source propose des activités variées : jeux, ateliers créatifs, sports, spectacles, temps spirituels, vie d’équipe et engagement.

Dans un monde marqué par l’individualisme et les écrans, Le Patro de la Source est une deuxième maison, où les jeunes vivent l’amitié réelle, la coopération et la joie de se retrouver.

Son ancrage paroissial en fait un lieu d’espérance, de ressourcement et d’éducation intégrale.

Porté par une équipe de bénévoles engagés et un directeur salarié, Le Patro de la Source incarne un projet missionnaire au service des familles, pour former de bons chrétiens et d’honnêtes citoyens.

La pastorale des migrants au sein de l'Église Catholique est un service centré sur l'accompagnement des personnes déplacées, dirigé par la Section Migrants et Réfugiés du Dicastère pour le service du développement humain intégral, supervisée par le pape François. En France, le Service National Mission et Migrations (SNMM) coordonne les actions des Délégués à la pastorale des migrants et des aumôneries catholiques de la migration. Le délégué, nommé par l’évêque, est responsable de la mise en œuvre de cette pastorale, en collaborant avec les paroisses et les acteurs de la société civile. Il joue également un rôle clé dans l’établissement de liens avec les différentes communautés migrantes. Les aumôneries catholiques de la migration offrent un accompagnement adapté à la dimension culturelle des migrants, souvent au sein de communautés ethniques ou linguistiques, afin de faciliter leur insertion dans l’Église locale.

Mouvement d’Action Catholique générale, le MCR est ouvert à tous les retraités, chrétiens ou non, qui souhaitent réfléchir et agir pour plus de justice et de fraternité. Fidèle au passé, ouvert à l’avenir, il est au cœur de la société et de l’Église aujourd’hui.

Le MCR propose, sans imposer, dans le respect de la liberté et de la conscience de chacun, un approfondissement spirituel permettant à tous de mieux vivre le moment présent et concevoir de nouvelles opportunités pour l’avenir

Acteurs d’espérance, les retraités sont actifs dans diverses associations, institutions et dans la vie familiale. Avec bienveillance et créativité, ils favorisent les liens entre générations et participent activement, à travers des actions concrètes, à la sauvegarde de la maison commune.

Accueil et écoute : accueil des personnes autour d’un café, écoute de leur difficulté, accompagnement dans leur démarche administrative. Chercher ensemble une solution durable pour surmonter les difficultés.

Apprentissage du français : accompagnement personnalisé selon les besoins de chacun.

Accompagnement à la scolarité : pour les enfants et les adolescents, soutien et accompagnement pour les apprentissages.

Plaidoyer : en 2024, mobilisation contre le mal logement et contre le projet de loi asile et migration.

Boutiques SOLID’R MODE , au nombre de 5, elles sont d’abord un lieu convivial et un lieu pour acquérir des vêtements à un prix solidaire.

Vacances : des familles partent en vacances, et des enfants en séjour organisés.

Ateliers créatifs : pour partager ses compétences, pour rencontrer et connaître des personnes autour d’activités ludiques.

Tables ouvertes : le repas est préparé ensemble, personnes accueillies et bénévoles.

Et d’autres propositions selon les talents des acteurs des équipes.

Trois jeux : le JUBILON! - le JUBIL'UP - le P'TIT JUBILON!  basés sur le principe du jeu de l'oie, seront proposés aux enfants et leurs familles pour entrer dans la démarche de ce Jubilé «Pèlerins d’espérance» de façon ludique. Un espace animé par le service diocésain de la catéchèse de Meaux. (Les enfants doivent être accompagnés.)

[Regards sur Noël] La visite des Mages
20 décembre

[Regards sur Noël] La visite des Mages

Épiphanie du Seigneur

OÙ ET QUAND ?

Il ne s’agit pas ici de reprendre un célèbre sketch de Raymond DEVOS, mais bien plutôt d’illustrer la manifestation (épiphanie) de Celui que des païens venus d’Orient vont reconnaitre comme le Roi des Juifs.

«  » : c’est bien l’information qui manque à ces Mages venus d’Orient, alors qu’eux possèdent l’autre renseignement nécessaire pour trouver Celui pour lequel ils se sont mis en route. « Quand » ? Un roi ne pouvant naitre, à priori, qu’à la capitale, c’est là qu’ils vont chercher la précision nécessaire à leur quête. «  » : c’est le renseignement que détient Jérusalem. Il suffit d’interroger les grands prêtres et les scribes qui, grâce aux Ecritures sauront donner l’information, bénéficiant en échange, grâce à ces étrangers, de l’élément qui manquait à Jérusalem : le « quand ». Pour parvenir au lieu où se trouve le roi des Juifs, voici qu’il s’avère nécessaire que le peuple de Dieu et le peuple païen conjuguent leur savoir.

Les voici donc devant Hérode dans ce losange central du vitrail de l’enfance du Christ, à la Cathédrale Saint Pierre de Beauvais (60).

BEAUVAIS (60) Cathédrale Saint Pierre. Chapelle Notre Dame, juste dans l’axe du chœur. Vitrail de l’enfance du Christ.

Mages et Hérode sont  séparés par cette colonne. Ils ne sont pas du même bord, car leurs intentions sont divergentes. Pourtant, tous sont rois : « les nations marcheront vers ta lumière, et les rois vers ta clarté naissante » prophétise Isaïe (60/1-6), (première lecture de la messe de l’épiphanie). « Les nations marcheront … » Ces 3 viennent de faire un long voyage que l’illustration essaie de rendre par le fait que la tête du dernier dépasse le cadre, de même que celui du milieu a le pied à l’extérieur du losange. Quant à Hérode, lui, il est assis sur son trône, avec les attributs de son pouvoir : couronne et sceptre, qui l’un et l’autre dépassent aussi du cadre : son pouvoir est signifié comme grand ! Il est en position de majesté, les pieds sur un marchepied. Les Mages cherchent un roi ? C’est lui le roi ! Une attention particulière est à porter sur les mains. Le 1er mage a la main gauche sur son bâton de marche

Cathédrale Saint Pierre BEAUVAIS (60) Chapelle Notre Dame, juste dans l’axe du chœur. Vitrail de l’enfance du Christ

et sa main droite est tournée vers Hérode. Elle franchit le pilier central, comme voulant établir une relation avec celui en présence de qui il se trouve. En vis-à-vis, la main droite d’Hérode n’est pas orientée vers eux, mais présentée de dos, repliée vers sa poitrine. Indiquer une direction pour faire connaitre le «  », normalement, la main est ouverte en direction du lieu désigné. Ici, cette main fait connaitre le refus de faire savoir «  ». Rien dans cette scène n’évoque la recherche dans les Ecritures. Nous sommes vraiment en présence de deux types de royauté, aux intentions contraires.

« Tu bouges ou tu ne bouges pas ? » La double scène suivante va montrer que les Mages bougent.

Cathédrale Saint Pierre BEAUVAIS (60) Chapelle Notre Dame, juste dans l’axe du chœur. Vitrail de l’enfance du Christ 3

Hérode a disparu, il est resté sur son trône à Jérusalem ! Le «  » trouvé dans les Ecritures, et le « quand » dont il vient d’être renseigné, n’auront aucune incidence quant à, de sa part, une mise en route.

Ces deux trilobes supérieurs montrent à la fois la route des Mages guidés par l’étoile et l’adoration de l’enfant. Un chemin est à franchir pour parvenir à l’enfant roi. 2 interventions divines auront été nécessaires pour cette mise en route : l’étoile, objet de la science des Mages, qui rejoint l’annonce prophétique du livre des Nombres (24/17) : « de Jacob monte une étoile, d’Israël surgit un sceptre » et du prophète Michée (5/1) « Et toi, Bethléem, terre de Juda … »

Cathédrale Saint Pierre BEAUVAIS (60) Chapelle Notre Dame, juste dans l’axe du chœur. Vitrail de l’enfance du Christ PHOTO HI

Le 2èm désigne au 3èm, de la main droite, l’astre qui vient de réapparaitre, dans la scène de droite. L’un et l’autre portent leurs offrandes.

Quant au 1er il est déjà arrivé. L’étoile est au dessus du lieu où se trouvent l’enfant et sa mère. Il se prosterne, comme pour une génuflexion, et offre son présent. Marie présente son enfant qu’elle tient sur ses genoux. Ils sont en position assise, symbole de leur dignité. Pour Jésus, elle est manifestée par sa main droite aux deux doigts levés et dirigée vers le mage pour un geste, comme une bénédiction.

3 présents : or – encens – myrrhe

Il est roi, il est Dieu, il est déjà promis à la mort, ce qu’indique l’auréole crucifère derrière la tête de l’enfant.

BEAUVAIS (60) Cathédrale Saint Pierre. Chapelle Notre Dame, juste dans l’axe du chœur. Vitrail de l’enfance du Christ photo HI

En ce Noël, « où » et « quand » trouverons-nous Celui qui est venu dans le monde comme Jésus de Nazareth, le roi des Juifs (le I.N.R.I. de nos crucifix) ? Avec qui, grâce à qui parviendrons-nous auprès de Celui que nous cherchons et pour lequel nous sommes invités à nous mettre en route ?

texte : Père Henri Imbert pour le diocèse de Meaux

Appel décisif des catéchumènes jeunes le 10 février 2024
14 février

Appel décisif des catéchumènes jeunes le 10 février 2024

Le Samedi 10 février à 15h à la cathédrale Saint-Étienne de Meaux a eu lieu l'appel décisif de catéchumènes jeunes adolescents.

Ce sont 250 jeunes de tout le diocèse qui ont été appelé par Mgr Guillaume de Lisle en vue de leur baptême qui sera célébré dans leur paroisse au printemps. Ils ont reçu également l'écharpe violette,  symbole de la conversion à laquelle ils sont invités jusqu’à leur baptême.

Puis ils ont été invité à inscrire leur nom et prénom et signer le registre diocésain afin de marquer leur adhésion et attester de la démarche qu’ils entreprennent ce jour d’appel décisif.

Homélie de l’Appel décisif des jeunes du 10 février 2024

Les évangélistes et cet après-midi saint Marc, nous rapportent le baptême de Jésus. Vous le savez, Jésus n’avait pas besoin de recevoir le baptême de Jean car il n’a pas péché. Et pourtant, il a tenu à le recevoir pour que ce soit pour nous un signe.

+ Guillaume de Lisle
Évêque auxiliaire de Meaux