Résolution contre les violences et agressions sexuelles sur mineurs et personnes vulnérables – témoignages

« J’ai trouvé la rencontre très intéressante. Le témoignage de Guy était très touchant et m’a beaucoup remué. Il y avait beaucoup de pudeur et aussi beaucoup de force dans ses mots. L’échange en groupe a aussi été très intéressant d’autant que j’étais avec les catéchistes et prêtres de mon pôle donc on a pu vraiment parler de choses concrètes pour nos secteurs. »

Une coordinatrice caté

« C’est très difficile à entendre. Guy redevient petit garçon quand il nous raconte ces ignominies et j’avais envie de le prendre par la main pour le « sauver ».
Ces prédateurs détruisent un être humain. La reconstruction est tellement lente et difficile.
Cela nous oblige à la vigilance la plus extrême même si nous savons que ces monstres agissent avec malice. »

 Une coordinatrice caté

« J’ai écouté le témoignage de Guy comme une vraie chance et je le remercie profondément. C’est une chose de concevoir « intellectuellement » l’horreur des actes de pédocriminalité, c’en est une autre d’être en présence d’une victime. Guy a pu aussi expliquer, mettre des mots sur les mécanismes d’emprise de la part de l’auteur de tels actes, mais aussi l’état d’esprit dans lequel est placé la victime, en particulier la honte, et ensuite la tentative d’oubli, pour continuer à vivre, ou survivre.
L’organisation de cette rencontre permet de ne pas rester sur l’émotion très forte de ce témoignage et de rebondir vers des actions : que faire, qui contacter…
Les supports distribués et les échanges en petits groupes sont aussi l’occasion d’élargir la réflexion à d’autres formes de maltraitances. »

Une coordinatrice caté

« Le témoignage est bouleversant et douloureux et interpellant :
–  bouleversant car cette personne doit porter seule en elle-même la souffrance pendant de longues années.
– douloureux car en écoutant ce témoignage, je croyais de revivre la Passion du Christ.
Il y a plus de 2000 ans, les Grand Prêtres ont condamné Jésus à mort.
Aujourd’hui, cette histoire se répète au sein de notre Église puisque toutes les victimes sont des enfants de Dieu et qu’elles ont été « crucifiées » par leurs pasteurs.
– interpellant car malgré une longue marche dans la nuit de la passion, il a vu un rayon de lumière de la Résurrection au bout du tunnel pour oser rompre le silence et dénoncer le Mal.

Je m’interroge aujourd’hui sur le sacrement de l’Eucharistie qui est le Sacrement de l’Amour. Comment peut-on continuer à célébrer l’Eucharistie quand on salit le Sacrement de l’Ordre (le cas de l’ex-évêque de Créteil, par exemple) ?
Ce témoignage m’invite à prier plus pour notre Église et à être attentive beaucoup plus aux enfants et aux jeunes qui m’ont été confiés à la Catéchèse.
Que le Seigneur nous garde dans la Paix et l’Espérance ! »

Une coordinatrice caté