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11 octobre 2024

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Communiqué de presse : début des travaux de l’église Sainte-Bathilde à Chelles

Début des travaux de l’église Sainte-Bathilde à Chelles : Un nouveau lieu de culte au cœur d’une communauté en plein essor.

Le 04 septembre 2024

Le diocèse de Meaux est fier d’annoncer le lancement des travaux de l’église Sainte-Bathilde, un projet ambitieux qui répond à la vitalité croissante de la communauté chrétienne de Chelles. Ce nouvel édifice, implanté dans un cadre historique riche entre la mairie et la future gare du Grand Paris, se dresse comme un symbole de renouveau spirituel et de dynamisme local.

Située sur le site historique de l’ancienne abbaye royale de Chelles, l’église Sainte-Bathilde ne sera pas qu’un lieu de culte. C’est un véritable espace de rencontre et de partage, ouvert sur la ville avec un parvis invitant à la réflexion et à l’échange. Sa capacité d’accueil de 900 fidèles en fait l’un des plus grands lieux de culte de la région, capable de répondre aux besoins spirituels d’une population en pleine expansion. Cette construction est financée par les dons des fidèles, 70% du budget total est déjà recueilli.

Un projet au service de la communauté

La Seine-et-Marne, avec ses 1,4 million d’habitants aujourd’hui et ses prévisions de 1,7 million d’ici 2050, est au cœur d’un développement rapide. Le département est marqué par une forte croissance démographique, un dynamisme économique et une jeunesse engagée. Dans ce contexte, l’église Sainte-Bathilde se veut être plus qu’un lieu de prière, mais un véritable centre de vie pour les familles, les jeunes et les acteurs locaux.

Les grandes étapes du chantier :

  • Terrassement : Fin 2024
  • Début du gros œuvres :  Printemps 2025
  • Pose de la charpente : Été 2025

Avec ce projet, le diocèse de Meaux réaffirme son engagement à accompagner la croissance de la communauté chrétienne en Seine-et-Marne et à offrir des espaces de foi, de rencontre et de partage à tous.

Qui est Sainte Bathilde ?

Née au VIIe siècle, Bathilde est devenue esclave puis devint reine de France en épousant Clovis II. Mère de trois fils, elle joua un rôle déterminant dans la stabilisation du royaume mérovingien et dans la fondation de plusieurs abbayes, dont celle de Chelles. Sainte Bathilde est une figure chrétienne marquante, qui œuvra pour la justice sociale, l’abolition de l’esclavage et le soutien aux plus démunis. Sa vie spirituelle, marquée par l’humilité et la charité, a laissé une empreinte indélébile sur la région. Bathilde est admirée pour son exemple de foi et de charité, et l’église qui portera son nom perpétuera sa mémoire et ses valeurs.

Information : https://www.desracinesversleciel.fr/

Contact presse

Marguerite de Clerval – Responsable communication
06 18 07 03 21 – responsablecom@catho77.fr

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Dimanche de la santé, le 11 février 2024
5 février

Dimanche de la santé, le 11 février 2024

De partout nous venons à Lui

De partout nous venons à Toi

Cette année, lors des messes du samedi 10 et dimanche 11 février prochains, nous célèbrerons, à la fois, la journée mondiale des malades et la journée nationale du dimanche de la santé. Journée marquant l’anniversaire de la première apparition de la Vierge Marie à Lourdes.

 La vocation de ce dimanche est de penser et de prier, avec et pour toutes les personnes malades, âgées, handicapées, de nos familles et de notre entourage, mais également, de rendre visible dans les communautés chrétiennes, l’ensemble des soignants, des aidants, des aides à domicile, des visiteurs de malades du SEM, des équipes d’aumônerie des hôpitaux et toutes les associations…. Tous ceux qui accompagnent et prennent soin de ces personnes. 

L'Eglise reconnaît et remercie l'engagement des professionnels et bénévoles, soignants et accompagnants auprès de nos frères et sœurs malades.

Le thème de cette année est « DE PARTOUT ON VENAIT A LUI », thème tiré de l’Evangile du même jour. Pourquoi irions nous à Jésus ?

Nous dirions pour grandir dans la Foi et l’Espérance, pour ainsi, à notre tour, pouvoir témoigner, avec douceur et bienveillance, de la miséricorde de Jésus, de sa présence dans nos vies. Il est notre Salut.

Dans notre mission de soignants, d’aidants, de visiteurs, nous allons rencontrer le Christ présent chez l’Autre, malade, âgée ou isolée. Laissons l’Esprit nous guider là où il veut !

Que ce dimanche de la Santé nous donne à tous de vivre une belle participation communautaire !

                                                                                    

Messe d’action de grâce et d’intercession pour Benoît XVI – Homélie de Mgr Nahmias
11 janvier

Messe d’action de grâce et d’intercession pour Benoît XVI – Homélie de Mgr Nahmias

Vendredi 6 janvier 2023, Mgr Jean-Yves Nahmias, évêque de Meaux, a présidé une messe d’action de grâce et d’intercession pour Benoît XVI, à la cathédrale Saint-Étienne de Meaux.
Découvrez son homélie :

Première lecture : 1 Jn 5, 5-13
Psaume 147 (147b), 12-13, 14-15, 19-20
Evangile : Mc 1, 7-11

« Benoît XVI, un humble travailleur dans la vigne du Seigneur ! »


Aujourd’hui nous rendons grâce à Dieu pour les ministères du cardinal Joseph Ratzinger et du pape Benoît XVI. Nous confions cet humble serviteur à la Miséricorde de Dieu et à sa bienveillance. Je souhaite appuyer seulement sur un trait de sa personnalité, de son don au Christ : la simplicité et l’humilité. Je ne parlerai pas de l’érudition de ce grand théologien, de son intelligence vive et de sa capacité à embrasser des problématiques complexes et contemporaines. Je partirai de ses propres propos qui parlent de sa simplicité et de son humilité.

Benoît XVI, « un humble travailleur dans la vigne du Seigneur ! ».
« Après le grand Pape Jean Paul II, Messieurs les Cardinaux m'ont élu moi, un simple et humble travailleur dans la vigne du Seigneur. »
Voici comment juste après son élection, le 19 avril 2005, à la loge des bénédictions, le nouveau pape se présente à la foule de Rome réunie place Saint-Pierre et au monde entier. Ces mots humbles et simples disent bien la belle personnalité du nouveau pape et dans quel esprit il envisage ce ministère d’unité.

Humble travailleur dans la vigne du Seigneur. Benoît XVI veut d’abord reconnaître la capacité même du Seigneur et ajoute :
« Le fait que le Seigneur sache travailler et agir également avec des instruments insuffisants me console et surtout, je me remets à vos prières, dans la joie du Christ ressuscité, confiant en son aide constante ». Laissons-nous, chacun, quelle que soit notre vocation, entraîner par cette humilité et faisons confiance au Seigneur qui nous a choisi pour travailler à sa vigne. Cette invitation, je l’adresse tout spécialement à ceux en particulier qui ont consacré leur vie au service du Seigneur. Tous nous sommes stimulés par l’humilité de ce pape, humble travailleur de la vigne du Seigneur. Notons, que « la figure de l’humilité » par excellence, c’est le Christ lui-même, et cette humilité se condense dans le lavement des pieds de la dernière Cène.

Le Christ a donné aussi en exemple Jean Baptiste comme modèle d’humilité. Nous pouvons retenir de Jean Baptiste cette disposition qui habitait avec force ce serviteur de l’œuvre de Dieu : « Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue »
(Jn 3, 30).

Mettons-nous tous, frères et sœurs, à l’école de cette humilité, quelle que soit notre vocation : un chemin d’humilité au service de ce travail pour la vigne du Seigneur.
Amen.

+ Jean-Yves Nahmias
Évêque de Meaux

[Laudato Si’ en action] Comprendre l’écologie
11 avril

[Laudato Si’ en action] Comprendre l’écologie

Le thème de l’écologie intégrale compte bon nombre de portes d’entrée et de lieux d’intérêt. Parmi ceux-ci, l’étude et la recherche philosophico-théologique ne sont pas en reste, y  compris dans notre diocèse. Dans un échange en visio, le père Charles Andriamparany (Meaux) et Marianna De Windt (Fontainebleau) ont croisé leurs regards sur quelques questions brûlantes.

Père Charles

Père Charles a grandi dans la campagne malgache ; la beauté et la richesse de cet environnement naturel l’a beaucoup marqué. Mais il est devenu une question lorsque l’adolescent a découvert la situation de pauvreté socio-économique de son pays. Et puis une opportunité : l’encyclique « Laudato si » a été publiée au moment où le jeune séminariste avait à choisir une spécialisation de doctorat : ce serait donc la philosophie, Hans Jonas et l’écologie. C’était en 2022, juste avant de venir dans notre diocèse en tant que prêtre « fidei donum ».

Pour Marianna, les choses sont claires : elle a certes grandi en milieu urbain, mais elle a reçu la fibre écologique de son père, immigré italien d’origine rurale pour qui le lien à la terre, aux animaux, à la nature était très fort. C’est par la doctrine sociale de l’Eglise, étudiée à l’IER, ainsi que la lecture des encycliques Querida Amazonia, Laudato Si et Fratelli Tutti qu’elle a approfondi l’écologie sous un angle particulier : celui de la justice climatique.

Quels constats ?

Père Charles : La réalité est inquiétante pour toute la planète. A Madagascar, actuellement, les cyclones sont de plus en plus puissants, à cause de l’augmentation des températures. C’est vérifié scientifiquement. Et il y a un effet cumulatif de ces phénomènes qui ne cessent de s’amplifier. Une conversion écologique commence par cette prise de conscience.

Marianna : Je m’inquiète pour la jeunesse qui voit poindre un avenir cataclysmique ! En cinquante ans, nous avons tout déréglé ! Cela pose la question de la transmission d’un héritage reçu et de la posture morale qui la sous-tend : il y a une solidarité intergénérationnelle et intragénérationnelle que l’on retrouve notamment chez les peuples autochtones et que nous n’avons plus.

Des actions ?

Père Charles :  En malgache, « pays » ou « patrie » signifie littéralement « terre des ancêtres », car la terre est un bien qui ne nous appartient pas ; elle se reçoit et se transmet.  Pour la situation actuelle, ce qui est fait est fait. Cela nous invite d’abord à une prise de conscience, à reconnaître la question de la justice climatique, et à travailler chacun dans son domaine. Personnellement, en tant que philosophe, c’est par la transmission, l’enseignement et l’éducation.

Le futur dépend de notre présent et la question de la justice est à considérer entre nous actuellement, même si le souci porte plutôt sur les générations futures. On sait par exemple qu’un seul européen consomme autant que dix malgaches. Cela signifie qu’il émet dix fois plus de gaz à effet de serre qu’un malgache. Là, seule une vraie réforme collective pourrait faire bouger les choses au niveau de la politique internationale, ce qui n’empêche pas les petites actions individuelles, comme le petit colibri. Depuis 2016 (mon arrivée en France), j’encourage ma famille à reboiser notre terre. C’est très simple : avec 100 euros, ils plantent 1000 arbres chaque année.

Marianna : Éveiller les consciences et prier pour la création ! Nous devrions introduire, dans nos eucharisties, de façon systématique, une sixième prière universelle pour la création. C’est d’abord un travail de conversion intérieure, car à l’origine de cette injustice, il y a une question spirituelle : comme pour Job, l’injustice vient structurellement du fait que l’on ne reconnaît pas la bonté du Créateur à travers la création. Nous avons à retrouver cette louange intérieure, ce merci à la vie pour tout ce qui nous est donné, à faire hospitalité à la souffrance sans nous identifier à elle, selon l’inspiration d’Edith Stein à propos de la posture d’empathie. Pour cela, nous devons promouvoir les lieux qui favorisent cette relation à la nature et à l’autre, encourager le dialogue et laisser émerger de tous nos vides une créativité féconde qui est « Bonne Nouvelle » pour tout ce qui est.

En conclusion ?

Notre foi est pleine de ressources pour affronter les défis actuels, et elle nous donne l’espérance, si nous restons dans la dynamique du salut. Peut-être sommes-nous appelés, comme dans les premiers temps de l’Église, à donner notre vie pour la création, par le sacrifice (qui n’est autre chose que don gratuit en retour de celui reçu), par l’ascèse qui est « sobriété heureuse », par le don gratuit et courageux de soi et le renoncement à satisfaire ses appétits. Il y va de la transfiguration de notre monde et finalement de la vocation sacerdotale de l’homme, telle qu’elle est vécue par nos frères et sœurs orthodoxes.

L’équipe Laudato Si du diocèse

Si vous avez des témoignages, des initiatives à faire connaître,
pour que d’autres s’en réjouissent et s’en inspirent,
contactez-nous : laudatosi@catho77.fr