Actualité

21 mai 2024

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Christ en Scène 2024, festival de musique chrétienne

Pour sa deuxième édition, Christ en Scène propose une grande scène permettant de profiter de 12 groupes ou artistes chrétiens, on retrouvera notamment Grégory Turpin, Samuel Olivier, Les Guetteurs, Be Witness, Praise et bien d’autres.

Tout a fait adapté aux familles, ce festival propose un village famille avec des activités pour tous les âges.

Les ados ne seront pas en reste, en effet ils auront un espace rien que pour eux avec la joie de pouvoir vivre des partages et échanges avec des

Le dimanche 25 août, la messe sera célébrée par Monseigneur Nahmias et se tiendra sur les lieux du festival pour clore ce beau week-end.

Contact organisation : Anne-Laure de Vigneral communication@christenscene.fr

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[Regards sur la marche vers Pâques ] Abaissé – élevé
21 février

[Regards sur la marche vers Pâques ] Abaissé – élevé

Aujourd’hui, 22 février 2023, mercredi des Cendres. Entrée en carême.

Dommage, la lettre U est déjà utilisée pour désigner une chaine de magasins, essayons la, toutefois pour dire « ABAISSÉ – ÉLEVÉ».

À toi qui dois attendre avec impatience ton baptême, durant la nuit de Pâques.
À toi qui accompagnes depuis 1 an, 2 ans, 3 ans, celle ou celui ou ceux qui marchent vers les sacrements d’initiation, durant la nuit de Pâques.
À toi qui te prépares à proclamer la foi en Jésus ressuscité, avec toute ta communauté paroissiale, au cœur de la nuit de Pâques, permets que chaque semaine, avant cette vigile pascale 2023, je vienne, à partir d’œuvres d’art : sculpture, peinture, vitraux, t’aider, moi aussi, à préparer cette profession de foi à venir, en Jésus, Christ, le Fils de Dieu. Nos ainés ont su traduire, par l’image, située dans le temps et l’espace, ce qui est le cœur même de la foi de l’Église que nous sommes, ensemble.

Je n’ai pas de compétence particulière pour t’offrir cette proposition, mais celle qui m’a demandé ce petit travail, dans le cadre de ce courrier diocésain, et durant le carême, sait que « l’image » me passionne, surtout quand elle est au service de notre parole de foi.

P. Henri  IMBERT

Par l’évangile de ce jour, le Seigneur nous appelle à réorienter notre vie, afin de devenir des « justes ». Ce qui pourrait se traduire comme un appel à la conversion afin de nous ajuster à Dieu, et à Jésus Christ, Celui que le centurion qui aura procédé à son exécution, reconnaitra pour être « juste ». (Luc 23/47).

Aussi, pour ce projet, Jésus nous donne 3 conseils : l’aumône, la prière, le jeûne.

Nous tourner vers l’autre : l’aumône ; nous tourner vers Dieu : la prière, porter un regard sur nous-mêmes : le jeûne. Avec toujours la prière au centre de toute démarche de conversion.

« Toi, quand tu fais l’aumône … » Faisant le tour de l’église de Kintzheim (dans le Bas Rhin), j’ai découvert sur le mur de la sacristie cette peinture, naïve, qui évoque ce que l’on appelle les « œuvres de miséricorde »

Ici elles sont 6, évoquées en image : ensevelir les morts – visiter les prisonniers - nourrir ceux qui ont faim – visiter les malades – donner à boire à ceux qui ont soif – accueillir les hôtes.

Pour découvrir l’origine de ces œuvres de miséricorde, sûrement que le mieux c’est de relire l’évangile de Matthieu dans son chapitre 25/31-47 : c’est la parabole finale de l’évangile de Matthieu, celle du Jugement Dernier : « Il viendra dans sa gloire, … il régnera sur son trône de gloire, … il séparera les hommes, les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres … »

« 6 ». Mais l’une de celles qui est peinte sur ce mur n’est pas dans la liste que nous offre Matthieu. Sur le mur, nous est proposée « d’ensevelir les morts ».

Dans la parabole de Matthieu, nous sommes invités à «vêtir ceux qui sont nus ». Pourquoi l’une ou l’autre manque-t-elle ? Je ne sais pas répondre à cet instant. Ce que je sais c’est l’importance du chiffre 7 dans la culture biblique : les 7 sacrements, les 7 jours de la semaine, les 7 dons du Saint Esprit. Et il est vrai que la liste des œuvres de miséricorde comprend bien 7, incluses « vêtir » et « l’ensevelissement des morts » rajouté par l’Église au XIIIème siècle. Il nous faut alors conjuguer les 2, et Matthieu et cette fresque, pour parvenir au chiffre 7. Ensevelir les morts est un service qu’accomplit Tobit, histoire que nous rapporte l’Ancien Testament au chapitre 12, verset 13 de ce livre. Et le Pape François, en novembre 2016, nous offrit une catéchèse sur les œuvres de miséricorde, avec une dimension christologique : « cette œuvre peut nous faire penser à Joseph d’Arimathie, qui, le soir qui suit la mort de Jésus sur la croix, vient réclamer son corps afin de lui offrir un tombeau » (Mt 27/57-60)

Aujourd’hui, c’est là un service qui est pris en charge par les communes ou des sociétés souvent privées, mais à l’invitation de François, nous pouvons partager notre espérance en la résurrection, et accompagner ceux qui confient leur défunt à la miséricorde de Dieu. De même, aujourd’hui, la visite aux prisonniers est extrêmement réglementée, mais rien ne nous empêche d’être à l’écoute, et de témoigner notre amitié, à celles et ceux qui éprouvent l’enfermement d’un être qui leur reste cher, même si la société a cru bon de mettre cette personne en retrait.

Au début de l’Église, vers les 3e – 4e siècles, d’abord il était demandé au catéchumène de convertir sa vie en vue d’avoir un comportement conforme à l’évangile. Et c’est seulement à partir de cette conversion constatée que la décision était prise d’admettre au baptême le candidat.

Le carême devenait alors le temps de l’ultime conversion. Je te souhaite, au regard de ces 6 scènes, d’avancer vers la fête de Pâques, accomplissant, seul ou dans le cadre d’institutions spécialisées, telle ou telle de ces œuvres de miséricorde, signe d’une véritable conversion en vue de ton baptême.

Texte : Père Henri Imbert pour le diocèse de Meaux

Semaine écologie intégrale : deuxième édition haut en couleurs à l’Icam, site de Grand Paris Sud
5 décembre

Semaine écologie intégrale : deuxième édition haut en couleurs à l’Icam, site de Grand Paris Sud

ÉCOLOGIE INTÉGRALE ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR GRAND PARIS SUD
28 Nov 2023

Les étudiants en 3e année de l’Icam, site de Grand Paris Sud, ont vécu une semaine intense en octobre, centrée sur des thématiques variées telles que la biodiversité, l’énergie, ainsi que les enjeux géopolitiques et socio-économiques liés au changement climatique. Cette immersion a été enrichie par un éventail d’activités comprenant des ateliers interactifs, des débats, des conférences animées par des experts et divers ateliers pratiques.

Laudato Si’ au cœur de deux conférences

La semaine de l’écologie intégrale a été marquée par l’inspiration de Laudato Si’ avec des interventions clés.

Laudato Si’ est une encyclique du pape François publiée en 2015, abordant des questions environnementales et sociales, appelant à une action mondiale pour protéger la planète, lutter contre le changement climatique et promouvoir la justice sociale. Cette lettre apostolique met en lumière l’interconnexion entre l’écologie, l’économie, la politique, la société et la spiritualité, appelant à une conversion écologique et à un changement de mode de vie pour préserver notre maison commune.

Nos élèves en présence de Xavier de Bénazé, père Thomas Chassaing, et une partie de l’équipe Laudato Si du diocèse de Meaux 
Conférence du Père Charles Andriamparany Tiano Rado

Deux conférences inspirées par cette encyclique ont marqué la semaine : la première, menée par Xavier de Bénazé, spécialiste en éco-théologie et transition écologique, plongeait dans la transition écologique avec une dimension spirituelle profonde, tandis que la seconde, animée par le Père Charles Andriamparany Tiano Rado, docteur en philosophie et vicaire du Pôle Missionnaire de Meaux, explorait la conversion personnelle et l’action pour rétablir l’harmonie avec la nature. En parallèle, des étudiants ingénieurs en formation apprentissage ont partagé leurs réalisations concrètes pour le bien commun, issues de leur “Mission Écologie Intégrale” estivale. Ces deux conférences ont offert aux étudiants une perspective enrichie sur leur rôle en tant qu’acteurs du changement écologique ! 

Une semaine riche en activités

Parmi les autres moments forts : une sortie à l’Espace Naturel de la Motte à Moissy-Cramayel pour découvrir la biodiversité en partenariat avec Seine-et-Marne Environnement, la réalisation de l’atelier “la fresque numérique” avec mC2i animée par Thibaut Ruiz, diplômé de l’Icam de Grand Paris Sud en 2022 et consultant en transition numérique chez mc2i, ainsi que la mise en place d’un “atelier 2 tonnes”, un serious game pour comprendre les leviers de réduction de l’impact carbone et passer à l’action. 

Audrey Miclard, Directrice Développement Durable chez Kiloutou, est également intervenue pour partager son expérience sur la démarche Développement Durable au sein de son entreprise, offrant aux étudiants un exemple concret de leur future contribution en tant qu’ingénieurs ou salariés pour agir sur le climat.

De plus, une restitution de la semaine s’est déroulée à travers des activités créatives et artistiques, axées sur la reconnexion à soi à travers les émotions.

En résumé, cette semaine vise à fournir aux ingénieurs Icam les compétences et les connaissances nécessaires pour devenir des acteurs engagés dans un monde en constante évolution ! 

Chaque année, ils auront ainsi l’opportunité d’explorer transversalement cette thématique au sein de leurs enseignements, réfléchissant aux actions actuelles et futures au service de tous.

Nous remercions tous les intervenants pour leur présence précieuse ! 

Déclaration du Conseil permanent de la Conférence des évêques au sujet de l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution
9 décembre

Déclaration du Conseil permanent de la Conférence des évêques au sujet de l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution

« Toute vie est un don pour ce monde », déclaration du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France du 9 décembre 2022 au sujet de l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution.

Jeudi 24 novembre 2022, l’assemblée nationale a voté à une large majorité l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution. Au nom des évêques de France, nous voulons dire notre inquiétude devant ce que signifierait cette inscription. Nous souhaitons redire ce qui nous semble au contraire fondamental : toute vie est un don pour ce monde, un don fragile et précieux, infiniment digne, à accueillir et à servir depuis son commencement jusqu’à sa fin naturelle.

Il y a aujourd’hui près de 220.000 avortements par an en France. Chiffre record dans la Communauté européenne, chiffre qui ne diminue pas et tend même à augmenter. Comment pourrions-nous voir cette réalité dramatique comme le seul exercice d’un droit pour les femmes ou encore comme un progrès ? N’est-ce pas surtout le signe de l’échec de toute une société pour éduquer et accompagner, soutenir socialement, économiquement et humainement celles et ceux qui en ont besoin ?

Le commandement biblique « Tu ne tueras pas » inscrit dans toutes les consciences au-delà de celles des seuls croyants confie tout être humain à la responsabilité de tous les autres. Ces enfants à naître, nous en sommes d’une certaine façon tous responsables. Ainsi, le vrai progrès ne serait-il pas que nous puissions nous mobiliser tous ensemble, croyants et non-croyants, pour que l’accueil de la vie soit davantage aidé et soutenu ? La vraie urgence ne serait-elle pas d’aider au moins les couples ou les femmes qui, aujourd’hui, n’ont pas réellement le choix et ne peuvent garder leur enfant en raison des contraintes sociales, économiques, familiales qui pèsent sur eux ou sur elles, et trop souvent sur elles seules ?

Nous reprenons les mots du pape François qui, toujours aux côtés des plus pauvres, écrivait en 2013 dans sa première exhortation apostolique Evangelii Gaudium : « cette défense de la vie à naître est intimement liée à la défense de tous les droits humains. Elle suppose la conviction qu’un être humain est toujours sacré (…) dans n’importe quelle situation et en toute phase de son développement. (…). Si cette conviction disparaît, il ne reste plus de fondements solides et permanents pour la défense des droits humains, qui seraient toujours sujets aux convenances contingentes des puissants du moment. » (n°213).

Aux côtés de bien des hommes et des femmes de bonne volonté, les catholiques continueront à servir ces droits et cette dignité des plus faibles. Ils prient aussi pour les couples et les femmes confrontés à ce drame de l’avortement. Nous redisons notre reconnaissance à toutes celles et tous ceux qui se mobilisent pour aider, accompagner, écouter, soutenir, consoler sans jamais juger ainsi qu’à tous les élus qui auront le courage – par leur vote et leur engagement – de « faire avancer la culture de la vie » (pape François, audience du 5/02/2017).

Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et Président de la CEF,
Mgr Vincent Jordy, archevêque de Tours et vice-président de la CEF,
Mgr Dominique Blanchet, évêque de Créteil et vice-président de la CEF,
Card. Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille,
Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris,
Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen,
Mgr Sylvain Bataille, évêque de Saint-Etienne,
Mgr Pierre-Antoine Bozo, évêque de Limoges,
Mgr Alexandre Joly, évêque de Troyes,
Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre