Actualité

29 janvier 2024

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Bénédiction du terrain de la future église Sainte-Bathilde

Dimanche 28 janvier 2024, jour de la Sainte Bathilde, près de 500 personnes ont répondu présentes à l’invitation de Mgr Jean-Yves Nahmias et du Père Hubert Louvet, curé du Pôle, à l’occasion de la bénédiction du terrain où sera construite l’église Sainte-Bathilde.

C’était un moment historique, symbolique et surtout très attendu pour le diocèse et les fidèles du Pôle Missionnaire de Chelles. En présence des prêtres, diacres et consacrés du pôle, des élus du territoire et de nombreux paroissiens venus de Chelles et des paroisses voisines, Mgr Jean-Yves Nahmias a parcouru le terrain pour le bénir. Auparavant, il avait rappelé les origines de ce projet et les liens avec la reine des Francs devenue Sainte.

« Bâtir une église est un acte de foi. Pendant de nombreuses années, vous en avez ressenti le besoin pour partager le message du Christ, dans ce pôle missionnaire et au sein de cette ville imprégnée d’histoire chrétienne. Sainte Bathilde a édifié une abbaye et a diffusé le message d’amour et de charité à un large public. Aujourd’hui, nous suivons son exemple en continuant cette œuvre de construction pour les générations futures ».

À la suite de cette bénédiction, la communauté catholique s’est rassemblée dans le gymnase du lycée Gasnier-Guy Sainte-Bathilde pour célébrer la traditionnelle messe des pains de la Sainte Bathilde. En mémoire des œuvres de charité de la sainte, des pains ont été bénis puis distribués.

Puis, la messe, présidée par Mgr Nahmias a été concélébrée par les prêtres et les diacres du pôle. À la fin de la célébration, des remerciements ont été adressé à tous les donateurs partenaires de la construction et les Chantiers du Cardinal, ont présenté leur activité de collecte et de soutien.

Les 500 fidèles ont ensuite partagé un moment festif autour d’un grand repas et pu voir la maquette de l’église exposée l’après-midi.

Plus d’informations sur le projet sur le site web.

Prière des grands Projets

Seigneur,
Nous te rendons grâce pour les églises bâties par nos aînés dans lesquelles nos communautés peuvent se rassembler aujourd’hui.
Tu nous appelles à poursuivre la mission en construisant des églises et un établissement scolaire.
Donne-nous de savoir anticiper les besoins missionnaires des futures générations.
Accorde-nous la force et la persévérance nécessaires pour surmonter les défis qui pourraient se présenter.
Ouvre nos cœurs pour que nous demeurions des bâtisseurs de paix, de fraternité et d’espérance.
Esprit Saint, envoie ton souffle sur les personnes qui viendront dans ces futures constructions pour qu’elles grandissent dans l’unité et l’amour.
Que la pierre angulaire de ces constructions, pour le diocèse de Meaux, demeure le Christ lui-même.
Sainte Bathilde, saint Colomban priez pour nous !

+ Mgr Jean-Yves Nahmias
Évêque de Meaux
18 décembre 2023

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Quatrième semaine de Noël

« L’an prochain, il y aura le cinquantième mouton dans la crèche » me dit cette arrière grand-mère, alors que je contemple cette réalisation visuelle mise en place chaque année, au début du temps de l’Avent. 50 !

Cathédrale Notre Dame de LAON Annonce aux bergers photo HI

Car vous l’avez compris, une de ses petites filles attend une naissance pour le début de l’an prochain. Et chaque naissance, dans cette famille, est l’occasion de l’ajout d’un mouton dans la crèche. 50 sur quatre générations ! Et chacun est là, membre de ce troupeau, à la fois unique et tous, ensemble.

Mais où sont donc les bergers d’un tel attroupement ?

Cathédrale Notre Dame de LAON Annonce aux bergers photo HI

Ils sont bien là. C’est la nuit. Ils sont de garde, en pleine campagne. Des arbres, une colline, de la végétation que les moutons broutent tranquillement ; et les inévitables chiens qui participent à la surveillance. Ces bergers sont au nombre de 3, comme les Mages que nous verrons la semaine prochaine. 3, dans des positions différentes, car il est 3 manières de réagir à l’approche de Celui en présence de qui ils sont mis : l’écoute – la stupéfaction – le regard vers le ciel.

3, chacun avec son bâton caractéristique, terminée comme une crosse. Difficile à dire, car cette canne nous fait envisager une réalité que nous connaissons tous par la publicité, qui évoque un bâton de berger ! Mais Celui dont on vient de les informer de la naissance, ne sera-t-il pas reconnu comme le berger d’Israël : « Je mettrai, à la tête de mon troupeau, un berger, unique. Lui le fera paitre, lui sera mon berger » Ezéchiel 34/23. 2 portent un sac en bandoulière : ils doivent être en marche. Leur attribut nous permet-il de penser à la besace du pèlerin de Saint Jacques de Compostelle ?

Le premier berger regarde et écoute l’ange.

Cathédrale Notre Dame de LAON Annonce aux bergers photo HI

Il vient d’arriver ; ses ailes sont encore déployées. La main droite indique le ciel dont il vient, et cette main fait signe qu’il a quelque chose à dire. C’est bien un ange, il est messager, porteur d’une parole qui va chahuter la vie des bergers : « allons et voyons ».

Le deuxième berger exprime le tremblement devant un tel surgissement.

Cathédrale Notre Dame de LAON Annonce aux bergers photo HI

Mais l’envoyé demande d’être sans crainte. Tout dit que Dieu est là : la gloire, la lumière, et la conséquence de tout cela, la crainte. « Soyez sans crainte » : il s’agit d’une Bonne Nouvelle, et cette Bonne Nouvelle est en priorité pour les pauvres, ceux qui sont en marge de la société.

Le troisième berger lève la tête. C’est là haut que les événements se passent. Il y a à voir : une armée céleste ; il y a à entendre : « gloire à Dieu – paix aux hommes ». Reste à prendre une décision après une telle manifestation : « allons voir ce qui est arrivé ». Aller voir ce que le Seigneur vient de nous faire entendre. Aller pour voir : voici ce qu’ils décident. D’ailleurs leurs pieds reposent sur les 2 cercles dans lesquels cette scène est inscrite. Ils sont déjà en route pour aller adorer l’enfant, sortant de ce qui aurait pu les tenir enfermés !

Reste un détail auquel nous pouvons accorder attention.

Cathédrale Notre Dame de LAON Annonce aux bergers photo HI

Remarquons cette chevrette, avec ses cornes, dont les sabots reposent sur un rocher. Elle est là, isolée, à la gauche d’un arbrisseau, au centre de cette illustration. Elle est en train de brouter les branches basses de ce feuillage fait de 3 rameaux. Et alors ? Un rocher, un arbrisseau à 3 branches : n’y a-t-il pas là une allusion à Celui qui est à aller voir comme l’agneau de Dieu qui sur l’arbre de la croix, planté sur  le Golgotha, donnera sa vie pour le pardon des péchés ? Reste alors à réaliser ce que les bergers, avant nous, ont entrepris : « allons pour voir ».

texte : Père Henri Imbert pour le diocèse de Meaux

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À l'occasion de la fête du Pôle Missionnaire de Dammartin-en-Goêle, venez assister à la messe présidée par Monseigneur Guillaume de Lisle.

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Puis du spectacle présenté par les enfants de la Catéchèse.

Nous vous donnons rendez-vous dimanche 19 novembre 2023, à 10h, au gymnase du Mesnil-Amelot.

Contact organisation : Myrma Carême - Gau - 06 24 78 33 07

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P. José Antonini, curé du Pôle Missionnaire de Fontainebleau, nous parle de Laudato Si’.

P. José, quel regard portez-vous sur l’encyclique Laudato Si ?

Cette encyclique est un cri prophétique ! Elle est un cri pour la protection de la planète, notre maison commune et ce cri, il est urgent de l’entendre ; sinon, nous allons au-devant d’une catastrophe. C’est pourquoi ce texte s’adresse à l’ensemble de l’humanité et non seulement aux chrétiens catholiques. Il nous interpelle chacun, là où l’on est : « Et toi… ? »
Dans Laudato Si’, François nous donne une vision globale de l’homme et de la création. L’homme est co-créateur, il est un élément de la création, comme la nature et les animaux. Mais il est à l’image de Dieu, et sa mission est de refléter le Créateur dans la création, et non de l’écraser ou de l’exploiter. Nous voyons la création mise à mal par une surconsommation effrénée, par le fait que l’économie a pris le pas sur la Vie. L’Encyclique nous aide à avoir une vision générale sur cette situation, et sur notre responsabilité vis-à-vis les générations futures. C’est très sérieux.

Comment mobiliser les chrétiens sur ce sujet ?

Par tous les moyens possibles ! Non par de grands discours, mais par des actions concrètes qui sensibilisent à la dimension de l’écologie intégrale, à son enjeu. A Fontainebleau par exemple, nous avons opté pour le remplacement des ampoules de l’église et de nos locaux pour consommer moins, le remplacement des lumignons par des bougies végétales, la réduction de l’impression papier, le partenariat avec une société pour le traitement du papier, avec un jeune couple d’agriculteurs de Forges ; à Avon, l’association du Bois-Fleuri est très sensibilisée à la cause de l’écologie et a même rédigé une « charte écologique ».
Nous continuons à faire des choix réfléchis pour aller dans le sens que propose le pape François, et surtout à les expliquer. Nous avons choisi de faire la messe de rentrée dans la forêt. Cela nous a obligé à nous poser beaucoup de questions : limiter le bruit pour ne pas déranger les animaux, donc changer de sono ; respecter les plantes, les insectes, ne rien jeter et au contraire ramasser ce qui pourrait abîmer le lieu. La forêt nous accueille, nous sommes ses hôtes et devons la respecter ! A cette occasion, nous faisons un circuit de découverte. C’est étonnant de voir comme les gens sont intéressés, bienveillants, désireux d’aller plus loin.
Peu à peu, on voit une évolution, une prise de conscience qui s’opère.

Comment envisagez-vous la suite ?

Il faut une conversion radicale ! Notre génération a vécu dans le « progrès », la surconsommation, sans conscience des conséquences que cela entraine pour les trois quarts des habitants de la planète. Or, tout est lié. Ma consommation contribue à entretenir une guerre au Congo, région qui regorge de ressources minières. Ne pas respecter la création, c’est créer des dérèglements non seulement climatiques, mais humains. Nous avons besoin d’une vision d’ensemble, d’une prise de conscience générale, car on ne peut plus laisser l’humanité souffrir ainsi. Pour l’Afrique, je suis inquiet… Chacun doit prendre sa part là où il est.

Avez-vous des conseils à donner ? des lectures à recommander ?

Non pas la lecture d’un livre, mais plutôt une attitude : allez voir, cherchez, regardez, écoutez, sortez, rencontrez des gens simples, qui ont une expérience à raconter, à transmettre. Ils vous feront découvrir des choses fondamentales : celles qui permettront à chacun de comprendre le cri de Laudato Si’. Et d’y répondre.

L’équipe de veille Laudato Si 77
laudatosi@catho77.fr