Actualité

5 juillet 2023

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Pèlerinage à Lourdes – La messe à la grotte en direct sur KTO

600 pèlerins du diocèse de Meaux sont actuellement à Lourdes à l’occasion du pèlerinage diocésain autour de notre évêque, Mgr Nahmias, des prêtres et des diacres du diocèse.

Tous seront rassemblés, jeudi 6 juillet à 10h00, pour la célébration de la messe à la grotte. 

L’événement va être retransmis en direct sur la chaîne KTO, permettant à tout le monde de participer à ce moment fort de dévotion.

Cette messe sera un moment de recueillement et de prière pour les pèlerins présents sur place et derrière leurs écrans. Le tout dans une ambiance solennelle et inspirante.

Pour suivre la messe en direct ➡ cliquez ici

Téléchargez le livret de célébration pour vous joindre à la prière de nos pèlerins. 

Une signification lourde de sens

La « grotte de Massabielle » ou « grotte de Lourdes » est un lieu de pèlerinage mondialement connu. Associée à l’espoir, elle a connu une série d’apparitions notamment celle de Bernadette Soubirous à plusieurs reprises, lui demandant de prier pour la conversion des pécheurs et de faire construire une chapelle à cet endroit sacré.

La grotte de Lourdes continue d’attirer des pèlerins du monde entier, qui viennent y chercher consolation, espoir et guérison. Elle est un symbole de foi et de dévotion, rappelant aux croyants l’importance de la prière et de la confiance en Dieu. 
Depuis lors, des millions de pèlerins du monde entier se rendent chaque année à la grotte de Lourdes pour y rechercher la guérison, la paix intérieure et la grâce spirituelle.

Le pèlerinage diocésain à lieu chaque année à Lourdes au début de l’été. les dates 2024 seront communiqués dès la rentrée. 
Rejoignez nous l’année prochaine !

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L'Assemblée nationale examine, du 12 au 27 mai 2025, une nouvelle proposition de loi sur l'aide à mourir.

Face à la tentation d’une société où la mort pourrait devenir une solution, nous affirmons que choisir la vie, même fragile, c’est choisir l’amour. Aimer, c’est rester aux côtés de celui qui souffre. C’est croire que toute vie reste précieuse, même lorsqu’elle semble s’éteindre. Le Christ nous appelle à la compassion active, à la fidélité dans l’épreuve, à l’amour jusqu’au bout.

Chaque jour, dans notre diocèse, des femmes et des hommes engagés dans le service évangélique des malades visitent les personnes âgées, malades, isolées, à l’hôpital, en EHPAD ou à domicile. Leur fidélité silencieuse est un témoignage fort de l’Évangile. Chaque année, lors du pèlerinage diocésain à Lourdes, nous vivons une expérience unique de fraternité et de prière avec les personnes malades et handicapées. Lourdes nous enseigne que la faiblesse peut être un lieu de grâce, que la souffrance n’exclut pas la joie, et que toute vie, même blessée, reste un don de Dieu.

Nous invitons les fidèles à prier, à se former, à dialoguer, à témoigner.

Plus que jamais, soyons semeurs d’espérance, artisans de compassion et témoins de la lumière du Christ !

+ Jean-Yves Nahmias, évêque de Meaux   

 + Guillaume de Lisle, évêque auxiliaire de Meaux

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« Madame la Députée, Monsieur le Député,
Je souhaite vous faire part de ma profonde inquiétude concernant la proposition de loi sur l’aide à mourir, qui est examinée en séance publique depuis le 12 mai.
Ce texte soulève des questions éthiques majeures et fait peser un risque réel sur nos concitoyens les plus vulnérables. Il engage un basculement profond de notre modèle de solidarité et interroge le rôle des soignants, auxquels le serment d’Hippocrate impose de ne jamais provoquer délibérément la mort.
Aussi, je vous invite à réfléchir avec la plus grande vigilance aux conséquences humaines et sociétales d’un tel changement, et à vous prononcer contre ce projet de loi. Je vous remercie par avance de l’attention que vous porterez à cette interpellation citoyenne et vous adresse mes respectueuses salutations ».

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Le flyer

Le dossier de la Conférence des Évêques de France

Tribune de la Conférence des responsables de culte en France (CRCF) sur la fin de vie : les dangers d’une rupture anthropologique

Crédit photo ©Diocèse de Meaux

Témoignage : aumônerie de l’hôpital de Meaux

https://youtu.be/MpVGdyH1--0?si=1oh7_X7EVzflwzbz
Bénédiction du terrain de la future église Sainte-Bathilde
29 janvier

Bénédiction du terrain de la future église Sainte-Bathilde

Dimanche 28 janvier 2024, jour de la Sainte Bathilde, près de 500 personnes ont répondu présentes à l'invitation de Mgr Jean-Yves Nahmias et du Père Hubert Louvet, curé du Pôle, à l'occasion de la bénédiction du terrain où sera construite l'église Sainte-Bathilde.

C'était un moment historique, symbolique et surtout très attendu pour le diocèse et les fidèles du Pôle Missionnaire de Chelles. En présence des prêtres, diacres et consacrés du pôle, des élus du territoire et de nombreux paroissiens venus de Chelles et des paroisses voisines, Mgr Jean-Yves Nahmias a parcouru le terrain pour le bénir. Auparavant, il avait rappelé les origines de ce projet et les liens avec la reine des Francs devenue Sainte.

"Bâtir une église est un acte de foi. Pendant de nombreuses années, vous en avez ressenti le besoin pour partager le message du Christ, dans ce pôle missionnaire et au sein de cette ville imprégnée d'histoire chrétienne. Sainte Bathilde a édifié une abbaye et a diffusé le message d'amour et de charité à un large public. Aujourd'hui, nous suivons son exemple en continuant cette œuvre de construction pour les générations futures".

À la suite de cette bénédiction, la communauté catholique s'est rassemblée dans le gymnase du lycée Gasnier-Guy Sainte-Bathilde pour célébrer la traditionnelle messe des pains de la Sainte Bathilde. En mémoire des œuvres de charité de la sainte, des pains ont été bénis puis distribués.

Puis, la messe, présidée par Mgr Nahmias a été concélébrée par les prêtres et les diacres du pôle. À la fin de la célébration, des remerciements ont été adressé à tous les donateurs partenaires de la construction et les Chantiers du Cardinal, ont présenté leur activité de collecte et de soutien.

Les 500 fidèles ont ensuite partagé un moment festif autour d'un grand repas et pu voir la maquette de l'église exposée l'après-midi.

Plus d'informations sur le projet sur le site web.

Prière des grands Projets

Seigneur,
Nous te rendons grâce pour les églises bâties par nos aînés dans lesquelles nos communautés peuvent se rassembler aujourd’hui.
Tu nous appelles à poursuivre la mission en construisant des églises et un établissement scolaire.
Donne-nous de savoir anticiper les besoins missionnaires des futures générations.
Accorde-nous la force et la persévérance nécessaires pour surmonter les défis qui pourraient se présenter.
Ouvre nos cœurs pour que nous demeurions des bâtisseurs de paix, de fraternité et d’espérance.
Esprit Saint, envoie ton souffle sur les personnes qui viendront dans ces futures constructions pour qu’elles grandissent dans l’unité et l’amour.
Que la pierre angulaire de ces constructions, pour le diocèse de Meaux, demeure le Christ lui-même.
Sainte Bathilde, saint Colomban priez pour nous !

+ Mgr Jean-Yves Nahmias
Évêque de Meaux
18 décembre 2023

[Laudato Si’ en action]  La création au service de la liturgie : l’art floral
15 novembre

[Laudato Si’ en action] La création au service de la liturgie : l’art floral

A l’occasion de ses 50 ans, l’Association du Bois Fleuri à Avon organisait des ateliers de sensibilisation à l’écologie intégrale promue par Laudato si, l’Encyclique du pape François (2015). J’ai participé à l’un d’eux, celui d’art floral ; et quelle belle surprise de découvrir le travail de profondeur de foi et de partage gratuit que réalise une équipe, qui fleurit les différentes églises de la paroisse.  Et cela depuis plus de vingt ans !

Disciple de Denise Rolland, pionnière de l’art floral liturgique, et de Frère Didier, moine de l’abbaye de Tamié, Edwige a été formée en art floral occidental et en ikébana (art japonais emblématique de la sobriété au service de la beauté et de la vie). Elle fait entrer la nature dans la liturgie depuis 30 ans. Le Père Olivier de Vasselot, en 2002, l’avait incitée à mettre ses talents au service des églises d’Avon. Ce dimanche 25 septembre, elle nous a donné d’assister en direct à la

confection d’un bouquet en lien avec l’Evangile du jour : le pauvre Lazare et le riche (Lc 16, 19-31).

Comment avec les éléments à disposition, ouvrir des espaces d’interprétation complémentaires pour recevoir la Parole de Dieu qui s’incarne dans la messe ? Et cela sans gaspiller ni forcer la nature par une prédation volontaire, quand bien même elle serait motivée par le souhait d’une esthétique particulière.

Que l’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit pas de simplement décorer un lieu, ni d’illustrer un extrait d’Evangile ; l’enjeu est bien plus profond : faire entrer dans le mystère du Christ est probablement un des plus beaux cadeaux de charité que l’on puisse faire à autrui, en particulier à tous ceux qui mettent les pieds dans une église.

Les règles de cette ascèse qui est un accueillir, un recevoir et un don en même temps sont assez simples mais demandent une exigence de présence au monde, à la nature et au prochain qui induit de prendre le temps, de lire à l’avance les textes, de s’en laisser pétrir, et de les laisser résonner au regard de ce que la vie met sur nos pas au quotidien.

Ainsi Edwige nous témoigne de l’expérience qui fut la sienne cette semaine, alors qu’elle pense à la confection de son bouquet qui fera écho à la lecture du dimanche : la parabole du riche enfermé dans son indifférence luxueuse et du pauvre Lazare qui vit dans la misère au pied de son portail : elle a l’intuition qu’il faut rendre visible dans le bouquet une des clés de cette parabole : le maintien de la relation entre les mondes dans lesquels nous pouvons vivre et qui deviennent infranchissables, pas seulement dans l’au-delà, mais dès à présent. Un vieux cep de vigne – Jésus ne s’est-il pas comparé lui-même à un cep ? – tout tortueux mais offrant des directions comme symboles à déployer, ce cep - - qui est lui-même un cadeau reçu d’une religieuse - va servir de structure à la composition. Des branchages fleuris et cueillis dans le jardin du Bois fleuri vont devoir être orientés selon leur sens d’exposition dans la nature (feuille vers le haut, ou tige plutôt horizontale) et piqués dans un beau vase plat lové dans un des bras du cep. Des fruits tentants et mûrs à craquer disposés devant du côté de la branche qui va vers le bas rappellent l’avidité et la compulsion à la consommation dont le riche est victime malgré lui. Un reliquat de douille d’obus de la guerre servira de vase pour y disposer des branches légères, nombreuses qui ouvrent vers le ciel la perspective du pauvre. Au cœur de cette explosion de lumière florale, un principe trinitaire vient justifier la disposition de deux branches fleuries de zinnias (elles aussi tordues pour éviter les fleurs achetées qui ne disent plus grand-chose de la Création naturelle). En fait, il y a quatre fleurs jaunes ; alors l’une d’elle est placée plus bas car le pauvre Lazare est comme rendu visible au cœur de la Trinité.

La couleur des végétaux n’est pas non plus un hasard, puisque dans le cadre liturgique, il est essentiel et porteur de sens de s’accorder, non seulement avec le lieu et ses contraintes (taille, lumière, vitraux, ornements de l’autel) mais aussi avec les couleurs du temps liturgiques en cours (vert pour le temps ordinaire, violet pour les temps pénitentiels de l’Avent et du Carême, etc).

Cet art au service de la liturgie ouvre le regard, rend plus attentif et prédispose l’âme à recevoir, à accueillir la Parole et le Pain comme dons. N’est-ce pas là le sens fondamental de l’Eucharistie ?

               Marianna, pour les paroissiennes artistes d'Avon

 « Si nous nous approchons de la nature et de l’environnement sans cette ouverture à l’étonnement et à l’émerveillement, si nous ne parlons plus le langage de la fraternité et de la beauté dans notre relation avec le monde, nos attitudes seront celles du dominateur, du consommateur ou du pur exploiteur de ressources, incapable de fixer des limites à ses intérêts immédiats. En revanche, si nous nous sentons intimement unis à tout ce qui existe, la sobriété et le souci de protection jailliront spontanément. » (Laudato Si, §11 – texte qui a inspiré Edwige dans son engagement)

laudatosi@catho77.fr