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9 août 2022

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Ordinations de diacres permanents dimanche 16 octobre

Trois futurs diacres permanents pour le diocèse de Meaux Dimanche 16 octobre à 15h30

Dominique BOURGEOIS habite à Crégy-lès-Meaux. Avec Isabelle, son épouse, ils ont quatre filles. Âgé de 55 ans, Dominique est enseignant à Meaux, au lycée Henri Moissan.

Matthieu DEMANGE demeure à Meaux. Marié à Nadège, ils ont quatre jeunes enfants, trois garçons et une fille. Âgé de 40 ans, Mathieu enseigne la physique en classe préparatoire au lycée Henri Moissan.

Pierre HERPIN réside à Chaintreaux, près de Nemours. Avec Céline, son épouse, ils ont quatre jeunes enfants, 3 filles et un garçon. Âgé de 43 ans, Pierre travaille dans une société de gestion financière à Paris.

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Retrouvez l'homélie de Mgr Nahmias :

Dieu connaît notre faiblesse, notre foi et notre espérance

« L’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut. L’Esprit lui-même intercède pour nous par des gémissements inexprimables » (Rm 8, 26). Mes amis, bienvenue dans cette cathédrale. Chacun de nous est habité par la foi et, en même temps, nous pouvons tous faire ce constat : nous ne savons pas prier comme il faut. Depuis des siècles, depuis les apôtres, et même bien avant, nous ne savons pas prier Dieu. Mes amis, tous nous prions Dieu, c’est le fruit du jaillissement de notre foi en nous. Nous savons que cette prière est pauvre et imparfaite. L’Esprit Saint vient nous soutenir dans notre faiblesse. Nous tous ici, nous reconnaissons devant Dieu notre faiblesse. Nous avons avec nous la force de notre foi mais, nous le reconnaissons humblement, nous sommes faibles, nous sommes pécheurs, de pauvres pécheurs.

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Deuxième semaine de l'Avent : la Visitation

Quelques jours après l’annonciation. Deux femmes s’étreignent, l’une et l’autre, enceintes. Pour l’une c’est visible, pour l’autre cela va le devenir. Leur point commun, c’est de porter un enfant, contre toute attente ; l’une dans sa vieillesse, l’autre dû à l’intervention de l’Esprit Saint. Il y a de l’extraordinaire dans cette scène. C’est Dieu qui ici, bien que non vu, est pourtant l’acteur essentiel.

Cathédrale Saint Pierre de TROYES (10)
Chapelle 1, baie 0 : enfance du Christ et Dormition de la Vierge photo HI détail

Que nous est-il dit par le visuel de cette scène ? Dans la porte de la petite bâtisse, sur la gauche, un voile est noué. Quelque chose est en train de se dévoiler. Par la plante, présente sur la droite, le fruit des entrailles en Marie, se développe. Période intermédiaire : après les annonces de naissance à venir : « il sera grand devant le Seigneur » - «  il sera grand », et avant : « elle mit au monde un fils » - « elle accoucha de son fils premier né ».

Pour ces deux femmes, lors de leur visitation, se dévoile l’extraordinaire. Alors que l’ange vient de faire connaitre à Marie le nom de Celui qu’elle porte, Elisabeth sait déjà donner l’identité de Celui que porte Marie. Et celui qui aide à cette reconnaissance, c’est celui qu’elle porte, elle, Elisabeth : en elle, sous l’influence de l’Esprit Saint, il trésaille d’allégresse celui qui est à venir en avant de Celui que porte Marie. L’ancienne alliance se clôt, la nouvelle alliance s’ouvre : elle sera sous l’influence de l’Esprit de Dieu, lui, déjà au départ de la conception de Jésus en Marie, tout comme à l’origine du tressaillement de joie de Jean Baptiste.

Ici, histoire sans parole. Pas de bulle pour nous dire, mais des gestes à voir. Ces deux femmes sont sous une arcade, devant une construction. Peut être Jérusalem puisque Zacharie y était prêtre ! Les murailles et les tours peuvent suggérer le déplacement que Marie vient d’effectuer vers la ville, résidence d’Elisabeth. Ces deux femmes sont sur un pied d’égalité, de plain pied, l’une et l’autre sur le sol : elles sont du même monde. Les voici joue contre joue. Le visage d’Elisabeth a les traits plus marqués comme il convient pour dire le grand âge d’une femme. Marie, yeux plongés dans le regard de sa cousine, s’apprête à chanter l’émerveillement qui est le sien, à l’égard de Dieu :

mon âme exalte le Seigneur

Et surtout il y a les bras, des bras qui enserrent l’une à l’autre, des bras qui protègent les ventres maternels, car c’est là que sont à l’abri et grandissent les fruits de l’Esprit Saint.

Ces deux femmes sont du même monde, il n’y a aucune séparation entre elles. Toutes les deux attendent la naissance d’un enfant qui jouera, chacun à sa place, l’un par rapport à l’autre, un rôle important  dans l’histoire de l’humanité : Dieu vient visiter son peuple : il prend les choses en main.

Par son message, il vient d’annoncer sa venue imminente : les mains vont bientôt s’ouvrir.

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texte : Père Henri Imbert pour le diocèse de Meaux

[Laudato Si’ en action] 2 propositions de Carême 2023
8 mars

[Laudato Si’ en action] 2 propositions de Carême 2023

1. Carême « terre promise »

Du 22 février au 4 avril, une retraite à vivre en ligne ou en équipe locale.
Une proposition de Église Verte et Prie en Chemin dans une approche œcuménique.

Avec la retraite en ligne de Carême Terre promise,
prenons ensemble des chemins de conversion écologique

https://prieenchemin.org/inscription-careme-2023/

2. Un jeu de cartes pour recueillir les témoignages : une proposition du Pôle Missionnaire de Bussy-saint-Georges

Pour trouver des moyens de faire face sereinement aux prochaines crises climatiques, énergétiques, économiques, pour adopter un mode de vie plus respectueux de notre environnement, pourquoi ne pas se tourner vers des populations qui ont connu des situations de restriction ? Cela nous permettra d’apprendre d’elles et de mieux appréhender les changements que nous subissons déjà ? Nous partons donc, durant ce temps de Carême, à la rencontre de deux populations souvent isolées, parfois précarisées, mais qui ont des solutions à nous transmettre :

  • les personnes âgées : beaucoup ont connu des périodes de restriction en raison de la guerre ou de l’absence du confort actuel (absence d’électricité ou d’eau à disposition comme aujourd’hui)
  • les personnes migrantes : que ce soit dans leur pays d’origine ou lors de leur parcours de migration (quand ces personnes ont dû fuir leur pays d’origine), elles ont souvent connu des périodes de précarité et de restriction dans l’accès aux biens de consommation de base.

Pour recueillir leur témoignage, nous avons conçu un jeu de cartes qui reprennent plusieurs questions sur six thématiques. La personne interrogée choisit la ou les thématiques qu’elle souhaite, et nous recueillons les paroles, les souvenirs, les émotions parfois. Car à travers les échanges, c’est d’une vraie rencontre qu’il s’agit de vivre, de vrais liens qui peuvent se tisser.