Actualité

15 mars 2022

Partager

[Laudato Si’ en action] Rencontre avec Fabienne MERLE, naturopathe à Coutençon

La puissance de la nature, Dieu l’a mise au service de l’Homme, pour sa santé globale.

Fabienne l’affirme d’emblée : elle est « tombée dans la naturopathie » à la naissance de son premier enfant, il y a plus de trente ans ! Pour ne plus en sortir. En réalité, l’histoire est un peu plus longue.

En exerçant comme kinésithérapeute, son premier métier, Fabienne était étonnée de la réaction de certains clients : « Vous m’avez guéri la première fois, alors je reviens vous voir ! » Cela signifie que certains facteurs ne sont pas pris en compte dans le soin, que la cause n’a pas été traitée !
Fabienne s’interroge sur le sens de sa pratique, et plus largement sur sa vie spirituelle. Elle a la conviction que ce qu’elle fait ne suffit pas. Elle découvre et se forme alors à la kinésiologie, qui permet d’interroger l’ensemble du corps ; puis de fil en aiguille, elle obtient un diplôme d’herboriste, se forme à la méthode Pilates, qui allie le corps et le mental.

Entretemps, cinq enfants sont nés : « ce fut le vrai déclencheur de ma recherche, estime Fabienne. Tous ont été allaités longtemps ; j’ai cherché à répondre au mieux à leurs besoins naturels ». Et enfin, Fabienne entreprend une longue formation à la naturopathie. Et de citer la définition de mémoire : « La naturopathie, c’est l’ensemble des techniques naturelles pour garder son état de santé », et donc pour agir de façon préventive ou curative. L’objectif, c’est que le corps se guérisse lui-même, en lui donnant ce dont il a besoin : « Nous ne faisons pas de diagnostic sur la maladie ; ce qui intéresse le naturopathe, ce sont les signes que le corps manifeste, et les remèdes que la nature offre pour aller mieux ». Fabienne est aussi intarissable sur le sujet que les remèdes qu’elle commence à énumérer : « l’alimentation, la nutrithérapie en premier, l’exercice physique, la phytothérapie, la gemmothérapie, l’aromathérapie, les techniques liées à l’eau, l’air, le soleil … ».

Ici, un nom émerge dans les propos : sainte Hildegarde de Bingen ! Cette moniale du Moyen-âge, proclamée docteur de l’Église par Benoît XVI en 2012, est aujourd’hui une référence pour traiter la santé globale des personnes. Dieu lui a montré en visions les principes de la vie, de la santé et de la guérison des corps et des esprits. Hildegarde a mis ses visions par écrit et l’on peut donc s’y référer. « J’étais déjà catholique quand je l’ai découverte », précise Fabienne. Car au niveau de sa foi aussi, c’est par ses enfants que le chemin a été initié. Pourquoi l’un d’eux parlait-il souvent de Jésus, très jeune ? Le fait est qu’il fallut l’inscrire au caté, et reprendre soi-même le chemin de l’Église, abandonné depuis l’enfance. Mais cette foi redécouverte vient maintenant unifier la vie de Fabienne : c’est évident, la nature rapproche de Dieu, de la Source de la vie ; l’un ne va pas sans l’autre !

« Avez-vous déjà vu la force de la nature ? L’énergie d’une plante qui réussit à pousser à travers le bitume, ou sur un trottoir ? Quelle vitalité ! Et cette force de vie, elle est donnée par le Seigneur, c’est indescriptible ! »


Alors, des conseils pour combattre les virus ?

« D’abord améliorer et soigner son terrain ! Ensuite on peut améliorer des symptômes tels que la fatigue, les douleurs articulaires, les problèmes respiratoires ou de concentration. Autant de petits troubles qui affectent sérieusement la vie quotidienne. Il est important de ne pas s’installer (avec son entourage) dans une ambiance de peur qui est néfaste à tous points de vue ; c’est malheureusement ce que je constate trop souvent chez mes clients, notamment chez les jeunes.
Il faut aussi s’oxygéner, aller respirer longuement dehors, sans masque. Quand on est englué dans nos problèmes, le simple fait de marcher dans la nature, de regarder un arbre ou une plante, c’est déjà un peu de cette vie qui nous atteint, qui nous régénère. »


Et de conclure : « La force de vie et de guérison, présente dans la nature, elle nous est offerte par le Maître de la vie, généreusement et de tant de façons ! La recevoir, avec respect et gratitude, c’est tout un chemin… »

L’équipe de veille Laudato Si

Blog : https://padlet.com/laudatosi77/Bookmarks
Mail : laudatosi@catho77.fr

Autres

Articles

Toussaint 2022 – les célébrations dans le diocèse
25 octobre

Toussaint 2022 – les célébrations dans le diocèse

Comme son nom l’indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. Chaque 1er novembre, l’Église honore ainsi la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ.
La fête de la Toussaint est inséparable du jour de prière pour les défunts, que l’Église commémore le 2 novembre.

Sources : Conférence des Évêques de France

Retrouvez les célébrations dans chaque pôle missionnaire
du diocèse de Meaux.

Tous à Verdelot pour le pèlerinage de Notre-Dame de Pitié
14 septembre

Tous à Verdelot pour le pèlerinage de Notre-Dame de Pitié

Le Pôle Missionnaire de Coulommiers vous invite au pèlerinage Notre-Dame de Pitié à Verdelot, dimanche 18 septembre 2022.

Sous la présidence de Mgr Nahmias, Évêque de Meaux

AU PROGRAMME

9h45 - Accueil
10h00 - Louange, enseignements, activités pour les jeunes
12h00 - Repas tiré du sac (salle polyvalente)
14h00 - Chapelet à l’église
14h45 - Messe

Plus d'informations sur le site internet du Pôle Missionnaire de Coulommiers
Renseignement : secrétariat du pôle de Coulommiers - 01 64 03 00 34 / paroisse77120@gmail.com

À Chelles, la charpente de la future église-sanctuaire Sainte-Bathilde s’élève.
21 juillet

À Chelles, la charpente de la future église-sanctuaire Sainte-Bathilde s’élève.

Chelles, le 21 juillet 2025

À Chelles, la charpente de la future église-sanctuaire Sainte-Bathilde s’élève : une étape spectaculaire qui marque l’édification d’une réalisation missionnaire.

Ce lundi 21 juillet, sur le chantier de la future église Sainte-Bathilde, la grue a levé les premières poutres de la charpente en bois. Ce moment spectaculaire, à la fois technique et spirituel, qui concrétise l’élévation d’un édifice appelé à devenir un lieu de prière, de rassemblement et de mission au cœur de la ville. L’opération a été assurée par Eiffage construction Seine et Marne, et s’est déroulée en présence de monseigneur Jean-Yves Nahmias, évêque de Meaux.

Un geste d’élévation, un signe d’espérance

La pose de la charpente représente bien plus qu’une étape technique : elle incarne la vocation spirituelle du lieu. Comme une arche qui s’élève vers le ciel, elle couvre déjà symboliquement tous ceux qui viendront s’y abriter. Elle s’enracine dans l’héritage de sainte Bathilde, reine et sainte du VIIe siècle, qui fit de Chelles un haut lieu de charité, de liberté et de prière. Culminant à 18 m, et composée de bois français, la charpente symbolise l’ossature invisible qui unit les hommes dans l’unité. Après la charpente, place désormais à la dernière phase du gros œuvre avant l’aménagement intérieur pour une ouverture au culte et une bénédiction solennelle prévues au printemps prochain.

Une réponse aux besoins d’une communauté en plein essor

Édifiée place Cala à Chelles, l’église Sainte-Bathilde répond à une attente forte d’un territoire marqué par une dynamique démographique et spirituelle. Depuis le lancement des travaux en janvier 2025, ce chantier rassemble les acteurs d’une communauté engagée : près de 70 % du budget ont déjà été réunis par la générosité des fidèles et des partenaires du diocèse.

Cette nouvelle église, dont la capacité d’accueil s’élève à 700 personnes, permettra de mieux répondre aux besoins d’une population croissante, de tous les âges et en provenance de tous les horizons. « C’est un lieu d’Église pleinement ouvert sur la ville, au service de la fraternité, de la transmission et de la prière », souligne Mgr Jean-Yves Nahmias, évêque de Meaux.

Cap sur la mission

En cette année du jubilé de l’Espérance, le diocèse de Meaux poursuit son élan missionnaire, comme en témoignent les 660 baptêmes d’adultes à Pâques, le succès du jubilé diocésain de l’Ascension et la joie des quatre ordinations en juin. Fait rare, un autre chantier d’église est en cours simultanément dans le diocèse : Saint-Colomban de Serris, au Val d’Europe, dont l’ouverture est prévue à la fin de l’année prochaine.

« Nous bâtissons pour aujourd’hui, mais surtout pour demain. Cette construction dit notre dynamisme missionnaire et pastoral en direction des périphéries chères au pape François, et dans l’unité voulue par son successeur » rappelle Mgr Nahmias, évêque de Meaux.

« Le centre paroissial Sainte-Bathilde de Chelles est un projet rare et unique, qui veut proposer une manière singulière de vivre une rencontre avec la foi, à travers la conception sur-mesure d’un véritable lieu de Vie » souligne Baptiste Veyrat-Charvillon, architecte de l’église-sanctuaire et du pôle paroissial Sainte-Bathilde.

Album photos : https://flic.kr/s/aHBqjChWep